Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens

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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
HERMÈS
PUBLIÉ SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
4. 12. 2007- 12 : 04
Il existe des définitions sur cette divinité principale du Panthéon grec, mais voici ce que
la mythologie hellénique en sait d’exact :
Le dieu Hermès (Mercure)
Hermès, dieu des Messagers et de l’Intelligence
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
Hermès, était parfois désigné comme un symbole de l'amitié grecque, { l’origine du
principe de l’hospitalité hellénique dans l’Antiquité.
Le dieu Hermès, dieu de l’Économie et de l’Éloquence
HERMÈS, le dieu de l’Amour et de l’Intelligence divine
NAISSANCE ET FILIATION
Dans la mythologie grecque, ce dieu olympien avait un divin pouvoir très particulier et
mis à part. Le dieu Hermès est le fils de la déesse Maïa - Maea (la Croissance). Il est de
manière égale celui de Zeus, le Roi des dieux Olympiens gouvernant le Ciel et la Terre.
Maïa (Mæa) est l'une des sept déesses «Pléiades», en principe associées au cycle
complexe de la Vie et de la Nature (Croissance, Germination, Floraison, Maturation,
etc…). Les déesses Pléiades sont d’habitude placées au côté de la grande déesse
Déméter ou au côté de la déesse Aphrodite (parfois). Les Pléiades (lire sous Iris) sont
les filles de Pléioné (leur mère, de laquelle elles tirent du reste leur propre nom :
Pléiades), ainsi qu’elles sont celles du dieu Titan Atlas (le Soutien du Monde, époux de
Pléioné), lequel est un des cousins de Zeus. Atlas étant prétendument le fils de Japet (le
Passé de la prospérité) et celui de Clyméné, eux–mêmes issus des dieux du
commencement, que sont dans la mythologie, la déesse Gaïa – Gæa (la Terre – Mère) et
Ouranos (l’Univers). La déesse Maïa (la Croissance) s’unit donc un jour { Zeus (la
Procréation) pour consolider la paix entre le groupe des dieux Olympiens et celui des
dieux Titans, ce, après (ou avant parfois) la guerre des clans divins (lire sous Iris). Ainsi
fut issu de cette merveilleuse nuit d’amour : le bel Hermès, nommé de cette union sous
l'office de l'amour pacifique, l’Enfant divin, soit : l’Enfant béni. La déesse pléiade Maïa
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
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ATTRIBUTS
Les attributs du dieu Hermès sont les principaux objets suivants. Car en effet, dans les
diverses légendes antiques, la mythologie grecque lui fait don en général de plusieurs
attributs divins :
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la Lyre, offerte par diplomatie au dieu Apollon, auquel le jeune et radieux dieu
Hermès enseigna l’art de cet instrument, qu'Hermès avait jadis créée.
le Caducée (Kerykeion) qui est muni d’ailes : lequel n’est pas du tout { confondre
avec le Putonê–Baston du dieu Asclépios, jeune disciple du dieu Hermès à
l’occasion, et toutes deux divinités symboliques de la médecine thérapeutique
le Pétase ailé, son chapeau aux larges bords et muni d’ailes de colombes
symboles de la Paix
les Sandales ailées (« Sandalon pterotos » ou « Ypodema pterotos », offertes par
Zeus lorsque ce dernier nomma Hermès dans sa nouvelle fonction officielle de
messager des dieux
la Bourse divine (Balantion argirion) contenant le pécule, laquelle est source de
richesse permanente et intarissable, ainsi que généralement
l'Épée (ou le Glaive).
la Balance divine (sa « Dzygon » ou « Stathmos » ou « Tritanê ») lui servant à
mesurer l’équilibre du Monde, ainsi que naturellement les poids et mesures, telle
qu’employée dans le commerce des épices notamment
l'Art de faire le Feu (l’Art du Feu)
les Raquettes (peu probable, mais citées en allusion « au mythe des Bœufs »)
l'Abeille, quand le dieu Hermès incarne le symbole de la fertilité et de la fécondité
la Coccinelle, quand Hermès est la symbolique de la chance
la Fourmi, quand le dieu est la symbolique du travail et du labeur
le Pèlerin Faucon, quand Hermès est le symbole de l’air et de la lumière
le Renard, quand il est le symbole de la ruse
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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(fille d'Atlas) ayant connu Zeus avant son mariage avec la déesse Héra (lire sous
Thémis). Les amours de Maïa et de Zeus ne sont généralement pas considérés comme
une union adultère. Dans les autres mythologies, leur fils Hermès correspond chez les
Romains au dieu Mercure régissant le commerce, mais plus précisément l’Économie. Et
chez les Égyptiens, il est assimilé avec le très puissant dieu Thot, le dieu de la
Connaissance ultime qui châtia « Seth » (le Mal) au bénéfice de « Râ » (le dieu Soleil). Le
dieu Hermès des grecs est à différencier du dieu « Loki » le dieu malin scandinave qui
causa la mort du dieu Balder : les Ases scandinaves étant malgré tout des divinités
mortelles dans la mythologie nordique, paradoxalement. Et ce, bien que parfois en
Scandinavie, les divinités d’Asgard ne furent pas forcément toujours considérées
comme immortelles dès le XIIème siècle (lire sous les fiches sur la mythologie nordique).
Toutefois, le dieu Hermès fut parfois assimilé au dieu nordique Balder, en ce sens
qu'Hermès y serait sous cette nomination, le dieu qui y protégeait en principe : les âmes
des Justes Bienheureux et les Bienveillants, ainsi que l'Amour et l'Harmonie absolue.
D'après seulement certaines croyances mythologiques anciennes dans cette région de
l’Europe (rare).
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la Panthère ou le Jaguar d’Afrique, quand il est le symbole de la vitesse, de
l’agilité et celui de la force de la nature
le Dauphin (comme pour Apollon et Poséidon, qui auraient tous trois cet animal
sacré en commun), notamment quand il est symbole d’intelligence
la Lavande, symbole de Justice
le Martin pêcheur, symbole de Jeunesse
le Grèbe, symbole de Noblesse
le Serpentaire, symbole de Justice et de sanction contre les gens coupables
l'Hiboux, symbole de Sagesse lucide et de Discernement
l'Ibis (données rares), symbole de la Connaissance ultime et absolue
l'Ostrys (rare)
le Charme (l'arbre), source symbolique de Beauté
le Jardin et les Potagers, source symbolique d’Abondance
la Boussole, quand le dieu Hermès est le symbole de l’Orientation
la Musique pour laquelle le dieu a une oreille intelligente supérieure
la Thérapeutique, la Médecine, le Soin, qui font partis de ses divines attributions
Naturelles, de même que l’Alchimie secrète.
Chacun des attributs du dieu Hermès étant magiques et tous munis de vertus
particulières. Ce dieu protège la Beauté de la Nature (sa mère). Et l’Harmonie.
Représentation d'un jeune personnage, s'agissant de Pâris ou d'Hermaphrodite, plutôt
GÉNÉRALITÉS
Il est intéressant de savoir que dans les versions les plus anciennes et historiques de la
mythologie grecque. La nourrice du dieu Hermès. Était jadis supposée être ({ l’origine).
La douce et merveilleuse déesse de l’Aurore : Éos, qui fut considérée comme une fidèle
amie de Maïa-Maea (la Croissance). Avant d'être aidée de la nymphe céleste Cylléné.
Pour ce motif, la tradition mythologique grecque faisait d’Hermès jadis. Un dieu parfois
lunaire accompagnant l’Aurore ou l’Aube. D’où son affiliation peut–être, au dieu Thot.
Lui–même un dieu lunaire égyptien. L’Aurore étant associée { la Providence. Hermès est
le dieu bienfaisant et bienfaiteur. Et contrairement aux propos des ouvrages
d’aujourd’hui le concernant. C’est le dieu de la bonne intelligence. Hermès est un dieu
polyvalent. Il est le dieu du bon commerce. Il protège le marchand prospère. Dieu de
l'Athlétisme, par ailleurs, Hermès est également le dieu de la Chance. Il n’est pas
forcément dieu des voleurs. Quoique deux mythes le réfèreront comme tel. Cette erreur
serait survenue de l’origine étymologique du mot latin : «volare», soit les définitions du
mot : «voler». Celle qui correspond à Hermès est bien évidemment celle en rapport avec
l’élément de l’air. En effet, { l’origine, dès sa naissance. Hermès régit les petits vents
contraires. Avec lesquels il s’amuse et auxquels il impose l’accalmie. C’est pourquoi on le
surnomma parfois : « le dieu des brises » (lire sous Éos). Le dieu Hermès jadis était
également le dieu qui interprétait pour les hommes la divination du vol des oiseaux et sa
signification (rare). C’est un dieu céleste et aérien. Qui est autorisé à passer de manière
libre. Entre les trois mondes que sont : le Ciel (air), la Terre (terre), et les Enfers (le feu)
dans la mythologie grecque. Puis cette attribution secondaire du dieu Hermès sur les
vents disparut presque totalement des recueils modernes et de ce fait de nos mémoires.
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C’est néanmoins un dieu de la Paix pour tous. À l’exemple de son geste qui nous le
prouve. Ce, lors de la petite querelle sur son chemin entre deux petits serpents.
Qu’Hermès aperçut. Et qu'il sépara de son bâton. Lesquels finirent par s’enrouler
harmonieusement autour de celui–ci grâce au pouvoir du dieu. Pour venir former le
précieux Caducée au pouvoir magique surprenant. À cause des bâtons symboliques de
l’un et de l’autre. Le dieu Hermès est souvent confondu à tort du reste. Ce, avec le dieu
Asclépios, un fils d’Apollon. Hermès étant le dieu de la Médecine, tant que sa divine
mère Maea était l’une des déesses grecques de l’heureuse Santé : il peut éventuellement
être dit qu’il existait deux traditions de cette dernière dans la mythologie grecque : Celle
qui descend du dieu Apollon, ce, de par son fils Asclépios, auquel Apollon offrit un jour
un précieux bâton : C'est le fameux Putonê - Baston que les Grecs disaient parfois être
d'or et entouré d'un seul serpent : un Python d'espèce. Et celle dans la tradition qui
découle du dieu du Savoir absolu, le maître de l’alchimie, soit : Hermès l’Intelligence
divine. Et qui de par ce fait, reste le détenteur de secrets, ainsi que l'effet de la médecine
thérapeutique en lui - même. Dans l’Antiquité, au contact d’Hermès, et à son approche,
ou au contact de quelque chose parmi les objets qui le représentaient, il était dit le plus
souvent et d'après le vieux culte mythique que les malades se guérissaient parfois
instantanément, selon le bon vouloir du dieu. C'était pourquoi le dieu Hermès était alors
très apprécié des habitant(e)s. Ainsi les Grecs anciens indiquent qu'ils se soignaient à
partir de 'l'élixir de la Nature', que seul leur offrait le dieu des messagers : Hermès, qui
est considéré justement comme étant la source de la thérapeutique dans certaines
régions hellénistiques. Est-ce pourquoi le dieu Hermès des Grecs de la mythologie
ancienne fut-il réellement assimilé avec 'le respectable dieu Thot'. Qui dispose
exactement de cette même fonction bénéfique (la thérapeutique) chez les peuples
égyptiens. Pourtant, Apollon, très respecté dans toute la Grèce antique. Était parfois
considéré également comme un dieu. Dont l’influence est le contraire de la bonne santé.
Dieu de la peste, des épidémies et des maladies. Apollon fut souvent considéré comme
disposant d’une influence néfaste. Qu’Hermès parfois résolvait. Toutefois, cette idée
disparut peu { peu avec la naissance d’Asclépios (dieu de la Médecine). Supposé
combattre la maladie. Et avec celle de la petite fille d’Apollon : «Hygie» fille d’Asclépios,
la bonne Santé. Le dieu Asclépios veillait jadis sur ceux qui occupaient la fonction qui
sera peut - être équivalente « aux pharmaciens » de notre époque (les herboristes de
l'Antiquité). Ainsi, finalement. Les deux traditions de la médecine se complétèrent.
Hermès est celui parmi les dieux grecs anciens qui offre la vertu de toutes les formes de
guérison, par la Nature, laquelle renferme tout secret qui soigne. C'était jadis l'un des
objets importants dans le culte sacré et secret du dieu Hermès, semble-t-il. Il est
rapporté que le dieu Hermès indiquait à ceux qui le priaient jadis d'après le vieux culte,
le chemin de la guérison. C'est à dire, que les grecs anciens croyaient fermement que le
dieu des Messagers avait cette vocation de permettre, ou d’inspirer où pouvoir chercher
et trouver les médicaments nécessaires à toute guérison dans les lieux de la Nature, et
ce, indiquant ainsi à travers laquelle des plantes médicinales pouvoir se soigner avec
efficacité. Ceci serait rapporté notamment au travers de l'histoire d'un vieux mythe.
C'est dans le mythe mis en rapport et concernant globalement : « la Magicienne Circé »
(sauf erreur et de mémoire) dans lequel Hermès intervient pour venir en aide au héros.
Cependant, de manière générale, dans la mythologie hellénique et dans les Royaumes
grecs, les rapports entre Apollon et Hermès. Ne furent pas toujours sans «qui propos». À
l’exemple de l’affaire des Bœufs.
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En cette occasion, de Zeus le Maître du Ciel, Hermès reçut en présent honorifique une
paire de sandales divines. Fait peu banal. Puisque cette paire de Sandales magiques
sera assortie d'ailes célestes à chaque talon et pied. En même temps, Zeus lui offre un
chapeau particulier : c'est le Pétase ailé. En effet, le Pétase ailé divin, dans la
mythologie grecque ancienne, était le symbole fondamental représentatif de 'la Pureté'
et de 'la Sagesse' de la Pensée propre au dieu des Messagers : Hermès. L'Hermès est un
dieu pacifique. Qui porte le message divin, ou fondateur d'un jugement précieux de la
Justice. Il est souvent le complice de Zeus. Tant dans les innombrables amours secrètes.
Que Zeus recherche auprès des nymphes et des déesses. Que lorsqu’il s’agit de restituer
à Zeus. Ses puissants pouvoirs divins (le Mythe de Typhon). Obéissant à Zeus le Roi des
dieux, Hermès est redoutable. Par exemple, responsable de la mort d’Argos, le serviteur
d’Héra, dans « le mythe d’Io », Hermès parviendra à déjouer la vigilance de ce dernier.
Toutefois, dans des recueils très anciens. Un doute subsiste. Car un autre suspect
apparaît { la cause de la mort d’Argos le bourreau gardien de la vache Io. C’est un autre
mythe. Impliquant par ailleurs une intervention d’Athéna la Sagesse. Cette version
historique est très peu connue.
Quand les dieux olympiens lui ordonnaient de transmettre des messages aux habitants,
le dieu Hermès prenait parfois conseil auprès du dieu originel Nérée (le conseiller divin
qui disposait d’un don oraculaire puissant). Ce, selon la bonne volonté exprimée par les
dieux de l'Olympe, Hermès accomplissait ses devoirs et exécutait ses diverses
obligations, notamment pour son père Zeus, d'une part, selon la première croyance de
l'époque ancienne. Ainsi, sans le dieu Hermès aucune communication ne peut
s’accomplir entre les êtres et dans toutes les races.
Ainsi Hermès pratiquait la divination. Et ce, selon, d'autre part, un 'culte religieux'
différent, et quelque peu méconnu, par comparaison à celui très « célèbrement » connu
mais concernant les oracles pythiques du dieu Apollon se déroulant à Delphes (en
célèbre consultation de sa Pythie).
Ainsi, les mystères alchimiques consacrés au dieu Hermès, se mirent en retrait des
connaissances et croyances pratiquées par le peuple des Hellènes. Et d'autres
explications furent apportées. Par ailleurs, il est très souvent mis de côté que le dieu
Hermès fut parfois mis en rapport avec ce dieu : Nérée. Sur lequel, le Messager des dieux
est chargé de veiller. Il est souvent chargé de la sécurité du dieu Nérée. Le dieu Hermès
à cette époque le protégeait donc semble-t-il des « menaces » extérieures. Mais dans la
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De cette affaire, fut mis en évidence l’art de la Diplomatie des dieux, peut – on le dire.
Puisqu'il en résulte le principe de l'Amitié. En effet, par diplomatie. Sous la bonne
influence sans doute des déesses Hestia et Héra. Au côté de Zeus. La Mythologie retint.
Qu’Apollon permit au dieu Hermès de développer l’art divinatoire. Qu’Apollon détenait
de la déesse Titan Phoebe. Tandis qu’Hermès fit don à Apollon. De la merveilleuse Lyre
au pouvoir magique. Qu'Hermès avait construite. C’est l’instrument même qui plait à
faire danser les Muses et les Grâces au son mélodieux de ses cordes. Dès lors, une amitié
fut proclamée. Entre Apollon et Hermès. Dont l’affaire fut classée pour Zeus. Dès lors
qu’Hermès fut proclamé devant tant d’ingéniosité comme devenant : le nouveau
messager des dieux olympiens.
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mythologie grecque ancienne et dans celle des toutes premières origines mythologiques
(du moins dans ces régions), il y fut parfois également dit et recensé par les Sages que le
dieu des Messagers, Hermès, venait jadis chercher et obtenir auprès du dieu Nérée (lire
sous Nérée), la 'Vérité universelle' : c'est à dire, concernant celle qui n'était pas
forcément toujours accessibles aux autres dieux grecs. Mais que le dieu Nérée
connaissait seul avant tous les autres dieux, puisque dans la mythologie grecque, 'Nérée
voit et connait le futur avant tout le monde'. Ce qui rend bien service aux olympiens que
sont Zeus, et Poséidon qui en retirait, lui surtout, tous les avantages. Il faut savoir que,
jadis, le dieu Nérée, était nommé :‘le dieu Oracle’. Car le dieu Nérée étant cependant
l’une des divinités originelles de l’Univers, de plus, quelque peu similaire toutefois dans
ses attributions au dieu olympien Poséidon, le grand patron de toutes les divinités
marines. Poséidon reprendra parfois pour son propre compte, quant à lui, les attributs
du dieu antérieur : le dieu Nérée. Nérée étant néanmoins d’une puissance pacifique
presque égale à celle de son patron divin Poséidon. Nérée, ce, tout comme l’empereur
olympien des mers Poséidon, portait généralement tout autant le Trident, ainsi que
bien évidemment : son Pouvoir sur l’élément de l’Eau. Ce qui le fait confondre avec le
dieu Poséidon. Nérée ne peut, ceci étant, produire aucune eau salée. C’est la qualité
unique que Poséidon ait de plus que l’ancien dieu. Le dieu Nérée, lui, est également
muni de la Couronne de coquillage. Il se déplaçait lui aussi dans un puissant char tiré
par de voluptueux Chevaux des mers, tandis que lui, Nérée, siégeait, trônant assis dans
la Conque divine. La différence entre Poséidon et Nérée résiderait dans le fait que
d’après les très anciennes écritures et croyances grecques : le dieu Nérée produisait
l’eau de source, soit l’eau potable. Ainsi, est – il représenté sur les anciennes toiles des
peintres comme un dieu d’une grande humilité et d’une grande noblesse, dépourvu de
grandes richesses, mais très beau de par sa nature divine. Car le dieu Poséidon, le maître
de toutes les sources, celui de tous les fleuves et celui de toutes les rivières, ou encore
celui des grands océans et des mers. Avait le monopole sur l’eau salée : l’Océan et les
Mers. Ainsi, quand un dieu est illustré en mer, menaçant les navires avec son trident :
souvent s’agissait – il alors de Poséidon. Dont le tempérament divin était habituellement
moins clément que celui de Nérée. Tandis que quand le dieu est illustré sortant d’une
rivière, ou d’un fleuve, dans une attitude plutôt pacifique, avec son trident en main :
souvent alors s’agissait – il du dieu Nérée, en visite chez un autre dieu de l’eau.
Généralement, les autres dieux de l’eau n’ont pas de trident. Puis la tradition changea
dès l’époque classique. Or, au détail, l’anecdote révèle que c’était de par l’eau salée du
Monde, qu’il produit, et { l’époque reconnue comme une source de la richesse des
hommes de la mer : que Poséidon l’empereur marin retirait toute son autorité divine sur
les mortels. Car le commerce maritime par exemple laissera une très grande place au
trafic marchand, au sein duquel, dès une certaine époque, le sel par exemple prendra de
la valeur et une importance non négligeable, notamment dans le trafic des épices. Ainsi,
le dieu Poséidon était riche et trônait, du moins un certain temps, sur le trafic marchand
grâce au commerce du sel marin, dès sa découverte. Le dieu Hermès instaura celui des
épices en Grèce ancienne (lire sous la Balance). Tandis que Nérée, devenait le dieu
créateur des sources, dont la simplicité le rendait à discrétion du regard des mortels.
Ainsi, Nérée vivait à sa préférence dans son palais divin, au fond d’une mer oubliée, dont
il ne sortait dès lors qu’assez peu. Sa principale richesse, cependant, sont ses cinquante
filles, les déesses Néréides, qui devinrent toutefois ses messagères, auprès des autres
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dieux. Et dont la plus célèbre d’entre elle sera certainement la mère d’Achille nommée :
Thétis (lire sous Achille).
L’intervention d’Hermès est, en général et normalement, plutôt bénéfique. Dans l’Iliade
et l’Odyssée, Hermès y intervient rarement. Il est le plus intelligent de tous les dieux.
Ainsi personne ne le provoquait jamais. Généralement, le messager céleste obéissait à
son divin Père. Et intervient assez peu dans le récit d’Homère sus – indiqué. Sur l’ordre
de Zeus, toutefois, Hermès au début du récit se contentera de conduire Héra, Athéna et
Aphrodite. Les trois plus belles déesses du Ciel de l’Olympe. En présence du jeune Pâris.
Lequel doit déterminer laquelle des déesses sera sacrée reine de la finale du concours de
la Beauté provoqué par la Discorde : la déesse Éris (cc: l’affaire de «la Pomme d’or à la
plus belle»). Éris, fille d’Héra. Qui n’avait pas été invitée au banquet du mariage de
Thétis (mère d’Achille) et du Roi Pelée. Car souvent elle fut réputée dans l’Antiquité
pour avoir la fâcheuse manie de gâcher les fêtes. C’est pourquoi la Discorde accomplira
sa vengeance contre les dieux et les hommes qui l’avaient oubliée et insultée par
l’omission de son invitation { ce banquet. Et Aphrodite (l’Amour parfait) ayant remporté
le concours de la Beauté. Survint hélas au grand préjudice des Troyens : «la Guerre
d’Ilion». Provoquée par l’enlèvement d’Hélène aimée de Pâris. Le dieu Hermès
retardera le retour de Ménélas, après la Guerre de Troie. Dans la mythologie grecque
ancienne, Hermès viendra en aide une fois à Arès, la Guerre. Ainsi qu’{ Héraclès et à
Orphée, dans les Enfers du dieu des Morts. Ainsi fut définit son rôle dans ces épisodes.
Dieu de la Vérité, Hermès est tout autant celui de l'Explication. Il résout les énigmes.
Hermès était également un dieu important parce que, toujours selon son bon vouloir, le
dieu grec orientait la pensée des habitants, en la protégeant notamment de manière
efficace contre les effets de la Folie (lire sous le dieu Dionysos). Il faut savoir que tout
Esprit spirituel jadis était placé sous la protection de la déesse de la Croissance : Maea.
Celle – ci, régit tant la Croissance physique des plantes, que celle de tous les corps, mais
elle permet autant la Croissance de l’Âme et de l’Esprit de tout être vivant. Ainsi, n’est –
il pas étonnant qu’elle soit la mère naturelle d’Hermès, qui lui tout autant dispose d’un
pouvoir sur l’âme et l’esprit. Et il n’était pas plus surprenant non plus que le grand mois
de Mai - toujours très important en Grèce antique car il était reconnu comme étant pour
les Anciens, le mois du renouveau de la Vie - ait été honoré à Maea (ancien nom) – Maïa
(nouveau nom), la grande et symbolique déesse de la Croissance. À cette époque, on
aime tout particulièrement pratiquer en Grèce, surtout à Athènes, le culte de l’Eau, qui
deviendra peut – être chez les grands Chrétiens de la tradition ultérieure, celui du
Baptême. Le Culte de l’Eau ayant pour objectif de purifier l’Âme et l’Esprit. Ainsi, une
partie du rituel était-elle jadis peut – être liée ou assimilée avec ce même rituel connu
chez les Chrétiens sous le nom du Baptême, pendant le mois de Mai. La déesse Maea, la
divine patronne du sain mois de Mai. Étant autant l’une des déesses du Printemps qui
veille sur la Vie. Ainsi, les Anciens l’honoraient grandement pendant ce mois classique.
Bienveillant sur les maraîchers, le dieu Hermès était également le dieu protecteur des
marchés de la place. Il veillerait sur les jardiniers, selon certains récits narrés dans
certaines régions de la Grèce ancienne, semble-t-il, ce, assurant également la protection
des jardins potagers selon le mythe associé à son grand - père (Atlas). Aussi, place-t-on
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Hermès le dieu céleste
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naturellement sous sa protection, les peintres et les cuisiniers. Son nom signifiant
également, en langue ancienne : « Celui qui détruit les escrocs coupables d’astuces
frauduleuses ou marchandes, tant qu’ils sont coupables d’aimer l’argent cupide ». Cette
signification découlant du « Mythe d’Hermès et Battos » (lire sous Apollon). Le dieu
permettait aux innocents, cependant, l’échappée du « Chaudron symbolique que sont les
Enfers bouillonnants d’Hadès ».
Dans le Royaume des Morts, le dieu Hermès des Grecs est le dieu protecteur des bonnes
âmes. Il conduit également les esprits et les âmes pieuses quand ils n’avaient pas pêché
sur Terre, vers le paradis de leur repos éternel. On le dit effectivement en cette occasion
comme étant : l’Hermès Psychopompe. Par ailleurs, Hermès est également celui qui. En
raison d'un ordre de Zeus. Châtia définitivement le roi Sisyphe contre ses crimes (lire
sous Sisyphe). Concernant le dieu Pan. Plusieurs versions mythologiques existent. Mais
généralement, le dieu Pan, aussi intelligent soit – il, n’est pas un fils d’Hermès au
commencement. Dieu de la Nature sauvage. Et de la Bestialité. Dieu des Foules et de la
Panique. Et voleur de virilité : Le dieu Pan serait plutôt issu des relations de jeunesses.
Survenues entre le Zeus adolescent. Et sa chèvre. C’est la version la plus correcte. Puis
plus tard. D’autres légendes de la mythologie en font le fils de Sylène ou de Faunus.
Également unis à une autre chèvre. Lesquels sont ultérieurement associés à la suite du
dieu Dionysos et ses Bacchantes ou Ménades. Certaines versions de la mythologie
grecque. Font de la mère de Pan, plutôt. La jeune Dryope aimée de Zeus. L'affiliation de
Pan n'est donc pas facile à établir. D’autant que deux versions divergentes
supplémentaires à ce qui précède, en font : soit le fils d’Héra seule par vengeance contre
Zeus, ce qui échoua et donna naissance à Pan (lire sous Athéna), soit il est le fils d’une
fille du dieu Psysios, conçu auprès du dieu Titan Chronos le Temps, ce qui fait dans ce
cas de Pan : le frère de lait de Zeus, nourris tous deux par Amalthée (mais lire sous Pan,
Amalthée et Psysios cependant). Tandis que l’origine du nom que l’on donnait jadis très
anciennement au dieu ‘Apollon – Déméter‘ : proviendrait du fait qu’il était alors
considéré comme un magnifique fils de la déesse Olympienne Déméter, et d’Hélios le
dieu Titan de la lumière. Nécessaire à toute croissance.
Pour en revenir au messager des dieux. Quant à son culte sacré qui est célébré dans
toute la Grèce hellénistique. Hermès fut parfois considéré comme étant également un
dieu de l'Énergie et celui de la Nature, on lui attribuait semble-t-il de protéger les jardins
(Hespérides, 'Mythe d'Atlas') et les potagers. Le Jardin des Hespérides était jadis
protégé par douze grands Dragons. Dont Ladon fut rendu le plus célèbre d'entre eux.
Ceux - ci étaient sous le contrôle du dieu Titan Atlas, le grand père d'Hermès. Car les
Dragons étaient le symbole du pouvoir positif de la magie des miracles, tandis que les
Hydres étaient toujours le symbole négatif et le pouvoir malfaisant de la magie. Les
Hydres usurpèrent les Dragons. Dans l’ancienne mythologie, le dieu Nérée n’a qu’un
seul fils : c’est le dieu Kresterion, lui – même père du dieu Kresmos et de la déesse
Manteyma qui seront de la même génération qu’Hermès. C'est-à-dire du même âge si
l’on peut dire. Phoebe sera parfois leur nourrice. Tandis qu’Hermès est confié
notamment à Éos. Et ainsi, connaissent – ils Apollon. Mais Parfois, le dieu Kresterion est
issu du Chaos. Car dans la tradition très ancienne, il était : ‘le redouté dieu des Oracles’.
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Lame dans un ciel étoilé
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Mais le même doute subsista avec le changement de nom d’Héraclès (plus
justement orthographié : ‘Horaclès’), auquel ce prénom fut donné initialement pour
honorer prétendument le dieu des Oracles. Qui lui avait prédit une vie glorieuse, mais
une fin tragique et fatale. Dès lors, dans la mythologie classico – moderne toujours, le
prénom du héros à la force spectaculaire devint : « Celui qui porte ce nom en hommage à
Héra ». Soit : Héraclès. C'est-à-dire, que « ce fils illégitime de Zeus » (Héraclès). Honore la
déesse (Héra l’épouse officielle de Zeus). C'est-à-dire : « Celle qui, pourtant, par mille
fois, avait voulu sa mort (Hadès) ». On appelait traditionnellement jadis « Celui qui rend
la réponse de l’Oracle » : Krestên. Ce qui n’est sans rappeler le nom du Christ des
Chrétiens. Ainsi, le Krestên dans l’ancien culte secret antique était celui qui rend la
réponse oraculaire de Nérée, de Kresterion, de Phoebe, de Kresmos, de la Muse Uranie,
de Mantêyma, ou encore celle de Zeus. Qui sont chacune des divinités qui jouaient un
rôle dans le culte alchimique sacré en l’honneur du dieu Hermès, jadis par le passé. Par
la suite, l’ancien culte fut aboli, ou mis en retrait et remplacé dans la mythologie
classique par le célébrissime Culte de Delphes, où l’Oracle d’Apollon s’exprimait par la
parole de sa Pythie (lire sous Apollon). Tandis que les messages des dieux étaient
toujours retransmis par la manifestation du dieu Hermès. Bien avant Jésus – Christ, vers
le Xème siècle, chez les païens, mais déjà vers le centième siècle, de manière présumée
seulement. Car l’époque de ces cultes est très difficile { situer avec certitude, car peu de
signes la révèlent, avant le VIIème siècle.
Le dieu Hermès suscita partout dans l’Antiquité. L’érection de témoignages visibles.
Notamment sous forme de petites statuettes. Qui auraient fini par porter son nom. En
grec, « herma » voudrait dire borne ou poteau. Le dieu Hermès était supposé veiller. Sur
les bifurcations ou les limites. Des propriétés et des sanctuaires. Hermès indiquait donc
le bon chemin à prendre. Son conseil étant toujours plein de bon sens. Dans la
mythologie originelle. Il veille sur les frontières. Le dieu Hermès est le dieu au corps
d'athlète proportionné. Il veille sur le sportif et le musicien. Le dieu Hermès est le dieu
protégeant le traducteur. Servi par les dieux Metaphrasis (la compréhension du sens, la
bonne traduction) et Ermeneyê (l'Interprétation). Dieu des Carrefours et de la
Communication. On place des offrandes sur les routes. En l’honneur du dieu des
chemins. Sur lesquels le dieu Hermès veille comme grand seigneur. C’est devenu le dieu
des voyageurs. Dont il est le bon protecteur de même manière.
Très respecté, c’est ainsi également le dieu des proportions. Lui seul était au
commencement supposé connaître. Le chemin secret emprunté par la déesse Éos,
l’Aurore. Au matin et au soir. Parfois, il l’accompagnait dans sa course avec le Soleil.
Hermès incarna assez vite la sécurité du voyage entrepris { l’Aube. Puis plus
globalement de tout voyage en général. C’est pourquoi, sans doute, le héros Ulysse est
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Celui là – même qui fit trembler Ouranos et Chronos, ainsi que parfois Zeus le craint.
Dans ce cas, Kresterion n’est plus jamais affilié avec le dieu Nérée l’autre dieu - Oracle,
ou à un autre. Le dieu Nérée père de Kresterion, perdra l’existence de ce fils dans la
tradition mythologique classico – moderne. Auquel ne fut laissée la capacité de n’avoir
que des filles : les cinquante déesses Néréides. Le dieu Hermès, quant à lui, était le divin
protecteur des Orateurs.
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
placé sous sa protection lors de son voyage de retour à Ithaque, puisque le dieu Hermès,
par ailleurs, était parfois considéré comme étant son grand – père.
Le dieu Hermès met en lumière le danger de ce qui est dissimulé dans l’Ombre. Hermès
est représenté comme un jeune homme. Mature et espiègle. D’une vive beauté. Au
regard d’une intelligence perçante. Un visage bienveillant. Parfois muni d’une barbe en
pointe. Dieu permettant et régissant tout mouvement. Il porte le chapeau au large bord,
symbole du voyageur : le Pétase (le sien étant ailé). Ses pieds sont en général ailés ou
chaussés de sandales toujours ailées. On lui attribue parfois des ailes dans le dos. Et de
ce fait : « Hermès file sans bruit et rapidement à toutes les extrémités de la Terre en
qualité de messager des dieux ». Hermès porte le Caducée « la baguette magique
emblème de la paix ». Son culte public est rare. Il correspondrait au mois d’Hermaios.
Qui lui est consacré en la région de l’Argolide. Et en la région de la Béotie. Lequel se
célébrait en octobre – novembre. Dans la mythologie grecque ancienne, le dieu Hermès
était souvent accompagné de l’un de ses fils : le dieu Pathos. Ainsi que parfois,
d'Hermaphroditos, mais plus rarement cependant. Tandis que la déesse Aphrodite
s'attribuait sur les représentations, la douce compagnie de ses fils Éros et Himéros. Mais
le plus régulièrement, la déesse Aphrodite est accompagnée d'Éros. Ainsi, faut il savoir
également que dans les banquets des dieux, ses trois fils (Éros, Pathos et Himéros)
étaient très facilement illustrés jouant ensemble, semant sans se priver, joie, bonheur et
gaité parmi les convives. Sous l'égide des dieux. Dans les anciens recueils de mythologie
grecque, d'autre part, il semble relaté que le don de divination du dieu Hermès lui fut
enseigné par le puissant dieu Nérée (lire sous Nérée). Contrairement à d'autres versions
mythologiques plus modernes. Où ce don de divination lui proviendrait prétendument
d'un cadeau fait par le dieu Apollon en échange de l'obtention de la Lyre divine, que le
dieu messager (Hermès) avait construite.
D'après les livres d'aujourd'hui. C'est une confusion notable. Car en effet, la tradition
mythologique antérieure et peut - être plus puriste, quand elle remonte à assez loin dans
le temps antique, semblait attribuer plutôt le don de divination du dieu Hermès à
l'enseignement qu'il en reçut du dieu de la Vérité : le dieu Nérée. Qui est un célèbre
prédicateur divin dans la mythologie grecque (lire sous Achille). Tandis que le don de
divination propre au dieu Apollon (dieu des arts et d'après le culte pythique) lui fut
enseigné, quant à lui, par la déesse Titan Phoebe (la Divination). Et ce, il semblerait, peu
avant le fait que le dieu Apollon prenne le contrôle divin de l'île de Délos, où il établira
son culte et son nouveau temple. Au détriment notamment de celui de la déesse Gaea Gaïa. Ce qui générera contre les dieux grecs de descendance olympienne, la naissance du
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Hermès est un dieu du sens. Essentiel et populaire. Il est le confident des nymphes et
des déesses. «Il est parfois considéré comme le seigneur des animaux, souverain du
royaume des bêtes sauvages. Mais le dieu Pan joua également ce rôle dans la mythologie
grecque. Le culte d’Hermès se tenait généralement autour du lieu de sa naissance dans
une région montagneuse du nord du Péloponnèse». L'un de ses serviteurs est le dieu
Ploutos le dieu de la Richesse qui est un fils de Déméter. Et parfois également, il est
relaté dans les mythes que le dieu Zéphyr le charmant vent de l'Ouest (époux de la
déesse Iris) est mis au service du dieu des messagers. Lequel Zéphyr sert également le
dieu Éros.
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monstrueux Typhon. Justement enfanté par la déesse – Mère, Gaea. Pour punir l'affront
réalisé et par ses enfants et par ces petits - enfants. D'après la mythologie grecque
classique de cette période. Zeus remporte la victoire sur Typhon. Mais en s'y reprenant
par deux fois (lire le mythe d'Apollon).
Concernant le dieu Hermès. Plusieurs rituels lui sont consacrés. Dieu de la fertilité. Ce,
de par sa mère la déesse Maïa (Maea). Que les grecs définissent souvent comme la mère
idéale. Hermès (l'Intelligence) était également lié au culte de la fertilité. Il créa par
exemple un certain nombre d’inventions utiles. Aux humains et aux dieux. Au côté
d’Héphaïstos et d’Athéna. Hermès figure comme dieu protecteur des créateurs. Dieu de
la Stratégie. Et de la Vérité. Il rendra de nombreux services aux mortels. Et aux dieux.
C’est le dieu de la Neutralité. Même s’il ne l’a pas toujours été peut–être (à la fin de la
Guerre de Troie : le retour de Ménélas { Sparte). C’est le dieu qui franchit sans risque les
frontières. Il est considéré. Comme le dieu des jeux de sport. Par toutes les jeunesses
hellénistiques. Qui lui associaient beauté, force, courage, lucidité, efficacité, intelligence,
etc. Hermès serait également un dieu des oiseaux. Son nom veut dire : l'Interprète.
Hermès protège tous les talents, qu’il délivre au gré de son humeur, en les soutirant de
l’une des bourses, qu’il porte continuellement { sa ceinture. Car Hermès, dieu de
l’Intelligence, en était la source. Pour les mortels protégés de sa divine faveur.
Dans certaines versions de la mythologie grecque ancienne, le dieu Hermès parle le
langage de tous les oiseaux et il rend visite à Hestia, la déesse chaste qui protège les
maisons. Et c'est ainsi qu'il s'enquiert de la bonne éducation de son fils, qu'est le jeune
dieu Hermaphrodite. Placé auprès de cette dernière (Hestia) par la belle Aphrodite
resplendissante. Hermès repart de chez la plus merveilleuse des nourrices, heureux de
sa courte visite de voyageur messager. Le divin patron des messagers (Hermès)
poursuit son chemin tranquille. Tandis que la déesse Maea, ainsi que les déesses Éos et
Hestia, continuent de veiller avec bienveillance sur les enfants joueurs, durant l'absence
d'Aphrodite. De par son divin fils Hermès, qui avait créé le premier instrument de
musique, la Lyre des miracles : la déesse Maea fut parfois autant considérée comme
une déesse de la musique. Notamment, comme celle de la musique de la Nature
(Déméter).
Statue du dieu Hermès avec ses divins attributs
Dieu de l’espièglerie, de la joie, des voyages, des déplacements, de l'éloquence, du
commerce et des retrouvailles. Tout comme la déesse Thémis la justesse de la Justice. Il
est vrai que : « Nul ne pouvait tromper le dieu Hermès sans qu’il ne le sache et qu’il ne le
veille bien ». Hermès est souvent confondu avec le héros Persée qui lui dérobe Pégase
grâce à Athéna. Hermès le récupèrera, et d’un commun accord avec Zeus, ils feront don
du destrier céleste à Éos la déesse de l’Aurore. Enfin, le dieu Hermès. Tout comme
Hécate pour la magie. Contrôle le phénomène et le secret des miracles. Et il serait
devenu le fondateur de l’alchimie secrète. Qui fit l’objet de tant de mystères dans
l’Antiquité (et parfois connus sous le nom des « Mystères d’Hermès »). Généralement,
nul ne provoque le dieu des Messages. Car la vengeance du dieu Hermès est la plus
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Le David de Michelangelo
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
terrible qui soit, pour les dieux ou pour les mortels. Encore pire que celle de la déesse
Némésis en personne. C’est pourquoi Zeus aimait à se protéger autant, ce, également de
par le pouvoir de ce fils, qui lui était tellement serviable. Tant Hermès le respecte en tant
que Maître de l’Olympe (Zeus). Hermès protège Zeus autant qu’il protège Nérée.
Hermès signifie symboliquement 'le premier Pont', encore une autre définition
traductrice pour le dieu des Poètes sous ce nom divin. Des statuettes en son honneur
étaient alors peut-être jadis placées, généralement plutôt à l'entrée des ponts pour
gratifier Hermès, comme le dieu du Passage et comme ‘Protecteur du Pont’. Sans rapport
toutefois avec le dieu originel Pontos – l’Eau transformée en désert. Selon une ancienne
tradition isolée, l’explication antique exposait qu’il était confié généralement par le
retour { la Terre, les corps des défunts, enterrés dans une sépulture, recouverte d’un tas
de pierre. Ainsi, les morts et les esprits des défunts retournaient – ils dans l’Hadès, en
paix, et ce, après que la déesse de la Croissance se soit assurée de la cessation de toute
activité vitale de leur être physique dans la terre. Le fils de celle – ci, Hermès, venait
alors chercher, si elle avait été pieuse et munie d’une obole : l’âme pure du mort défunt.
AMOURS DES DIEUX - HERMÈS
On sait très peu de choses véridiques sur son amour. Cependant :
Avec la déesse Aphrodite :
De ses belles nuits d’Amour au bord de l’Achéloos. Ce, avec la douce déesse Aphrodite
symbolisant l’union parfaite de l’Intelligence divine et de l’Amour divin. Dans la
mythologie des grecs. Le dieu Hermès sera le père d'Hermaphroditos
(Hermaphrodite). Hermès aurait encore engendré avec la véritable Aphrodite. La
déesse Harmonie (parfois considérée plutôt comme fille d’Arès et Aphrodite). Hermès
aurait engendré Éros et ses trois jeunes frères (lire sous Éros). Les amours secrets
d'Hermès et d’Aphrodite surviendraient chronologiquement parfois. Avant ceux d'Arès
et cette dernière. Hermès était jadis parfois : le dieu du Travail. Tandis qu’Héphaïstos
était plus précisément le dieu du Labeur. Mais aussi celui de la Vulgarité.
Coup de foudre au - dessus du Temple Parthénon
Remarque sur le dieu Arès :
La déesse Harmonie est également perçue comme l'une des relations amoureuses du
dieu Arès. Avec lequel elle aurait eu une liaison. Dès lors, Arès ne serait pas considéré
comme le père de la déesse Harmonie. Mais plutôt comme son amant. Ce bien qu'ils
représentent tous deux les phénomènes contraires (la Guerre - l'Harmonie). Harmonie
et Arès auraient eu ensemble le célèbre peuple des femmes guerrières Amazones. Il faut
rappeler qu'Arès s'unit également à la déesse Aphrodite la mère légitime de la déesse
Harmonie. Qui symbolise également le principe contraire d'Arès (La Guerre - l'Amour).
Il semble que ce dieu guerrier fils de Zeus. Soit donc particulièrement attiré par tout ce
qui lui est contraire. Ce principe étant souvent à l'origine de bien des guerres.... D’autant
que le dieu de l’Harmonie était considéré soit sous la forme et l’aspect du dieu originel
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
La levée du jour à l'aurore...
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Éros, soit sous l’aspect et la forme du dieu olympien Apollon, soit sous l’aspect et la
forme du dieu Titan Hélios, soit sous l’aspect et la forme du dieu olympien Hermès, soit
encore sous l’aspect et la forme du dieu Titan Hypérion.
Le dieu Hermaphroditos

Autolycos puisqu'il reste cité comme un prétendu fils d'Hermès dans les
ouvrages de traduction moderne, mais parfois également estimé comme un fils
du dieu Dionysos ou d'Apollon, dans les ouvrages plus anciens (donnée rare).
Autolycos fils de Dionysos semble être l’explication la plus juste, selon la
symbolique mythologique (lire sous Dionysos).

Céphée l'Argonaute (mais non pas Céphale, le héros actant dans le mythe de
Procris. Pour information sous réserve des données trouvées : Céphée serait :
Fils ou petit fils du dieu Hermès, car le nom de Céphée a signifié dans la
traduction jadis, le nom désignant : 'jardinier'. Pour la petite histoire. Céphée
participa à l'expédition de Colchide menée par Jason. Puis lorsque le Roi Aléos
mourut, Céphée lui succéda et c'est ainsi qu'il régna sur Tégée en Arcadie. Plus
tard, Céphée remit le pouvoir à sa fille nommée : 'Stéropé', qui possédait un
cheveu de la Gorgone Méduse. Ce cheveu magique avait prétendument le don de
faire fuir n'importe quel ennemi. Finalement, le Roi Céphée raccompagna le héros
Héraclès et il lutta contre Lacédémone où Céphée fut tué durant ce tragique
combat. Par ailleurs, Lacédémone était un autre fils de Zeus que le Souverain
divin aurait eu avec l'une des sept pléiades s'agissant de Taygète transformée en
biche par Artémis la Chasseresse - la biche symbolisant l'âme de la forêt d'après
certains recueils encyclopédiques - ...)











Daphnis, dieu des Bergers et de la Nature pastorale (lire sous Daphnis)
Les déesses Heures (très rare affiliation, gardiennes du Ciel et des Saisons)
La déesse Aïdos (la Pudeur)
La déesse Pistis (la Confiance)
La déesse Panacée (le Remède)
Le dieu Hermaphrodite (la Compréhension)
La déesse Harmonie (l'Équilibre)
Le dieu Éros (l'Amour - lire sous Éros*)
Le dieu Pathos* (la Passion)
Le dieu Himéros* (le Désir)
Le dieu Anthéros* (« la Vengeance » - de l'Amour ou le contre - amour)
Puis :
Les deux frères divins que sont :


le dieu Karis (l'Attrait)
le dieu Karitos (le Charme) (sous donnée rare)
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Les autres enfants du dieu Hermès seraient :
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Puis :
 La déesse Didaskalia (la déesse de la didactique, qui permettait les anciens
enseignements, aujourd'hui traduite peut - être par le terme de la "pédagogie" rare)
 Le dieu Paideysis (frère de Didaskalia, l'enseignement, rare)
 La déesse Didagma (l'ancienne déesse protectrice des préceptes, rare)
 La déesse Didaskê (l'ancienne déesse qui permettait de recevoir et/ou d'inspirer
l'enseignement ou l'instruction, rare)
 Le dieu Deiknymi (le dieu des enseignements, rare)
 Le dieu Didaskaleion (frère de Didaskalia : l'action d'enseigner, rare)
 La déesse Semainê (l'ancienne déesse protectrice de la Connaissance, celle qui
fait connaître, et celle qui fait connaître les préceptes, notamment le précepte
fondateur et/ou fondamental, rare)
 Le dieu Dynamis (le dieu de la Vertu)
 Le dieu Agê - Kineo (« le dieu du Toucher qui émeut », c'est-à-dire *)
 Le dieu Agès (le dieu du Toucher*)
 Le dieu Akon (le dieu de l’Écoute*, dieu de l’Ouïe)
 La déesse Bragkia (qui est la déesse de l’Écoute occulte, l’écoute des morts)
 La déesse Akeoya et le dieu Akeoyos (qui sont les divinités de l’Attention)
 Le dieu Oraos (qui était le dieu qui permet de recevoir la Vision des objets)
 Le dieu Blepo (frère d’Oraos, et qui était un dieu de la Vision*)
 Le dieu Opsis (dieu de la Vue*, mais parfois il était considéré comme un dieu
originel ancien antérieurement de la naissance du dieu Hermès – lire sous Opsis)
 Le dieu Geysis (qui était le dieu du Goût*)
 La déesse Geyma (qui était la déesse des Saveurs, et mère de Eykymos la bonne
saveur, ainsi que d’Osmê la bonne odeur du repas)
 La déesse Giloponia (qui était la déesse du goût ou du plaisir de faire : le travail)
 Le dieu Spoydadzo (qui était le dieu qui influence la manière de voir, le bon goût)
 Le dieu Empeiros (qui avait pour charge de protéger tous les empereurs, en leur
offrant le discernement ultime)
 Le dieu Karis – Tropos (qui inspire le bon ouvrage, le bon travail)
 La déesse Eymdia (la déesse des bonnes odeurs)
 Le dieu Aisthanomai (le dieu des sensations du bien être physique)
 Le dieu Osgrainomai (était le dieu qui permet de sentir les odeurs)
 Le dieu Osgresis (qui était le dieu de l’Odorat, c'est-à-dire : *celui des créatures
vivantes)
 La déesse Pasquê (« Celle qui permet de sentir, ressentir une impression morale »,
et dont le nom donnait peut – être lieu à celui « des fêtes de Pâques »
consécutivement de la mort du Christ des Chrétiens, durant la période de la
grande transition, lequel avait été crucifié par la faute des hommes de son
époque)
 Le dieu Keiros (le dieu du plaisir, et de la sensation de plaisir)
 Le dieu Eyodès (celui qui sent bon) par opposition au dieu Dysodès (fils
d’Aphrodite et d’Arès, ou plus rarement d’Héphaïstos : « Celui qui sent
mauvais »)
etc....
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À ce propos :
Les autres descendants d’Hermès
Quelques remarques complémentaires sur le dieu Hermès....
Par la suite, le dieu Hermès fut également le père divin du dieu ‘Akéraion’ qui régit
l’Intégrité (physique, notamment). Dans ce cas, il faut savoir que le dieu ‘Akéraion’,
selon les auteurs, est connu pour être le dieu de la ‘Probité’ dans la mythologie grecque
ancienne. Son frère jumeau, le dieu ‘Krestotès’, serait quant { lui l’Intégrité (morale)
dans les vieux ouvrages anciens. Leur mère n’est pas connue ou citée clairement. On leur
donne parfois la déesse Thémis allusionnée comme étant mère de ces deux vertus. Le
dieu ‘Hermès’ étant pour sa part le symbole divin de ‘l’Intelligence’ ouvrant toute
faculté, et régissant notamment celle de pouvoir comprendre toute chose. Hermès reste
dans ce cas le dieu de la compréhension.
Ainsi, les trois dieux ‘Krestos’, ‘Adiaphthartos’ et ‘Adiaphthoros’ seraient parfois
considérés comme étant ses petits – fils légitimes (les petits – fils du dieu Hermès…).
Car l’intégrité était une grande vertu propre, notamment, aux grands dieux
mythologiques, et les dieux des Hellènes en dotaient parfois certains des grands héros
mythiques de l'Antiquité. Ou encore parfois, protégeait-elle certains personnages
illustres du Panthéon politique hellénistique dans les Cités grecques. Ou parfois encore,
au contraire, les grands dieux grecs pouvaient décider de la leur ôter pour diverses
raisons connues d'eux seuls. Ainsi éclataient les conflits. Et la mémoire des malfrats et
des bandits n’était donc jamais retenue dans les récits honorifiques dédiés aux hommes
politiques du Panthéon dans la période antique authentique.
Ville éclairée
LA LIGNÉE DES DIEUX GRECS PACIFIQUES (engendrés par l'Hermès) :
Dans la toute première mythologie, selon la tradition pacifique grecque, dès les
premières capacités d'écriture : Il fut retrouvé les informations suivantes (rares) :
Hermès avec la déesse Esykia : « Si belle que même Zeus et Héra en furent
momentanément jaloux » (cc: 'de leur union'). La déesse Esykia fut généralement affiliée
dans la mythologie romaine avec son vis - à vis, à savoir dans l'ancien principe
mythologique : 'la déesse Pace'. Mais dans ce cas, on la disait vraisemblablement plutôt,
soit la fille, soit l'amante de Mercure (Hermès chez les Grecs).
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Dans la mythologie grecque, la déesse ‘Amoibê’, serait une autre fille du dieu Hermès,
car en effet, elle était la déesse grecque qui permet de rester en tout temps toujours
‘indemne’ et ‘chanceux’. Elle eut deux fils divins dans la mythologie grecque ancienne,
lesquels étaient généralement connus sous les noms des dieux ‘Ablabès’ (l’indemne) et
‘Akéraios’ (l’Indemnité).
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Le dieu Hermès aurait également engendré avec la puissante déesse de la Paix, on
suppose la déesse Esykia, la déesse calme. Les divinités mineures suivantes : Tirées
d'une traduction ancienne, ces données mythologiques demeurent rares et incertaines :
La déesse Esykadze, qui prodiguait la Paix à proprement parler globalement, c'est-à-dire
qu’elle permettait d’être, et de rester en parfaite sérénité (paix). Notamment, devant les
soucis et les aléas du quotidien. La déesse Esykadze aurait souvent été confondue avec
la déesse Harmonie (une fille d’Aphrodite la déesse de l’Amour dont l’amant supposé en
cette occasion fut prétendument : soit le dieu Hermès, soit le dieu Arès). Dans ce cas, il
est expliqué que la déesse Esykadze travaillait alors prétendument pour la déesse
Athéna qui quant à elle trônait jadis sur la Sagesse. Tandis que la déesse Esykia
(compagne d'Hermès) parfois l'aurait été prise pour la déesse Aphrodite. Il faut savoir
que la déesse Esykia dans la mythologie grecque ancienne est protégée sans cesse par
les quatre dieux de l'amour que sont : Pathos, Himéros et Éros, plus rarement selon
l'implication du dieu Anthéros. C'est pourquoi on pensa jadis que ces quatre divinités
étaient des fils d'Aphrodite et Hermès plutôt. Puisque d'autres versions furent
maintenues. Dans ce cas, les anciens du peuple des Hellènes parlaient alors de cette
divinité sous ce nom parfois donné : 'la déesse Aphrodite - Esykia' (donnée rare).
La déesse Éos
Puis, le dieu Hermès serait également le père divin des deux déesses sœurs suivantes
que sont : Eithymia et Ataraksia. Siégeaient – elles jadis prétendument sur la Paix de
l’âme (vertueuse et pieuse). Leur divine mère Esykia étant restée vraisemblablement
connue pour être la Paix au sens du Calme profond (notamment, divin). Elle secoure la
Paix céleste. On parlait alors parfois d'une déesse ‘Apmonia – Esykia’. Une déesse de la
mélodie et de la Paix. Assimilée comme fille de la déesse Aphrodite. Peut - être sous le
nom de la déesse Harmonie en Grèce ancienne. Le dieu Hermès fut également considéré
plus tardivement comme étant le père des cinq sens*. Issus d'Aphrodite ou d'Esykia.
Dans ce cas, la version concernant le dieu Psysios, par exemple, ne correspond pas avec
cette présente information. À moins qu'il n'y ait eu plusieurs époques mythologiques, au
fur et à mesure desquelles, l'origine de ces dieux des sens fut différemment établie dans
les recueils anciens de mythologie grecque. Dans ce cas, ces sept fils d'Hermès y sont
indéniablement plus tardifs et évoqués comme étant complémentaires aux dieux
hellénistiques originels évoquant l'acquis des sens par l'Homme, par opposition à
l'acquisition des sens par les dieux grecs primordiaux. Tout d'abord. Notamment dans la
chronologie et la hiérarchie de la création universelle. Les dieux grecs dont les sens
étaient considérés comme supérieurs et antécédents à ceux acquis par la race de
l'Homme, étaient connus par exemple pour être des divinités omniscientes. Pour ce
motif également étaient-elles vénérées aux temps ancestraux, avant la venue des
romains. D'après les vieux contes de la mythologie hellénique ancienne (lire sous la fiche
du dieu Psysios, par exemple). Ces sept fils d'Hermès furent donc tardivement
considérés comme les gardiens des sept portes (selon la symbolique des 'Zigouras' –
ziggurats - indiennes peut-être), dont cinq paliers spirituels seulement étaient alors
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Déesse dans le Ciel étoilé
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considérés comme accessibles à l'Homme, d'après le culte religieux grec. C'est une
information isolée du reste du mythe ancien cependant (rare). Les descendants de ce
dieu de l'Intelligence divine (Hermès) sont donc nombreux dans la mythologie grecque
et ils furent retranscrits en d'autres divinités parfois, ce, dans d'autres civilisations
anciennes semble-t-il. Ainsi, parmi une autre descendance du dieu Hermès, trouveraiton également associée la ravissante déesse de la Conscience nommée : Syneidosia (par
dissociation d’avec la déesse de la Lune – lire sous Artémis). Qui a pour sœur la déesse
de la Lucidité nommée : Sagêneia (« Celle qui protège le Sage », par dissociation de la
déesse de la Raison – lire sous Athéna). Et qui était alors également considérée comme
la déesse de la Sagesse en ce sens que la Sagesse provient de la Lucidité. Car le dieu
Hermès représentait pour les Anciens de la Grèce antique, de manière symbolique, les
différents paliers de la conscience établie au plus haut plan. Puis ces éléments
mythologiques furent abandonnés. Mais on peut découvrir des traces subtiles de ces
données intéressantes dans le large labyrinthe complexe de la mythologie grecque
originelle. Ensuite, il aurait été retrouvé encore parmi les descendants divins du dieu de
l’Économie : le dieu grec mineur, connu sous le nom du dieu 'Diallattomai'. Le dieu
Diallattomai serait prétendument le bon protecteur des 'Traités de Paix' placés sous
ses hospices. Il remplit la même fonction que 'la déesse Pistis', qui est la déesse de la
Confiance. C’était une ancienne divinité grecque (Diallattomai) sollicitée lorsqu’il
s’agissait de faire la Paix. Notamment entre les cités rivales. C'est ainsi en quelque sorte
le dieu des réconciliations. Il est contraire à Arès, le dieu de la Guerre.
Une autre fille d’Hermès serait 'la déesse Eirenê', engendrée avec la déesse Esykia. Dans
ce cas, d'un point de vue vraisemblable. La déesse Eirenê permettait et symbolisait la
Paix entre les citoyens grecs. Ce sont donc toutes des vertus que le dieu céleste et
messager aurait engendrées auprès de cette déesse (Esykia). Par ailleurs, la déesse
Esykia était associée avec la suite de la déesse de la Grande Justice absolue, c'est à dire :
la déesse Thémis, compagne de Zeus durant un temps. Les anciens parlaient alors
également parfois d'une divinité sous le nom de la déesse 'Thémis - Esykia'. Pour
désigner la Paix de la Justice sereine, sous cette appellation. Confondu de nom avec cette
dernière (Eirenê). Il aurait été retrouvé un nom de dieu grec ancien qui avait été sollicité
sous le nom du dieu 'Eirenen'. Il était également supposé être un autre descendant du
dieu des Messagers. Mais parfois il s'agirait plutôt d'un lieu caché, sacré très important.
Il prodiguait aux habitants de la Grèce ancienne, prétendument, la Paix entre les États et
les peuples des cités grecques. Et il représentait 'la Terre de Paix'. Soit la paix entre les
cités. Mais parfois, il ne s'agit pas du tout d'un dieu mythologique mais plutôt de l'esprit
divin protecteur d'un lieu sacré et portant ce nom divin : 'Eirenen'. Ce serait même un
ancien nom sacré du domaine céleste abritant les puissantes déesses Moires, les belles
et incontournables protectrices de la Vie et de son Sacre. Mais celles - ci étant tout autant
celles qui y coupent court (à la Vie) également dans le lieu des Enfers contrôlés par le
dieu Hadès, qui conduisait les morts. Les déesses Moires auraient donc parfois siégé au
début dans deux lieux : a) L'Eirenen et b) les Enfers. Sans certitude toutefois (donnée
rare).
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
L'Eirenen, à ce moment là, serait plutôt considéré comme la désignation d'un lieu divin
créé par le dieu Messager et abritant en son secret sanctuaire l'un des célestes refuges
offert aux puissantes déesses Moires que l'on disait belles au Ciel, vieilles aux Enfers.
L’Eirenen devient : la Paix des Moires. Le lieu où elles n’entretiennent plus aucunes
disputes sur les mortels.
L'Eirenen est dans ce cas l'aspect sacré d'une terre saine (sainte) et protégée.
Notamment concernant le périmètre des multiples sanctuaires abritant les puissants
temples des dieux anciens, qui virent le jour pendant la Grèce antique. Et qui furent
néanmoins détruits sous de nombreux prétextes et raisons aux temps d'époque. C'est un
motif pour lequel il ne nous en reste aujourd'hui que des vestiges anciens et précieux.
L'Eirenen pourrait ainsi avoir été également le temple et/ou le lieu privilégié par les
déesses Moires (« Le Paradis des Moires »), et connu du dieu des Messagers Hermès.
D'autre part, la plupart des Temples anciens, à cette époque, et en principe, se voyaient
selon la coutume, le plus souvent construits en un lieu, dont la terre était considérée
comme sainte par les hommes. Le dieu Hermès étant un dieu Psychopompe, guide de
toute âme pure et juste. C'est pourquoi s'il s'agit vraiment d'un dieu mineur établi à
propos de L'Eirenen : Dans ce cas, le dieu Hermès en fut désigné comme le père
engendrant. Il est possible que ce lieu sacré, par ailleurs, ait été associé au dieu Hermès.
Pour ce simple motif, qu'il indiquerait selon la définition ancienne (Eirenen) : 'Le lieu du
Repos des déesses Moires'. Et qu'il peut être lié au principe de l'Alchimie secrète propre
au culte du dieu Hermès. Peut-être qu’en ce lieu figurait alors érigés : l’un des
somptueux « Palais divin » du dieu des Messagers dans la mythologie grecque ancienne.
Mais probablement que d’autres versions furent avancées. Dans ce cas, l'Eirenen n'est
pas du tout à confondre avec l'Élysée des Bienheureux : soit, les Champs Élysées, un
lieu que l'on retrouve cité en maintes occasions dans la mythologie grecque classique. Et
mis en rapport avec le Paradis des Âmes, dans les Enfers régis par le souverain suprême
des morts : le dieu Hadès. À noter que le dieu Titan Atlas était prétendument l'une des
divinités qui entretenait la beauté des lieux. Comme la beauté de celui de l'Olympe des
dieux, ou encore comme la beauté du Jardin des Hespérides. Car il est le soutien de la
Terre, mais également celui du Paradis. Dans cette tradition et traduction précise, on y
donne le dieu Hermès comme le meilleur ami d'une divinité dénommée sous
l'appellation du dieu : 'Apollon - Déméter' (très rare - lire sous Apollon). Le véritable
emblème mythologique du dieu Hermès, le dieu protecteur de la Médecine dans
l'Antiquité est le Caducée aux deux serpents. Lesquels parfois seraient les deux
Dioscures transformés par Athéna en deux serpents (très ancienne version – lire sous
Dioscures, cependant). Enfin, on trouve d’après la vieille traduction, le dieu Paionios,
également parmi les fils prétendument du dieu Hermès. Très discret, celui – ci serait 'le
dieu salutaire'. Il fut confié en nourrice auprès de la déesse Iris quand cette divinité
reste considérée comme étant la sœur du dieu Hermès. Iris est la déesse Arc–en–Ciel,
qui fut « allusionnée » et citée pour avoir été la nourrice de Paionios dans la mythologie
grecque ancienne originale. Tout comme elle fut citée pour avoir permis la naissance
d'Artémis et Apollon en prévenant la déesse Ilithye (la déesse des Naissances) du
problème de la maîtresse de Zeus, Léto la déesse Titan des Vallées punie par Héra.
Concernant Paionos : Son nom sacré disparut avec les romains en même temps que son
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Les déesses Cariatides / ou les filles d'Hermès soutenant le Palais de la Victoire
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
mythe. Il fut retrouvé que d'après certaines définitions complexes, mais il est rendu très
difficile de constituer le mythe original de ce dieu. Sous réserve des informations
trouvées, les sources étant peu sûres. Ces données mythologiques rares ne furent pas
conservées longtemps dans la tradition mythologique grecque initiale. Et la tradition
hellénistique, dans la mythologique moderne, n’en fait carrément pas état. Aujourd’hui,
ces données anciennes sont voire ignorées, dans la majeure partie des ouvrages sur ce
sujet. La déesse Titan Mnémosyne (ou Mnémêsyne avec plus d’exactitude
orthographique selon le courant de l’époque) : honorait ainsi jadis la mémoire absolue
de la Connaissance ultime (lire sous Mnémosyne – Mnémêsyne). Mnémêsyne était jadis
son nom dans la mythologique hellénique ancienne. Tandis que Mnémosyne était ou
devint, et resta : son nouveau nom dans la mythologie classico – moderne. Et dans celle
d’aujourd’hui.
« Fils de Zeus et Maïa, Hermès est le messager de Zeus et le dieu des voyages, des
déplacements et du commerce. Mais aussi de la santé, comme le dieu Esculapes. Il évolue
dans le monde aérien puisqu’il possède des sandales ailées. Il a comme emblème le caducée.
C’est une baguette entourée de deux serpents et surmontée de deux ailes. C’est l’attribut
d’Hermès. On raconte que, lors d’un voyage, Hermès vit deux serpents qui se bagarraient. Il
arrêta son vol et descendit pour les empêcher de s’entre – tuer. Il prit un bâton pour les
séparer. Les deux serpents se lovèrent, s’enroulèrent et formèrent le caducée : Bâton
entouré de deux serpents. Un autre symbole qui a une origine gréco–romaine et que nous
voyons de nos jours dans presque toutes les pharmacies et chez tout bon médecin »
« Le soir, en Piérie, il vole les troupeaux de son demi-frère Apollon. Quand Apollon découvre
son voleur, Hermès le charme en jouant de la lyre ; Apollon lui donne en échange de
l'instrument son troupeau, une baguette d'or et le don de prophétie mineure grâce aux
cailloux utilisés pour la divination ; il le fait également maître de l'oracle des Thries
(femmes - abeilles). »
- Fin de citations –
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION D’HERMÈS
Remarque :
Jadis, dans certaines vieilles traductions des mythes anciens (notamment dans l'histoire
du mythe : 'Héraclès et Ladon'), il semblerait que le dieu Hermès (l'Intelligence) fut
interprété et 'allusionné' comme étant également : 'le maître des dragons aériens', soit :
celui qui commande aux dragons ('drygon' en grec ancien - donnée rare....). Hermès,
pour sa part, en quelques occasions, se métamorphosait parfois en l’Aigle divin de Zeus
pour porter les messages de son céleste père. Bien que son animalier symbolique
traditionnel soit le Faucon.
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Citation(s) d’autre(s) site(s) ou auteur(s) :
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Le dieu Hermès dans sa divine attitude globale
Complément d’information utile :
Dans l’ancienne mythologie hellénique :
La tradition puriste :
Dieu des déplacements dans l'espace temps, ainsi que des déplacements résultant de la
volonté ou de la capacité organique propres aux êtres vivants, c'est à dire propre aux
être animés, ainsi qu'aux membres du corps, ou propre encore à l'ensemble des êtres
vivants animés. Hermès régit la coordination. De tout mouvement. Il contrôle le
déplacement dans l'espace de tout phénomène physique observable. Il influence sur tout
changement déterminant ou reflétant les fluctuations générales, notamment les
fluctuations générales de la Vie. Ainsi est-ce toujours la mort qui tente de tuer la bonne
intelligence pour la substituer par une mauvaise intelligence. En tant que dieu orateur
par excellence, Hermès patronne autant généralement à tout groupement de personnes
réunies afin de défendre un but, une mission, un serment, ou tout autre intérêt, toutefois
de nature noble et respectable. Dans les grandes cités hellénistiques, les grecs anciens
associaient à Hermès les grandes mobilisations déterminant les belles intentions
populaires. En tant que dieu du Commerce, chez les Grecs anciens toujours, et toujours
selon eux : le dieu Hermès influence également sur la conjoncture (économique
notamment). Dieu des transferts et des échanges matériels commerciaux, qu'Hermès
régit avec grande Justice. Et en tant que dieu protégeant toute personne animée de toute
pensée pure. Hermès protège également des réactions impulsives et passagères. Ainsi,
d'après la vieille croyance, le dieu Hermès raffermissait et inspirait les habitants des
contrées grecques. De sorte à leur offrir l'état d'esprit déterminé dont ils avaient besoin,
ou du moins, leur inspirant celui qui soit le mieux requis selon l'action à entreprendre.
En tant que dieu de la Connaissance ultime (Thot), Hermès aurait le premier inspiré aux
Hommes la sauvegarde sur des tablettes des règles et des lois officiant l'ordre de la
Justice humaine. Et ainsi tout engagement à considérer dans son devenir pour la Justice
des Cités Grecques. D'autre part, comme dieu de la musique au côté des neuf déesses
Muses et du dieu Apollon. Le dieu Hermès fit parfois partie des divinités grecques qui
en inspirèrent aux Hommes la structure musicale. Car Hermès coordonnait dans un
second temps, également les danseurs et le geste de manière générale. Ce qui,
concernant la danse, est également attribué au dieu Dionysos. Hermès inspire
notamment l'ordre et la superposition des belles lignes mélodiques. Il coordonne le
mouvement des lignes. Ainsi, lui doit-on également l'inspiration de la représentation
cartographique des terres géographiques aux hommes navigateurs. Car le dieu Hermès
est avant tout le dieu des Chemins, et de l'Orientation. Hermès observe la destinée des
Hommes qu’il soupèse dans sa balance, évaluant l’équilibre du monde. En effet, le dieu
Hermès orientait d'après sa légende, le voyageur dans son itinéraire et dans ses
péripéties de voyage. Hermès est un dieu moteur, qui régit la motricité de la Vie.
Hermès la permet à proprement parler. Comme sa mère, la déesse pléiade Maea. Dont
l’un des animaliers sacrés est le daim. Alors que sa tante la pléiade Taygète a la biche.
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Description concernant le dieu protecteur des Messagers :
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Dans la croyance ancienne, le dieu Hermès avait la possibilité de se déplacer dans
l'espace, et notamment dans l'espace temps. Hermès patronne le règne animal, et
l'ensemble des êtres doués de mouvement. Ainsi est-il à l'origine de l'impression ou de
l'impulsion par lesquelles les anciens disaient se sentir entraînés, que ce soit dû à une
action ou à un sentiment. Il peut se mouvoir dans la Galaxie et dans l’Univers, ce dont
Hermès reste l’une des rares divinités helléniques qui pouvait le faire (c'est-à-dire de
passer des dimensions de la Galaxie à celles de l’Univers). Hermès inspire le bon élan et
la bonne impulsion de manière générale. C'est pourquoi grâce à lui, les être vivants se
sentaient vibrer du mouvement de la Vie. C'est ainsi que le dieu s'entend avec les
déesses Moires (lire ci - dessus). Hermès protégeait notamment des animations
excessives, du danger, et des mouvements d'agitations propres à mettre en péril.
Hermès inspire la Prudence autant que la Confiance. Hermès symbolisait le rythme et
l'activité dans son effet positif. En tant que dieu protecteur des Écrivains, des Poètes et
des Philosophes. Le dieu Hermès leur inspirait le style d'écriture, notamment celui qui
privilégie la dynamique et le mouvement des phrases et/ou des paroles. Puisqu'il est le
protecteur des Scribes, ainsi que dans le domaine des ouvriers, il protégeait
généralement les Peintres, ainsi que les artistes peintres. Dieu des bonnes initiatives,
Hermès octroie toute impulsion louable et généreuse. Hermès maintient l'homme dans
la tendance morale et adéquate. C'était une divinité hellénique qui insufflait force et
courage aux personnes disposes à toute exercice physique. Il faisait gagner les sportifs.
Puisqu'il est proche de la déesse Nikê (la Victoire). Car en tant que dieu des voyageurs,
Hermès met ces derniers en état de se déplacer. Ou d'évoluer ou de se mettre en marche
vers un but noble. Comme dieu de la stratégie, le dieu Hermès est quasi infaillible. En
matière de protection et de tactique militaires, lors notamment de celles effectuées sur
un front de bataille. C'est pourquoi, en ce sens, le dieu Hermès soutient volontiers la
bonne détermination de la déesse Athéna, la Sagesse, sa sœur. Il ne permettait pas
l'Injustice. Atlas, étant peut – être considéré également comme étant un frère d’Hélios,
Éos et Sélénê (lire sous Hypérion).
Protégeant l'Homme juste, Hermès l'épargne des complots en rendant notamment
manquées toutes les tentatives de nuisances. Hermès inspire la Justesse. Et il protège
des erreurs en infligeant l'omission ou l'oubli aux êtres qui sont mal intentionnés envers
un innocent. Enfin, le dieu Hermès oriente la bonne intuition. Il est le dieu de la bonne
intelligence. Ainsi, sous réserve de la traduction ancienne, se trouveront réunies en ces
quelques points, quelques unes des attributions majeures et divines, attribuées à cette
divinité grecque dans l'Époque ancienne. Le dieu Hermès étant considéré comme le
meilleur des dieux olympiens pour l'Homme, d'après la tradition puriste, mais
exclusivement dans la mythologie grecque ancienne.
Remarque :
D’après l’ancienne mythologie hellénique, c’est en réalité le dieu Hermès qui fut plutôt
désigné jadis comme celui qui, en tant que valeureux héros, sauva la princesse
Andromède, ce, de la mort que lui réservait le dieu Poséidon contrarié de l’orgueil du
Roi Céphée et de la Reine Cassiopée. En effet, un jour, les monarques avaient osé
penser, dire et prétendre que leurs jeunes filles si radieuses étaient – elles, disposaient
d’une beauté bien supérieure à celle-là même des célèbres déesses Océanides (pourtant
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fille du dieu Titan Océan, qui sont parmi les plus belles de l’Océan d’après la mythologie
grecque ancienne). Prétendant que leurs filles mortelles et notamment Andromède,
étaient plus belles encore que les déesses Néréides en personne (les filles du dieu Nérée,
qui sont parmi les plus magnifiques déesses de la Grèce antique, comme Thétis mère
d’Achille par exemple). Pire encore, présumant que leur fille préférée, Andromède, bien
au dessus du lot, déclassait la merveilleuse grâce d’Aphrodite elle – même, pourtant
connue pour être la déesse de la Beauté absolue. Dès lors, pour venger la parole de
l’affront fait aux dieux, Poséidon provoqua le roi Céphée en déclenchant un déluge sur
tout le pays royal entier. Puis, en colère, le dieu olympien des mers et des océans fit dire
par le pouvoir d’un oracle puissant que seul un sacrifice, par la mort, de la fille du roi,
la princesse Andromède pourrait faire cesser le courroux divin. Ainsi, Poséidon exigea
que la princesse soit dévorée par le monstre Triton, son fils. L’aspect du monstre était
parfois représenté avec un corps d’homme et une queue de poisson se terminant par de
multiples tentacules visqueux, et dont le visage était la gueule déformée d’une
salamandre géante ou celle d’une pieuvre. Devant le péril de la jeune femme, Zeus lui
envoya l’ordre et le secours de son fils Hermès. Qui combattit le monstre et chassa les
nuages de tempêtes de Poséidon. Hermès délivra la princesse de son rocher, mais sans
tuer le monstre qui s’éloigna { cause du pouvoir du dieu. Et Hermès repartit vers le Ciel
radieux (il existait toutefois plusieurs versions anciennes mythologiques très
divergentes, mais relatées néanmoins avec une intervention du dieu Hermès).
Cependant, le couple des monarques, rebellé contre les dieux, récidiva l’offense contre le
clan divin des mers. Ce ne serait dès lors que dans la seconde partie du mythe qu’il y
interviendrait la légende moderne classique de Persée. Correspondant avec celle qui est
unanimement connue aujourd’hui.
D’après la traduction de l’ancienne version mythologique, que peu d’historiens donnent
pour vraie, l’histoire se déroule comme ce qui précède, sauf que dans la seconde partie,
la déesse Héra pria Zeus de ne point interférer la seconde fois qu’Andromède fut
enchaînée au rocher. Persée tranchera la tête du monstre que Poséidon leur renverra
pour la seconde fois (lire sous Persée, Athéna, Hadès) et le héros, souvent confondu avec
Hermès dans les illustrations, délivrera du même coup Andromède que Persée ne put
avoir pour épouse légitime contrairement à la promesse qui lui avait été donnée par le
roi Céphée et Cassiopée. Car en effet, le mariage entre Persée et Andromède devait
avoir lieu un an plus tard. Mais Andromède avait antécédemment déjà été promise au
prince Agénor, qu’elle aimait réciproquement. Lequel Agénor, lors de la noce réclama la
princesse en mariage à ses parents. Trahi par l’existence de ce nouveau prétendant, mais
ayant déj{ un enfant d’Andromède - une fille nommée Gorgophonê : le héros Persée à
son propre mariage dût se battre contre tous, invités et membres de la famille royale qui
avaient convenus de le tuer pour laisser place à Agénor. Persée, dont le nom signifie
aussi le destructeur, utilisa finalement la tête de la Gorgone pour statufier en pierre et
figer tout le monde, tuant ainsi Agénor et Andromède. Unique solution pour sortir
vivant de ce combat inégal. Les dieux immortalisèrent cette triste histoire mythologique
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À la mort de Persée, le dieu Hermès, immortel, restitua : besace, sandales (similaires
aux siennes) et casque d’Hadès, ce, aux nymphes du Styx. Tandis que la déesse Athéna
récupérait et héritait de la tête magique de sa rivale : la Gorgone Méduse, dont elle plaça
dès lors le pouvoir pétrificateur sur son divin bouclier même, soit : l’Égide. Plusieurs
versions du mythe de Persée existent cependant, ce qui donne lieu à la mythologie
grecque moderne. Il ne faut pas oublier, dans l’Antiquité, qu’en outre d’être le dieu des
morts : Hadès a toujours été considéré comme le redoutable dieu des Souvenirs.
Notamment : la divinité qui patronne et envoie les souvenirs qui nuisent { l’essor de la
vie humaine. Ainsi, le souvenir fut apparenté { la mort selon la superstition d’époque.
Tandis que la déesse Titan Mnémêsyne (Mnémosyne) envoie le souvenir salutaire aux
mortels. Les âmes spirituelles sont protégées sous l’égide de la déesse de la Croissance.
C’est pourquoi dans le culte secret, en Grèe ancienne, lui concédait – on le mois de Mai
pour célébrer ces offices : le renouveau de la Vie. Et une allusion au principe peut – être
de la réincarnation, comme chez les moines Bouddhistes (lire sous Apollon, dont la
Pythie était symboliquement admise comme la réincarnation du dieu, mais c’est une
également et très certainement une grande exception dans la mythologie hellénique).
L’Égide
L’Égide est un Tablier protecteur fait généralement de peau de chèvre et que portaient
{ l’origine les jeunes filles du territoire de la Libye. Les Grecs anciens prétendaient
pourtant et cependant que Zeus le roi des dieux en était le digne et légitime inventeur.
En effet, Zeus l’olympien créa jadis un Tablier divin à partir de la peau magique de la
Chèvre divine Amalthée, après que celle - ci eût été transformée par Zeus en
constellation pour la remercier de ses loyaux services de nourrice de Zeus (lire sous
Capricorne). Zeus avait utilisé la peau de sa divine Chèvre Amalthée pour se
confectionner un bouclier capable de le protéger du pouvoir magique des dieux Titans,
qui n’avaient cesse en cette époque d’assaillir le jeune Zeus, ce, de par le fait d’attaques
répétitives et inlassables, mais afin de l’empêcher de parvenir { devenir le futur
souverain des dieux. Ce que Zeus deviendra. Par la suite, vainqueur de Méduse, le héros
Persée donna la tête de la Gorgone directement à Athéna qui la fixa sur sa propre égide
divine en forme de cuirasse ce qui deviendra le Bouclier d’Athéna (soit le Tablier divin
d’Athéna). Par le passé, il est vrai qu’il était fabriqué à faveur des guerriers : des
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en créant dans le souvenir céleste : les constellations de Céphée et Cassiopée, ainsi que
celles d’Andromède et Persée. Seul ne survécut que Gorgophonê qui grandit et devint la
mère de Tyndare, le roi des Atrides (lire cependant sous Persée l’autre explication). En
général, { cause de ce détail, dans l’ancienne mythologie, la destinée de Persée
dépendrait parfois selon certaines symboliques du bon vouloir de la déesse Éris la
déesse de la discorde et des usurpations à laquelle il est associé. Puis ceci fut modifié et
de ce fait, Persée devint le protégé de la déesse Athéna qui est la puissante déesse
grecque de la Sagesse et de la Raison (lire sous Persée, néanmoins).
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boucliers sous leur forme la plus communément connue, mais sur lesquels était alors
dépeint parfois le visage de la Méduse en guise de symbole de puissance et
d’intelligence, ou de force et de stratégie. C’est ainsi que les plus grands rois de la Grèce
antique se recouvraient de l’égide lorsqu’ils entreprenaient des combats périlleux. Dès
lors, l’égide devint également un puissant symbole du pouvoir royal et militaire, à Rome
notamment. Cela n’empêchait pas toutefois qu’en signe de protection, de bonheur, ou
de fécondité : une imitation de l’Égide d’Athéna était alors présentée à tout nouveau
couple qui venait de se marier selon le rituel symbolique et spirituel d’Héra.
Élément essentiel de l’équipement des guerriers grecs, le bouclier était fait de peau, de
toile, de bois ou de métal lorsque les forgerons les confectionnaient. Lors de la naissance
de Zeus, et afin de couvrir les pleurs de l’enfant nourrisson, les dieux Curètes frappaient
sur leurs boucliers grâce à leurs lances et dansaient afin de tromper la vigilance du dieu
Chronos (lire sous Chronos, lire sous Rhéa). De même, la déesse Athéna donna à Persée
un bouclier en métal poli dont le héros grec se servit ensuite comme d’un miroir pour se
protéger du regard pétrificateur de la Gorgone Méduse. Grâce à ce dernier, il put
atteindre et tuer la Gorgone sans avoir à la regarder directement. Une fois victorieux de
la créature, Persée donna la tête de Méduse à sa déesse protectrice qui la fixa sur son
égide (lire ci – dessus), ce qui devint : son bouclier divin. Le Tablier divin d’Athéna, qui
vaut pour son bouclier divin, étant fait en maille métallique d’une solidité indestructible.
Dès lors, se placer sous l’égide d’Athéna signifiait être le meilleur rempart contre les
assauts et la plus astucieuse des armes de protection. Ceci fut repris dans de nombreux
mythes grecs classiques : Par exemple, durant la Guerre de Troie, Ajax le Grand (lire
sous Ajax) possédait un bouclier confectionné de sept peaux de taureaux, derrière lequel
venait sans cesse se réfugier son demi – frère nommé Teucer. Tandis qu’Ajax le Petit ne
portait qu’un simple bouclier de toile blanche.
Autre exemple : Rompant volontairement d’avec le rituel des traditions ancestrales,
Idoménée qui était devenu à son tour un roi de Crète fit peindre un jour un coq
emblème d’Arès et d’Apollon sur son propre bouclier ce qui le plaçait dès lors non plus
sous la loi lunaire de son grand - père le roi Minos qui vénérait quant à lui Artémis et
Séléné, mais le plaçait au contraire sous la nouvelle loi solaire du dieu Apollon.
Certains cultes qui se pratiquaient de nuit purent se pratiquer de jour.
Le Mariage
Jadis, un couple d’amoureux qui était désireux de placer leur amour sous la protection
divine d’une déesse se dénommait comme étant « couple marié » (rare). Sans autre
forme de préceptes. C’est ainsi qu’avec la naissance de la déesse Héra, survint la
tradition du mariage officiel. En ce sens qu’{ l’origine authentique du principe : dans la
mythologie grecque, deux personnes qui s’aimaient et qui avaient placé leur sentiment
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Le Bouclier
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réciproque sous la protection de la déesse Héra étaient dites : mariées. Ce qui donna lieu
à un nouveau rituel spirituel antique qui sera défini par le terme du « mariage ». Le
mariage devint un symbole et l’incarnation du pouvoir des Olympiens. Dont Héra était
le symbole divin (mariage). Tandis que par opposition historique le concubinage devint
le symbole du pouvoir des Titans. Dont Gaïa - Gaea était le symbole divin. Puis, selon
les usages anciens, les prétendants ou les fiancés accrochaient des couronnes sur la
porte de celle dont ils voulaient obtenir les faveurs. La veille de son futur mariage, toute
jeune fille offrait alors à la déesse Artémis et à Aphrodite : ses anciens jouets de
l’enfance, pour entrer dans le monde adulte. De même, la tradition antique de cette
époque instituait, que le jour des Noces, la jeune mariée (c'est-à-dire quand il s’agit de la
désignation simple de « celle qui avait accepté de placer son amour sous la protection
d’Héra » – lire ci -dessus) devait alors se goinfrer de gâteaux et de mets délicieux afin
d’attirer sur son couple la fertilité et la prospérité ; et qu’Héra avait pouvoir d’attribuer
{ ses protégés. Au terme de la cérémonie d’acceptation (le mariage symbolique) que
présidait toujours dans le culte ancien l’aura de la déesse Héra : le couple des époux
amoureux se liaient ainsi sous un arbre sacré par un nœud rituel sacré et supposé
magique, ce qui plaçait à jamais l’amour qui les unissait à jamais sous la protection de la
déesse. Ainsi, devant les dieux et les hommes, le couple était – il dit : marié. Puis les
prêtresses de Déméter instruisaient chacun des êtres mariés par un amour sincère. Et
c’est ainsi que les respectables prêtresses éduquaient les jeunes époux, après le mariage,
et avant leur nuit de noce physique. La déesse Athéna n’était pas écartée et au contraire
était également honorée dans le rituel du mariage (lors de la réunion de quelques
proches sous l’arbre sacré) car en signe de protection éternelle et de fécondité durable et ce, que si l’amour était sincère et que la déesse Héra était bien respectée autant par
l’homme que par la femme - une imitation de l’égide de la déesse de la Chasteté était
alors en général, rituellement figurée, offerte au regard des convives et présentée au
nouveau couple dont on considérait dès lors l’amour sincère admis sous la protection
d’Héra. Ainsi, naît l’Amour platonique (l’Amour selon Platon).
Le mariage de Cadmos
Cependant, le tout premier mariage officiel auxquels assistent les dieux dans la
mythologie grecque classique fut celui du roi Cadmos et de la princesse Hermione, ou
parfois méprise avec la déesse Harmonie (lire sous Harmonie fille d’Aphrodite). Et
pour laquelle cérémonie dans la maison royale même de Cadmos, furent installés, douze
trônes en or massif, là où la demeure se dressait sur l’emplacement même de la ville de
Thèbes. Chaque dieu offrit un cadeau à la jeune femme qui allait devenir la future
épouse du roi Cadmos : C’est ainsi qu’Aphrodite offrit en hommage de l’amour du
couple, un collier d’or. C’est celui que Zeus le roi des dieux avait autrefois offert à sa
maîtresse la princesse Europe (sœur légitime de Cadmos par ailleurs). Ce magique
collier en or avait la particularité de rendre irrésistible, celle ou tout être qui le porterait.
La déesse Athéna transmit au couple en guise de cadeau respectueux de l’amour qui
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venait d’être placé sous le rituel d’Héra honorée : une robe tissée d’or et deux
instruments : des flûtes magiques dont les sons rendaient immédiatement heureux
ceux qui en jouaient et ceux qui les écoutaient. Le dieu Hermès leur offrit, afin de rendre
hommage à leur amour - que le couple venait de placer { l’hommage de la déesse Héra un instrument magique : une lyre qui écarte les mauvais sentiments du cœur et de
l’esprit.
L’Histoire mythologiques des premiers mariages royaux antiques :
Généralement, ce sont les pères royaux qui commencèrent à émettre de nombreux
obstacles sur le chemin des prétendants de leur fille. Ainsi, les rois organisaient des
courses et des épreuves de force afin de déterminer la valeur des prétendants, mais
surtout afin d’éliminer ceux dont le courage était insuffisant ou pas à niveau de leur
prétention. Il ne faut pas oublier qu’épouser la fille d’un roi signifiait devenir roi { son
tour un jour ou l’autre et avoir des responsabilités sur un pays. Tel fut donc le cas par
exemple pour le Roi Icarios, dont la fille devint l’épouse d’Ulysse. En effet, Icarios était
l’un des trois fils d’OEbalos et de Gorgophonê. Le Roi Icarios imposa des épreuves au
héros qui, les ayant toutes remportées, fut en droit d’épouser la princesse Pénélope (fille
d’Icarios et de la nymphe Périboéa). Bien qu’Ulysse laissa tout d’abord cette dernière
libre de le suivre à Ithaque ou non, ne sachant si elle préférait être libre de rester avec
son père. Pénélope d’émotion et toute rougissante opta plutôt pour suivre son futur
époux, et c’est ainsi sur l’heure du départ, qu’elle se recouvrit les cheveux d’un voile
majestueux en signe d’adieux { son père Icarios. Ce qu’Icarios accepta de bon cœur en
érigeant un nouveau temple en hommage à Aïdos, la déesse de la Pudeur (fille
d’Hermès), et pour le souvenir de celle de sa fille, qui à ce point intelligente était tombée
amoureuse d’Ulysse. Le temple fut bâti en le lieu même, là où Pénélope avait jadis pris
sa décision. Héra apprécia { un tel point le geste respectueux d’Ulysse envers sa
nouvelle épouse, qu’elle fit en sorte que Pénélope reste à jamais la plus fidèle des
épouses, qu’aient conté les récits mythologiques anciens. Pénélope repoussa avec une
fidélité impressionnante toutes les tentatives de ses prétendants jusqu’au retour de son
époux qui les tua tous. Toutes versions mythologiques qui prétendent le contraire, quant
à cette fidélité de la reine Pénélope, sont assurément fausses.
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Puis, le jeune marié lui – même, Cadmos - offrit en dote à son épouse une robe
magnifique. Tandis que la déesse Pléiade Électre (mère du dieu Iasion le Guérisseur),
enseigna { l’épouse – ce, pour rendre hommage à cette reconnaissance de l’amour placé
sous le nouveau rituel officiel d’Héra : les rites sacrés des grandes déesses. De sons côté,
la grande déesse Déméter justement promit une belle récolte au royaume de Cadmos en
honorant un champ qui avait été labouré par trois fois. Les déesses Muses bénirent le
couple en jouant de la flûte céleste, de même que le dieu Apollon joua de la lyre divine
(lire sous Hermès).
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Autres exemples sur les mariages dans la mythologie grecque :
De son côté, pour honorer le rituel du mariage (le principe de l’amour placé sous la
protection d’une déesse), la reine Hippodamie institua les Jeux d’Héra (les Jeux
Olympique féminins) pour remercier la déesse de la précieuse aide que la céleste Héra
lui avait apportée lors de son mariage avec le prince Pélops, le rescapé fils d’un cruel roi
nommé : Tantale (lire sous Pélops). Pélops qui fut ressuscité par le dieu Hermès sur
l’ordre de Zeus (lire sous Tantale), se maria avec Hippodamie.
Remarque :
Enfin, il faut savoir que la déesse Héra était en raison de sa fonction, une divinité très
puissante et influente dans la Grèce ancienne. Si le mariage était bafoué par la pensée, la
non sincérité de l’un ou de l’autre des deux conjoints, ou si le couple ne respectait plus
ou pas l’hommage { Héra traditionnellement : dans ce cas, d’après la mythologie
grecque ancienne, la superstition établissait que la déesse outragée ne les protégeait
plus. Et qu’au contraire, pour se venger, Héra leur envoyait pour les persécuter sa divine
fille : Éris propagatrice de la discorde (du moins Héra la laissait – elle alors détruire le
couple offensant son culte, d’après l’antique époque). Et qu’aujourd’hui encore, et de
manière plus moderne peut – être, cela serait assimilable à une déesse antique des
divorces.
La Vierge Marie et sa fonction antique :
Il est bon de savoir que dans la nouvelle religion chrétienne et catholique plus
spécifiquement, un couple qui s’aimait devait placer son amour sous la protection de la
Vierge - Marie, et on le disait dès lors réellement : « marié de manière spirituelle, puis
religieuse, puis civile ». C’est la Vierge sainte qui protégeait l’amour du couple, et le
principe du mariage par définition. Car elle était avant tout considérée comme la source
de l’amour qui donne le Christ. Dans l’Antiquité mythologique toutefois, cette même
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Tandis que parfois et au contraire, c’est la promise qui émettait des complications
superflues. À l’instar de la chasseresse Atalante, et valeureuse guerrière de surcroit,
fille du roi Iassos, qui voulut que son futur mari soit toujours en mesure de triompher
d’elle ; ainsi exigea-t-elle qu’il la vainc { la course car elle ne voulait point d’un faiblard.
C’est le prince guerrier Mélanion qui remporta finalement l’épreuve grâce { la déesse
Artémis qui lui avait donné trois pomme d’or à laisser astucieusement tomber au sol
afin de retarder la course de sa partenaire occupée à les ramasser sur le trajet de son
parcours. Le mariage eut lieu, mais la déesse Aphrodite – afin de se venger de la trop
longue chasteté de la jeune femme - transforma les mariés en un nouveau couple de
lions qui jamais ne purent s’unir physiquement, d’après la version.
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Le mariage n’en demeure plus aujourd’hui : soit que civil, soit que religieux. Ou alors on
parle de concubinage. Mais dangereusement, ne fut-il pas parfois oublier par le rituel
social urbain : le lien spirituel primordial qui liait jadis les gens par l’amour sincère et
qui en fut désormais parfois occulté ? Toutefois, cette même fonction de protectrice du
mariage fut attribuée dans la mythologique grecque ancienne également à la déesse
grecque Héra, dans la culture traditionnelle hellénistique, puis Frigg dans la culture du
nord de l’Europe, puis assimilant ces dieux en particulier à des cultes païens sous
notion : la nouvelle église remplaça les appellations anciennes de ce principe et les
personnages divins de la mythologie grecque, par une fonction attribuée au personnage
de la Vierge - Marie chrétienne, ceux des anges parfois (Ex : l’Ange Gabriel), ceux des
Saints (Ex : Saint – Pierre). La Vierge qui est la digne mère d’un personnage Jésus
« mort sur une croix » étant au début souvent érigée comme la dernière protectrice de ce
sacrement { l’initiale. C’est ce qui fut maintenu, du moins d’après la foi qui lui donnera
naissance. Et dont la croyance chrétienne (issue des enseignements du Christ) s’étendra
dans toute l’Europe, puis dans les mondes continentaux avec la découverte de
l’Amérique par les espagnols et les portugais (1492). Et cela étant, encore sous divers
sous – chapitres de la grande religion nouvelle (Ex : catholique, protestant, orthodoxe,
etc…). Le sacrement du mariage devient une notion importante. Dans la mythologie
grecque, toutefois, Héra en recevait tous les honneurs symboliques (lire sous Héra).
Hermès était considéré, quant à lui, comme étant le dieu des Messagers, et de
l’Intelligence qui rend l’Amour (Éros) heureux (lire sous Éros). Tandis que Maea et les
autres déesses Pléiades sont estimées comme des déesses de la Justice, du Cycle naturel
de la Vie. Régissant la Justice végétale et animale. Elles sont indispensables auprès de
Thémis (la Justice absolue). Ainsi, Aphrodite et Maea, par exemple, furent acceptées
comme des déesses complémentaires de la Justice (lire sous Aphrodite). Elles sont du
côté de Thémis la Juste. Elles sont du côté de la Sagesse et de la Raison du Monde. Et la
Justice de la Croissance y tenait un rôle de fin conducteur.
Quelques mots sur Hermès et Dionysos
Le dieu Hermès est notamment protégé par les Grâces, qui aiment séjourner à sa table
pendant les noces ou les fêtes. De plus quand Dionysos décide de gâcher la fête, le dieu
de la Vigne s’arrangeait pour éloigner des festivités de l’Olympe la déesse Iris la déesse
de la Joie qui protège généralement Hermès et le dieu Apollon, le meilleur ami de son
frère le dieu Hermès. Qui, en outre, était également quant à lui (Hermès) le dieu qui
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fonction était attribuée jadis déjà, plutôt à Héra la déesse des Mariages dans la
mythologie grecque classique : quand cela implique un amour placé sous la protection
d’une déesse de manière générale, et ce qui seulement ultérieurement ensuite donna
lieu à un rituel spécifique qui se développera au point que les notions civiles ou
religieuses n’y furent que plus tardivement assimilées, c'est-à-dire : à ce terme de
« mariage ».
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protège les oiseaux. Dionysos plaçait Éris (sœur d’Arès) parmi les messages
d’invitations, ce, { la place d’Iris la déesse de la Joie, que Dionysos faisait dans ce cas
oublier de la liste des invités. Et la fête était alors assurément gâchée. Seul l’aérien
Hermès permettait dans l’Antiquité grecque de se protéger de la folie que génère
Dionysos, d’après la croyance, ou autrement, des vengeances de Némésis (lire sous
Némésis). Le dieu Hermès étant l’un des fils du roi de l’Olympe, Zeus, et celui de la
déesse Maea (lire sous Zeus, lire sous Maea, lire sous Hermès, lire sous Iris, lire sous
Chronos) : Hermès est un dieu de la fertilité, tant spirituelle que biologique. Car il avait le
pouvoir d’assainir en tout lieu : la qualité de l’air. Ce qui garantit la fertilité des sols et
l’heureuse croissance des plantes. La déesse Maea, la mère d’Hermès, était l’une des
déesses de l’Amour, dans la mythologie grecque ancienne, mais également la puissante
déesse de la Vie sacrée, et celle très respectée de la Croissance. À tel point respectée en
raison de son rôle profitable - auprès de Zeus, mais également profitable auprès d’Éros
le dieu originel de l’Harmonie, et autant auprès d’Ouranos l’Univers, qu’auprès de
Chronos, le dieu du Temps, dont Maea peut régir la bonne influence (lire sous Maea) - :
que la déesse fut rendue heureuse et célèbre parmi les dieux et les mortels, tant et si
bien qu’elle fut placée au statut de la renommée et considérée comme la heureuse
déesse de la bonne Santé. Dont le culte de la Croissance, que les humains lui
consacraient, se déroulait jadis et dans l’ancien temps pendant tout la période de
« mai », à laquelle le nom de la déesse fut attribué par les anciens Héllènes de
l’Antiquité. Car la déesse Maea prenait parfois tout autant le nom de la déesse sacrée du
Printemps, que son fils incarne également. Et qui apporte généralement les heureux
événements. Sans elle, il était impossible de repousser Hadès, la Mort. Le dieu Dionysos
prit dès lors parfois le rôle d’un dieu qui provoque la dépression morale. Du moins,
quand il cessait d’alimenter l’euphorie et que la déesse Iris était absente. Car Dionysos
était le dieu qui provoque les suicides. Iris étant également une amie fidèle du dieu
Apollon, dans le ciel des dieux. Quand Apollon, dans la mythologie ancienne, était quant
à lui également un dieu de l’Harmonie. La douce déesse Maea obéissait selon sa bonne
volonté, et dès lors : aux vœux divins, tant qu’ils sont émis par le Culte des Grandes
déesses, célébrée également dans le cadre du Culte de l’Eau. La déesse Pléiade que l’on
nommait Maea, et ainsi que ses autres sœurs qui régissent puissamment tout le Cycle
universel, celui de la Croissance pour la déesse Maea, par exemple. Mais également celui
de la Nature selon le symbolique rôle attribué en général dans la mythologie ancienne au
clan des déesses Pléiades : celles – ci étant les déesses toujours secourables auprès de
la déesse Rhéa, auprès de la déesse Déméter, ou auprès de la déesse - Mère : Gaea, ainsi
qu’auprès de la déesse de l’amour : Aphrodite. Les déesses Pléiades étaient ainsi les
déesses de l’amour qui fructifie crucialement le pouvoir de la Nature. Zeus le roi de
l’Olympe leur réservait anciennement l’une des plus belles places dans le Ciel, selon la
cartographie céleste d’époque. C'est-à-dire logées dans la Constellation de la Balance, et
non dans celle du Taureau comme parfois actuellement spécifié dans les ouvrages
modernes. La déesse Maea, la Croissance (lire sous Maea), étant la déesse Pléiade
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préférée auprès du dieu Titan Chronos : cette heureuse fille du dieu Titan Atlas obtient
généralement son art et son soutien, ainsi que toutes les heureuses faveurs du Temps.
Instrument à trois, cinq puis sept cordes : ce merveilleux objet aux formes gracieuses fut
l’ancêtre de la guitare et du piano. Conçu par le jeune dieu Hermès, le dieu des Miracles
alchimiques, qui utilisa une carapace de tortue de même que les boyaux d’une génisse
du troupeau de son frère le dieu Apollon. La colère d’Apollon ne cessait que lorsqu’il
écoutait avec émerveillement le dieu Hermès jouer de cet instrument, dont Hermès
enseignera plus tard l’art de cet instrument, ce, également { l’Aède merveilleux nommé :
Orphée. Apollon aimait la musicalité d’Hermès, car la musique de l’instrument
l’enchantait et le ravissait. Tant et si bien, qu’Apollon échangea certaines de ses
attributions avec son jeune frère, afin d’acquérir la propriété sur l’instrument dont il
voulut à son tour apprendre à en jouer. Hermès lui enseigna donc ce nouvel art. Avec la
Lyre musicale magique d’Hermès, Apollon remporta tous les concours de musique de
l’Olympe et de la Terre, ce qui fit de lui le nouveau maître de la Musique, et notamment
celui de la Lyre. À Nisos, en tombant du haut d’une tour : de petits cailloux faisaient
traditionnellement résonner une pierre sacrée où jadis le dieu Apollon avait déposé la
célèbre Lyre. À sa mort, le poète Arion, qui était un fidèle serviteur d’Apollon, et le
célèbre inventeur de la poésie dithyrambique, c'est-à-dire de la poésie élogieuse, fut
placé avec son instrument de la Lyre, ce, parmi les étoiles du firmament céleste de Zeus.
Ainsi devint – il la célèbre constellation de la Lyre. Il faut savoir que la Lyre à sept cordes
(piano moderne) symbolisait l’Harmonie divine et la Connaissance secrète des
Vibrations du Monde. Hermès nomma son instrument : ’Lyre’. Car ce nom signifia parfois
dans la traduction hellénistique d’époque, cette simple phrase symbolique prononcée
par le dieu de l’Intelligence : « Qui mentira intelligemment pour voler de l’argent jamais
ne finira autrement que comme cette tortue, car le mensonge aussi intelligent soit – il
jamais ne peut inverser le sens de la discorde, mais seule l’Intelligence et l’Harmonie
universelle le peuvent ». Ce qui rappelle que la Discorde (lire sous Éris) n’est point source
d’Amour et d’Harmonie. Elle ne s’incarne toujours que dans la Dissonance. Et que tout
être discordant restera indigne de porter ou de jouer de : la Lyre. Cet instrument noble
prit donc une certaine importance. Et il est vrai que le piano aujourd’hui bien souvent
est considéré comme le roi des instruments classiques de musique. La Tortue
symbolisant quant à elle la Voûte céleste et les quatre piliers universels du Monde
antique, et du Monde universel classique : cet animal sacré illustrait autant l’association
harmonieuse de la Terre à l’Univers. Ce qui évoque bien naturellement en lui rendant
hommage l’union universelle de la déesse Gaea – Gaïa avec le dieu originel Ouranos qui
est la beauté de l’Univers infini qui englobait toutes les Galaxies et tout monde secret
de la Terre. Dans l’Antiquité, Hermès étant le dieu des Chemins, le dieu connaissait
d’après et pour les Anciens Hellènes : l’entière totalité du Monde universel, c'est-à-dire
dans son entité totale, et ceci encore mieux même que le fond de sa propre poche ou de
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Quelques mots sur la Lyre
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sa propre bourse. C’est pourquoi nul ne peut duper le dieu. En raison de cette indication
également, le dieu fut assimilé au dieu Thot qui dispose du même pouvoir d’ampleur
pour les Égyptiens de la grande époque. Le dieu disposait tous les Savoirs conscients et
subconscients. C’est ce qui fut tant jalousé { cette Grande Grèce que l’Europe ancienne
constituait alors. Hermès était si puissant, qu’Arès le respectait. Le maître des anges et
de l’Alchimie secrète était le seul { savoir l’orientation nécessaire du monde. Tant et si
bien qu’aucun chemin universel ou secret ne lui était totalement inconnu. Car le dieu
Hermès a su parcourir le monde universel tout entier. Il connaissait dès lors : toutes les
langues, tous les langages, ceux des animaux, ceux des plantes, et ce de toutes les
espèces. Il connaissait également toutes les contrées, tous les lieux géographiques, touts
les sanctuaires, initiés ou non. Il connaissait tous les rituels, ainsi qu’autant toutes les
Sciences, dont il était l’un des grands patrons divins. En sa qualité de dieu de la Santé de
par sa mère, et en tant que dieu de la Médecine : le dieu Hermès fit en sorte - pour
remercier la tortue : l’animal sacré, de sa carapace qu’elle lui avait offerte : que la chair
sacrée de tortue soient l’heureuse source de tout antipoison. Ainsi la chair de l’animal fut
réputée être efficace contre toute sorte de maux. Hermès aurait ensuite enseigné ce
secret au centaure Chiron. Et les habitants dans l’antiquité pensaient { tort ou { raison
que les fumigations des chairs de la tortue, avait le pouvoir de tout soigner. C'est-à-dire
le pouvoir de la destruction des germes viraux, ou des parasites néfastes. Les habitants
se soignaient par la fumée générée par la combustion des chairs de tortue dans un feu et
inhalée par le sujet malade, ce qui semblait constituer dans l’imaginaire antique un
remède consistant à respirer ces vapeurs médicamenteuses. La carapace vide étant alors
également utilisée dans le rituel comme une sorte d’appareil inhalateur que l’on
retournait après avoir également introduit les éléments fumigènes { l’intérieur de la
coque retournée. Dans la mythologie ancienne, il semblerait que le dieu Hermès avait un
sanctuaire naturel qui lui était consacré et, ou érigé : dans la ville propre de Troie :
laquelle était autant le même haut symbole sacré du pouvoir divin de Zeus (lire sous
Chrysaor, lire sous Thémis). Hermès reste le plus fidèle rempart de la Sagesse : Athéna.
Prise de note en interprétation des
Ouvrages encyclopédiques modernes :
« Hermès est né de Zeus et de Maea qui deviendra Maïa la déesse de la Croissance
(Od.14, 435 ; Hh. Merc. I.1). Maea était une nymphe protectrice du Mont Cyllène, situé
en Arcadie. Dès son premier jour, le dieu Hermès se montra être un coureur agile,
astucieux héraut et merveilleusement inventif. Il inaugure les fêtes Pyréïa, qui sont une
sorte de rituel ou il est allumé le feu sacré. Et Hermès est l’inventeur du rite qui se
consacre aux premiers sacrifices d’animaux. Il confectionne la flûte de la Syrnx et
fabrique aussi la Lyre à sept cordes, avec les écailles de la carapace d’une Tortue. Mais il
la donnera provisoirement à son demi - frère Apollon pour compenser le sacrifice de
quelques bêtes de son bétail divin qui paissaient en Piérie. Ainsi tout bel homme teneur
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de la Lyre est soit une représentation illustrant l’Apollon – Déméter, soit une
illustration représentant l’Hermès – musicien, tant qu’il est le dieu des musiciens. Dans
ce cas, le dieu Hermès a la fraîcheur et la jeunesse des nymphes quand il se révèle sous
les traits du jouvenceau dont la Grâce fleurit en la première barbe. Hermès danse
encore volontiers avec les Charites, les Grâces et les Heures, qui le protègent de tout.
Loin d’être insensible envers la beauté, Hermès honorera celle de la grande déesse de
l’Amour. Ne cachant point son souhait devant Aphrodite prise au piège d’Héphaïstos, de
dormir lui aussi dans les bras de la déesse, fût-ce au prix de trois mille fois plus de
chaînes. Certains aspects du mythe ancien indiquaient que le dieu Hermès libéra ainsi la
déesse des pièges du filet, ce, devant le refus d’Héphaïstos de le faire. Et on imagina bien
une telle union quand il fut donné comme premier fils d’Aphrodite et d’Hermès : le
jeune Hermaphroditos, rendu tellement beau par sa mère qu’une nymphe s’en éprit et
lui causa du tort (lire sous Hermaphrodite). L’avocat divin, Hermès, intercédait par cette
phrase également { faveur d’Arès, son autre demi – frère, devant l’assemblée des dieux.
Parmi ses enfants, un autre semble être Kéryx, né de la Grâce Aglae ou parfois de la
Cécropide Aglaure (fille du roi Cécrops). Et dont ensuite les célèbres Kéryces d’Éleusis
au culte de Déméter, firent leur ancêtre. Se rattachant ainsi au dieu Hermès qui était le
protecteur des Hérauts, ce, par excellence. Les Hérauts étant les messagers sacrés du
monde. Le dieu Hermès était leur sain Patron. Hormis la tradition vraisemblablement
ancienne où Hermès est l’exécuteur des ordres de Zeus sur Typhée ou Typhon. Il n’est
pas fait de doute sur la dextérité d’Hermès, notamment dans l’épisode où il soustrait
selon Homère : Arès de la jarre de bronze où l’avaient claustré les Aloades (lire sous
Héra, lire sous Artémis). C’est en effet aussi dévoué que subtil, qu’Hermès apparaît le
plus souvent dans la légende poétique. Le dieu Hermès est celui qui déjoue toutes les
guerres d’Intelligence. Et dès sa naissance, il fut noté plaisamment l’Hymne qui lui est
dédié. Hermès avait l’allure d’un Héraut, symbole de la Neutralité. D’ailleurs, quoique
rangé au parti des Archéens et des Grecs bien que Troie soit l’un des sites et des
sanctuaires qu’il partage avec Zeus : Hermès ne recherche nullement la bataille.
Notamment dans l’Iliade. Et Aristophane se souviendra qu’Hermès est souvent du parti
de la Paix. Son rôle est donc d’être le transporteur des avis divins et agissant selon les
ordres de Zeus, soit devient – il : le Diaktoros : un Messager divin. Ainsi c’est Hermès
qui avertit de la part du roi de l’Olympe, Égisthe. Ou transmet à Callisto l’injonction de
Zeus de faire libérer Ulysse. Ou encore signifiera au dieu Titan Prométhée l’ultimatum
que le Maître des dieux lui imposera. Ou qui encore, conduira en sécurité le vieux Priam,
lors de son expédition vers Achille. Hermès le ramènera personnellement sain et sauf à
Troie. Le dieu Hermès sera, encore sur l’ordre de Zeus, le guide d’Héra, d’Aphrodite et
d’Athéna, sur le Mont Ida, lors du Jugement que se devra de rendre le Prince Pâris, afin
de départager les trois déesses rivales. Hermès est ainsi celui qui règne et obtient
faveur : sur la Suprématie, sur l’Amour et sur la Sagesse. Hermès est encore celui qui
transportera la princesse Hélène jusqu’en Égypte, où Dionysos fera sa connaissance
selon les variantes mythologiques. Ou encore, Hermès sera celui qui sera dépêché
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auprès d’Hadès que personne ne veut en général voir. Hermès ira cependant pour
récupérer la déesse Perséphone, selon les instances de la divine Déméter. Le dieu
Hermès se fera ainsi l’aurige de Perséphone pour la rendre à sa mère, la déesse de
l’Agriculture. Le char divin du dieu Hermès étant le plus beau et le plus noble de ceux
dans toute l’assemblée des dieux célestes. Hermès ramènera vers la Lumière céleste
d’Apollon où elle retrouvera sa mère Déméter : Perséphone qui trouvera heureuse
issue dans le char du dieu. Hermès sera cependant le conducteur du char à son retour.
C’est lui aussi, qui, déjouant la haine d’Héra, met par deux fois le jeune Dionysos en
sureté. Et lui encore qui ira également jusqu’{ tuer l’impitoyable gardien de la Boykeros
(Génisse) nommée Io (lire sous Héra). Ainsi périra le gardien Argos aux cents yeux qui
en outre l’avait offensé sur son intelligence. Hermès l’ayant vaincu, c’est ce qui vaudra {
Hermès selon les Anciens, son appellation « d’Argeïphontès ». Sa complaisance dévouée
envers le maître des dieux et de l’Olympe, ira jusqu’{ faire oublier { Hermès sa
mansuétude ordinaire manifestée pourtant envers les Hommes de la Terre. Quand il
participa à la création de la première femme du monde, nommée : Pandore. Car le dieu
Hermès placera dans son sein l’art des mensonges et des mots trompeurs propres aux
cœurs artificieux, afin de rappeler { Apollon qui en est l’auteur généralement (lire sous
Léto), de conserver sa place de dieu protecteur des Bergers. Comme suffiraient autant à
le montrer la mission en faveur de Perséphone, ou son titre de « Seul messager divin
accrédité auprès d’Hadès » ce qui écarte Iris de cette fonction. L’Hymne homérique lui
fait décerner néanmoins par le dieu Apollon justement : « Aucun chemin n’est interdit à
celui qui connaît les mystérieuses routes, tant du Ciel que des Enfers ». Et par lesquels, aux
Enfers, Hermès mena prudemment le Héros Héraclès marchant à la conquête du
redoutable Cerbère. Ou encore quand il approcha la reine Alceste afin de lui permettre
son retour passager vers la lumière. En raison de son rôle dans le cadre de la seconde
Nekyia (Fresque) de l’Odyssée qui évoquait la présence d’un divin Cyllénien conduisant
de son Kerykeion, vers la Prairie des Asphodèles : la troupe morte des prétendants de
Pénélope, c’est ainsi que le dieu Hermès sera déclaré comme étant le dieu Hermès Psychopompos. Soit signifiant : le Conducteur des âmes, le guide des morts, celui que
l’on invoque avec leur souverain et Maître : Hadès. Car le dieu Hermès est désigné
comme le défenseur de leurs droits. Dieu de la Psychologie et de la Psychiatrie, Hésiode
fit d’Hermès le frère du Sommeil et des Songes, qui sont les cousins de la Mort. Ainsi ne
fut il pas rendu surprenant que les pouvoirs magiques du dieu Hermès s’étendent
également en ce domaine. Car de son puissant Kerikeion : le dieu Hermès dispose du
pouvoir d’endormir ou de réveiller les mortels et les immortels. Autant, il était dit
qu’Hermès ne réveillait que les mortels qui lui font une offrande avant de se coucher. Il
fut ainsi nommé également selon la mythologie moderne : « l’Hermès – Egetor –
Oneiron » (lire sous Morphée). Zeus avait chargé Hermès, ce fils de Maea, d’exhorter et
d’inciter Hadès par de douces paroles, à restituer Perséphone à sa mère Déméter. Aussi
n’est – il pas étonnant qu’Hermès soit devenu par la force de son art, en tant qu’héraut
divin hors de pair : le respectable dieu de l’Éloquence. Tout comme de par son agilité et
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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notamment de son agilité de messager : le dieu de la palestre qui était le lieu où l’on
s’entrainait pour la lutte et la gymnastique. Et celui du stade. Il fut nommé à cette
occasion : Hermès - Agonios. Mais la prédominance de cette fonction de héraut divin ne
démontre nullement qu’elle soit primitive concernant le dieu des messagers. Sans doute
que, d’après la superstition : les fréquentes allées et venues du dieu en tant qu’Hermès –
Aggelos, et qui dans un silence de causeurs faisaient souvent dire qu’Hermès avait
passé, expliquent – elles en partie qu’il soit devenu tout autant le dieu des voyageurs.
Car là, il sera nommé en cette occasion : le dieu Hermès – Egemonios. Le fondateur de
l’échange et le patron de l’heureuse rumeur, et des colportages sous aspect négatif. Selon
la mythologie grecque moderne, les tas de pierres furent reconnus comme un symbole
du dieu que l’on plaçait sur les tombes, autant qu’{ proximité des champs afin d’en
augmenter la fertilité, la prospérité ou la protection. Lorsqu’Hermès fut acquitté du
meurtre d’Argos par l’Assemblée des dieux, ceux – ci jetèrent manifestement des tas de
pierres auprès de ses pieds ailés. C’est ce qui serait selon les traditions réservées, l’un
des plus vieux symboles du dieu. Ce symbole veille sur les terres cultivées, et sur les
routes, et il était un emblème de fécondité et plus généralement de toute prospérité. Ce
qui peu { peu fut représenté par la suite, ce, par le fait d’un pilier en pierre se terminant
par la montée d’un buste illustrant un personnage. Le dieu Hermès étant le dieu
protecteur et propice, aussi fut il également appelé : Hermès – Propylaios, car il
protégeait également le seuil des demeures (Hestia). Et toute mutilation de ces bustes
symboliques protégeant les demeures représentait le signe du mauvais présage. Ce qui
causa à Athènes { certaine époque, un fameux scandale et l’inquiétude générale que l’on
connaît d’après la référence de certains auteurs (Thc. 6, 27). Foncièrement bienfaisant,
au point qu’une aubaine était dite un « Hermeïon », et qu’un coup de chance s’appelait
« un coup d’Hermès » : bienfaisant le dieu l’était encore davantage, dans le cadre de la
campagne, comme généreux dispensateur des richesses saines de l’élevage. Surtout
selon la tradition en place dan sons pays d’origine en Arcadie. Car il y est « Celui qui est
riche en troupeaux ». Hermès, tout comme Apollon, présidait la vie des Pâtres, et de
leurs bêtes, ainsi qu’en témoignent bon nombre de ses épiclèses. Et les Grecs anciens
exprimaient sous l’aspect du « Criophore », le caractère heureux du dieu guide des
troupeaux, soit selon son rôle de bon pasteur divin. Quoique mal entendu dans son
enfance, il est indéniable que le dieu Hermès fut investi par la providence d’un immense
amour pour les animaux, les bêtes et les bétails, tant et si bien qu’il est désigné comme le
protecteur de la Nature et celui de tous les animaux de la Création. De ce fait, Hermès
par sa mère, dispose d’un immense pouvoir sur les animaux sauvages, si bien qu’on le dit
« le dompteur de fauves ». Ce que lui déroberont ultérieurement les attributions
consacrées à Dionysos. Hermès, est un dieu parfois défini comme étant rustique. Mais
assurément populaire dans le bon sens du terme. Dont les arts qu’il inventa laissèrent
beaucoup d’images de lui. Hermès était surtout l’objet des honneurs divins chez tous les
dieux de l’Olympe sans exception. Tous le respectaient. Ou l’objet des honneurs privés
et champêtres chez les mortels, où souvent, il est associé comme protecteur des
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nymphes. Hermès était autant vénéré en de multiples occasions, comme lors du festin
d’Eumée, tel que narré dans l’Odyssée, par exemple. Toutefois, les fêtes d’Hermès à
proprement parler, et son culte religieux néanmoins, étaient assez rares et peu connus,
ou seuls des hauts initiés. Tout en offrant une diversité qui s’accorde avec le caractère
complexe du dieu. Répandus en plusieurs contrées où le dieu avait des sanctuaires, telles
qu’en Étolie, en Béotie, ou en Argolide par exemple. Si sa divine mère se voyait consacré
le mois de mai, lui se voyait consacré une période que l’on appelait le mois d’Hermaion,
en octobre généralement. Ainsi qu’au printemps (lire sous Maea). Bien qu’on l’ait parfois
assimilé avec le dieu des morts, il est indéniable qu’Hermès est au contraire un dieu de
la Vie, puissante, généreuse, et prospère. Ainsi, les cultes qui d’après la mythologie
moderne le consacrent comme un dieu des morts sont erronés, pour la plupart. Son rôle
de messagers auprès d’Hadès ne permet pas de le méprendre avec ce dernier. Ainsi,
touts les cultes mortuaires liés à Hermès l’aérien, le sont en réalité { Hadès souterrain.
C’est { Hadès que l’on faisait un sacrifice au trentième jour qui suivait des funérailles.
Autant que c’est { l’Hadès – Chthonien au jour des Kytroïs, qui se déroulait à Athènes, le
troisième des Anthestéries : que l’on consacrait alors une offrande sous forme d’une
« panspermie » réalisées dans des marmites de graines bouillies. En Béotie cependant,
le dieu Hermès avait toutefois deux temples, à Tanagre même. L’un était le Temple
Promakos, c'est-à-dire érigé en son honneur pour avoir défendu le lieu contre les
‘Erétriens’, adeptes d’Éris la Discorde. Et vivant dans une région assimilée { l’Éthiopie,
ce qui est peu probable (erreur de traduction et/ou de localisation). Et l’autre étant le
Temple Kriophoros érigé en l’honneur du dieu qui passait pour avoir repoussé une
épizootie en portant un bélier d’or (symbole de la Santé) sur ses divines épaules en
parcourant les chemins tout autour de la ville afin de détourner le fléau. Le Sculpteur
Calamis confectionnera pour le remercier une image du Criophore : « Le Bélier d’or qui
apporte la Lumière » et qui sera placée dans le temple du dieu ainsi honoré. Chaque
année, le plus beau des jeunes hommes virils ou éphèbes de la contrée, était chargé d’un
agneau symbole de la pureté, afin de reprendre ce rituel d’Hermès en parcourant le
chemin que le dieu avait jadis parcouru autour des murs de la cité. Le dieu Hermès avait
diverses Agora qui lui étaient consacrées car il était le dieu des marchés coutumiers et
celui de la Place. Ainsi une Agora sacrée lui sera dédiée, notamment dans la ville
d’Athènes, mais aussi dans celles de Sicyone ou également dans celle de Sparte. C’est
néanmoins et surtout dans le Péloponnèse, particulièrement dans sa partie arcadienne,
que le dieu Hermès semble avoir été le plus souvent honoré. Dans son sanctuaire
naturel situé à Pharai par exemple, le dieu rendait de précieux oracles, tout comme
Apollon à Delphes. Hermès – Akakesios était célébré à Pelléné, mais aussi à
Mégalopolis où il lui fut érigé même un sanctuaire assez important. Il est représenté
également très fréquemment auprès d’Héraclès, en compagnie duquel Hermès tient le
rôle des divinités agonistiques. La ville de Tégée lui dévoua un célèbre temple en tant
qu’elle le vénérait comme Hermès – Aipytos, où il tient le rôle aussi de dieu de la Joie.
Des jeux lui furent vraisemblablement consacrés au pied du Mont Cyllène,
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similairement de ceux de Phénéos, dont les habitants semblaient avoir tenus le dieu
Hermès pour le responsable de leur bénédiction, et sous le fait d’une totale vénération
envers lui qu’ils adoptèrent dès lors comme leur divinité principale. Ainsi Hermès se
voit érigé un temple aux pieds du Mont Cyllène, mais également à Phénéos. Lors des
jeux à Olympie, la ville qui honore Zeus : ces mêmes habitants avaient dédié au dieu
Hermès le fameux Criophore du bronzier Onatas qui évoquait un dieu Hermès
généreux et bienveillant, avec un jeune bélier sous son bras droit. Enfin, il fut attribué au
dieu Hermès certaines fêtes crétoises et d’Argolide dont Argos était l’une des villes,
Capitale des Astronomes grecs, et où dans une atmosphère de Saturnales (les fêtes de
Chronos) : les rapports entre maître et serviteurs étaient parfois inversés. Ceux – ci
étant servis par leur maître le temps de la fête. Avaient alors à leur égard toute licence.
Dans l’Histoire de Grèce, souvent était – il attribué par superstition, ce, à faveur du
serviteur, et quand cela se produit sous l’inspiration de ce dieu aimable, de qui tout le
travail humain reçoit grâce et renom : le zèle et le savoir – faire d’un bon serviteur.
Hermès ne soutient jamais la discorde. Aussi, lorsque le germe de la détérioration
commença de s’accuser dans le climat de la Comédie (Dionysos), par exemple, et ce, à la
Cour des rois. Notamment en Attique et ainsi que dans les Phlyaques de l’Italie
méridionale : c’est ainsi que le dieu Hermès commença de se désintéresser du genre
humain, devant tant de laideur morale. Et il fut dit et prétendu alors, que les grands
dieux du Panthéon avaient abandonnés l’Humanité. Dans la falsification courante de
cette époque : le dieu des messagers, Hermès, devient même outrancièrement alors :
« l’aide bénévole d’équipes trop souvent douteuses, faussement érigé comme un protecteur
des esclaves cupides et larrons, qui, par intérêt personnel, trompent et volent leurs propres
maîtres ». Pourtant, la vérité était tout le contraire. Puisque le dieu Hermès étant le dieu
sauveur dans un de ses plus touchants bienfaits : il était consacré à Hermès les anciens
cultes de l’Arbre et de la Terre nourricière de la Connaissance ultime. Il est moins
évident qu’il est permis de le penser, d’en faire un dieu civilisateur de la société
archéenne. Sauf s’il s’agit par là, de la société antique et générale, de la Grèce ancienne ».
-
Fin de la prise de note -
Quelques mots sur la déesse Pléionê, la grand – mère du dieu Hermès
De source antique, la déesse Pléionê était jadis considérée parfois comme étant une
déesse du Cycle vital, d’après l’ancienne mythologie hellénique datant d’avant le VIème
siècle avant Jésus- Christ. Toutefois, dans la mythologie moderne grecque, Pléionê y est
souvent et cependant notée comme étant une fille du dieu Titan Océan, et également
comme étant celle de la déesse Titan Thétys qui fut la déesse Titan qui tint les toutes
premières forges divines, où elle accueillit du reste le dieu olympien Héphaïstos fils de
Zeus, auquel (Héphaïstos) Thétys enseigna son art de la forge et l’autorisa { créér ses
tous premiers objets divins (lire sous Héphaïstos). Le dieu Titan Océan et la déesse Titan
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Thétys étant chacun et tous deux, des enfants de la déesse Mère Gaea – Gaia, autant
qu’ils sont ceux du dieu originel connu sous le nom d’Ouranos (l’Univers, et/ou le Ciel).
Si d’après la mythologie grecque moderne, la déesse Pléionê demeure effectivement
l’une des filles d’Océan. C’est précisément ce qui fait de cette déesse respectée, l’une des
plus puissantes déesses du clan des Océanides. Néanmoins, il fallait autant savoir que
d’après les récits véridiques de l’époque ancienne la plus reculée, dans la mémoire
collective : la mythologie ancienne faisait plutôt de la déesse Pléionê : l’une des divines
filles du dieu originel connu sous le nom du dieu Nérée. Qui demeurait quant à lui,
notamment : ‘L’Eau qui est née de l’Air originel’. L’Air divin originel, ici et dans ce cas : est
à interpréter comme étant : le dieu Éther. La mythologie classico - moderne
d’aujourd’hui ferait cependant et pourtant de Nérée : un fils du dieu originel Pontos (luimême fils de Gaea seule), autant qu’il y est celui de la déesse Gaea (la source de vie)
L’authentique version concernant la paternité sur Nérée anciennement. Demeurait jadis
cependant celle du dieu Éther (l’Air). Quand il est considéré comme le père de l’Eau
vitale (Nérée). Car le dieu Éther, n’y était pas seulement considéré comme un dieu de
l’Air divin originel (lire sous Éther) ; mais ce dieu, Éther, y était surtout et également
considéré comme étant ‘la source de toute vérité’. Ce qui fut historiquement conforté
d’après les secrets alchimiques du culte d’Hermès qui lui seront néanmoins
postérieurement instaurés. Or, il se trouve que le dieu Nérée hérita, d’après la
mythologie ancienne grecque seulement : ce, de son divin père (anciennement, le dieu
Éther) : le don de vérité qui le rendit si célèbre dans toute la Grèce ancestrale, et qui lui
restera ensuite attribué et associé pendant toute l’époque classique { travers
notamment les récits concernant : ‘le Mythe d’Achille’ (lire cependant sous la définition
concernant le dieu Nérée). D’après cette seule explication, le dieu Nérée – en se basant
sur certaines sources mythologiques rendues très anciennes, dans les écritures et dans
la tradition orale - n’y était non plus jamais un fils de Pontos. Qui représentait quant à lui
les divines eaux originelles et sans vies du monde ancestral quand elles sont issues de la
déesse Mère Gaea–Gaia qui enfanta le dieu originel Pontos seule - tout comme elle le fit
prétendument pour le dieu originel Éros et pour le dieu originel Ouranos d’après les
versions classiques actuelles. D’après la première ère mythologique, Nérée était à
l’origine un puissant fils du dieu Éther. Et représentait l’Eau vitale et pure (Nérée), née
de l’Air (Éther), donnant la Pluie. Le peuple des anciens Grecs le nommait alors soit :
‘Nérée – Ydatos’. Soit le nommait-on encore : ‘Nérée – Yetos’. Ou enfin, l’appelaient-ils
parfois encore : ‘Nérée – Ombros’ qui se traduisait dans la langue ancienne sous les
termes de la définition suivante : ‘Celui qui reste le recueil des douces larmes célestes’.
Dieu des Lacs. La différence avec le dieu Pontos : c’est qu’il était les Eaux ancestrales du
Monde non pas issues du Ciel, mais nées directement des entrailles de la Terre sans vie.
Ainsi, la vraie eau ne fructifiait rien et n’était qu’une vaste étendue d’horizon (Pontos).
Lors de la guerre, cette étendue fut transformée par les dieux olympiens en un vaste
désert qui se répandit { la surface de la Terre en divers points géographiques (d’après
les vestiges des anciennes écritures). Toujours d’après les anciens textes, Ouranos pour
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protéger initialement Éther (l’air) qui le constituait, engendra pour cette raison les dieux
Titans auprès de sa propre mère Gaea, la Terre originelle. Tous les dieux Titans,
originellement et anciennement, étaient chargés par Ouranos (l’Univers), de protéger
l’Air divin originel qui constituait une part de son Univers. Ainsi, les nouvelles eaux du
Monde se constituèrent sous la forme du dieu Titan nommé : Océan, dont les Eaux
étaient salées, car Ouranos était également paradoxalement une part de la Montagne
sur Gaea, à laquelle Ouranos était constamment lié et uni, autant qu’Ouranos était une
part de son pouvoir minéral. De ce fait, le dieu Ouranos était une entité à moitié solide
(les Montagnes), et à moitié impalpable (le Ciel). Ouranos { l’origine était bien le Ciel,
mais il était également ‘Celui qui représente la divine montagne impalpable’. Le dieu
Éther (l’air), qui était une part d’Ouranos, enfanta notamment l’Eau vitale. Le dieu
producteur de cette divine eau vitale pour les Hellènes d’après les anciennes écritures et
d’après les anciennes symboliques : c’est Nérée. On s’écarte donc considérablement des
explications qui perdurèrent de la période classique jusqu’{ notre époque. Si Éther, est le
père du dieu originel Nérée : dans ce cas, un dieu Nérée (dieu producteur de l’eau
vitale), rendu père de la déesse Pléionê (la déesse du Cycle vital), fait de cette
respectable déesse une entité anciennement affiliée au clan des Néréides. Dans ce cas, ce
sont les Néréides, dont l’autre nom était celui des ‘déesses des pluies’, qui assurent
d’après l’ancienne tradition, toute forme de la vie organique sur Rhéa et Gaea qui
représentaient la déesse Terre. Les déesses Pléiades qui patronnent le Cycle vital :
seraient de ce fait, les filles de Pléionê (la Néréide). Mais aucune de ces données ne
furent durablement retenues, de sorte que l’affiliation moderne y corresponde encore,
aujourd’hui. Pourtant, ces traductions présentes qui proviennent de la langue ancienne
sont formelles. Il subsista donc dans les écritures des erreurs d’une importance non
négligeable, et confortées { l’époque classico – romantique du XIXème siècle,
probablement. Quoiqu’il en soit, la déesse Pléionê, fille de Nérée ou fille d’Océan, donna
bien naissance aux puissantes déesses Pléiades, qui régissaient les différentes phases du
Cycle vital organique. Pléionê était donc la mère naturelle de la déesse Pléiade, qui
donna naissance au dieu Hermès : Maea, fille d’Atlas. Dont le nom signifia
également dans la traduction ancienne : ‘Celle qui demeure présente à rappeler que la
mémoire auditive rendue folle inverse cruellement parfois le pouvoir révélateur ou
nourricier du dieu de l’Air’. Ou encore : ‘Celle qui rappelle de qui elle est la fille divine’. Il
est possible d’en déduire qu’une transition dans l’interprétation véridique de ces
anciennes données s’opéra dès l’époque où l’Humanité atteint l’ère et la conscience de
monnayer les richesses que les dieux lui avaient concédées. C’est ce qui fâcha les dieux.
Ainsi, dès une certaine période, on changea délibérément le sens et l’interprétation des
symboles divins antiques, comme le fait ou l’effet d’une mode d’époque. Dès l’ère
classico - moderne de la mythologie grecque, il fut plutôt retenu contradictoirement que
la déesse Pléionê fut métamorphosée en étoile, en raison du harcèlement récurent que
s’appliqua { exercer sur elle pendant cinq années divines, le héros Orion, chasseur de
son état, quand il était un certain temps au service de la déesse Artémis, fille de Léto.
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Les déesses Pléiades sont les déesses protectrices du Cycle vital organique. Mais elles
furent également les protectrices du Voyage et de la Navigation. Ce qui les affilie bien à
des descendantes du dieu originel Nérée, dont il reste l’heureux grand – père dans ce cas
(ancienne tradition grecque). Filles de Pléionê et du dieu Titan Atlas que l’on disait
anciennement, fils du dieu Titan Hypérion (et non pas encore du dieu Titan Japet – lire
sous Hypérion). Les déesses Pléiades sont les divines sœurs des déesses Hyades, autant
qu’elles sont celles des déesses Hespérides. Classées au nombre de sept déesses
vertueuses et pacifiques, leurs noms divins sont : Alcyonê, Astéropê, Célaeno, Électre,
Méropê, Taygète et la dernière : Maea. Qui unie, à Zeus, en eut pour fils : Hermès le dieu
de la Béatitude (lire sous la Constellation de la Balance, lire sous Éos). Le nom des
Pléiades fut donné à toute petite troupe qui entreprend un voyage. De même, leur
demeure céleste figure dans le Ciel à travers les sept étoiles qui se lèvent au moment où
la Navigation est { nouveau possible après l’Hiver. Artémis, fille de Léto, offrit à Taygète
fille de Pléionê : le pouvoir divin de savoir se métamorphoser en ‘Biche aux pieds
d’airain’. Méropê fille de Pléionê, est souvent confondue avec : Méropê fille du roi
Oenopion, promise en mariage au chasseur Orion, mais qui en définitive épousa le roi
Sisyphe (lire sous Orion). OEnopion, roi de Chios, promis sa fille en mariage à Orion le
protégé d’Artémis, si ce dernier le débarrassait de tous les animaux féroces de son île
dévastée. Lorsque le chasseur eut terminé sa tâche, le roi refusa de s’acquitter et creva
les yeux du chasseur. Sa fille Méropê se réfugia à Corinthe à la cour du roi Sisyphe qui
l’épousa. Orion, vengeur, voulut tuer toute la famille d’OEnopion sauf la princesse
Méropê, mais la déesse Artémis qui tenait { lui, l’en dissuada. Une tradition moderne,
définit que les Pléiades furent réduites au nombre de six. Mais c’est inexacte - lire sous
Mnémésyne (ancien nom authentique) – Mnémosyne (nom classico – moderne). Ainsi,
les déesses Pléiades ne sont pas toujours { mettre en rapport avec le mythe d’Orion. Il
faut savoir que les déesses Pléiades apportent la richesse de la Terre à Déméter. C’est
pourquoi, Ploutos (lire sous le dieu Ploutos) était placé au service du dieu Hermès, fils
de la Pléiade. L’arrière grand – père maternel du dieu Hermès étant un dieu de l’Eau. La
déesse Mnémêsyne, dans l’ancienne tradition était chargée, et avait pour fonction de
rappeler au dieu Éther, ses formes passées. C'est-à-dire qu’elle fige son apparence dans
le passé. Car le dieu originel avait le pouvoir divin de se métamorphoser, et d’être
invisible aux yeux d’Ouranos. Ce qui rendait impossible à vaincre le dieu Éther. Ce qui
naturellement irritait le dieu Ouranos. Ainsi engendra –t-il : Chronos le Temps, ainsi
que Mnémêsyne la Mémoire, pour immobiliser le dieu Éther et l’obliger { se fixer sous la
définition d’une forme divine dont la réminiscence était rendue possible. La déesse Titan
Mnémêsyne anciennement matérialisait de son pouvoir l’apparence des éléments
invisibles.
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Les déesses Pléiades
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Ploutos était également d’après les recueils modernes le surnom donné { Hadès. Car
personne ne revient jamais de son royaume tant on y est satisfait et rassasié de tout.
Cependant, sans possession terrestre, Hadès détenait néanmoins les richesses cachées.
Telles que les pierres précieuses, l’or, et tous les métaux, symboles de sa Force, de son
Pouvoir et de sa Lumière dans la Nuitée. Comme le sont la Lune et le Soleil et les Étoiles
dans le Ciel, mais à faveur de son frère Zeus régnant. Les Anciens prétendaient que l’on
ne pouvait puiser impunément dans les trésors de Ploutos, quand il correspond à
Hadès. C’est pourquoi les mineurs dans les mines adressaient des cultes particuliers aux
divinités chtoniennes telles qu’Hadès ou Nyx. Spirituellement, seuls ceux que guidait
l’Hermès – Psychopompe, assimilé à Thot, pouvaient affronter les Ténèbres de Nyx qui
les dissimulaient et ainsi acquérir sans crainte les richesses propres à Hadès. Le dieu
Hadès était le dieu de la pensée et de tout ce que recelait l’Homme, jadis, anciennement :
Hadès disposait du pouvoir psychique : que ce soit l’Inconscient (Artémis, Mnémêsyne).
Ou également quand cela concerne : la Connaissance intérieure (Hermès, Nérée, Éther).
Ou également quand ceci avait avoir avec : le Pouvoir Nocturne (Hécate). Le dieu
Dionysos, qui fut parfois considéré également comme le dieu de l’oubli { une certaine
époque classique, mais qui n’en demeurait pas moins le dieu de la Vigne et des Alcools,
ainsi que celui des Drogues : était le dieu haineux, rival de l’Air divin originel (Éther).
Ainsi, Dionysos, ouvrant les portes de l’injustice, offrit-il aux hommes le Vin, contraire à
l’Eau. Car les vapeurs des alcools attaquent le pouvoir de la déesse Mnémêsyne
(Mnémosyne) la Mémoire. Et chasse l’air pur, nécessaire { l’essor de la Vie et de tout
esprit spirituel. Le dieu Dionysos provoquait l’Oubli, contraire { Mnémosyne. Son Vin
fut offert aux hommes et aux rois, de sorte à plonger justement l’Homme dans l’Oubli de
lui-même. Et des autres. Et ainsi finir par lui faire perdre. Peut – être à jamais. Ce, par le
fait d’une décision de Zeus laissé sans autre choix de devoir le faire. Alors que ce refuge
était peut – être destiné pourtant { l’Humanité plutôt : le Paradis, soit le Nirvana des
Âmes. Ainsi, le rituel de la mort passa par l’élément du Feu (Héphaïstos), avant de
revenir { l’élément de la Terre (Rhéa). Dionysos détenant également le pouvoir du feu.
Le dieu Nérée, en dépit de sa réputation de dieu craintif que lui attribuèrent en général
les célèbres mythes d’Héraclès ou celui d’Achille. Ce dieu de la Vérité et de l’Eau,
prédicateur et puissant devin, père divin des cinquante déesses Néréides, dont la déesse
Pléioné mère des sept déesses Pléiades : n’en demeurait pas moins un dieu très
puissant, parfois assimilé à grand tort avec le dieu olympien Poséidon. Jadis, il arriva
même que le dieu Poséidon soit considéré par les marins et les Anciens comme ‘le dieu
Cyclone’. Tandis que le dieu Nérée pour sa part et en sa plus large mesure, demeurait
contradictoirement autrefois : ‘le dieu Ouragan’. Ainsi, la puissance de la déesse Gaea
s’inspira-t-elle de son don à provoquer les Ouragans. Pour créer un autre dieu, mais du
feu : le destructeur nommé Typhon. Lequel défia, mais sans succès, sur l’ordre de la
déesse : le règne divin de Zeus. Le dieu Poséidon (pour avoir permis la naissance
d’Apollon fils de Zeus) était indirectement : et l’assassin du dieu – Python (le dieu –
Serpent), d’une part ; et d’autre part, le responsable de la destitution de l’ancien culte de
Gaea par Apollon, alors que ce dernier était jadis instauré sur l’île sacrée de Délos.
Hermès quant à lui demeurait assimilé par ailleurs avec le merveilleux souverain dieu
de ‘la non colère’, et de ce fait, comme la source du Zen, ou du Nirvana, dans d’autres
cultures et civilisation ancienne.
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Remarque à propos du dieu Ploutos
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Pour rappel, leur ordre était établi jadis selon diverses logiques et hypothèses
différentes de celles trouvées ici, mais généralement, les dieux des sens naquirent dans
le cadre de la croyance hellénique, ce, selon la chronologie suivante, d’après certaines
sources discutables, et dans la mythologie ancienne : Tout d’abord vit le jour le dieu de la
Vue. Son ancien nom divin fut celui du dieu Opsis (lire sous Nérée – arrière grand père
d’Hermès d’après certains cultes). Puis après lui, vint au monde le dieu de l’Odorat. Son
nom à lui était celui du dieu Osphresis. Ensuite, survint le dieu du Goût dont le nom
divin ancien était celui du dieu Geysis dans la civilisation hellénique antique et
prépondérante. Après lui, naquit le dieu de l’Ouïe. Celui se serait nommé anciennement
dans l’Antiquité : le dieu Akon. Enfin, le dernier des cinq sens serait né d’après la
superstition d’époque sous le nom du dieu du Toucher, qui se dénommait alors sous la
désignation du dieu Aphès. Chacun d’eux régissait les sens des hommes et des femmes
mortels. Et leur offrait des dons particuliers en fonction de leurs pouvoirs respectifs.
Estimés comme des divinités secondaires, pas toujours célébrées dans le cadre d’un
culte particulier, leur paternité est associée au grand dieu de la Communication
(Hermès), qui les auraient conçus auprès de la déesse Dzoê, une déesse secondaire
vitale (de la Vie organique), connue aussi sous le don de la déesse Dzoê – Biosa : « Celle
qui favorise la biologie (la vie organisée) ». Les cinq dons des sens sont ou étaient jadis
généralement placés aux services d’Héra, d’Ilithye, de Maea, de Déméter, de Pléionê,
de Hygie, d’Artémis, de Gaea, de Thétys, d’Éos, de Rhéa, ou d’Épiméthée. Et n’étaient
écartés du corps des souffrants et des malades parmi les mortels de la Terre – mère, que
par la volonté des Moires. Le dieu Hermès, pour sa part, d’après la mythologie grecque
très ancienne, parlait et comprenait jadis le langage universel de tous les vents, sur
lesquels, le dieu dispose d’un énorme pouvoir ‘orientateur’. Car ce dieu de l’orientation,
Hermès, règne sur l’élément de l’air (lire sous Éos). Ainsi, lui est attribue le principe de la
boussole et parfois celui des vents.
Le secret des quatre éléments alchimiques :
L’Air, l’Eau, la Terre et le Feu, sont les quatre symboles des éléments civilisateurs les
plus puissants, qui firent partie de la réalisation et l’objet des secrets alchimiques,
propre au culte du dieu Hermès. Il faut savoir dans la mythologie hellénique antique,
qu’anciennement, de par son grand - père, le dieu Titan Atlas et grâce à sa mère Maea :
le respectable dieu Hermès était une part de l’élément de la Terre. De par son arrière
grand père maternel, le dieu originel Nérée : le dieu Hermès était autant une part de
l’élément de l’Eau. De par son autre arrière grand – père paternel, quand il s’agit dans
l’ancien culte du dieu Titan Hypérion (quand Hypérion est anciennement reconnu pour
père d’Atlas) : le dieu Hermès était également une part de l’élément du Feu. Enfin, de
part son arrière - arrière - grand – père, le dieu Éther (quand il était jadis anciennement
admis comme un père de Nérée), et de par le fait qu’Hermès est un des fils de Zeus
(Zeus étant également connu sous l’effigie de l’Air, dès le règne des olympiens) : c’est
pourquoi le dieu Hermès était alors également reconnu comme étant une part de
l’élément de l’Air. Le grand maître de l’Olympe, Zeus, était lui aussi un symbole des
quatre éléments réunis. Ainsi, l’Alchimie était l’art secret des dieux. Qui fit même, jadis,
l’objet d’une science occulte très en vogue dès le Moyen – Âge, avec des mythes tels que
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Les cinq sens :
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ceux de Merlin, de Morgane ou de Vivianne. L’Alchimie serait née de la fusion de
techniques chimiques gardées secrètes, ainsi que de spéculations mystiques. L’Alchimie
renferme l’ancien secret de la Pierre philosophale, par exemple Et trouva un nouveau
nom rendu en hommage { son divin initiateur qu’était le dieu Hermès, dieu de
l’Orientation, inventeur parfois de la Boussole : il s’agira alors de l’Hermétisme (dite
aussi : l’art de ‘la Science des Miracles’). L’un d’eux, aux rêves des grands mortels,
consistait alors à savoir faire transformer : le Plomb en Or (les Secrets alchimiques).
L’alchimie devint alors toute forme de transformation ou de transmutation mystérieuse.
Ainsi, Arthur Rimbaud, célèbre auteur français, qui vécut de 1854 à 1891, en quelques
occasions de sa vie, évoquera même ‘l’Alchimie du Verbe créateur’. Étant { rappeler
que dans l’Antiquité hellénistique, le dieu Hermès, maître des Voyageurs et des
Messagers, était autrefois également considéré comme le dieu de l’Éloquence, et
notamment comme le divin protecteur de l’Orateur et du Poète. La méprise et les
mauvaises superstitions s’associeront, à tort, cet art merveilleux, le mettant faussement
en corrélation avec ceux de la sorcellerie et de la magie. Bien que l’Or soit l’un des
symboles du dieu Hermès parmi les métaux, avec le Diamant également associé à Héra
et Ouranos parmi les pierres précieuses. Le métal de l’Or sera repris bien souvent
comme le grand symbole solaire, par excellence, et attribué tout d’abord : à Hermès, le
grand chasseur de nuages ; puis à Apollon, le dieu solaire, dans le cadre du Culte
pythique de Delphes, et enfin : à Dionysos, dans le cadre des Cultes bachiques de
Corinthe.
La Symbolique du Métal de l’Or :
Citation et complément :
« Symbole solaire par excellence. L’Or était le grand métal précieux des dieux antiques.
C’était un élément précieux, que l’on rencontre bien souvent, et ce, dans de nombreux
mythes grecs anciens. Notamment, l’Or jouera un rôle important dans le mythe ancien
du dieu Titan Chronos dont le règne respecté fut en effet surtout celui de l’Âge d’Or. En
cette époque, l’Or était considéré comme un élément et un matériau pur. Car cette ère
divine, à travers cet élément symbolique, illustrait la Stabilité et la Maturité. Dans
l’initiation ancienne, cette qualité de l’Or (sa pureté) resta fondamentale parmi les
symboliques rendues incontournables. Puisque déjà dans l’Érèbe des Ténèbres (lire
sous Nyx), l’Or est le symbole de la Lumière. C’est pourquoi l’ancien roi des dieux Titans,
nommé Chronos, deviendra en ces sombres lieux obscurités : le divin gardien protecteur
des Champs – Élysées. C'est-à-dire : que le dieu du Temps (lire sous Chronos), dans la
mythologie grecque moderne, y devint le divin protecteur du seul lieu rendu et
considéré comme étant désormais chtonien, après la Guerre divine des clans. Il faut
savoir que dans les Champs – Élysées, qui sont une sorte de paradis pour les mortels
défunts pendant l’Antiquité, sont retirés du monde de la surface – mère (Gaea). En leur
périmètre sacré et spirituel brillait jadis une Lumière éternelle. Ce lieu, qui deviendra
par la suite un lieu relié au domaine des Enfers helléniques (Hadès), fut généralement
réservé aux valeureux héros grecs et matures par définition (lire sous Hadès). L’Or
représente l’Équilibre du paradis des Champs – Élysées, symbole de la Béatitude du
lieu, et la qualité morale, physique et spirituelle de ses réfugiés et occupants. On n’y
voyait que de belles choses, que de bonnes gens. La paix y régnait donc souverainement.
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Dans le mythe de Jason, le symbole de l’Or vertueux intervient à nouveau dans la
mythologie. Car en effet, le mythe de La Toison d’Or magique du Bélier (lire sous
Mnémosyne), lequel, envoyé par les dieux, sauva les enfants du roi Athamas (lire sous
La Toison d’Or et lire sous le mythe de Jason) : symbolisait donc ici dans la grande
tradition rituelle : le fait de « la Puissance qui sauve », celui de « la Fécondité qui
procrée » et celui de « la Connaissance qui délivre ». C’est pourquoi la déesse Héra,
Zeus, le dieu Hermès, ainsi que le dieu Pan : sont généralement concernés par l’animal
sacré et mythique, qui leur sera souvent offert en sacrifice. Et qui, par la suite,
manifestera la symbolique du Pouvoir absolu royal et celle en retrait du Pouvoir
absolu de la Chevalerie, tels qu’imaginés en Europe, et ce, pendant des siècles. Zeus, le
maître de l’Olympe, possédait autant de Béliers à toison d’or. Que tous ceux
appartenant à son divin bétail : comptabilisant plus de mille bêtes. Qui vivaient sur le
mont Laphystion. Et qui furent malheureusement l’objet de tant, et de si nombreuses,
querelles destructrices.
Pour l’importance de l’Or - et également sous l’attrait de cet animal particulier, le
bélier ; qui, dans l’Antiquité déj{, rapportait très gros : ce, de par son lait, sa laine, sa
chair, ses graisses ou ses cornes - il faut retenir qu’un bélier { toison d’or fut également
offert au roi Atrée. Ce, notamment par le dieu Pan (protecteur des troupeaux) et par
Dionysos (lire sous Dionysos, lire sous Pan). Mais le frère du roi, Thyeste, le lui vola. Ce
vol fut { l’origine de ce qui fut la cause de la haine humaine qui décima les Atrides,
rendant en même temps lieu à une terrible malédiction (lire sous Dionysos). Ainsi, la
Haine (le dieu Mysos – lire sous Dioscures) se fit la fille du Vol (la déesse Klopê – lire
sous Nyx). Car le vol engendre généralement la haine. Ainsi, la cour antique de Thèbes
fut détruite par la haine fratricide des rois et des princes en lignée descendante de la
famille maudite.
Le célèbre mythe de Mydas, qui transformait malgré lui tout ce qu’il touchait en or (lire
sous Dionysos, lire sous Pan), y compris sa propre nourriture. Démontrait ici que la
possession de l’Or et de sa Richesse, doivent impérativement s’accompagner de la
possession de l’Esprit de la Sagesse (la déesse Athéna – lire sous Athéna). Sans elle, et
sans laquelle Sagesse : toute Richesse ne saurait se gérer, sans toutefois devenir
inévitablement folie (Dionysos). C’est pourquoi, Héra veillait sur les richesses. Dans le
mythe référé à Midas : c’est de par le fait de prendre conscience son comportement
totalement inopportun, que le roi Mydas, tout à fait inapte à recevoir une telle faveur
magique du dieu Dionysos. Pria le dieu du Vin pour qu’il le délivre de sa capacité
extraordinaire à tout pouvoir transformer en or. Ce qui préfigurera également à l’un des
thèmes du docteur Faust *(livre). Ce sera aussi pourquoi, le Fleuve Pactole, dès ce vœu
accordé et accompli, devient et associe, dans la mythologie, son nom à celui de la
richesse de l’or. Car ce fleuve sera source de richesse. Conformément à l’un de ses sens
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Les Pommes d’Or du Jardin des Hespérides (lire sous Héraclès), dont la propriétaire
des Jardins divins était jadis la déesse Héra : offraient l’immortalité à quiconque les
consommaient. Et les pommes miraculeuses et divines demeuraient donc le geste d’un
grand honneur, fait et consacré par les dieux helléniques anciens : ce, à tout mortel
auquel les dieux les avaient proposées ou honorifiquement offertes à toute fin de
consommation.
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
dérivés, dans le cadre de la langue française. En effet, d’après la superstition et le mythe
d’origine : l’antique Fleuve Pactole conserverait depuis ce temps – là, dans les remous
de son sable : toutes les paillettes d’or qui recouvraient jadis alors l’ancien roi fortuné.
Notamment, plus particulièrement, tout leur attention se devant de se porter { l’honneur
du grand Culte du dieu Soleil (ici : s’agissant d’Apollon). Puis, plus tard, à celui de
Dionysos (dès la seconde partie de l’Antiquité). Le symbole de l’Or démontre également
que la Cupidité était toujours punie par les dieux, tôt ou tard. Le dieu Dionysos, à travers
son culte, rompit la noblesse du métal précieux, au point de le rendre plus vulgaire, ou
banal. En conséquence, l’Or perdit le respect qui lui était dû. Et devint un autre symbole,
celui du dieu des fous, selon l’ambivalence et la controverse qui mitigera ce symbole
ancien. Ainsi, l’élément de l’Or était autrefois, et { l’origine, l’un des éléments
symboliques prépondérants, notamment dans le sacrement honorifique du Culte
d’Hermès, au sein duquel, au niveau de l’art du secret alchimique, l’Or demeurait
toujours considéré comme le plus pur des métaux précieux. Mais malheureusement
pour cet élément de Lumière : l’Or sera vulgarisé. Et son attirance saine ternie. Au terme
des Cultes d’Apollon ; et par l’instauration des Cultes de Dionysos. Ce secret disparu
aurait jadis été inscrit prétendument dans les tables et les formules léguées dans
l’ancien temps de l’époque par le dieu initiateur (Hermès). Aux sages de sa loge
religieuse, avant que les dieux anciens ne se retirent du monde des mortels (vieilles
traditions, { savoir qu’il en existera bien d’autres explications). L’Alchimie étant un
vaste sujet, à source de tous les mystères anciens. Car le dieu Hermès est le dieu de la
Beauté spirituelle. Il fut également considéré dans la mythologie grecque très ancienne
comme le dieu du Printemps, et comme celui des beaux jours, qui viennent avec le dieu
Apollon. Aussi, dans l’Antiquité classique, voici peut être pourquoi les déesses des
Heures, les puissantes gardiennes célestes, sont elles souvent mises à son service. Par
ailleurs, { l’instar du grand dieu Hadès : jadis le dieu Hermès pouvait de son pouvoir
divin éloigner la mort de toute trajectoire de vie des mortels, ce, en sa qualité de
puissante divinité psychopompe. Les voyages dans la Mort, dans l’Univers, ou sur la
Terre, n’ont pas de mystères pour ce dieu qui connait tous les chemins, et toutes les
voies sacrées. Ainsi, à propos du dieu Hermès, le disait – on autant parfois comme étant :
l’ancien ‘maître de la Voie Lactée’ ; Hermès étant semblable au fameux dieu Apollon –
Déméter (Apollon).
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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En vertu et d’après la superstition d’époque liée au mythe indiqué, le roi Mydas ne fut
pas le seul roi de Grèce à avoir souffert, { cause d’un pouvoir magique reçu des dieux sur
l’élément de l’Or symbolique. Le roi Nisos fut lui aussi dépouillé du pouvoir protecteur
que lui concédait une mèche de cheveu en Or. En effet, la fille de Nisos, la princesse
Scylla, pendant le sommeil du roi, coupa son unique mèche de cheveux qui était faite
d’or. Cette mèche de cheveu magique garantissait pourtant éternellement au roi Nisos :
et son invulnérabilité, et son royal pouvoir, et sa propre vie quasi immortelle. Ainsi,
l’histoire mythologique démontrait à son tour que les rois qui possédaient le pouvoir de
l’Or en symbole de richesse ne le pouvaient sans être conscients de toute l’attention {
apporter en permanence à un tel symbole, ni sans être autorisé à ignorer en tous les cas,
toutes les qualités d’observation nécessaires et requises, tant qu’ils se devaient alors
toujours de se consacrer au Culte des dieux.
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Hermès, dieu des voyageurs
Remarque intéressante :
* Le personnage de la légende Faust :
Le Docteur Faust est une vieille histoire du Moyen – âge, portant sur la vie d’un personnage qui aurait vécu en
Allemagne vers le début du XVIème siècle, et qui devint un héros de légende dès 1587, soit un peu moins d’un siècle
après la découverte du Continent de l’Amérique par Vasco de Gamma et Christophe Colomb – dans le cadre d’un livre
très populaire. En effet dans la légende, le personnage de Faust vendit son âme au diable chrétien afin d’obtenir la
connaissance et le plaisir passant par la richesse de l’or. Cette célèbre légende d’époque inspira de nombreux auteurs,
dont l’écrivain Goethe, et les compositeurs Gounod et Berlioz (dont les arts de l’Opéra).
Vasco de Gama : Voyageur portugais
Est un navigateur portugais né en 1469 et mort en 1524, qui découvrit les routes de l’Inde en passant par hasard par
le Cap de Bonne – Espérance en 1497. Il fonda lors d’une seconde expédition en 1502, les nouveaux comptoirs
commerciaux, portugais et africains : de Sofala, et au Mozambique. Il devint le vice – roi des Indes portugaises en
1524.
Est un navigateur originaire de la ville de Gènes en Italie. Né en 1451 et mort en 1506. Le détail de sa vie est très mal
connu. Installé au Portugal en 1476, il ne parvint pas { convaincre le roi Jean II du bien fondé de son projet d’atteindre
les Indes par l’Océan atlantique. Christophe Colomb se tourna dès lors vers l’Espagne. Les souverains Ferdinand II et
Isabelle 1ère, gagnés quant à eux à sa cause, lui promirent le titre de vice – roi sur les territoires géographiques qu’il
découvrirait et ils lui confièrent donc en 1492 trois navires caravelles : Le Santa Maria, la Pinta, et enfin la Niña. Au
cours du premier voyage, il découvrit les Grandes Antilles, puis Cuba et Haïti, que Christophe Colomb nomma tout
d’abord : Hispaniola. Un deuxième voyage le mena vers les régions de la Dominique, et de la Guadeloupe, ainsi que de
Porto Rico, de la Jamaïque et enfin, vers la côte Sud – Ouest de Cuba, selon une expédition de trois ans de 1493 à 1496.
Lors d’un troisième voyage, Christophe Colomb longea le Continent Américain et atteignit le Delta de l’Orénoque. Il
perdit sa fonction de vice – roi en raison d’erreur d’administration. Au cours d’une dernière expédition, il longea la
côte de l’Amérique centrale, celle du Honduras, jusqu’au Golfe de Darién. L’Amérique fut découverte par hasard, alors
qu’elle était en réalité confondue par la flotte de Colomb, simplement avec la route maritime qui menait vers les Indes.
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XVIII – HERMÈS
Quelques mots complémentaires sur
Le principe des Oracles et leur dieu primordial
Jadis, un Oracle était soit un lieu ou un objet que l’on interrogeait rituellement, soit
une phrase que prononçait une pythie ou un devin, sans qu’ils la comprennent pour
autant eux – même forcément. La réponse divine que fournissait l’Oracle - le
Khresmos - pouvait émaner des prédictions faites par les diseurs de bonne aventure
qui séjournaient auprès des temples, dans le centre populaire des cités grecques. Car
les dieux utilisaient tous les moyens pour faire parvenir leurs messages (à travers des
êtres vivants, ou des objets matériels, ou des nuages annonciateurs ou des vagues de
la mer révélatrices, etc.).
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Christophe Colomb : Voyageur italien
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C’est alors seulement que, recouvert de bandelettes (tel le dieu Osiris parfois) et
revêtu d’une tunique rappelant une peau de lion (tel le héros Héraclès) : il se faisait
mener (car il y était fait descendre) au fond d’une cuve dans laquelle le demandeur
de renseignements rencontrait l’Oracle divin, lui offrait alors de petits gâteaux
d’orge et de miel (attributs des cultes de Déméter, notamment). Ensuite tiré
violemment par les pieds et assommé à demi : le demandeur entendait alors une voix
forte qui lui expliquait certains mystères initiatiques puis lui annonçait les quelques
secrets de sa destinée qu’il était venu y cherchés (Ex. : Œdipe).
Après quoi, comme emporté dans un Cyclone tourbillonnant, le prieur revenait à la
lumière de la Vie, se réveillant dans La Maison de la Chance où les Bons Génies
s’employaient à le distraire et le faire rire afin qu’il retrouve ses esprits. Cet ensemble
de rites rappelait généralement le mythe ancien concernant la navigation qu’avait
effectuée le héros Ulysse et notamment dans l’épisode qui parle de sa consultation de
l’Ombre de Tirésias, lors d’un voyage d’Ulysse (Odysseus) et jadis mené dans le
monde de l’Érèbe.
-
Fin de citation -
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Au fil des siècles les Oracles, au travers des prêtres initiés, devinrent des conseillers
que l’on consultait ou à qui l’on demandait de pratiquer des rituels de purification.
Par exemple, avant d’interroger l’Oracle de Trophonios : tout fidèle, purifié dans la
Source Hercyna, et logé dans La Maison de la Chance, offrait alors des sacrifices à
Trophonios ou à Déméter. Le demandeur était alors oint d’huile sacrée et buvait l’eau
de la source Léthé (lire sous Hadès), afin d’oublier ses préoccupations profanes. Puis,
le prieur consommait ensuite celle de Mnémose (lire sous Mnémosyne), afin qu’il se
souvienne de l’enseignement reçu pendant sa consultation initiatrice.
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Le terme provient notamment du latin par le mot « oraculum » tiré du mot latin
« orare » dont la signification était celle de l’Oraison. Une oraison funèbre étant le
discours religieux prononcé à l’occasion des obsèques d’une personnalité illustre,
l’oracle avait pour but d’informer d’un futur drame, ou de donner l’explication
permettant de résoudre une difficulté. Dans l’Antiquité, l’Oracle était la réponse
qu’une divinité donnerait à ceux qui la consulteraient. Même les dieux consultaient
parfois les Oracles. Les Oracles de la Pythie, généralement consacrés dans le cadre
du Temple du dieu Apollon, figurèrent parmi les plus célèbres des manifestations
d’Oracles, telles que retenues dans la Mémoire et l’Histoire des hommes mortels de
l’ancienne Grèce. L’Oracle désignait donc la présence formelle d’une divinité, et
pouvait s’incarner également dans celui, parmi les mortels, qui aurait été rendu
compétent à l’interpréter selon la volonté des dieux. Nul ne devait outrager un
Oracle. Car la menace deviendrait alors bien plus grande que l’insulte faite à tout
autre dieu. Ainsi, généralement, les prêtres des dieux toujours multiples étaient
toujours considérés comme les authentiques observateurs constants de toute
manifestation des Oracles sacrés envoyés par les dieux grecs antiques au peuple des
Hellènes de l’ancien Temps. Le sanctuaire d’un dieu pouvait être considéré comme
l’Oracle en lui – même. Ainsi, on parla par exemple de l’Oracle de Delphes. Dans le
cadre des cultes d’Apollon. Ceci désignant autant le lieu que le nom du célèbre
sanctuaire divin. Aujourd’hui, l’expression francophone métaphorique désignera
plutôt « toute forme d’opinion intellectuelle jouissant d’un grand crédit, ou toute
personne qui parle selon le pouvoir de son autorité ».
-
Fin de la définition –
Le Cresmos
Dans la mythologie grecque ancienne, les récits parlaient des créatures oraculaires,
comme les dragons, les chevaux oraculaires, ou encore les licornes (parfois), les
devins, les pythies, les prédicateurs, les nymphes, les déesses et autres dieux, etc.
Parmi lesquels, le dieu Apollon tint la place la plus intéressante dans la civilisation
hellénique. La déesse des Oracles, prédicatrice, était généralement instaurée en la
déesse Titan Phoebe : fille d’Ouranos l’Univers, grand – mère d’Apollon le Soleil, et
mère de la déesse Titan Léto (lire sous Léto). Phoebe était la déesse de la Divination
(lire sous Mnémosyne, lire sous Phoebe). Le dieu Hadès était lui aussi un dieu placide
oraculaire, en outre qu’il était en contrepartie le dieu des Morts, et l’empereur divin
des Enfers. Tandis que Zeus, l’empereur divin du Ciel, détenait la Foudre et les
Éclairs, qui lui permettaient notamment de remonter les Temps passés à volonté, ce,
jusqu’à celui de leur naissance selon leur création par les Cyclopes commandés par le
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
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Définition de l’Encyclopédie moderne : L’Oracle
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En revanche, Zeus pouvait connaître le futur des mortelles et des hommes, pour
autant qu’il y songe, ce, grâce à divers outils dont celui de son éclair. Un éclair étant
pour les dieux et les créatures magiques qui le savent : une forme d’espace temps.
Durant l’intervalle duquel, le temps universel de multiples mondes contrôlés par les
dieux, pouvait se contenir ou disparaître (vieilles données). Le temps et la durée d’un
éclair divin, par exemple, pouvant s’assimiler – quand chacun restait accessibles aux
yeux des dieux - à plusieurs siècles d’une ère temporelle humaine (donnée
rarissime). L’écoulement du temps des dieux n’étant pas le même que celui perçu par
l’Homme. L’un des noms divins secrets et sacrés, de la Source des Oracles : était celui
du dieu nommé : Cresmos (ou « Khresmos »). Ce terme fut remplacé par celui
désignant en français celui du « Cosmos ». Ainsi, tout Avenir - pour les Grecs anciens
- descendait toujours sur eux en provenant de l’Univers et du Ciel (Zeus). Ce qui est
sans doute chronologiquement vrai, en ce sens que la déesse Titan Phoebe (la
« Divinatrice suprême »). Était une fille d’Ouranos (le dieu de « l’Univers absolu »).
D’après la vielle tradition, ce dernier incarnait l’Univers considéré comme un
système universel bien ordonné, mais englobant autant celui de l’espace
extraterrestre. Toujours selon d’anciennes données mythologiques fortes précieuses,
les dieux grecs anciens, par opposition aux mortels et humains sur Terre, étaient les
seuls à pouvoir voyager dans « le Cresmos » : c'est-à-dire le dieu Source des Oracles.
Le seul à connaître tous les futurs, y compris celui des dieux et des espèces, celui des
mondes passés et à venir, ou encore celui des autres créatures mortelles ou
immortelles. Cette fonction divine notamment fut reprise en quelques sortes
également par le dieu du Temps : le dieu Titan Chronos. Fils d’Ouranos. Le Cresmos
et sa fonction universelle furent quant à eux peu à peu oubliés, bien que son pouvoir
soit bien présent en tout lieu divin, au travers des récits mythologiques sacrés. La
mythologie classique grecque admettant depuis le XIXème siècle que le dieu Ouranos,
au rang des dieux oraculaires, soit placé et établi comme le générateur et inspirateur
des Oracles divins. Ce qui corrobore les explications des auteurs antiques à l’instar
d’Hésiode ou à l’instar d’Homère.
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Chapitre : XVIII – HERMÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
dieu Héphaïstos (lire sous Héphaïstos). Voyage dans le Temps rendus possibles.
Grâce au pouvoir du dieu des Oracles. C’est pourquoi Zeus, Chronos et Ouranos,
redoutaient le dieu source des Oracles qu’ils ne pouvaient, ni devaient, contredire.
Généralement. Car le Maître de l’Olympe divine, Zeus, n’était pas toujours en mesure
de connaître le futur, par exemple. Et au niveau du monde des dieux : les desseins
que la Grande Destinée tissait pour chacun d’eux, en tant qu’Immortels, et selon des
projets parfois inconnus d’eux – mêmes : étaient le plus souvent inaccessibles ou
impénétrables, tant qu’inattendus. Du moins pour les plus importants et les plus
compliqués à déceler. Les dieux ne pouvaient se soustraire au pouvoir divin des
oracles. D’où certaines complications dans leur monde des dieux et dans celui des
hommes prompts à se rebeller contre le Destin, quand ceux – ci entrent en conflits.
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Concernant le dieu primordial, Cresmos : les entités anciennes les plus proches de
son affection étaient généralement la déesse – Mère : Gaea, puis la déesse Titan
Phoebe et la déesse Titan Mnémosyne. Ainsi que le doux mais non moins puissant
dieu oraculaire : Nérée (lire sous Hermès, lire sous Nérée). Peu après la naissance de la
déesse Gaea : c’est à son tour le dieu Ouranos qui devint le dieu de l’Univers (lire
sous Ouranos). Et dès lors, le rôle et le nom du dieu primordial, (Cresmos) fut placé
en retrait et occulté des mémoires d’époque et de l’ère des seconds récits
mythologiques (associée dès leurs premiers ouvrages de travaux aux auteurs
Homère, Hésiode, Apulée, etc). C’est ainsi que son système de symbole oraculaire fut
remplacé par le terme : Cosmos. L’idée du cosmos illustrait au mieux l’étendu de ce
dieu ancestral. Mais la mythologie grecque très ancienne, quand elle est encore
authentique, déjà situait jadis le dieu Cresmos comme un dieu
incommensurablement puissant, maître divin de tous les mondes élémentaires (y
compris de ceux constitués soit des éléments de l’air, de la terre, de l’eau, ou du feu).
Ainsi, le dieu Cresmos, dont le nom garda la signification de l’Oracle suprême (ou de
l’un d’entre eux) connaissait d’après de très anciennes légendes disparues, la destinée
des Enfers, celle du Paradis, et celles des mondes mortels. De même que celle des
étoiles, car Le Cresmos était le fluide observateur divin de la Vie absolue. Dans son
échelle d’observation, quand elle se situait à celle de toutes espèces mortelles ou
immortelles. Dans son essence la plus pure à sa formation et dans sa constitution
propre. D’après la tradition hellénique authentique. C’était le plus grand des dieux.
Issu de Chaos ou l’engendrant afin qu’à son tour il engendre Gaea (ce qui est plus
vraisemblable). Le Cresmos était alors l’ensemble de tout ce qui existe, dans toutes les
galaxies et tous les espaces temps. Et la toute grande déesse Mère, Gaea, ne provenait
qu’après lui chronologiquement. C’était aussi le dieu qui détenait le plus grand
pouvoir de vision divine. Supérieur à celui d’Ouranos. Ainsi fut il même parfois
considéré par la guilde des anciens scribes, que ce fut sans doute ce dieu primordial,
qui édicta toutes les lois de l’Univers. À la tête desquelles lois, la noble déesse Titan
Thémis sera par la suite consacrée dans la tradition ancienne comme en étant celle
qui est la grande divinité garante de l’Ordre absolu (lire sous Thémis). Après quoi
seulement, ces lois universelles une fois établies, naquirent en leur application, les
dieux du commencement universel, que sont dans la mythologie grecque classique
connue : la puissante déesse Gaea, le dieu originel Ouranos, et ses deux frères les
dieux originels Éros et Pontos (lequel sera châtié par les Olympiens). C’est cependant
sans doute ceux que l’on nomma peu après Jésus –Christ : « les prêtres de Japet », qui
très certainement introduisirent dans le langage populaire ce nouveau terme
(« Cosmos ») afin d’enrayer le pouvoir réel de la prospérité (une autre signification
symbolique du terme ‘Cresmos’) à faveur de l’Homme en devenir (lire sous Japet, lire
sous Éris la Discorde). Dans l’Histoire des mythes originels anciens, le dieu Ouranos
devint notamment l’ensemble de la matière distribuée dans l’Espace et le Temps. Et
son sanctuaire fut instauré dans le poids de la Montagne divine, une protectrice de la
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Ainsi peut - être, en une certaine ère, les hommes de cette époque pensèrent parfois
qu’ils vivaient en permanence dans la protection d’un oracle, lui – même sous la
protection des nombreux dieux, ce, sur une planète dont l’incarnation imagée était
celle de la déesse Gaea, de la déesse Rhéa ou de la déesse Déméter ; et dont il fallait
impérativement connaître les signes significatifs et les présages afin de prévoir la vie
et son équilibre, chacun d’eux parmi les paysans étant convaincus que les dieux
anciens étaient alors chargés de les guider en leur faisant parvenir des messages sous
quelque forme que ce fut. Cela donna lieu au Culte des Oracles, dont les plus
célèbres sont ceux d’Apollon et ceux de Déméter laquelle régissait l’Agriculture et
avait donc pour charge de résoudre toutes les superstitions portant sur les champs,
ou sur l’échec des cultures, ou concernant les calamités des sécheresses, celles des
inondations ou autres fléaux notables, etc.
Le Cresmos ne ment jamais. Ainsi, les dieux - vérités sont ses fils et descendants.
C’est l’un d’eux qui mit en garde le dieu originel Ouranos, en lui prédisant la chute
de son règne divin prochain. Et dont l’annonciation néfaste, le dieu universel une fois
destitué : perdura, ensuite, sur le fils d’Ouranos (le jeune Chronos – lire sous
Chronos), puis sur le fils de Chronos (Zeus - lire sous Zeus, lire sous Athéna), puis se
profila sur l’un des derniers fils de Zeus : Dionysos. Le ‘Temple du Crestérion’ était
alors le nom du sanctuaire divin de la Source des Oracles. Nul ne savait où le
trouver. Il était également nommé parfois : « le Grand Sanctuaire oraculaire ».
Lieu divin en lequel il était alors rendu possible de lire et connaître tous les avenirs.
Cette idée fut reprise dans la tradition mythologique égyptienne. L’autre nom pour
désigner l’Oracle était celui d’un dieu nommé le dieu Manteyomai. Qui était par
ailleurs également celui éventuellement attribué à l’un des fils divins (lire sous
Mnémosyne, lire sous Apollon) du Cresmos. Par ailleurs, le dieu ‘Cresmos’
(« Khresmos ») incarnait toujours le grand pouvoir universel, pour les Grecs anciens.
En Égypte, par exemple, il avait été affilié avec le dieu Thot. Mais plus tard dans la
tradition, le dieu Thot fut affilié à son tour avec le dieu Hermès qui faisait partie de la
famille des Olympiens (lire sous Hermès) de par son père : le Grand Zeus.
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Terre – Mère, Gaea ; et qu’Ouranos incarne (lire sous Ouranos, dieu de la première
Montagne divine du monde des croyances grecques). Dans l’un des premiers univers
connus, c’est là que les dieux vénérés des Hellènes de la mythologie ancienne
prétendument y devinrent notamment les divins gardiens de tous les milieux
matériels ou moraux dans lesquels toute vie évoluera en conséquence logique de ces
lois universelles. Et dont l’ensemble applicable se réunissait dans un domaine
inaccessible et infini pour l’Homme, et c’était : ‘le Cresmos’, dont toutes les lois
universelles ne sont pas connues de l’Humain.
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Remarque :
Pour les Chrétiens, jusqu’à la mort de Jésus – Christ, c’est certainement la même
énergie qui alimenta la foi spirituelle en tout ce qui représenta le pouvoir divin. Sous
des coutumes religieuses divergentes, toutefois.
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Dès lors, le dieu primordial, Cresmos, la Source authentique des Oracles, quant à elle,
reprit une affiliation liée aux Destinées et au grand Destin (lire sous Éos) ; que le dieu
Titan Japet tente toujours d’altérer et de falsifier au grand damne des mortels et des
dieux grecs ; Car Japet est haï, par eux, encore davantage qu’Hadès. Les trois plus
puissants empereurs du monde divin grec, que sont Zeus, Poséidon et Hadès, dans la
mythologie grecque ancienne étaient considérés comme des sortes d’anges gardiens
du Cresmos contre le dieu affaissant : Japet. Les nouveaux dieux olympiens veillant
notamment au confort du gardien de l’Univers ‘cresmosien’. Ainsi, voici peut – être
pourquoi, entre autre chose, le règne des dieux olympiens perdura si longtemps sous
la bienveillance du Cresmos antique. En Égypte, cependant, ce divin rôle incombait
similairement, en leur époque, aux puissants dieux égyptiens que sont: le dieu Osiris
(le Bien), le dieu Thot (la Connaissance et le Savoir) et le dieu Anubis (la Mort).
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