IDEM
Compagnie Les Sans Cou
Contact Les Sans Cou
Emilie Aubert
Production / Administration
Mob : + 33(0)6 71 50 43 45
Création collective Les Sans Cou
Mise en scène Igor Mendjisky
Crédit photo : Simon GosselinCrédit photo : Simon Gosselin
Crédit photo : Simon Gosselin
Crédit photo : Simon Gosselin
Crédit photo : Simon Gosselin
IDEM
Création collective Les Sans Cou
Mise en scène : Igor Mendjisky
Texte paru chez Actes Sud en novembre 2015
Création Mars 2015 - au Théâtre du Nord - CDN Lille Tourcoing–Nord-Pas de Calais
Mise en scène
Igor Mendjisky
Texte
Création Collective
Costumes
May Katrem
Scénographie
Claire Massard et Igor Mendjisky
Distribution
Clément Aubert
Raphaèle Bouchard
Romain Cottard
Yedwart Ingey
Paul Jeanson
Imer Kutllovci
Arnaud Pfeier
Esther Van Den Driessche
Equipe Technique
Régie Générale & Création Lumières : Stéphane Deschamps
Régie Son et Vidéo : Yannick Donet
Régie plateau : Jean-Luc Malavasi
Animation 2D : Cléo Sarrazin
Administration
Emilie Aubert
Production
Les Sans Cou.
Co-Production
Théâtre du Beauvaisis à Beauvais (Scène Nationale de L’Oise en Préguration)
Théâtre du Nord (CDN Lille Tourcoing – Nord-Pas de Calais)
Avec le soutien de la DRAC Ile de France et de l’ADAMI.
Remerciements Théâtre Louis Aragon à Tremblay (Scène conventionnée Danse), Théâtre Jean
Arp à Clamart (Scène conventionnée), Théâtre Firmin Gémier-La Piscine à Chatenay-Malabry (Pôle
National des Arts du Cirque), Théâtre 13, du Studio-Théâtre d’Asnières, Théâtre de la Tempête-
Cartoucherie.
On rencontre, on connaît des jeunes gens, ils sont acteurs ou metteurs en scène.
On les suit, on attend, on traque la promesse d’un spectacle qui –on l’espère- sera le
signe d’une aventure singulière. Et puis un spectacle arrive et c’est là.
La promesse porte ses fruits et l’on regarde, par la magie d’un spectacle la naissance
d’une équipe, d’un metteur en scène, d’un univers.
« J’ai couru comme dans un rêve » était un spectacle inattendu, parce qu’il
correspondait à une écriture et une construction propre à ce groupe « les sans cou
» avec un thème puissant, la mort et la maladie, traité avec maturité et poésie. Ce
spectacle aura été la promesse d’une aventure théâtrale qui mérite aujourd’hui d’être
suivie et accompagnée.
Igor Mendjisky avait rencontré au Conservatoire National Supérieur de Paris, Wajdi
Mouawad. Il a été marqué par cette façon de construire et d’imaginer le théâtre.
Sans plagier, Igor a su s’inspirer de cette rencontre, il a attrapé quelque chose qu’il a
reconnu, qu’il aura su transmettre et transformer avec ses camarades de jeu.
Beaucoup de jeunes acteurs et actrices très doué(e)s composent cette équipe.
On les voit aux côtés de metteurs en scènes de renoms, tenir des rôles importants.
Ils se retrouvent au sein de ce collectif pour imaginer ensemble des histoires qu’ils
portent sur scène avec rigueur et talent.
Il s’est passé quelque chose avec leur dernier spectacle, qui doit avoir une suite pour
eux, pour nous ; il ne faut pas les louper.
Christophe Rauck
« Pour être conrmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres »
Hannah Arendt
« Il y’a en chacun de nous quelque chose qui n’a pas de nom, et cette chose est ce que nous sommes »
L’aveuglement, José Saragamo
« Donc, c’est moi qui suis l’ogre et le bouc émissaire
Dans ce chaos du siècle votre cœur se serre,
De la chute de tout je suis la pioche inepte ;
C’est votre point de vue, eh bien, soit je l’accepte.
J’ai saccagé le fond tout autant que la forme.
Je me borne à ceci, je suis ce monstre énorme,
Je suis le démagogue horrible et débordé
Et le dévastateur du vieil A B C D, Causons… »
Victor Hugo, Les Contemplations
NOTE D’INTENTION, PROCESSUS,
HISTOIRE
Comme pour notre précédente création J’ai couru comme dans un
rêve, nous continuons à rechercher un théâtre en mouvement. Le
théâtre semble l’un des derniers endroits où tout peut arriver.
Le seul endroit où l’inattendu est présent.
Nous voulons un théâtre de l’inattendu, un théâtre en rupture,
incontrôlable, un théâtre vivant !
Le processus
Après J’ai couru comme dans un rêve qui a été un spectacle
fondateur pour notre compagnie, nous continuons d’expérimenter
notre méthode de travail d’écriture collective au plateau. La
création de ce projet est restée ouverte et en mouvement jusqu’à la
dernière représentation. Nous avons découvert au fur et à mesure
des répétitions puis des représentations, le spectacle que nous
proposons.
Pour cela, durant plusieurs mois nous avons discuté de nos
préoccupations, avant même d’envisager la matière théâtrale. De ces
réunions a émergé de manière spontanée, collective et protéiforme
l’envie d’interroger l’identité. Pour structurer notre envie, il nous
semblait important de diviser notre recherche en trois mouvements,
en trois groupes de questionnements :
1. L’identité individuelle :
Qui suis-je ? En partant du principe que notre identité individuelle se
dénit par les caractéristiques physiques, psychiques, l’histoire, les
attitudes et les comportements qui nous sont singuliers, un certain
nombre de questions apparaissent : Y a-t-il une diérence entre ce
que je suis réellement et ce que les autres voient de moi ? Quelle est
la part de l’inné et de l’acquis dans la construction de ma personnalité
? Suis-je déterminé par mon code génétique ? Quelle est la puissance
des interactions sociales et environnementales ? Suis-je déterminé
par les groupes dans lesquels je me construis ? Ce dont j’hérite est-
il un fardeau ou un cadeau ? Suis-je libre de devenir ce que je suis
? Si oui, que dois-je devenir ? Quelle est ma place, mon rôle dans
le monde ? Est-on prisonnier d’une identité immuable ou peut-on
changer d’identité ?
2. Le groupe et l’appartenance identitaire :
Parmi les questions évoquées ci-dessus, il en est une que nous
voulions approfondir, c’est celle de l’appartenance à un groupe. En
eet, la notion d’appartenance identitaire est au cœur du débat dans
notre société. Le chaos, la peur, la perte de repères, la globalisation,
la cohabitation multiculturelle, la crise poussent les hommes à se
réfugier dans et derrière un groupe, une famille, une communauté.
Nous, comédiens appartenant à une compagnie de théâtre, sommes
les premiers à trouver refuge dans et derrière notre compagnie
lorsque nous sommes en diculté. Le groupe est un lieu rassurant et
solidaire. A quel moment les intérêts du groupe prévalent-ils sur les
intérêts personnels, et vice versa ? Devient-on le groupe auquel on
appartient ? Que se passe-t-il quand ce qui est bon pour un groupe ne
l’est pas pour les groupes avec lesquels il cohabite ? A quel moment
les identités deviennent-elles, selon l’expression d’Amin Maalouf, des
« identités meurtrières » ?
3. L’identité artistique :
Le troisième terrain que nous voulions explorer est celui de notre
identité en tant qu’artistes. Pour cette nouvelle création nous voulions
interroger notre rôle et notre nécessité dans la société. Quel est le
rôle de l’artiste, sa place, sa spécicité ? Devons-nous être des héros
? Devons-nous, comme Victor Hugo à son époque, nous impliquer
activement dans la vie politique ? Est-ce encore possible aujourd’hui,
ou bien l’artiste est-il condamné à faire du décoratif, à être un guignol
dans une vitrine ?
Aussi, nous continuons - car c’est notre obsession, ce qui nous fait
vivre, qui dans la compagnie nous met tous en mouvement, nous
émerveille mystérieusement chaque jour - à interroger le Théâtre.
Il n’y a pas de texte de base. Il y a, comme pour J’ai couru comme
dans un rêve une trame qui a ouvert sur un premier mouvement de
travail. Là, à la table, nous nous sommes posé les questions destinées
à préciser notre pensée et notre histoire. Ce qui nous a amenés à une
première ligne dramaturgique, ligne solide, mais sur laquelle nous
avons pris la liberté de marcher, sauter, crier, quitte à la casser pour
mieux la consolider au fur et à mesure des répétitions. Ensuite, nous
avons travaillé chaque matin des répétitions à la construction fonda-
mentale du spectacle, et chaque après-midi à confronter ce travail
de fond à la forme ; au plateau, à l’improvisation, au chant, à la danse
et à la vidéo.
Scénographie & Esthétique
En ce qui concerne la scénographie et l’esthétique du spectacle, nous
avons essentialisé au maximum les éléments de costumes et de dé-
cors. Ils sont apparus au fur et à mesure des besoins de l’histoire et
de la mise en scène. Nous sommes arrivés sur le plateau avec une
idée simple et équilibrée pour travailler, mais la scénographie pure a
découlé du travail au plateau an de construire une esthétique juste.
Nous avons fait des expériences de scénographie, en intégrant la
peinture, la photo, l’image, les corps et la danse comme éléments de
scénographie. L’idée était à nouveau de voir comment avec une malle
à costumes, quelques chaises et une table, nous retrouvions la joie
de faire en groupe du spectacle pour un public, la joie de l’expérience
collective.
L’histoire
Lors d’une prise d’otage dans un théâtre loin de chez lui, comme
celle qui a eu lieu en 2002 au théâtre de la Doubrovka à Moscou, un
homme subit un choc et perd totalement la mémoire. La seule chose
dont il se souvient est qu’il se trouvait dans un théâtre. A partir de cet
évènement, il devient une page blanche.
Était-il dans le public ? Était-il sur scène ? Était-il parmi les preneurs
d’otage ?
De la même manière qu’un acteur interprète un personnage nou-
veau de pièce en pièce, l’homme passera au cours de sa quête d’iden-
tité en identité.
Mais qui est-il vraiment ? Qui est cette femme sur cette cassette re-
trouvée qui lui demande de ne pas oublier tous ses souvenirs parta-
gés avec elle ? Qui est ce chaueur de taxi que l’on rencontre partout
et qui n’est jamais tout à fait le même ? Qui est ce directeur de thèse
qui travaille sur la schizophrénie, le trouble de la personnalité ?
Parallèlement à sa quête d’identité, nous suivrons ses proches, fa-
mille et amis, qui partiront à sa recherche à travers le monde. Ce
que nous savons pour le moment, c’est que le dénouement de cette
histoire aura lieu là où tout a commencé, dans un théâtre, et préci-
sément dans le théâtre dans lequel nous jouerons, le jour de la re-
présentation.
Un spectateur actif
Pour ce spectacle, nous souhaitions encore intégrer le public de fa-
çon active. Nous avons voulu le sortir de son statut de spectateur
passif, assis dans le noir. Nous voulons faire un théâtre vivant pour
rappeler au spectateur qu’il est lui-même en vie. Pour mieux lui ra-
conter notre histoire, nous voulons en permanence surprendre le
spectateur, nous adresser directement à lui, le maintenir éveillé, en
alerte.
Nous continuons à penser que l’art et en particulier un spectacle de
théâtre ne doit pas être un temps où l’on permet au spectateur de
s’évader mais un sas qui lui permettra de mieux revenir au monde,
avec un regard diérent, transformé.
ENTRETIEN IGOR MENDJISKY
Nous voulions que tout commence dans un théâtre…
Sans reprendre toute la démarche qui vous y a mené,
qu’est-ce qui a fait que le thème de l’identité soit devenu
aussi important dans votre réexion collective au point
de devenir la trame du spectacle ?
Cette thématique s’est présentée à nous comme une évi-
dence ; comme si un cheminement de pensées et de ques-
tionnements s’était mis en place avec le précédent spectacle.
Sur J’ai couru comme dans un rêve nous nous sommes de-
mandé ce que nous faisions sur terre et aujourd’hui, avec Id
em nous nous demandons : qui
sommes-nous sur terre ?
Pourquoi avoir choisi de partir d’un fait divers et donc
d’un fait réel et non pas d’une ction ?
Cette histoire de prise d’otages dans un théâtre en Russie
m’avait profondément marqué et interrogé et je voulais m’en
inspirer pour débuter notre histoire. Nous nous servons
de cet évènement pour créer une ction. S’il y a bien, dans
l’histoire qu’on raconte, une prise d’otage dans un théâtre,
l’année n’est pas la même, les circonstances ne sont pas les
mêmes, le pays où celle-ci a lieu n’est pas le même.
Nous voulions que tout commence dans un théâtre, nous
voulions continuer à interroger ce lieu énigmatique, ce qu’il
signie ou pas, et l’image qu’il dégage pour chacun.
Il y a une phrase dans Catégorie 3.1 de Lars Noren qui pour
moi dénit profondément le théâtre : l’auteur dit à la n de
la pièce : « Je n’arrive plus à trouver mon ticket pour aller
nulle part, j’aimerai aller nulle part, aller dans un théâtre, tu
comprends ? Cette notion de nulle part est, je crois, vraiment
proche de ce que peut être le théâtre ; c’est à la fois partout
et nulle part. Notre personnage ne se souvient de rien après
cette prise d’otage dans ce théâtre, c’est une page blanche,
pour lui, il vient de nulle part...
Qu’est-ce qui a présidé à l’écriture du texte de la pièce ?
Peut-on dire que vous laisserez chaque soir une part à
l’improvisation ?
Le questionnement collectif autour de notre thématique a été
central. Nous avons énormément échangé et lu tout ce qui
pouvait être en lien avec nos interrogations. L’idée était de
construire un questionnement ouvert et de philosopher sur
l’identité tout en racontant une histoire, tout en faisant un
voyage et du théâtre, sans être trop didactique ou scolaire.
Nous avons beaucoup plus écrit que pour J’ai couru comme
dans un rêve, la densité de la thématique nous l’imposait.
Quant à l’improvisation, nous tenterons tous les soirs de ré-
inventer au présent notre parole tout en étant précis dans
notre réexion et dans la dramaturgie de notre histoire.
Vous avez imaginé trois interrogations relatives au prin-
cipe d’identité : l’identité individuelle, le groupe et l’ap-
partenance identitaire et l’identité artistique. Comment
allez-vous procéder concrètement ? Une suite de ta-
bleaux ? Un va et vient de l’un à l’autre de ces trois ques-
tionnements ?
Nous racontons, je crois, une grande histoire qui rassemble
trois histoires ; le chemin de Julien, l’homme qui perd la mé-
moire et qui, pour se trouver, va rejoindre plusieurs groupes,
jusqu’à devenir un étrange artiste underground (identité in-
dividuelle, l’appartenance identitaire et identité artistique) ;
le chemin de sa lle Sam qui tentera de retrouver son père
vingt ans plus tard pour se trouver elle-même (identité indi-
viduelle) et le chemin de Gaspar, qui volera l’histoire de Ju-
lien pour écrire un roman et se trouver une identité (identité
artistique et identité individuelle). C’est donc, je crois, un va
et vient qui apparaît tout au long du spectacle.
Quelle scénographie en découle ? Quel univers ? Quels
objets sur le plateau ?
Disons que notre plateau est un espace vide avec enjoliveurs
; j’avais envie de jouer sur deux niveaux, il y a donc une pas-
serelle de deux mètres en fond de scène qui nous permet
de circuler sur un autre étage et qui surtout nous aidera à
superposer certaines scènes, certains mouvements. Tout le
reste (accessoires, parfois costumes) sera sur les côtés de la
scène, visible par le spectateur. Encore une fois nous voulons,
comme Brecht pouvait le faire, continuer à raconter que nous
faisons du théâtre, que la magie vient des acteurs et de l’ima-
gination des spectateurs.
Comment utilisez-vous la musique et la vidéo au sein du
spectacle ?
La musique, le son, les ambiances sont pratiquement omni-
présentes dans le spectacle. Nous ressentons le besoin d’être
accompagnés et même parfois portés par la musique, nous
essayons d’imaginer cela de la même manière qu’au cinéma
tout en évitant d’être illustratif dans nos propositions. Nous
sommes à l’heure actuelle en train de chercher une homogé-
néité dans les sons déjà existants et dans ce que nous com-
posons tout en nous permettant de mettre du désordre dans
tout cela.
Nous utilisons la vidéo de plusieurs manières : pour projeter
du texte sur l’écran, ce qui est nécessaire à la compréhen-
sion de l’histoire ; parce que, par moment, notre histoire le
demande, un des personnages se lme en direct pour se ra-
conter, et enn, pour rajouter avec l’aide de l’animation 2D
de la poésie et un certain onirisme. On peut je crois, avec de
l’animation, du dessin animé, illustrer certaines choses sans
être illustratif, c’est en tout cas cela que je cherche à faire avec
notre créatrice 2D Cléo Sarrazin.
Comment avez-vous choisi votre distribution : des dèles
des Sans Cou mais aussi d’autres personnalités, d’autres
origines….
Il est toujours très important pour moi de faire appel selon
nos besoins à de nouvelles personnalités pour enrichir notre
groupe. L’histoire de Yedwart Ingey, sa vie, son parcours iden-
titaire sonnaient comme une évidence sur ce projet. Pour
parler d’identité, nous avions également besoin d’un acteur
étranger, un acteur qui avait peut être connu la guerre, qui
n’avait pas du tout la même histoire que la nôtre. Imer Kutl-
lovci avec qui j’étais au CNSAD est donc apparu comme une
présence nécessaire. Raphaèle Bouchard est une actrice avec
qui nous étions au studio théâtre d’Asnières puis au conser-
vatoire, avec qui nous avions envie de travailler. Sa véritable
connaissance de l’écriture au plateau nous a poussés à la
contacter. Esther Van den Driessche est une actrice, dan-
seuse et chorégraphe avec qui nous aimons travailler depuis
longtemps, en plus de son travail d’actrice, son regard sur les
corps est toujours précieux. Les quatre autres acteurs, Clé-
ment Aubert, Romain Cottard, Paul Jeanson et Arnaud Pfeier
sont les fondateurs et les piliers de la compagnie, leurs pré-
sences, leurs créativités, leurs forces sont indispensables.
Propos recueillis par Isabelle Demeyère (janvier 2015)
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