112 Traité des Plantes
rie, cuite pendant deux heures, a produit
un
bain olive très-intense, qui a communiqué
à
la laine de l'apprêt A, en trois heures de
bouillon, un olive gris sale -, la même plante
fermentée dans l'eau , l'a coloré sombrement
d'une forte bruniture, mais sans augmenter
son énergie tinctoriale.
301. Melampyram pratense. Le melainpyre
des prés.
Il donne un bon bain mordoré foncé, mais
la laine de Papprêt B n'y prend qu'une cou-
leur mordoré opaque.
302. Mcmanglon capitellatum. Le valikalia
en petite tête.
Les feuilles séchées de cet arbre , de vert se
changent en une couleur safrannéej aussi les
babitans l'employent-ils en guise ele savon.
303. Mentha aquatica. La menthe aqua-
tique.
Ses feuilles ou tiges bouillies procurent
une
légère nuance de musc olivâtre.
3o4- Mercurialis aimua. Mercuriale an-
nuelle.
Une poignée clés feuilles et des tiges de cette
plante, cuites pendant une heure dans trois-
quarts de pinte d'eau , forme un bain fauve;
nn gros de laine de l'apprêt A prend, au pre-
mier bouillon, un assez beau jaune ravanelle,
qui, par l'ébulition continuée pendant trois
heures, devient un musc clair et très-solide.
3o 5. Mese m b sy a n th e m u m nodîflorum. Les
niésembryanthèmes à nœuds ileuris.
On brûle cette plante en Egypte pour en
tirer