Multi-Pays, Océan Indien sud-ouest

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Gorgonocephalus with crinoid
© IUCN/Aurélie Spadone
Multi-Pays, Océan Indien sud-ouest
Conservation et exploitation durable des écosystèmes
de monts sous-marins et sources hydrothermales du sud
ouest de l’Océan au-delà des zones de juridiction
nationale
PROJET
GIZLM
Résilience
EAUX
INTERNATIONALES Littoral Marin
Améliorer les connaissances scientifiques des écosystèmes de monts
sous-marins et des sources hydrothermales du sud-ouest de l’océan
Indien, de renforcer dans cette région la gouvernance de la haute mer
et la gestion intégrée des zones marines hors juridiction nationale.
Contexte
La haute mer présente une situation particulière, aussi bien d’un point de vue
géographique (éloignement, superficie, profondeur) que juridique (statut international,
régime juridique reposant sur le principe de liberté). Elle abrite des écosystèmes
originaux et riches situés notamment sur les monts sous-marins et les sources
hydrothermales. Ces écosystèmes particulièrement vulnérables sont menacés par la
prospection minière et par une forte activité de pêche autour des monts sous-marins où
les ressources sont concentrées.
N°CZZ.1890
Le projet se concentre sur le sud-ouest de l’Océan Indien où la situation de la haute mer
est particulièrement intéressante à plusieurs titres :
• zone « carrefour » très dynamique d’un point de vue courantologie ;
• zone de régulation climatique avec les échanges océan-atmosphère et les échanges
Bénéficiaire
inter–océans (Atlantique et Indien) ;
• zone à forte productivité biologique qui présente des populations de poissons, Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN)
d’oiseaux de mer et de mammifères marins ;
• zone charnière de répartition des faunes tropicales et des espèces tempérées.
REPERES
Montant de la subvention FFEM
Il intervient dans un contexte d’une plus grande attention de la communauté
internationale sur la question de la gouvernance des zones marines situées au-delà des 1 300 000 €
juridictions nationales (ZAJN).
Co-financiers
La majorité des Etats reconnaissent aujourd’hui que des lacunes existent dans les cadres
FAO/UICN, IDDRI, Oxford University
globaux et régionaux de cette gouvernance. L’insuffisance d’instruments juridiques
contraignants dédiés, applicables aux ZAJN, impose d’avoir une réflexion à la fois sur la
conservation de la biodiversité en haute mer et sur l’exploitation durable des ressources Montant global du projet
vivantes.
9 000 000 €
Objectifs
•
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•
renforcer l’implication des Etats côtiers dans la gouvernance de la haute mer ;
améliorer l’état des connaissances sur les écosystèmes marins profonds de monts
sous-marins et de sources hydrothermales et sur leur relations avec les ressources
halieutiques locales et régionales ;
renforcer un cadre de gouvernance pour la gestion des stocks de poissons associés
aux écosystèmes marins profonds ;
présenter des mesures concrètes de conservation et de gestion des écosystèmes
marins profonds hors juridiction nationale, notamment en matière de création de
réseaux d’aires marines protégées dans cette région de l’océan mondial ;
sensibiliser les politiques, les décideurs politiques, les industriels de la pêche et le
grand public sur les enjeux de préservation de la biodiversité marine en mer
hauturière et profonde.
Date d’octroi du concours FFEM
15/10/2013
Institutions membres du FFEM
porteuses du projet
Résultats et impacts attendus
•
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•
synthèse des connaissances actuelles, campagnes océanographiques, ateliers scientifiques ;
proposition de scénarios de gouvernance des écosystèmes marins profonds dans le sud-ouest de l’Océan indien ;
proposition d’outils pour la conservation et l’utilisation durable des ZAJN de la région : planification spatiale marine, plan de gestion du
Walters Shoal, mesures de suivi, contrôle et surveillance ;
résultats scientifiques, techniques et politiques du projet valorisés sur le web, par des publications et des manifestations internationales.
N°CZZ.1890
Multi-Pays, Océan Indien sud-ouest
EAUX INTERNATIONALES
Descriptif du projet
Dates
Le projet se décline en 4 composantes :
Démarrage : 2014 pour une
durée prévisionnelle de 3 ans
•
Développer les connaissances sur les écosystèmes de monts sous-marins et
sources hydrothermales.
•
Renforcer la gouvernance de la haute mer dans le sud-ouest de l’océan indien.
•
Développer des propositions concrètes et des outils opérationnels pour la
conservation et l’utilisation durable des zones marines situées au-delà des
juridictions nationales (ZAJN) de la région.
•
Communiquer :
· sensibilisation des décideurs politiques, de l’industrie de la pêche, du
grand public des Etats côtiers, des Etats « usagers » et de la communauté
internationale ;
· capitalisation/valorisation de l’ensemble des résultats scientifiques,
techniques et politiques du projet (participation à des manifestations
internationales, publications…).
Montant
La subvention du FFEM s’élève
à 1 300 000 €.
Le montant total des engagements
pour financer le projet s’élève à
9 000 000 €.
Caractère exemplaire et innovant du projet
Le projet est original et a vocation à être un projet pilote pour la gouvernance.
Deux aspects démontrent le caractère exemplaire et innovant de ce projet :
•
Cadre géographique et thématique : Le projet a pour objet les écosystèmes
profonds dans les zones au-delà de la juridiction nationale et la biodiversité
associée à ces écosystèmes, or les écosystèmes marins profonds comptent
parmi les écosystèmes les moins bien connus de la planète. La problématique
de la haute mer est un sujet clé de nos jours puisque de plus en plus de secteurs
d’activités s’y intéressent et prévoient d’en exploiter les ressources dans les
années à venir.
•
Montage du projet : L’originalité d’un tel projet de conservation tient au fait
que toutes ses composantes sont généralement l’objet de projets distincts
(projets de recherche ou projets sur les aspects de gouvernance et gestion). Et
dans ce cas, il s’agit d’un seul et même projet qui a pour but final la protection
des écosystèmes, la conservation de la biodiversité marine et l’utilisation
durable des ressources via la mise en place d’un système de gouvernance
totalement inédit à ce jour. La composante scientifique sera ancrée à des
problématiques concrètes (cadre de gouvernance et problématique de gestion
des zones marines). Dans le même temps, les avancées scientifiques réalisées
par le projet nourriront les hypothèses de travail sur la gouvernance, la gestion
intégrée et les mesures opérationnelles.
Contacts
Secrétariat du FFEM
AFD, 5 rue Roland Barthes, 75598 Paris cedex 12 France
Chargée de projets - Janique Étienne
Tél : +33 (0)1 53 44 35 04
[email protected]
Communication
Tél : +33 (0)1 53 44 39 41
[email protected]
Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement
Mondial (FFEM) est un fonds public
bilatéral créé à l’initiative du
Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière
sont confiés à l’Agence Française de
Développement.
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