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COLLABORATEURS
Coordonnatrice de la FC :
Margaret Woodruff, R.Ph,
B.Sc. Phm., MBA Humber College
Rédactrice en chef clinique :
Lu-Ann Murdoch, B.Sc.Phm.
Auteur :
Ron Pohar, B. Sc. Pharm.
Réviseure :
Mélanie Alain
Introduction
Chaque ane, le cancer de la prostate compte
pour 27 % de tous les nouveaux cancers chez les
hommes. En 2010, on estime qu’il y aura eu au
Canada 24 600 cas de cancer, dont 4300 dés1.
Un homme sur sept risque d’avoir un cancer
de la prostate au cours de sa vie1. Avec un taux
d’incidence de 123 par tranche de 100 000
(nombre de nouveaux cas dépistés dans l’année),
le cancer de la prostate est la forme de cancer la
plus répandue chez les hommes1. Compte tenu de
ces statistiques, les ATP en milieu hospitalier et
communautaire seront sans doute appes à
servir des patients atteints de cette maladie.
Une meilleure connaissance des risques,
directives en matière de dépistage et traitements
de la maladie aidera les ATP à prodiguer de
meilleurs soins aux patients.
Qu’est-ce que le cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate se développe dans les
cellules de la prostate, une glande site à
proximité du rectum, sous la vessie et à la base
du pénis2,3. De la grosseur d’une noix, la glande
entoure l’urètre (le canal qui transporte l’urine et le
sperme jusqu’à l’extrémité du pénis2,3). Elle fait
partie de l’appareil reproducteur masculin et joue
un rôle central dans la fabrication du liquide
minal qui, combiné aux spermatozoïdes,
forme le sperme2,3.
Quelles sont les causes du cancer
de la prostate ?
La pathophysiologie sous-jacente de la maladie
n’est pas entièrement connue, mais au cours de la
dernre décennie, les progrès de la recherche ont
permis de mieux la comprendre3. Il semble de plus
en plus évident que la néoplasie intraépithéliale
prostatique (PIN) de haut grade précède le
développement du cancer de la prostate. La PIN
se manifeste par un nombre accru de cellules
dans les canaux et les glandes de la prostate, la
hausse s’expliquant par la croissance et la division
cellulaires. En outre, il s’ore des changements
dans la formation, la structure et la fonction des
cellules, semblables à ce qu’on observerait dans
des cellules cancéreuses. Avec le temps, la PIN
pourra s’apparenter davantage au cancer et se
transformer en cancer de la prostate. Par ailleurs,
on pense que la génétique intervient dans la
pathophysiologie de la maladie3.
Quels sont les facteurs de risque
du cancer de la prostate ?
Le vieillissement, la race et les antécédents
familiaux sont les principaux facteurs de risque du
cancer de la prostate. Il existe une association
certaine entre le risque de développer cette
maladie et l’âge avan4. Au Canada, la maladie
ne touche qu’environ 0,2 % des hommes de moins
de 50 ans, par rapport à 2 % des hommes de 50 à
59 ans et 11,6 % de ceux de plus de 75 ans. On
estime que plus de 80 % des cancers de la
prostate frappent les hommes âgés de plus de
65 ans, et environ 90 % des décès causés par la
maladie surviennent dans ce groupe d’âge4.
Il existe un lien entre l’origine ethnique et le
risque de cancer de la prostate3,5. Par rapport aux
Objectifs d’apprentissage
La présente leçon permettra à l’assistant technique en pharmacie (ATP) de :
1. Comprendre l’épidémiologie du cancer de la prostate au Canada
2. Décrire les stades du cancer de la prostate
3. Décrire les signes, les symptômes et les facteurs de risque du cancer de la prostate
4. Comprendre le rôle de l’ATP dans le traitement des patients atteints de cancer de la prostate
5. Connaître les diverses approches de prise en charge du cancer de la prostate ainsi que les
principaux effets indésirables des agents thérapeutiques les plus courants
Le cancer de la prostate
par Ron Pohar, B. Sc. Pharm., pharmacien clinicien
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coin technipharm f c
c o i n technipharm f c
Formation continue
hommes de descendance caucasienne, le
risque est surieur chez les hommes
d’origine africaine et inférieur chez les
hommes d’origine asiatique3,5.
Des facteurs génétiques peuvent
prédisposer au cancer de la prostate3,5.
Ainsi, un homme dont le père ou le frère a
eu un diagnostic de cancer de la prostate a
deux fois plus de chances de développer la
maladie qu’un homme n’ayant pas de tels
antédents familiaux. Et si c’est le cas de
deux membres de sa famille ou plus, le
risque devient de 5 à 11 fois plus grand3,5.
On croit également que le régime
alimentaire est en cause dans le
développement de la maladie4,5. On
souonne qu’une alimentation riche en
gras saturés, viandes rouges et produits
laitiers accroît le risque. Des dones
donnent à penser que des nutriments tels
que le lycopène, la vitamine A, le bêta-
carotène, les produits du soja et le sélénium
réduisent le risque, mais il s’agit de données
préliminaires et quelque peu controveres,
qui demandent à être confirmées4,5.
Quelles sont les recommandations
actuelles concernant le dépistage
du cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate peut être détecté
par un toucher rectal avant l’apparition de
symptômes3,6. Le professionnel de la santé
insère un doigt dans le rectum pour palper
un côté de la prostate et y déceler toute
anomalie. Le toucher rectal peut ne pas
détecter tous les cancers de la prostate3,6.
La maladie se détecte également par
l’analyse sanguine de l’antigène prostatique
spécifique (APS)3,6. LAPS est une
glycoprotéine fabriqe par les cellules de la
prostate. Chez les hommes atteints d’un
cancer, le taux d’APS peut être plus élevé
en raison d’une augmentation de la
production de cette protéine et de sa
libération dans le sérum sanguin.
Soulignons toutefois que des données
probantes ont montré que le taux d’APS
peut augmenter pendant 5 à 10 ans avant
que la maladie clinique ne se développe.
Par ailleurs, un taux élevé d’APS ne mène
pas forcément au diagnostic de cancer de
la prostate, car il peut être causé par une
hyperplasie bénigne de la prostate ou une
prostatite (infection de la prostate). En fait,
deux hommes sur trois psentant un taux
d’APS élevé ne développeront pas le cancer
de la prostate3,6.
Une controverse entoure le dépistage du
cancer de la prostate, les programmes de
dépistage nayant pas démontune baisse
de la mortalité attribuable à la maladie3,6. Le
cumul de lanalyse de l’APS et du toucher
rectal peut accroître le taux global de
pistage, mais n’a pas montré
d’amélioration dans les résultats de santé,
notamment la due de survie chez les
patients atteints de la maladie. Cest pourquoi
on remet en question ladministration de ces
deux examens à grande échelle2,3,6. Les
risques et les avantages du dépistage
devraient être pris en compte avant de
recommander les examens.
Les directives et les recommandations
relatives au dépistage de la maladie varient
selon les provinces. La Société canadienne
du cancer recommande aux hommes
d’examiner avec le médecin leur risque de
cancer de la prostate, tout en pesant le
pour (ex. détection et traitement pcoces)
et le contre (ex. stress psychologique causé
par des résultats faux-positifs) du dépistage
précoce2. Plus particulièrement, il est
recommandé aux hommes qui approchent
la cinquantaine, aux hommes de plus de
50 ans qui n’ont pas encore abordé cette
question avec le médecin, aux hommes
exposés à un risque accru de cancer de la
prostate (antécédents familiaux et origine
africaine) et aux hommes affichant des
symptômes de cancer de la prostate (voir la
section suivante) d’envisager le dépistage
avec leur médecin2.
Quels sont les signes et les symptômes
du cancer de la prostate ?
La plupart des patients atteints d’un cancer
de la prostate de stade 1 ne présentent
aucun symptôme; cependant, chez les
patients dont la maladie est plus avane,
des symptômes pourront se manifester au
fur et à mesure que la tumeur se développe,
entraînant un grossissement de la prostate6.
Le cas écant, le patient pourra avoir de la
difficulté à uriner, ou même en être
incapable, et ressentira une irritation
(ex. brûlure ou douleur) durant la miction.
Mentionnons également d’autres
symptômes : le besoin d’uriner
fréquemment, surtout la nuit, la difficulté à
commencer ou à cesser d’uriner, une
sensation de vidange incomplète de la
vessie, la psence de sang ou de sperme
dans l’urine et une éjaculation
douloureuse6. Certains de ces symptômes
s’apparentent à ceux d’une infection des
voies urinaires.
Comment se pose le diagnostic
de cancer de la prostate ?
Le médecin déle souvent les patients
susceptibles d’avoir le cancer de la prostate
par un toucher rectal ou par la mention de
symptômes urinaires décrits précédemment.
D’autres symptômes, dont l’apparition d’une
dysfonction érectile, peuvent suggérer un
cancer de la prostate2,6.
En cas de doute, le taux d’APS sérique
sera mesuré, et selon le résultat et d’autres
facteurs, une biopsie de la prostate sera
effectuée avant de poser le diagnostic
définitif de cancer de la prostate2,6.
Comment s’évalue la gravité
du cancer de la prostate ?
Le grade de la maladie et le stade de la
tumeur servent non seulement à déterminer
la gravité de la maladie, mais aussi à choisir
le traitement et, dans une certaine mesure, à
préciser le pronostic2. Il existe actuellement
plusieurs systèmes de stadification de la
tumeur et de détermination du grade du
cancer. La stadification décrit la taille de la
tumeur et indique dans quelle mesure le
cancer sest développé au-delà du site initial
de la tumeur. On reconnaît quatre stades
(voir le tableau 1). Plusieurs examens
médicaux permettent détablir le stade de la
maladie, notamment des techniques
d’imagerie – tomodensitogramme,
scintigraphie osseuse ou résonance
magnétique –, la biopsie des ganglions
lymphatiques, l’aspiration à l’aiguille et la
biopsie chirurgicale. Le toucher rectal et les
taux d’APS sont également utiles à la
détermination du stade de la tumeur2.
Pour établir le grade de la maladie, un
pathologiste examine au microscope un
échantillon de la tumeur2. Il évalue
l’apparence et le comportement des cellules
cancéreuses par rapport à des cellules
normales. Le grade donne une ie de la
vitesse à laquelle la tumeur se développe et
du rythme de son éventuelle propagation.
Pour déterminer le grade des tumeurs, on
emploie habituellement l’échelle de
Gleason, qui est graduée de 2 à 10 (voir le
tableau 2). Un score faible indique que les
cellules de la tumeur sont semblables aux
cellules normales de la prostate. Un score
élevé indique qu’elles difrent des cellules
normales et que le pronostic est moins
favorable. Au Canada, la majorité des
cancers de la prostate sont dépistés au
grade modé2.
Comment se traite le cancer
de la prostate ?
Le plan de traitement est établi en fonction
du stade et du grade de la maladie ainsi que
des résultats de tests diagnostiques, dont
l’analyse de l’APS. Ces données aident à
prévoir la réponse au traitement, puisque les
cancers plus avancés ont moins de
chances de donner des résultats favorables.
D’autres facteurs entrent aussi en ligne de
compte, notamment l’âge du patient, son
état de santé géral et ses préférences en
matière de traitement2.
Les traitements contre le cancer visent
généralement à : prévenir la croissance et la
propagation des cellules cancéreuses;
supprimer ou truire les cellules susceptibles
de devenir canreuses; guérir le cancer;
Stade Description
1Le cancer est localisé
uniquement dans la prostate.
2
Le cancer est plus étendu qu’au
stade 1, mais demeure localisé
dans la prostate.
3
Le cancer s’est propagé
à l’extérieur de la prostate
jusqu’aux tissus environnants,
mais pas aux organes voisins.
4
Le cancer s’est étendu à des
organes ou des ganglions
lymphatiques voisins, ou à
d’autres parties du corps.
Source : www.cancer.ca
TABLEAU 1 – Stades du cancer de la prostate
MARS 2011 c o i n technipharm f c FC2FC1 c o i n technipharm f c MARS 2011
c o i n technipharm f c
Formation continue
FC3 c o i n technipharm f c MARS 2011
contrôler la croissance de la tumeur; prévenir
une plus grande propagation; et réduire le
risque de récidive. Quand ces objectifs ne
peuvent être atteints, un traitement palliatif
prend le relais et vise à : réduire tempo-
rairement la taille de la tumeur, atténuer les
symptômes (ex. saignements, douleurs)
et améliorer le confort et la qualité de vie
du patient. Les différentes thérapies pour
le cancer de la prostate comprennent
l’hormonothérapie, la chirurgie, la
radiothérapie et la chimiothérapie. Elles
sont souvent administrées en combinaison
– en même temps ou séquentiellement –
de manière à répondre aux besoins de
traitement du patient2.
Quel est le rôle de la surveillance active
dans le traitement du cancer
de la prostate ?
Dans des cas de cancers peu avancés,
initialementtectés par la seule analyse de
l’APS (c.-à-d., aucune tumeur détectable au
toucher rectal ou aucun symptôme de la
maladie), on peut décider de reporter le
traitement si la maladie risque peu d’évoluer9.
La surveillance active, effectuée par un
decin, a pour but d’éviter les
complications et les éventuels effets
indésirables du traitement, sans pour autant
écarter la possibilité d’administrer un
traitement curatif si le cancer devait
progresser. Le « suivi attentif » est une
approche semblable qui, à la différence de la
surveillance active, sadresse aux hommes
qui ne bénéficieraient pas d’un traitement en
raison de facteurs tels que l’âge avancé ou
des problèmes médicaux concomitants dont
le pronostic est défavorable9.
Quel est le rôle de la chirurgie
dans le traitement du cancer
de la prostate ?
La prostatectomie (ablation totale de la
prostate) est un traitement de première
intention bien établi pour un cancer qui ne
s’est pas propagé au-delà de la prostate9.
Elle offre aussi une option aux patients dont
la maladie est plus avancée, et on la pratique
parfois chez les hommes qui font une
récidive après un traitement radiothérapique
initial. Pour les patients dont le cancer nest
plus localisé uniquement dans la prostate,
l’intervention peut seffectuer parallèlement à
d’autres traitements, notamment la
radiothérapie ou l’hormonothérapie.
On évalue le succès de la prostatectomie en
mesurant le taux d’APS, qui devrait être
indétectable à la suite du traitement.
Quelque 80 % à 90 % des patients ayant
subi une prostatectomie pour un cancer de
la prostate localisé auront une durée de vie
normale, sans hausse subséquente du taux
d’APS. L’incontinence urinaire et
l’impuissance sont deux complications
éventuelles de la prostatectomie9.
Quel est le rôle de la radiothérapie
dans le traitement du cancer de la
p r o s t a t e ?
Dans le traitement du cancer de la prostate,
la radiothérapie vise à irradier les cellules
cancéreuses sans endommager les tissus
avoisinants9,10. On ladministre pour les
cancers confinés à la prostate, comme
traitement unique ou après une
prostatectomie, par exemple, quand les
contours de la tumeur sont positifs (c.-à-d.
que des cellules cancéreuses ont été
détectées sur les parois des tissus entourant
la tumeur). En règle générale, la
prostatectomie est le traitement de première
intention pour le cancer localisé; cependant,
on peut recourir à la seule radiothérapie sil
sagit de la préférence du patient ou si ce
dernier ne peut subir de chirurgie. La
radiothérapie est parfois administrée en
même temps quun traitement de privation
androgénique chez les patients dont le
cancer est avancé9,10. Elle saccompagne de
complications possibles, dont des effets
gastro-intestinaux (crampes et selles
fréquentes) et génito-urinaires (mictions
fréquentes et urgentes), les voies intestinales
et urinaires étant proches de la prostate et,
par conquent, exposées aux radiations.
Quel est le rôle de l’hormonothérapie
dans le traitement du cancer de la
p r o s t a t e ?
Lhormonotrapie est utilisée dans la
prise en charge des cancers de la
prostate avancés, et son efficacité est
discutable dans le cas de tumeurs
localisées9,10 . L’hormonothérapie fait appel
au traitement de privation andronique et
à des agents antiandrones. La privation
androgénique s’appuie sur des analogues
de la LHRH (hormone de liration de la
lutéinostimuline), une hormone
naturellement produite par le corps, qui
participe à la liration de la testostérone.
Ces agents réduisent la production de
testostérone. Les analogues de la LHRH,
dont l’acétate de goséline, de leuprolide
et de buséréline, entraînent des effets
insirables tels que la perte de libido,
l’impuissance, des boufes de chaleur, la
perdition osseuse, la fatigue et des
changements d’humeur. Les
antiandrones inhibent les effets de la
testostérone directement dans les tissus
prostatiques. Ces médicaments
comprennent, entre autres, le flutamide, le
bicalutamide et le nilutamide. Ils causent
des effets indésirables, dont la
gynécomastie (grossissement des seins),
des symptômes gastro-intestinaux et des
problèmes hépatiques. Ils peuvent être
administs en association avec un
traitement de privation andronique9,10 .
Quel est le rôle de la chimiothérapie
dans la prise en charge du cancer de
la prostate ?
En règlenérale, la chimiothérapie n’est
administrée quaux patients ayant un cancer
de la prostate avancé ou ne répondant pas à
l’hormonothérapie. Les agents
chimiothérapiques utilisés comprennent la
mitoxantrone et le dotaxel10.
Quel est le soutien communautaire
disponible pour les patients atteints
d’un cancer de la prostate ?
Un diagnostic de cancer de la prostate
peut être très affligeant pour le patient et
ses proches. Il est important pour le
personnel de la pharmacie de connaître
les ressources locales, provinciales et
nationales pour en informer les patients et
les familles. Les sections provinciales de
la Société canadienne du cancer
(www.cancer.ca) et Prostate Cancer
Canada (www.prostatecancer.ca) sont
des adresses ts utiles. Localement,
il peut y avoir des groupes d’entraide et
des services de consultation.
Quel est le rôle de l’ATP dans le
soutien aux patients atteints d’un
cancer de la prostate ?
Les ATP ont un rôle important à jouer dans
les soins aux patients. Au moment de
remplir les ordonnances
d’hormonothérapie, ils peuvent demander
au patient sil éprouve des effets
indésirables et lui proposer d’examiner avec
le pharmacien une stratégie de gestion de
la médication. Ils peuvent suggérer au
patient de discuter avec le pharmacien des
risques qu’une interaction entre les
médicaments en vente libre et les
médicaments d’ordonnance aggrave les
symptômes du cancer. Ce conseil
s’applique aussi aux patients qui cherchent
un médicament en vente libre pour soulager
des symptômes qui pourraient indiquer un
cancer de la prostate. Enfin, les ATP
peuvent se renseigner sur les ressources
communautaires offertes aux patients
atteints du cancer de la prostate pour
mieux les informer.
Grade Cote de Gleason Description
1 2-4 Bas grade – croissance lente, risques de propagation
moins élevés
2 5-7 Grade modéré – croissance un peu plus rapide qu’au
grade 1 et possibilité de propagation
3 8-10 Haut grade – croissance plutôt rapide et risques de
propagation plus élevés
Source: www.cancer.ca
TABLEAU 2 – Grades du cancer de la prostate
c o i n technipharm f c
Formation continue
FC3 c o i n technipharm f c MARS 2011
RÉFÉRENCES
1. Statistiques de la Société canadienne
du cancer. http://www.cancer.
ca/Alberta-NWT/About%20
cancer/Cancer%20statistics/
Stats%20 at%20a%20glance/
Prostate%20cancer.aspx?sc_
lang=en&r=1.%2505(%255BA)
(consulté le 28 août 2010).
2. Société canadienne du cancer.
Cancer de la prostate. http://www.
cancer.ca/Alberta-NWT/Prevention/
Get%20screened/Early%20
detection%20for%20prostate%20
cancer.aspx?sc_lang=en&r=1
(consulté le 28 août 2010).
3. Dreicer R. Prostate Cancer. http://
www.clevelandclinicmeded.com/
medicalpubs/diseasemanagement/
hematology-oncology/
prostatecancer/ (consulté le 28 août
2010).
4. Prostate Cancer Canada Network.
Causes and Risk Factors. http://
www.prostatecancer.ca/PCC N/
Prostate-Cancer/What-is-Prostate-
Cancer-/causes-and-risk-factors.
aspx (consulté le 28 août 2010).
5. BC Cancer Agency. Prostate Cancer.
http://www.bccancer.bc.ca/PPI/
TypesofCancer/Prostate/default.htm
(consulté le 28 août 2010).
6. Kantoff PW, Taplin ME. Clinical
presentation, diagnosis, and staging
of prostate cancer. 2010 [cité en août
2010 ] dans : UpToDate [Internet].
Version 18.1. Waltham: UpToDate;
2005 - http://www.uptodate.com
(consulté le 28 août 2010).
7. Cancer Care Ontario. Cancer
Investigations: Prostate Cancer. http://
www.cancercare.on.ca/common/
pages/UserFile.aspx?leId=44610
(consulté le 28 août 2010).
8. BC Cancer Agency. Prostate Cancer.
http://www.bccancer.bc.ca/PPI/
Screening/Prostate.htm (consulté le
28 août 2010).
9. Klein EA . Overview of treatment
for clinically localized prostate
cancer. 2010 [cité en août 2010] dans
UpToDate [Internet]. Version 18.1.
Waltham: UpToDate; 2005 - .http://
www.uptodate.com. (consulté le 28
août 2010).
10. Dawson NA. Overview of treatment
for advanced prostate cancer. 2010
[cité en août 2010]. Dans UpToDate
[Internet]. Version 18.1. Waltham:
UpToDate; 2005 - http://www.
uptodate.com (consulté le 28 août
2010).
QUESTIONS Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes
ou répondez en ligne pour connaître vos résultats immédiatement.
1. Au Canada, le cancer de la prostate
affiche l’incidence la plus faible parmi les
cancers touchant les hommes.
a) Vrai b) Faux
2. Parmi les objectifs suivants, lesquels
se rapportent au traitement du cancer
de la prostate ?
a) Prévention de la croissance et de la
propagation des cellules cancéreuses
b) Destruction des cellules susceptibles
de devenir cancéreuses
c) Contrôle de la croissance de la tumeur
d) Toutes ces réponses
3. Les hormonothérapies sont le traitement de
choix pour le cancer de la prostate localisé.
a) Vrai b) Faux
4. Concernant l’APSrique, lequel des
énoncés suivants est correct ?
a) Un taux élevé d’APS est un diagnostic
de cancer de la prostate.
b) Le cancer de la prostate est associé
à de faibles taux d’APS.
c) L’analyse de l’APS est recommandée
pour tous les hommes à partir de l’âge
de 40 ans.
d) Les taux d’APS peuvent augmenter
chez les hommes présentant une
prostatite.
5. Concernant les facteurs de risque
du cancer de la prostate, lequel
des énoncés suivants est correct ?
a) Le risque de cancer de la prostate est
plus élevé chez les hommes d’origine
asiatique que chez ceux de descendance
caucasienne.
b) Le risque de cancer de la prostate est
plus faible chez les hommes d’origine
africaine que chez ceux de descendance
caucasienne.
c) Les facteurs génétiques ne jouent aucun
rôle dans l’apparition du cancer de la
prostate.
d) Plus de la moitié des cas de cancer de la
prostate surviennent chez les hommes
âgés de plus de 65 ans.
6. Quelle est la fonction de la prostate ?
a) La prostate joue unle clé dans la
production de testostérone.
b) La prostate produit le sperme.
c) La prostate produit le liquide séminal.
d) B et C.
7. Concernant la stadification ou le grade
du cancer, lequel des énoncés suivants
est correct ?
a) Le pronostic d’un cancer de la prostate
de stade 4 est le plus favorable.
b) Le pronostic d’un cancer de la prostate
de stade 1 est le plus défavorable.
c) Le stade du cancer de la prostate n’a
aucun lien avec le pronostic.
d) D’après la cote de Gleason, le pronostic
d’un cancer de la prostate de grade 1
est plus favorable que celui d’un cancer
de grade 3.
8. Concernant les symptômes du cancer de
la prostate, lequel des énoncés suivants
est correct ?
a) Les douleurs aux os sont la raison la plus
courante pour laquelle les hommes atteints
dun cancer de la prostate locali
consultent le médecin.
b) La dysfonction érectile peut être un
symptôme de cancer de la prostate.
c) Certains symptômes du cancer de la
prostate s’apparentent aux symptômes
d’une infection des voies urinaires.
d) B et C.
MARS 2011 c o i n technipharm f c FC4
QUESTIONS (suite)
Pour tout renseignement concernant la notation de cette FC,
veuillez communiquer avec Mayra Ramos par téléphone (416 764-3879), par télécopieur (416 764-3926) ou par courriel
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Rosalind Stefanac, tél. : 416 764-3926 ou courriel : rosalind.stefanac@rci.rogers.com.
1. a b
2. a b c d
3. a b
4. a b c d
5. a b c d
6. a b c d
7. a b c d
8. a b c d
9. a b c d
10. a b
11. a b c d
12. a b c d
13. a b c d
14. a b c d
15. a b c d
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Le cancer de la prostate
1 UFC • mars 2011
CCEPP nº 1065-2010-130-I-T Tech
Non valide pour les crédits de FC acquis
après le 23 juin 2013.
c o i n technipharm f c
Formation continue
FC5 c o i n technipharm f c MARS 2011
9. Concernant le traitement du cancer de la
prostate, lequel des énoncés suivants est
correct ?
a) La chimiothérapie est le traitement de
première intention recommandé pour les
hommes ayant un cancer de la prostate
localisé.
b) La radiothérapie peut être administrée en
association avec la prostatectomie.
c) La thérapie de privation androgénique est
le traitement de première intention
recommandé pour le cancer de la prostate
localisé.
d) Le suivi attentif est le traitement de
première intention recommandé pour les
hommes âgés de moins de 40 qui sont
atteints d’un cancer de la prostate localisé.
10. La préférence du patient devrait être prise
en considération dans l’élaboration d’un
plan de traitement pour le cancer de la
prostate.
a) Vrai b) Faux
11. Concernant le toucher rectal, lequel des
énoncés suivants est correct ?
a) Le toucher rectal est recommandé pour
tous les hommes âgés de 40 ans et plus.
b) Si le résultat du toucher rectal suggère un
cancer de la prostate, il n’est pas
nécessaire de faire une analyse de l’APS
sérique.
c) Avec le toucher rectal, on peut détecter un
cancer de la prostate avant que les
symptômes ne se manifestent, mais on peut
manquer de dépister certaines tumeurs.
d) Le toucher rectal n’est pas recommandé,
car il n’est pas fiable.
12. Concernant l’hormonothérapie, lequel des
énoncés suivants est correct ?
a) Le traitement de privation androgénique
inhibe les effets de la testostérone
directement dans les tissus prostatiques.
b) Les antiandrogènes réduisent la production
de testostérone.
c) Des troubles hépatiques sont un effet
indésirable des antiandrogènes.
d) Tous les patients ayant un cancer de stade
5 doivent suivre une hormonothérapie.
13. Concernant le diagnostic du cancer de la
prostate, lequel des énoncés suivants est
correct ?
a) On réalise souvent une analyse de l’APS
sérique lorsqu’on suspecte un cancer de la
prostate.
b) En règle générale, on pratique une biopsie
de la prostate pour poser le diagnostic
définitif de cancer de la prostate.
c) L’examen des tissus prélevés par biopsie et
les tests d’imagerie permettent d’établir le
stade et le grade du cancer de la prostate.
d) Toutes ces réponses.
14. Concernant la prostatectomie, lequel des
énoncés suivants est correct ?
a) La prostatectomie est généralement
considérée comme le traitement de dernier
recours dans la prise en charge d’un
cancer de la prostate localisé.
b) En mesurant le taux d’APS, on peut savoir
si la prostatectomie a été réussie.
c) Chez environ la moitié des patients ayant
un cancer de la prostate localisé, la
prostatectomie est associée à la survie à
long terme, sans hausse subséquente du
taux d’APS.
d) On pratique rarement la prostatectomie,
car celle-ci ne permet pas de prévenir la
propagation du cancer.
15. Concernant la radiothérapie, lequel des
énoncés suivants est correct ?
a) La radiothérapie est une option de
traitement pour le cancer de la prostate
localisé.
b) La radiothérapie peut être administrée en
association avec d’autres traitements dans
la prise en charge du cancer de la
prostate.
c) On traite toujours un cancer de stade 1 par
radiothérapie.
d) A et B.
Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des
questions suivantes.
c o i n technipharm f c
Nom Prénom
Nom de la pharmacie
Province du permis No de permis Province du permis No de permis
Adresse (Domicile) Ville Province
Code postal Téléphone Télécopieur
Courriel Année d’obtention de diplôme
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1. Avez-vous l’impression d’en savoir plus sur le cancer de la prostate ?
Oui Non
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Oui Non
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profession d’ATP ? Oui Non S.O.
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trop compliquée
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Entièrement? Assez Pas du tout
6. Quels sujets aimeriez-vous voir traités dans les prochains numéros ?__________
Exercice professionnel Employé(e) à temps plein
Chaîne ou franchise Pharmacie de supermarché Employé(e) à temps partiel
Bannière Hôpital
Pharmacie indépendante Autre (préciser) : Êtes-vous un(e) ATP certifié(e)?
Pharmacie de grand magasin ___________________ Oui Non
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