Multi-Pays, Océan Indien sud-ouest
Bénéficiaire
Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN)
Montant de la subvention FFEM
1 300 000 €
Co-financiers
FAO/UICN, IDDRI, Oxford University
Montant global du projet
9 000 000 €
Date d’octroi du concours FFEM
15/10/2013
Résultats et impacts attendus
Objectifs
Contexte
N°CZZ.1890
GIZLM
Résilience
Littoral Marin
PROJET
EAUX
INTERNATIONALES
Institutions membres du FFEM
porteuses du projet
REPERES
La haute mer présente une situation particulière, aussi bien d’un point de vue
géographique (éloignement, superficie, profondeur) que juridique (statut international,
régime juridique reposant sur le principe de liberté). Elle abrite des écosystèmes
originaux et riches situés notamment sur les monts sous-marins et les sources
hydrothermales. Ces écosystèmes particulièrement vulnérables sont menacés par la
prospection minière et par une forte activité de pêche autour des monts sous-marins où
les ressources sont concentrées.
Le projet se concentre sur le sud-ouest de l’Océan Indien où la situation de la haute mer
est particulièrement intéressante à plusieurs titres :
•zone « carrefour » très dynamique d’un point de vue courantologie ;
•zone de régulation climatique avec les échanges océan-atmosphère et les échanges
inter–océans (Atlantique et Indien) ;
•zone à forte productivité biologique qui présente des populations de poissons,
d’oiseaux de mer et de mammifères marins ;
•zone charnière de répartition des faunes tropicales et des espèces tempérées.
Il intervient dans un contexte d’une plus grande attention de la communauté
internationale sur la question de la gouvernance des zones marines situées au-delà des
juridictions nationales (ZAJN).
La majorité des Etats reconnaissent aujourd’hui que des lacunes existent dans les cadres
globaux et régionaux de cette gouvernance. L’insuffisance d’instruments juridiques
contraignants dédiés, applicables aux ZAJN, impose d’avoir une réflexion à la fois sur la
conservation de la biodiversité en haute mer et sur l’exploitation durable des ressources
vivantes.
•renforcer l’implication des Etats côtiers dans la gouvernance de la haute mer ;
•améliorer l’état des connaissances sur les écosystèmes marins profonds de monts
sous-marins et de sources hydrothermales et sur leur relations avec les ressources
halieutiques locales et régionales ;
•renforcer un cadre de gouvernance pour la gestion des stocks de poissons associés
aux écosystèmes marins profonds ;
•présenter des mesures concrètes de conservation et de gestion des écosystèmes
marins profonds hors juridiction nationale, notamment en matière de création de
réseaux d’aires marines protégées dans cette région de l’océan mondial ;
•sensibiliser les politiques, les décideurs politiques, les industriels de la pêche et le
grand public sur les enjeux de préservation de la biodiversité marine en mer
hauturière et profonde.
•synthèse des connaissances actuelles, campagnes océanographiques, ateliers scientifiques ;
•proposition de scénarios de gouvernance des écosystèmes marins profonds dans le sud-ouest de l’Océan indien ;
•proposition d’outils pour la conservation et l’utilisation durable des ZAJN de la région : planification spatiale marine, plan de gestion du
Walters Shoal, mesures de suivi, contrôle et surveillance ;
•résultats scientifiques, techniques et politiques du projet valorisés sur le web, par des publications et des manifestations internationales.
Améliorer les connaissances scientifiques des écosystèmes de monts
sous-marins et des sources hydrothermales du sud-ouest de l’océan
Indien, de renforcer dans cette région la gouvernance de la haute mer
et la gestion intégrée des zones marines hors juridiction nationale.
Conservation et exploitation durable des écosystèmes
de monts sous-marins et sources hydrothermales du sud
ouest de l’Océan au-delà des zones de juridiction
nationale
Gorgonocephalus with crinoid
© IUCN/Aurélie Spadone