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Rencontre du 23 septembre 2016
"Mieux connaitre l’Islam"
Avec le père Christian Delorme
Que vous soyez nombreux ce soir est la preuve que ce sujet interpelle et que des personnes
cherchent des clefs pour comprendre.
Il y a quelques amis musulmans parmi nous et je leur souhaite la bienvenue. Je suis admiratif, car Il
faut du courage pour venir dans un lieu où l’on est minoritaire, un lieu dont on ne connait pas les
« codes »,
Ce sujet « mieux connaitre l’Islam »est immense.
On peut l’aborder par plusieurs portes :
-
Politique.
-
Th
é
ologique.
-
Spirituelle.
Je vais privilégier cette dernière entrée.
L’Islam, c’est une sacrée question.
Pendant des siècles, le monde été organisé ainsi : des pays entièrement chrétiens et d’autres
entièrement musulmans.
Pour la France, L’Islam était loin et on en entendait parler seulement par des missionnaires.
Aujourd’hui on en parle tous les jours. Et on a peur a cause de l’actualité.
Pour les chrétiens, La révélation est donnée en totalité en Jésus Christ qui témoigne de l’amour de
Dieu.
Or six siècles après, une nouvelle religion apparait qui se réclame de la révélation de la bible, qui
nomme ses prophètes, qui parle de Jésus. Dans cette religion, Dieu donne la révélation par le
prophète Mohamad.
Alors, est-ce que tout n’a pas été dit par le Christ ?
Sacré question !
De surcroit l’Islam va dire des choses sur Jésus qui ne correspondent pas à ce que nous croyons.
Il y a cependant des points de rencontre comme :
- la naissance miraculeuse de Jésus par l’action du Saint Esprit
- Jésus qui accomplit des prodiges, qui a une dimension prophétique.
Et en même temps, tout aussi extraordinaire que soit Jésus, il reste pour la tradition musulmane un
homme qui n’est pas mort sur la croix.
C’est la grande différence entre l’Islam et le Christianisme : la crucifixion, la mort et la résurrection ne
sont pas reconnues par les musulmans.
On est dans le même gisement des religions, au proche orient, la où sont nées les grandes religions,
babylonienne, perses… La Bible doit des choses à ces religions, par exemple, les récits de la genèse
étaient déjà présents.
On est dans un même modèle entre Islam et christianisme :
Il y a un Dieu à l’origine de tout, de l’homme, à qui il confie l’univers.
Ce Dieu créateur veut accompagner l’homme dans son chemin.
Sa Parole est confiée à des prophètes.
Même s’il y a des différences radicales, l’Islam est donc très proche.
De ce fait, l’Islam est plus déstabilisant.
L’indouisme est beaucoup plus éloignée. Une étrangeté totale est plus facile à côtoyer.
La foi musulmane repose sur une révélation faite à un homme : en Français on parle du prophète
Mahomet : c’est une déformation qui n’est pas respectueuse : son nom est Mohamad.
Cette révélation est consignée dans un livre, le Coran qui est un texte difficile à comprendre y
compris pour les musulmans.
Sa construction est tout à fait unique et complètement différente de la construction des livres
bibliques.
Celui qui a grandi dans une famille musulmane a entendu la « musique » de la parole coranique
depuis son enfance. Il a un infini respect pour ce livre sans l'avoir forcément lu. Il faut savoir cela.
Le Coran, c’est la présence de Dieu. Cette approche est très importante.
Il faut avoir à l’esprit le poids affectif que le Coran a pour un musulman.
Une belle manière de parler de la relation d’un musulman au Coran, c’est de dire qu’il est son ami.
Nous, Chrétiens, disons cela du Christ.
Il ne faut pas comparer le Coran et la Bible
Il faut plus penser que le Coran correspond à ce que les chrétiens peuvent dirent de leur relation au
Christ : Dieu se fait homme. Dans l’Islam, Dieu se fait livre dans la parole coranique.
Pendant des siècles, les musulmans n’ont pas eu accès au Coran, tout simplement parce que
beaucoup ne savaient pas lire et écrire. Il était raconté de manière orale.
Pendant des siècles, les musulmans ont été réticents à imprimer le coran, à le dupliquer avec des
machines qui ne faisaient pas attention au texte.
Avant il n’y avait que des corans écrits à la main.
En 1923 il y a eu l’édition du Caire.
Une autre raison fait qu’ils n’avaient pas accès au Coran :
Pour la doctrine musulmane, le Coran fait entendre la parole de Dieu en Arabe. Une traduction est
une interprétation. Donc, on continuait à le citer à arabe.
Mais seulement 1 cinquième des musulmans parlent arabe maintenant et ce n’est pas l’arabe
coranique.
Les traductions aujourd'hui permettent de dirent « J’ai regardé dans le Coran et voila ce que j’ai
trouvé. »
Mais les musulmans ne sont pas préparés à cela. Le Coran est un tout pour eux.
Ayons à l’esprit cet infini respect que les musulmans ont du Coran.
C’est un texte dur à lire car contrairement à la Bible, il ne raconte pas d’histoires.
La Bible, ce n’est pas que des histoires, mais cela raconte une histoire. La Bible est une bibliothèque
qui s’étale sur plus de mille ans. Dans un même livre, il y a des récits écrits à des moments différents.
Un siècle avant Jésus Christ, des juifs ont décidé d’avoir recueil, ils ont commencé par le récit de la
création puis de l’alliance. La manière dont ils ont été classés n’est pas l’ordre de la révélation reçue,
dans lequel ils ont été écrits. Le premier livre qui a été écrit est l’Exode.
Dans le Coran, une seule sourate (chapitre) raconte une histoire, celle de Joseph fils de Jacob.
Il n’y a pas de récit des autres personnages du Coran. Même si, sur près de 30 personnages cités
dans le texte coranique, 21 sont des personnages bibliques.
On peut dire que le Coran est jaillissement de parole. Il y a des injonctions, des avertissements, des
prières, un dialogue…
Mohamad est très peu cité dans le texte.
C’est difficile de s’y retrouver. C’est un texte qui mêle les genres, qui interpelle.
André Chouraqui qui a essayé de traduire la Bible avec les langues d’origine, a essayé de traduire
aussi le Coran. Il l’a appelé « le rappel ».
L’arabe et l’hébreu viennent de la même matrice araméenne.
Dans ce livre, il y a beaucoup d’affirmations de l’unicité de Dieu. Ce que Dieu attend des hommes en
particulier, c’est l’adoration. Si l’homme adore son créateur, il le récompensera.
Un autre aspect qui est très difficile :
Comme l’arabe coranique n’est pas l’arabe actuel, certains mots restent intraduisibles.
Du coup il y a des divergences et les traductions sont en décalage par rapport au texte.
Et il faut s'aider de plusieurs traductions pour aider à trouver le sens du génie du départ.
Ce qui fait l'unité du Coran, c’est sa musique. C’est un texte qui se proclame plus qu’il ne s’écoute.
Les musulmans sont très sensibles à la musicalité du texte qui est sans fausse notes. Des
musicologues ont découvert l’harmonie de ce texte.
Sa construction memo technique sert à le retenir plus facilement. Une partie du texte finit par un
mot, puis la partie suivant débute par ce même mot. Un peu comme les comptines : un et un deux,
deux et deux…
Accueillir le mystère de ce texte.
Pour comprendre le Coran, on s’adressait aux gens qui savaient dire le sens des versets. Pendant des
siècles on n’entrait pas dans le texte coranique sans passer par la médiation de ceux qui avaient
travaillés les commentaires. N’importe qui maintenant peut acheter un exemplaire du Coran, l’ouvrir
et dire "Dieu a dit de faire ça" et l’utiliser de manière positive ou négative, parfois en cherchant les
mots les plus terribles !
La majorité des musulmans aujourd’hui ont cet attachement à cette parole avec cette conviction
qu’Il s’agit bien d’une parole de Dieu donnée aux hommes.
Ils ont le souci de vivre dans la voie que Dieu donne : La charia signifie la voie droite, le chemin. Cette
voie dit à l’homme qu’il doit rendre grâce parce qu’il a reçu la vie et qu’il doit respecter les
commandements pour entrer dans le paradis promis aux justes.
Le dogme central de l’Islam est : Dieu est unique.
Il n’est pas imaginable qu’il y ait un Dieu trinitaire comme pour les chrétiens, un Dieu en dialogue
avec lui-même entre le Père, le Fils et l’Esprit saint.
2ème grand article : Dieu s’est révélé aux hommes à travers les prophètes.
Les musulmans sont appelés à respecter tous les prophètes que Dieu a envoyé. La liste des
prophètes est immense. Ils sont très nombreux : il y a ceux qui sont cités dans le Coran comme les
22 personnages sont de la bible. Mais d'autres ne sont pas cités comme Bouda qui est considéré
aussi comme prophète.
Le musulman croit aux livres que les prophètes ont amenés : il y a les feuillets qui ont été donnés à
Abraham, le livre donné à David, à Moïse, à Jésus (mais on parle d'évangile au singulier).
Le Coran dit quelque chose de la mission de ces prophètes.
Un autre article de foi : La croyance de la présence des anges auprès de Dieu est très importante.
C’est l’Ange Gabriel qui a déversé dans le cœur du prophète le Coran.
Il y a aussi la croyance en la résurrection et le jugement dernier. Après la mort, il y a l'attente d'un
jugement universel. Les hommes vont ressusciter pour être jugés. Ceux qui auront vécu
conformément seront récompensés par le paradis, ceux qui n’auront pas vécu les commandements
pourront se retrouver en enfer.
Un cinquième article est que tout a été écrit par Dieu : la prédestination : tout est prévu dans le livre
céleste depuis les origines. Cette conception est difficile à recevoir, car si c'est écrit dans le livre
céleste que vous serez du départ un type bien ou le contraire, qu’elle est la part de la liberté
humaine ?
Pourquoi cette conviction : parce que dans l’Islam il y a la conception d’un Dieu tout puissant, rien
ne peut lui échapper : Dieu est créateur du bien et du mal. Mais en même temps il ya l'idée qu'il y a
une part de liberté dans cette dimension là, ce qui donne une espèce de tension.
Chez les Chrétiens, Calvin, lui aussi dans sa doctrine faisait place à la prédestination justement au
nom de la toute puissance de Dieu : rien ne peut lui échapper.
Quand nous entendons cela, nous nous retrouvons dans beaucoup de choses. Néanmoins, dans la
conception chrétienne, le salut de l’homme n’est pas seulement l’accès au paradis mais l'entrée la
vie même de Dieu dans son royaume passe par la communion à la personne du Christ mort et
ressuscité.
Donc à la fois des points de rencontre mais des choses qui interpellent.
C’est très difficile d’entrer dans la pensée, dans le cœur, l’imaginaire de l’autre.
Les point de rencontre sont nombreux mais reste la difficulté d’entrer dans pensée de l’autre.
Pour le musulman, la théologie chrétienne reste une énigme. C'est difficile à comprendre par la
raison.
De la même manière, la conception de la parole pure donnée par Dieu dans le Coran reste une
énigme pour les chrétiens car ce que nous appelons "parole de Dieu" est aussi en partie parole
humaine.
La difficulté est de comprendre une peu ce que chacun a à dire de sa foi. Pourvoir dire :« je ne
comprends pas, mais je respecte », c’est déjà un pas formidable.
J'ai essayé de dire quelques aspects importants de la foi musulmane et les questionnements par
rapport à la foi chrétienne.
Toutes ces choses-là sont rarement abordées dans les débats aujourd’hui.
On parle plus de questions qui sont liées à des choses essentielles comme le burkini !... ou plus
largement le voile, ou les relations homme/femme…
Il ne faut jamais oublier que la parole coranique a surgit dans le monde de la péninsule arabique ou
il y a des tribus, mais pas d’états. Contrairement à l’Égypte par exemple.
Ce qui fait que la naissance de l’Islam va être accompagnée de la naissance d’un empire.
Mais la culture tribale est présente dans le texte coranique.
Il ya des choses des cultures environnantes : car l’Islam sort rapidement de la péninsule ibérique et
se croise avec la culture Zorastrielle, juive, chrétienne : la culture de l'Islam va se croise avec ces
cultures.
Des choses de la culture tribale vont rester, comme l’idée d’allégeance : dans la tribu, ce qui
compte c’est le lien que chaque personne a avec le chef de tribu, c’est de là que dépend sa survie.
D’où l'importance de l’allégeance à Dieu, être soumis à Dieu pour la protection à ce Seigneur.
D'autres éléments vont jour, comme les relations hommes femmes. Ces relations sont décrites
dans le Coran selon les règles de ce mode tribal.
Le texte coranique va faire avec ce qu’était la société.
Comme dans la bible, les règles de lévitiques ont du être écrites par rapport aux règles de l’époque
où il a été écrit.
Cela a pus devenir source de discrimination mais pas forcément , car il y a une grande diversité des
traditions musulmanes : en Afganistan il y a la burka qui est une prison, et la femme kabyle qui a
seulement un foulard est maitre chez elle.
Il ya aussi dimension très forte dans l'Islam qu'on ne perçoit pas toujours : c'est la dimension de la
pudeur. Il faut avoir à l’esprit que nous avons des héritages différents.
Tous les peuples méditerranéens ont connus à un moment donné de leur histoire des influences
romaines ou grecques.
Le monde musulman, pour la conception de la relation homme/femme, la place du corps et du
toucher, est resté attaché à des traditions sémitiques alors que les autres sont hérités du monde
gréco-romain.
Dans culture gréco-romaine, on ne cache pas le corps il est beau. Les statues sont nues
Les occidentaux sont héritiers de cela. Le corps est beau, il n’est pas à cacher.
En plus pour le chrétien il est d'autant plus beau que Jésus est venu habiter le corps humain.
Ce n’est pas pour autant que l’on est impudique, car même dans la société grecque et romaine on ne
faisait pas n’importe quoi, il y avait de la pudeur.
Le corps pour les sémites ne se dévoile que dans l’intimité de la famille de la maison.
Cette différence pose difficulté aujourd'hui, on le voit à travers tous les débats sur les vêtements à
dimension religieuse.
Dans les débats, on n’aborde pas la question sur cet angle
En effet, les musulmans s'appuient sur la parole coranique et de l'autre côté, des non-musulmans
pensent que le voile est un asservissement, une soumission de la femme à l'homme : "Nous, nous
sommes libérées en abandonnant nos coiffes et nos chapeaux et on ne veut pas revenir en arrière"
Si on abordait la question sous l’angle de la pudeur, des deux côté on se comprendrait mieux.
Une femme musulmane se sent mieux quand elle est voilée, couverte, (je ne parle pas de la burka ou
du voile intégral), beaucoup témoignent et disent "je me sens bien quand je suis voilée" mais il faut
qu’elles acceptent que celles qui ne sont pas voilées ne sont pas pour autant des femmes légères.
On retrouve ces malentendus dans les civilisations où les femmes et les hommes sont séparés.
Nous sommes issus du monde celte, gaulois où les femmes et les hommes ont toujours été
ensemble dans l’espace public. On le voit sur les tableaux qui représentent des marchés, qui dansent
ensemble. Nous sommes des sociétés de mélange des sexes. Dans la société indienne aussi c’est
comme cela.
Ce n'est pas facile d’harmoniser cela dans nos sociétés aujourd'hui. Ce sont d’autres conceptions.
Mais ne mettons pas trop vite du religieux là ou il y a une longue tradition anthropologique : c’est
un malentendu, un mauvais débat souvent.
Je voudrais parler des mutations qui se produisent :
J'ai déjà dit tout à l'heure que pendant très longtemps, on pensait l’Islam lointain.
Un homme a beaucoup compté, c'est Charles de Foucauld, qui explore le Magreb.
Il été admiratif des musulmans car ils étaient des priants. Il devient témoin silencieux dans ce pays.
Il a retrouvé le chemin de la foi, de la pratique en les voyant prier : « eux ce sont des vrais croyants »
Par contre, il n’avait pas une bonne appréciation de la doctrine musulmane. Il faut replacer les
choses dans leur contexte. Il était d'un monde aristocratique, il est partie prenante de la
colonisation…
Mais il a laissé cela comme message : "il y a là bas des gens qui sont des vrais adorateurs même
s’ils ne sont pas de la même religion".
A cette époque coloniale, les musulmans sont soumis et l'Islam ne fait pas peur (années 1915/1920)
En 2018 le Calife d’Istanbul déclare le djihad.On dit « l’empire ottoman a déclaré le djihad », et on ne
dit pas que c’est une guerre de religion.
La peur de l’Islam a existé au moyen âge (à la suite de la montée des conquérants jusqu'à Poitier)
puis le monde musulman s’est replié sur lui-même après la reconquête de l’Espagne par les
puissances chrétiennes
La peur va se réveiller ave la révolution iranienne. Cette révolution est menée contre l’impérialisme
américain.
Cependant dans ce pays, c’est un islam particulier, chiite, minoritaire mais considéré comme
hérétique. C’est paradoxal que ce soit un Islam considéré comme hérétique qui va commencer à
ramener sur la scène du monde la question de l'Islam.
Il y a beaucoup d’étapes après révolution iranienne qu’on ne peut aborder ici.
Disons que depuis 35 ans il y a un Islam sur la scène mondiale qui conteste une partie les politiques
occidentales.
C’est un Islam politique : c'est une manière pour des hommes de donner du sens à leur existence,
inscrire leur vie en Dieu
Il y a conjugaison de courants musulmans et de courants politiques.
Les choses ne sont pas faciles à décrypter.
Il y deux grands courants qui se sont développés ces 40 dernières années à travers le monde
musulman :
-
L
Islam
saoudien
appelle
Islam
Wahhabite
(m
ê
me
s
ils
ne
veulent
pas
qu
on
les
appelle
comme cela)
L’Arabie est Saoudite depuis 1932.
La tribu des Séoud a pris le contrôle des lieux saints avec l’aide des Anglais entre 1905 et 1912.
C’est récent que l'Arabie est saoudite et que la doctrine liée à un savant Wahab du 18ème siècle soit
devenue majoritaire dans l’Arabie. Elle se répand dans le monde avec l’argent du pétrole
La doctrine de cette tribu :
C'est une doctrine du retour aux origines. Mais est-ce possible de retrouver les origines ? De revivre
comme au début de la mission du prophète Mohamad ?
C'est la recherche des wahhabites : ils dénoncent ce qui a été ajouté au cours des siècles. Ils disent
qu’ils sont salafites, ils cherchent à vivre comme les premiers compagnons du prophète, les salafs.
Mais comme ils ont rejetés tous ceux qui ne pensez pas comme eux, ils on été considérés comme
sectaires.
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