• un trimestre est concerné au minimum par un contrôle et au maximum par plusieurs. D’une façon générale, une clé étrangère est une propriété d’une relation qui se trouve être en même temps clé primaire dans une autre. III. Implantation de la base de données II. Le schéma relationnel Le schéma relationnel complet de notre exemple est le suivant : ELEVE (N° élève, Nom élève, Classe) TRIMESTRE (N° trimestre, Date début, Date fin) CONTROLE (N° contrôle, Date, Sujet, N°trimestre#) REALISE (N°élève, N° contrôle, note) La note obtenue dépend de l’élève, mais également du contrôle concerné. En d’autres termes, une note est obligatoirement associée conjointement à un couple contrôle / élève. La propriété note apparaît dans l’association qui est dite « porteuse de propriété ». La contrainte d’intégrité multiple qui existe entre ELEVE et CONTROLE annonce également une association porteuse de propriété. Seconde étape du processus de modélisation, le schéma relationnel permet de traduire le modèle entité-association sous une forme qui facilitera l’implantation de la base sur le logiciel de gestion de bases de données relationnelles. Pour passer de l’étape 1 à l’étape 2 on applique les règles suivantes : • Une entité devient une relation, l’identifiant se nomme clé primaire et doit être souligné. Exemple : ELEVE (N° élève, Nom élève, Classe) TRIMESTRE (N° trimestre, Date début, Date fin) • Une association qui possède des contraintes d’intégrités multiples devient une relation. Exemple : REALISE (N°élève, N° contrôle, note) On remarque que pour distinguer chaque note, il faut connaître à la fois le n° de l’élève et le n° de contrôle concernés : la clé primaire est double. • Dans une association de dépendance fonctionnelle, l’entité porteuse de la cardinalité 0,1 ou 1,1 devient une relation dans laquelle on ajoute l’identifiant de l’autre entité. Exemple : CONTROLE (N° contrôle, Date, Sujet, N°trimestre#) N°trimestre va permettre de faire le lien entre un contrôle et le trimestre qu’il concerne : c’est une clé étrangère. Elle se note avec un #. Quel que soit le logiciel que vous utilisez, l’implantation de la base de données doit respecter la démarche suivante : • création de la base, • définition de la structure des tables (nom donné aux relations dans le logiciel), • création des relations entre les différentes tables (en reliant les clés étrangères aux clés primaires correspondantes), • entrée des enregistrements de chaque table. IV. Interrogation de la base de données Lorsque la base de données est opérationnelle, on l’exploite en lui posant des questions plus ou moins complexes. Ces questions sont appelées requêtes. L’interrogation d’une base de données utilise quatre types d’opérations : • projection : on ne retient que certaines propriétés d’une table (par exemple uniquement le n° et le nom de chaque élève), • sélection : on sélectionne certains enregistrements d’une table à partir d’un critère (par exemple les élèves de la classe de Terminale STT 1), • produit cartésien : à chaque enregistrement d’une table on fait correspondre tous les enregistrements d’une autre, • jointure : après un produit cartésien on ne retient que les enregistrements pour lesquels la valeur de deux propriétés (ou champs) sont identiques. MemoPage.com SA © / juin 2002 / ISSN : 1762 – 5920 / Auteur : Jean-Marc ALRAN Les informations contenues dans ce schéma sont les suivantes : • un élève réalise au moins 0 ou au plus plusieurs contrôle, • un contrôle précis est au minimum réalisé par un élève et au maximum par plusieurs élèves, • un contrôle concerne au minimum et au maximum 1 et 1 seul trimestre, TRIMESTRE N°trimestre Date début Date fin Concerne 1,N 1,1 ELEVE N° élève Nom élève Classe Note 0,N Réalise 1,N CONTROLE N° contrôle Date Sujet Observons le modèle entité-association ci dessous Exemple !" Cette première étape permet : • la formalisation du système de gestion, • une communication efficace entre les informaticiens et les gestionnaires, • de dégager les règles de gestion que le modèle implique. Le modèle est un schéma qui recense l’ensemble des entités du système ainsi que les associations qui les relient. I. Le modèle « Entité-Association » Lorsque l’on souhaite concevoir puis implanter une base de données sur un système informatique, il est impératif de respecter certaines étapes. L’efficacité de la base de données dépend de la bonne réalisation de ces différentes phases. Bases de données relationnelles