Rapport économique (09/2016) pdf 599.97 KB Téléchargement

publicité
Département fédéral des affaires étrangères DFAE
Formulaire CH@WORLD: A754
Représentation suisse à: Montevideo
Pays: Uruguay
Dernière actualisation: 09/2016
Rapport économique Uruguay 2015
Executive Summary
L’Uruguay a connu, en 2015, sa 13ème année consécutive de croissance économique (+1%),
un record historique. Néanmoins, la première année du second quinquennat du Président Tabaré Vázquez a été marquée par une détérioration de plusieurs indicateurs: ralentissement de
l’activité économique, inflation proche des 10%, renchérissement important de l’USD par
rapport au Peso uruguayen et ses conséquences néfastes sur une économie encore fortement
dollarisée, augmentation du chômage (7.9%), plus important déficit fiscal depuis la crise économique de 2002 (3.5% du PIB) et une dette publique grimpante (60.7% du PIB). La cristallisation de ces facteurs adverses a donné naissance aux conflits du travail les plus graves depuis
l’arrivée au pouvoir du Frente Amplio en 2005, entre un gouvernement forcé de prendre des
mesures et de puissants syndicats opposés à toute stagnation des salaires réels ou élimination
de ce qu’ils considèrent des acquis sociaux.
Dans un contexte régional et global difficile, les volumes d’exportations n’ont certes pas reculé
par rapport à 2014, les prix des principaux produits d’exportation uruguayens (viande, soja) ont
cependant significativement baissé. Ainsi, la valeur totale des exportations s’est établie en
2015 à USD 8.97 milliards, soit 11.6% de moins que l’année précédente, restant par là même
supérieure aux USD 8.55 milliards de marchandises importées. Les exportations suisses à
destination de l’Uruguay (CHF 244 millions) ont reculé de 7.7% par rapport à 2014. La matrice
de ces exportations n’a cependant pas changé: avec 75% et 10%, les produits pharmaceutiques et l’horlogerie sont à nouveau les marchandises suisses les plus demandées. Les métaux précieux (58%) et les produits agricoles (33%) constituent une part écrasante des marchandises que la Suisse importe (USD 98 millions) de l’Uruguay.
L’Uruguay, avec ses 3.5 millions d’habitants, présente certes un marché de taille très réduite.
Cependant, d’autres facteurs poussent un nombre non négligeable d’entreprises étrangères à
s’y installer: la sécurité juridique y est garantie; il n’existe pas d’entrave à la circulation des
capitaux; la corruption y est la plus basse d’Amérique latine (devant le Chili); ses nombreuses
zones franches sont, d’un point de vue fiscal, très attractives pour les investisseurs. A cela
s’ajoute que l’Uruguay est membre du Mercosur, bloc régional de quelques 300 millions
d’habitants. L’arrivée au pouvoir de gouvernements plus libéraux dans les autres pays membres
de ce même bloc pourrait accélérer les négociations de traité de libre-échange tant avec l’UE
qu’avec l’AELE. L’Uruguay, par la force des choses, contraint de regarder au-delà de ses fron1
tières et de diversifier ses marchés d’exportations, continuera de jouer un rôle de moteur dans
ces négociations.
2
TABLE DES MATIÈRES
Executive Summary .................................................................................................................. 1
1. Problèmes et enjeux économiques ................................................................................... 4
1.1. Situation économique.................................................................................................. 4
1.2. Perspectives, potentiel et défis ....................................................................................... 5
2. Accords internationaux et régionaux économiques ........................................................... 7
2.1. Politique, priorités du pays ............................................................................................. 7
2.2. Perspectives pour la Suisse ........................................................................................... 8
3. Commerce extérieur.......................................................................................................... 9
3.1. Evolution et perspectives générales ............................................................................... 9
3.2. Commerce bilatéral ...................................................................................................... 10
4. Investissements directs ................................................................................................... 11
4.1. Evolution et perspectives générales ............................................................................. 11
4.2. Investissements bilatéraux ........................................................................................... 11
5. Promotion commerciale, économique et touristique « Promotion de l’image de la Suisse »
13
5.1. Instruments de la promotion économique extérieure .................................................... 13
5.2. Intérêt du pays de résidence pour la Suisse ................................................................. 13
6. Annexes .......................................................................................................................... 14
Structure de l’économie ...................................................................................................... 14
Principales données économiques ...................................................................................... 15
Uruguay: Partenaires commerciaux .................................................................................... 16
Commerce bilatéral du point de vue suisse ......................................................................... 17
Principaux pays investisseurs 2015 .................................................................................... 19
Présence uruguayenne en Suisse ...................................................................................... 20
Adresses internet utiles ....................................................................................................... 20
3
1. Problèmes et enjeux économiques
1.1.
Situation économique
Le Président Tabaré Vázquez, élu pour la seconde fois après le quinquennat 2005-2010, a entamé début 2016 sa deuxième année à la tête du gouvernement. Il s’agit d’un retour au pouvoir
de la frange centriste du Frente Amplio, coalition d’une vingtaine de partis allant des communistes et d’autres secteurs proches de l’ancien Président José Mujica aux sociaux-démocrates
desquels se rapproche Vázquez. Les attentes envers Vázquez étaient grandes, sa côte de popularité ayant atteint les 80% à la fin de son premier mandat. L’augmentation des dépenses et investissements publics durant la dernière année du gouvernement précédent, ceci à des fins électorales évidentes, ont contribué autant à générer de gros espoirs au sein de la population qu’à
détériorer les finances publiques. La situation économique du pays s’est dégradée durant l’année
2015 et le premier semestre 2016. Tant des facteurs externes – ralentissement de la conjoncture
internationale, crises politiques et économiques dans certains des principaux pays partenaires –
qu’internes – mauvaise allocation des ressources publiques durant les années de vaches
grasses, dégradation de l’éducation publique, sentiment d’insécurité croissant – ont contribué à
un désenchantement rapide d’une bonne partie de la population envers le Président Vázquez,
lui reprochant son inaction et sa passivité. Les critiques abondent, non seulement de la part de
l’opposition et des entrepreneurs, mais aussi au sein même de la coalition au pouvoir et des syndicats.
Malgré un ralentissement notoire de la croissance, il faut relever que l’économie uruguayenne a
enregistré, en 2015, sa 13ème année consécutive d’expansion (+1%1), prolongeant ainsi la plus
longue période de croissance économique de l’histoire du pays et présentant désormais un PIB
d‘USD 53.4 milliards et ceci malgré les importantes crises de ses deux grands voisins et partenaires économiques. Avec une croissance prévue de 0.5-0.6% pour la fin de l’année, ce cycle ne
devrait pas être interrompu en 2016. Cependant, cette croissance ne se reflète pas dans la perception quotidienne des Uruguayens. En effet, plusieurs indicateurs – consommation, dépenses
des ménages, investissements du secteur privé – ont chuté en 2015. Ceci s’explique en partie
par l’augmentation de 23% du taux de change USD/UYU: en effet, l’économie uruguayenne
étant encore fortement dollarisée, une valorisation de la monnaie américaine se traduit inexorablement par un renchérissement non seulement des importations, mais aussi des nombreux produits et services dont les prix sont fixés en USD. Ainsi, malgré les interventions de la Banque
Centrale, l’inflation a atteint, en 2015, les 8.7% selon la Banque Mondiale2 et les 9.44% selon
l’Institut National de Statistique3.
Le ralentissement de l’activité économique a également conduit à une augmentation du taux de
chômage (7.9%), provoquant la perte de 61'000 postes de travail par rapport à 2014 (6.7%)4.
Cette dégradation se traduit également par un coup d’arrêt dans le cycle de hausse des salaires
réels. Pour cette raison, 2015 a été marquée par les conflits du travail les plus graves depuis la
crise économique de 2002. Les syndicats, très influents en Uruguay, mènent la vie dure au gouvernement: deux grèves générales ont déjà ponctué le deuxième mandat de Vázquez, vieux de
seulement 18 mois.
1
Selon les données de la Banque mondiale, www.bancomundial.org
www.bancomundial.org
3
www.ine.gub.uy
4
Monitoreo económico, número 149 – Unidad de Análisis Económico
2
4
Le déficit fiscal s’est monté à quelques UYU 51.398 millions (env. USD 1.845 millions), soit
3.5% du PIB, son niveau le plus élevé depuis la crise de 20025. Cette augmentation s’explique
plus par la chute des recettes fiscales due au ralentissement économique, que par une hausse
des dépenses publiques. A noter qu’avant le paiement du service de la dette, le gouvernement
présentait un budget équilibré, contrairement à 2014.
La dette publique brute se situe, certes, bien en-dessous de son niveau de 2002, lorsqu’elle
atteignait 121% du PIB, elle s’est cependant légèrement accrue ces dernières années pour atteindre 61.9%6 du PIB en 2015 (contre 60.2% en 2013 et 61.3 en 20147), ce qui constitue un
chiffre important au niveau régional. Ce haut pourcentage n’a cependant pas remis en question
la solvabilité de l’Uruguay sur les marchés internationaux, autant Standard & Poor’s que Moody’s
ayant procédé en 2015 à un relèvement de la qualification de la dette souveraine uruguayenne à
BBB.
En 2015, comme en 2014, le taux de pauvreté s’élevait à 9.7%. Nous assistons donc à une
stagnation dans le processus de recul de la pauvreté qu’avait connu le pays depuis la crise de
2002. En 2006 encore, ce taux atteignait les 32.5%. Le coefficient GINI a suivi une évolution
similaire, diminuant de 0.455 en 2006 à 0.381 en 2014, pour légèrement remonter en 2015
(0.386).
1.2. Perspectives, potentiel et défis
En 2015, le gouvernement uruguayen a dû faire face à trois défis. Premièrement, il devait limiter
l’inflation à moins de 10%, objectif tout juste atteint et qui, selon les dernières projections (août
2016) et grâce à une dévaluation de l’USD face au Peso uruguayen durant l’année en cours,
devrait se situer une nouvelle fois en-dessous des 10% en 2016. Contrairement aux attentes, le
Peso n’a pas connu en 2016 la forte dépréciation annoncée par de nombreux économistes en
début d’année. Cela dit, le processus de réajustement du Peso face à l’USD ne devrait qu’être
remis à plus tard. Deuxièmement, l’Uruguay jouit certes de l’investement grade (BBB) auprès
des agences de qualifications, il doit cependant veiller à réduire son déficit fiscal (3.5% du PIB
en 20158). Dans un contexte de ralentissement économique et donc de diminution des recettes
publiques, les réajustements nécessaires sont d’autant plus difficiles à réaliser. Les revendications irréalistes des puissants syndicats uruguayens dans le cadre des négociations des différents budgets et salaires compliquent à leur tour la position du gouvernement. En 2015, le gouvernement a donc dû affronter les plus forts conflits du travail depuis 2002, année de la grave
crise économique. Cette situation perdure en 2016, les syndicats insistant sur une augmentation
des salaires réels, alors qu’une stagnation serait nécessaire afin d’éviter une explosion du taux
de chômage. Troisièmement, l’Uruguay doit veiller à ce que ses exportations restent compétitives. Les dépréciations respectives du Peso argentin (-32% en 2015) et du Real brésilien (-43%)
ont eu un double effet sur l’économie: une perte de compétitivité sur les marchés internationaux
des produits d’exportation uruguayens, très similaires à ceux de ses voisins; et un renchérissement de l’Uruguay comme destination touristique pour les Argentins et Brésiliens, qui constituent le gros des touristes en Uruguay.
5
Centro de Investigación Económicas – Actividad y Comercio – n°147
Selon les estimations du FMI : International Monetary Fund (IMF), Press Release No. 16/59 (Feb. 26, 2016).
7
Selon les estimations du FMI : International Monetary Fund (IMF), Press Release No. 16/59 (Feb. 26, 2016).
8
Centro de Investigación Económicas – Actividad y Comercio – n°147
6
5
La loi PPP (Public-Private-Partnership), lancée en 2011 et visant à accélérer le développement
des infrastructures du pays par une étroite collaboration entre les secteurs privé et public, porte
lentement ses fruits. En 2015, le premier projet PPP, la construction d’une prison, a finalement
été conclu. Les différents assouplissements de la loi PPP effectués ces dernières années devraient permettre la conclusion de toute une série d’autres projets: deux projets de construction
de routes sont actuellement en examen; des appels pour quatre autres projets du même type
ainsi que la construction d’une voie de chemin de fer et d’écoles ont été lancés.
L’entreprise finlandaise UPM a annoncé en juillet 2016 son intention de construire une deuxième usine de fabrication de pâte de cellulose, la troisième du genre en Uruguay 9 .
L’investissement total pourrait se monter à quelques quatre milliards d’USD. A cela s’ajouterait
un milliard supplémentaire que dépenserait l’Etat uruguayen pour mettre à jour les infrastructures de transport qui permettraient de relier l’intérieur du pays, où devrait voir le jour l’usine, à
un port, probablement celui de Montevideo. Le projet d’UPM augmenterait l’utilisation de
l’infrastructure dans le centre du pays et rendrait ainsi le programme de PPP plus attractif pour
les investisseurs étrangers, ce que le gouvernement uruguayen n’a pas manqué de souligner.
L’expiration du délai, le 13 juillet dernier, prévu pour la signature d’un contrat d’investissement
entre le gouvernement et l’entreprise multinationale Zamin Ferrous, dont un des bureaux de représentation se trouve à Zoug, marque la fin du projet Aratíri. Lancé en 2011, ce dernier prévoyait l’exploitation de gisements de fer au centre du pays et jouissait du soutien de l’exprésident Mujica, qui y voyait une opportunité non seulement de créer des emplois mais aussi –
et surtout – de développer les infrastructures du pays, avec notamment la construction d’un port
d’eaux profondes sur la côte atlantique. Le projet s’est heurté aux fortes résistances des mouvements de protection de l’environnement. Cela dit, c’est la chute des prix des matières premières
de ces dernières années qui a enterré les ambitions de Zamin Ferrous, du moins à moyen terme.
9
UPM possède déjà une telle fabrique à Fray Bentos, dont la mise en marche date de 2007. La deuxième du pays,
celle de Montes del Plata, se situe à Punta Pereira et a été inaugurée en 2014.
6
2.
Accords internationaux et régionaux économiques
2.1. Politique, priorités du pays
En raison de la taille limitée de son marché intérieur, de sa structure de production destinée à
l’exportation et de ses modestes ressources en matières premières, l’Uruguay n’a d’autre choix
que de pleinement s’insérer dans l’économie mondiale.
Entretenir de bonnes relations avec ses voisins, économiquement plus puissants, est la base de
la politique extérieure de l’Uruguay. Son engagement au sein des associations hispanoaméricaines d’intégration telles que le Mercosur (Marché Commun du Sud), l’Unasur, l’ALADI
et le CELAC, constitue une priorité de la politique extérieure de l’Uruguay. Bien que l’Uruguay
exporte vers non moins de 140 pays, plus d’un tiers (37%) de ses exportations s’effectuent vers
la Chine et le Brésil. Pour l’Uruguay se rapprocher de la Chine a certes été un moyen de réduire sa dépendance envers la région, mais entretenir de forts liens commerciaux avec ce pays
signifie également subir le ralentissement qu’a connu l’économie chinoise ces derniers mois.
Les exportations de l’UE vers la région ont augmenté de manière constante ces dernières années, propulsant le Mercosur à la sixième place des marchés les plus importants pour l’UE. Les
négociations pour un traité de libre-échange entre l’Union Européenne (UE) et le Marché
Commun du Sud (Mercosur), qui ont repris en 2010 après 6 ans d’interruption, ont connu
quelques avancements ces dernières années. Toutefois, à l’heure de la rédaction de ce rapport
(septembre 2016), le Mercosur vit une crise importante, qui ne facilitera sans doute pas les
négociations avec l’UE à court terme. En effet, l’Uruguay a remis la présidence pro tempore du
Mercosur au Venezuela, contre la volonté du Paraguay, du Brésil et, dans une moindre mesure,
de l’Argentine. Bien que le Venezuela ne participe pas aux négociations avec l’UE, ces tensions
internes nuisent à la crédibilité du bloc sur la scène internationale. Cela dit, les changements de
gouvernement qu’a connus le bloc ces derniers mois, avec l’arrivée au pouvoir de partis plus
favorables au libre-échange, sont de bon augure pour la conclusion d’un accord à moyen
terme. Les réticences pourraient maintenant se faire sentir du côté de l’UE. En effet, certains
experts estiment que le Brexit pourrait freiner les négociations de libre-échange entre l’UE et le
Mercosur puisque le bloc régional européen perd un membre de poids: sa deuxième puissance
économique mais surtout un fervent défenseur du libre-échange. En effet, en conséquence du
Brexit, la France, avec ses tendances protectionnistes, notamment dans le secteur agricole, voit
son poids politique relatif s’accroître.
L’Uruguay a conclu des accords de libre-échange avec le Mexique (2004), l’Israël (2009), le
Pérou (2009), la Bolivie (1997) et le Chili (1996). De surcroît, l’Uruguay a aussi signé des accords commerciaux préférentiels avec l’Argentine (2003), l’Equateur (2005) et le Brésil (1986).
Le Mercosur a, pour sa part, conclu des accords du même type avec la Colombie/l’Equateur/le
Venezuela (2005) ainsi qu’avec l’Inde (2004). Il est important de noter que les accords de libreéchange passés entre les pays membres du Mercosur et l’Egypte (2010), la Turquie (2008), la
Syrie (2010), la Palestine (2011) et l’Union douanière d’Afrique australe (SACU) ne sont pas encore en vigueur.
Un autre élément digne d’être mentionné est l’abandon de l’Uruguay, au début du mois de septembre 2015, des négociations sur l’accord de commerce sur les services – plus connu sous son
7
acronyme anglais: le TISA (Trade in Services Agreement). Le retrait de l’Uruguay des négociations sur le TISA contre le gré du Président et du Ministre de l’Economie est la conséquence
d’une résolution approuvée par les franges dures de la coalition de gauche du Frente Amplio, et
le résultat de l’action des syndicats, opposés à toute libéralisation ou ouverture commerciale.
Dans le cadre de la lutte mondiale contre l’évasion fiscale, l’Uruguay s’est officiellement engagé
auprès de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à mettre en
place la « norme d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers
en matière fiscale » à partir de septembre 2018. Ceci implique une adaptation de la législation
uruguayenne et la fin du secret bancaire d’ici au 1er janvier 2017 déjà. Le projet de loi présenté
au Parlement en juillet 2016 prévoit sa levée autant pour les résidents que les non-résidents.
2.2. Perspectives pour la Suisse
La Suisse et l’Uruguay ont signé en 1938 un accord commercial. L’année 1944 marque la création de la Chambre de Commerce suisso-uruguayenne et 1991, l’entrée en vigueur d’un accord
de protection des investissements. Le Système Généralisé des Préférences Tarifaires (SPG)
de la Suisse octroie à l’Uruguay des préférences douanières unilatérales lors de l’importation de
marchandises. Il est à noter que, prochainement, sera introduit le «système des exportateurs
enregistrés» (système REX). Ce nouveau système d'auto-certification pour les exportateurs
remplacera la certification par les pouvoirs publics. L’Uruguay devra en outre établir une liste
électronique des exportateurs enregistrés.
Une convention de double imposition existe depuis 2012, en accord avec l‘article 26 de la
convention modèle de l’OCDE entre les deux pays. Par ailleurs, le 1 avril 2015 est entré en vigueur l’accord bilatéral en matière de sécurité sociale entre la Suisse et l’Uruguay.
En mars 2015, les Etats membres de l’AELE et les pays du Mercosur se sont réunis à Brasilia
afin d’intensifier le dialogue sur leurs relations commerciales et un éventuel accord de libreéchange. Les 7 et 8 juin 2016 s’est tenue à Montevideo la deuxième rencontre du dialogue exploratoire AELE-MERCOSUR.
En mai 2016, le Conseiller Fédéral Didier Burkhalter, lors de sa visite en Uruguay, et, le Ministre
des Affaires Etrangères uruguayen, Rodolfo Nin Novoa ont réaffirmé leur volonté d’entretenir des
liens plus étroits entre leurs deux pays respectifs, en signant un Memorandum of Understanding prévoyant des consultations systématiques entre les deux administrations pour les questions de politique multilatérale.
8
3.
Commerce extérieur 10
3.1. Evolution et perspectives générales
En 2015, la valeur totale des exportations, zones franches comprises, est estimée à USD 8’967
millions, ce qui représente une réduction de 11.6% par rapport à 2014. L’Uruguay, n’avait pas
enregistré de recul depuis la crise de 2009. L’augmentation des exportations depuis les
zones franches a quelque peu atténué la baisse des exportations globales. En effet, en ne prenant pas en compte les zones franches, les exportations depuis le territoire uruguayen se sont
élevées à USD 7'718 millions, soit 15.5% de moins qu’en 2014.
Cela dit, il n’est pas surprenant qu’un ralentissement se fasse sentir au vu du contexte global et
régional: chute des prix des principaux produits d’exportation uruguayens (viande et soja) et
contexte régional adverse, caractérisé par une stagnation en Argentine et une récession au
Brésil. Cependant, malgré ce contexte défavorable, il convient de souligner qu’en 2015
l’Uruguay est le pays d’Amérique du Sud qui a enregistré un plus faible recul
d’exportations que ses deux grands voisins.
La viande bovine récupère la première place des exportations, place qu’elle avait occupée durant de nombreuses années jusqu’à être détrônée par le soja en 2012. Bien que l’on constate
une baisse de la valeur exportée de 2.3% par rapport à 2014, soit USD 1'432 contre UDS 1’436
millions, le volume de viande bovine vendu à l’extérieur a augmenté de 5.2%, atteignant ainsi un
nouveau record. La Chine et les Etats-Unis en sont les principaux acheteurs.
La cellulose, avec des ventes proches de USD 1'226 millions, passe cette année également
devant le soja et occupe la deuxième place du classement. Ses exportations ont augmenté de
44%, grâce à l’ouverture d’une deuxième fabrique de cellulose en 2014 (Montes del Plata).
Le soja, qui se trouvait en tête de liste depuis 2012, devient le troisième produit le plus exporté
par l’Uruguay en 2015. Alors que les volumes exportés n’ont que très peu varié (-4.6%), c’est
surtout la chute de son prix au niveau international qui l’a relégué à la troisième place du classement La Chine est la destination principale des exportations de cellulose et de soja.
Le secteur laitier a connu des difficultés, en raison de la chute des prix mondiaux et du recul de
la demande en provenance de marchés récemment très importants tels que le Venezuela. En
dépit de ces conditions adverses, les produits laitiers apparaissent à la quatrième place du classement des exportations en 2015 suivis des concentrés de boissons et du riz.
La Chine et le Brésil continuent d’être les destinations principales des produits uruguayens
avec une participation de respectivement 18% et 15% au total exporté. Alors qu’en 2015 les valeurs d’exportations ont baissé pour la Chine (-6%) et le Brésil (-30%), il est important de signaler
leur forte augmentation (+24%) dans le cas des Etats-Unis. Ces-derniers ont participé cette année à hauteur de 7% au total des marchandises exportées.
Avec une décélération générale de l’économie, la valeur des produits importés en Uruguay a
également baissé de 11.3% en 2015, par rapport à 2014. Sans prendre en considération le pé10
Uruguay XXI (2015), Informe de Comercio Exterior: Exportaciones e importaciones de Uruguay
9
trole et ses dérivés, les importations ont atteint en 2015 une valeur de USD 8’547 millions. Les
éoliennes, les voitures, les téléphones mobiles ainsi que les véhicules destinés au transport de
marchandises figurent parmi les principaux produits importés. Il convient de souligner que les
importations de moulins et intrants ont augmenté de plus de 100%. Le fait que l’Uruguay ait décidé de remodeler complètement sa matrice énergétique en misant sur les énergies renouvelables
explique ce résultat.
L’Uruguay a acheté de nombreuses éoliennes à l’Allemagne faisant ainsi augmenter les importations depuis ce pays de 23%. Quant aux importations provenant de Chine, du Brésil et
d’Argentine, une baisse a été observée, respectivement de 17.9%, 13,6% et 14,2%.
3.2. Commerce bilatéral11
Chiffres suisses
Avant tout, il est important de signaler que, depuis 2015, le commerce des métaux précieux est,
à nouveau, pris en considération par l’Office fédéral des douanes. Ceci est particulièrement important dans le cas de l’Uruguay puisque presque de 2/3 des exportations de l’Uruguay vers la
Suisse relèvent de cette catégorie. Pour cette raison, en comparaison avec les chiffres figurant
dans le rapport économique 2014, les exportations ont passé de 36.7 à CHF 97.7 millions. Si
le commerce de métaux précieux avait été comptabilisé en 2014, la valeur des exportations aurait cependant atteint les CHF 102.4 millions, soit 4.6% de plus qu’en 2015. Les métaux précieux (57.82%) et les produits agricoles, principalement la viande de bœuf et le soja (33.9%)
constituent les principaux produits exportés de l’Uruguay vers la Suisse. Viennent ensuite le papier (5.08%), les instruments de précision, montres et bijouterie (1%), ainsi que les textiles et les
produits pharmaceutiques (moins de 1%).
Les importations des produits suisses en Uruguay ont représenté CHF 244 millions en 2015.
En tête, figurent les produits chimiques et pharmaceutiques (78%), les instruments de précision,
montres et bijouterie (11.1%) et les machines et appareils électroniques (6%). A signaler enfin
l’importation de produits agricoles pour une valeur de CHF 5.08 millions (2.1%).
Chiffres uruguayens12
Concernant l’exportation des produits uruguayens vers la Suisse, maintenant que le commerce
de métaux précieux apparaît dans les statistiques suisses, les chiffres ne divergent que très peu:
USD 81.3 millions.
Les importations de produits suisses en Uruguay auraient, quant à elles, représenté quelques
USD 34.9 millions, une somme bien inférieure aux CHF 244 millions de l’Office fédéral des
douanes. Cette divergence s’explique par la présence de nombreuses zones franches en Uruguay. Celles-ci servent de portes d’entrée aux marchandises suisses pour pénétrer les marchés
d’autres pays membres du Mercosur. Alors que l’Uruguay ne prend en compte que les marchandises suisses qui accèdent effectivement à son marché intérieur, la Suisse, elle comptabilise
également les produits entrant dans les zones franches.
11
12
Administration fédérale des douanes (AFD) - 2015
URUNET
10
4.
Investissements directs
4.1. Evolution et perspectives générales13
Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) pour l’année 2015 en Uruguay sont estimés
par la Banque Centrale Uruguayenne (BCU) à USD 1.647 milliards, soit 3.1% du PIB. Ce chiffre
équivaut à un recul de 28% par rapport à 2014 (USD 2'188 millions). Malgré le fait que l’année
2015 présente la valeur la plus basse depuis 2009, les hauts niveaux d’investissements continuent d’être une source importante et stable de financement externe pour l’Uruguay.
On notera que le secteur de la construction constitue le principal bénéficiaire des IDE (28% du
total). Il faut, en outre, souligner que le secteur électronique, qui est associé à l’installation des
éoliennes, a reçu quelques USD 450 millions.
La baisse qu’ont connue les investissements directs étrangers en 2015 par rapport à l’année
précédente s’explique par différents facteurs: mise en service en 2014 de l’usine de cellulose de
Montes del Plata (d’où les valeurs élevées d’IDE cette année-là); réduction des IDE en provenance du Brésil et d’Argentine; diminution de la liquidité sur les marchés financiers internationaux, conséquence de la politique monétaire moins expansive des Etats-Unis.
L’Argentine continue d’être la principale source d’IDE (28%), suivie de l’Espagne (17%), du
Brésil (12%), de la France (4.6%), et des Etats-Unis (4.4%).
L’Uruguay a gagné en attractivité aux yeux des investisseurs ces dernières années. En effet, les
IDE ont atteint des niveaux records, faisant de l’Uruguay une des économies d’Amérique latine
profitant d’un des niveaux d’IDE par habitant les plus élevés.
Les experts reconnaissent que l’Uruguay présente un potentiel important, pouvant s’établir à
terme comme plaque tournante du commerce au sein du Mercosur. Un des points positifs aux
yeux d’éventuels investisseurs est, sans nul doute, le faible indice de corruption. L’Uruguay,
suivi par le Chili, est le pays d’Amérique latine avec le plus faible taux de corruption et se situe à
la 21e place sur 17514 au classement mondial.
L’Uruguay est considéré comme transparent, ne présentant pas de restriction à la circulation
des capitaux et offrant un cadre favorable aux investissements. A titre complémentaire, 27
accords bilatéraux de protection des investissements (dont un avec la Suisse) sont en vigueur.
Le pays affiche un haut degré de stabilité politique et économique. Autant Standard & Poor’s
que Moody’s ont procédé en 2015 à un relèvement de la qualification de la dette souveraine uruguayenne à BBB. L’Uruguay avait obtenu l’« investment Grade » en 2012-2013.
4.2. Investissements bilatéraux15
Le stock d’investissements directs suisses en Uruguay s’élevait fin 2014 (chiffre le plus actuel) à CHF 1.750 milliards. Ceci constitue une augmentation importante par rapport à 2013
(CHF 1.258 milliards). Quelques 1’256 personnes travaillaient fin 2014 au sein d’entreprises
suisses établies en Uruguay, contre 1’296 en 2013.
13
Selon le rapport d’Uruguay XXI : http://www.uruguayxxi.gub.uy/informacion/wpcontent/uploads/sites/9/2016/05/Monitor-IED-1er-trim-2016.pdf
14
http://www.datosmacro.com/estado/indice-percepcion-corrupcion/uruguay
15
Banque Nationale Suisse (BNS) – 2015 – Investissements Directs Etrangers
11
Parmi les entreprises suisses présentes en Uruguay figurent ABB, Adecco, Banque Héritage,
Crédit Suisse, Glencore, Kühne & Nagel, Nestlé, Panalpina, Roche, Schindler, Sika, Syngenta,
Julius Baer, UBS et Crédit Suisse. La plupart de ces entreprises mènent simplement des actions
de vente et de marketing en Uruguay. On notera tout de même que Nestlé, Glencore, Sika et
Swiss Just comptent parmi les rares compagnies suisses produisant en Uruguay. Concernant le
secteur financier, seul Banque Héritage jouit d’une licence bancaire, les autres ne disposant que
de bureaux de représentation.
12
5.
Promotion commerciale, économique et touristique « Promotion
de l’image de la Suisse »
5.1. Instruments de la promotion économique extérieure
L’Ambassade de Suisse en Uruguay veille à entretenir des relations étroites avec la Chambre de
Commerce Suisso-Uruguayenne (SwissCham Uruguay). La SwissCham contribue à la promotion
des échanges commerciaux entre les deux pays. L’institution – fondée en 1944 – met en contact
les entreprises uruguayennes et suisses et s’engage en faveur de leurs intérêts. Une fois par
mois, la Chambre de Commerce organise une réunion, à laquelle prennent part le Chef de Mission et les collaborateurs chargés des questions commerciales.
Site Internet: http://www.swisschamuruguay.org.uy
E-mail:
[email protected]
L’Ambassade et la SwissCham se chargent des requêtes des entreprises suisses, sollicitées
sans intermédiaire ou via Switzerland Global Entreprise (S-GE). Dans un premier temps, il s’agit
de fournir des informations sur le contexte uruguayen et d’établir des contacts avec des experts.
S-GE organise chaque année en Suisse la rencontre «Country Consulting Weeks», à laquelle
participe un représentant soit de l’Ambassade soit de la Chambre de Commerce. Les représentants des PMU intéressées par le marché de la région, peuvent alors s’entretenir avec les responsables des différents pays.
Les contacts avec les entreprises suisses actives sur place s’établissent et s’entretiennent par le
biais de visites du Chef de Mission ainsi qu’à travers des rencontres occasionnelles avec les
CEOs. De leur côté, les entreprises fournissent sous forme d’aide financière, une contribution
importante pour la réalisation des activités culturelles de l’Ambassade.
5.2. Intérêt du pays de résidence pour la Suisse
L’intérêt de la Suisse comme destination de vacances n’est pas très marqué, puisque les
voyages vers la Suisse sont, pour une grande majorité de la population uruguayenne, trop coûteux. Cela dit, étant donné que la Suisse jouit, en Uruguay, d’une excellente réputation, il existe
une curiosité certaine pour notre pays. L’Ambassade fournit d’ailleurs régulièrement de la documentation sous forme de dépliants, brochures, CD-ROM ou cartes géographiques aux institutions
locales, régionales et nationales, aux agences de voyages ainsi qu’à des particuliers.
De surcroît, l’Ambassade, en collaboration avec la SwissCham, rédige chaque année un supplément sur la Suisse dans un journal national à l’occasion de la fête nationale suisse. Ce supplément met en évidence la Suisse comme destination touristique.
En Uruguay, on compte environ 50'000 descendants d’immigrés suisses. Ces derniers ont conservé d’étroits liens émotionnels et culturels avec la Suisse, sont régulièrement en contact avec
l’Ambassade et maintiennent avec fierté les traditions suisses. Jouissant d’une haute estime en
Uruguay pour leur importante contribution au développement économique du pays, ils sont
d’excellents ambassadeurs de notre pays.
13
6.
Annexes
Annexe 1
Structure de l’économie
Répartition du PIB (%)*
2012
2013
2014
2015
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Commerce, services et
autres
9.3
26.1
8.7
27
7.7
28.1
7
28.9
64.6
64.3
64.2
64.1
Répartition de l’emploi (%)
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Commerce, services et
autres
2012
-
2013
9.3
21.6
2014
-
2015**
7.5
20.6
-
69.1
-
71.9
Sources :
*
Selon les données de la Banque mondiale
**
Selon les estimations de The World Factbook, Central Intelligence Agency – CIA (août 2016)
Notes:
- Les données pour l’année 2012 et 2014 ne sont pas disponibles
14
Annexe 2
Principales données économiques
2012
2013
2014
2015~
50.0
15’100
55.7
16’900
55.1
16’700
53.4
15’573
3.5
8.1
4.6
8.6
3.2
8.9
1
8.7
Taux de chômage (%)**
Solde bugétaire (% du PIB)**
Solde des transactions courantes
(% du PIB)**
6.3
-2.8
6
-2.3
6.5
-3.5
7.9
-3.6
-5.4
-4.9
-4.3
-3.8
Dette extérieure totale (% du PIB)***
Service de la dette
(% des exportations)****
Réserves (mois d’importations)**
46.2
45.7
49.3
54.1
15.7
11.1
21.7
13.2
22.9
14.6
26.4
14.6
PIB (milliards de USD)*
PIB/habitant (USD)*
Taux de croissance réelle (% du
PIB)*
Taux d’inflation (%)**
Sources :
*
Selon les données de la Banque mondiale
**
Selon les données du FMI: International Monetary Fund (IMF), Press Release No. 16/62 (Feb. 26, 2016)
***
****
Note:
~
Selon les données de la Banque Centrale de l’Uruguay : https://www.focus-economics.com/countryindicator/uruguay/external-debt
Uruguay: 2015 Article IV Consultation-Press Release; Staff Report; and Statement by the Executive Director
for Uruguay, p.22
Estimations
15
Annexe 3
Uruguay: Partenaires commerciaux
Perspective selon le pays de résidence (janvier-décembre 2015)
Pays
Exportations
(USD millions)
par pays de
résidence
Participation
en 2015 (%)
Pays
Importations*
(USD millions)
par pays de
résidence
Participation
en 2015 (%)
1
Chine
1’409
18.3%
1
Chine
1’746
20.4%
2
Brésil
1’160
15%
2
Brésil
1’441
16.9%
3
USA
527
6.8%
3
Argentine
1’245
14.6%
4
Argentine
381
4.9%
4
USA
681
8.0%
5
Allemagne
266
3.5%
5
Allemagne
492
5.8%
6
Mexique
227
2.9%
6
Inde
264
3.1%
7
Hollande
205
2.7%
7
Mexique
230
2.7%
Suisse
81.3
1.05%
Suisse
34.9
0.4%
Zones
franches
1’019
13.2%
Total
7’718
100%
Total
8’547
100%
Source(s): Uruguay XXI, Informe de comercio exterior (sur la base de la Dirección Nacional de
Aduanas, DNA)
*Importations : n’incluent pas le pétrole et ses dérivés
16
Annexe 4
Commerce bilatéral du point de vue suisse
Importations de la Suisse en provenance de l’Uruguay
Catégories des biens, classées selon leur part des importations totales en 2015
Source: Administration fédérale des douanes, résultats définitifs, juillet 2016
2011
Importations
13 - Métaux précieux
01 - Produits
agricoles
04 - Papier
11 - Instruments
de précision –
montres et bijouterie
06 - Produits
pharmaceutiques
03 - Textile, vêtements, chaussures
Total
2012
2013
2014
2015
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Evolution 20142015 (%)
N/A
N/A
100.4
73.5
88.86
70.2
65.56
65.03
56.49
57.8
-13.8
22.3
58.3
33.61
24.6
34.92
3.9
31.52
30.8
33.1
32.9
+5
10.58
27.7
0.51
0.4
0.02
-
0.27
-
4.96
5.1
N/A
0.07
0.2
0.03
-
0.26
0.2
1.61
1.6
1.05
1.1
-35.2
4.34
14.4
1.1
0.8
1.00
0.8
1.9
1.9
0.64
0.7
-66.5
0.08
0.2
0.54
0.4
1.26
1
0.9
0.9
0.95
1
+4.9
38.24
100
136.65
126.63
100
102.39
100
97.66
100
-4.6 %
100
17
Exportations de la Suisse vers l’Uruguay
Catégories des biens, classées selon leur part des exportations totales en 2015
Source: Administration fédérale des douanes, résultats définitifs, juillet 2016
2011
Exportations
06 - Produits
pharmaceutiques
11 - Instruments
de précision –
montres et bijouterie
09 - Machines
01 – Produits
agricoles
08 - Métaux
12 – Mobilier,
papeterie
Total
2012
2013
2014
2015
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Valeur
(mio.CHF)
%
Evolution 20142015 (%)
102.77
77.6
180.72
77.3
213.91
76.8
202.21
76.5
190.22
78
-5.9
15.23
11.5
22.19
9.5
7.49
2.7
26.33
10
27.02
11.1
+2.6
2.97
2.2
10.36
4.4
13.48
4.8
13.11
5
14.57
6
+11.1
7.27
5.5
7.61
3.3
4.66
1.7
4.98
1.9
5.08
2.1
+1.9
1.85
1.4
6.67
2.9
6.14
2.2
5.02
1.9
2.81
1.2
-44.1
0.4
0.3
0.2
0.1
0.47
0.2
0.31
0.1
2.24
0.9
132.41
100
233.91
278.39
100
264.27
100
244.01
100
100
-7.7
18
Annexe 5
Principaux pays investisseurs 2015
Rang Pays
Investissements
(Mio USD)
(stock)
directs Part
Variation Flux an(stock)
née écoulée
(Mio
USD)
1
2
3
4
5
6
Ces données ne sont plus relevées en Uruguay depuis 2006
7
8
9
10
…
…
Rang Pays
Investissements de porte- Part
feuille (USD) (stock)
si statistiques disponibles
Variation Flux an(stock)
née écoulée (USD)
1
..%
+/- ...%
….
2
..%
+/- ...%
….
3
..%
+/- ...%
….
4
..%
+/- ...%
….
5
..%
+/- ...%
….
6
..%
+/- ...%
….
7
..%
+/- ...%
….
…
UE
..%
+/- ...%
….
…
Suisse
..%
+/- ...%
….
Total
100%
+/- ...%
19
Annexe 6
Présence uruguayenne en Suisse
AGRIGRAIN Trade SA (Commerce en céréales)
Flachsacker 6 A
6330 CHAM
LSP INTERNATIONAL (Conseils fiscaux et financiers)
Rue Imbert-Gallois 9
1205 GENVE
POSADAS Y VECINO Consultores Internacionales Inc. (Conseils juridiques)
Rue du Général-Dufour 11
1204 GENÈVE
Annexe 7
Adresses internet utiles
Banque Centrale Uruguay
Institut National de Statistiques
Direction Nationale des Douanes
Institut pour la promotion des exportations
et investissements
Unions des Exportateurs Uruguayens
www.bcu.gub.uy/
www.ine.gub.uy/
www.aduanas.gub.uy/
www.uruguayxxi.gub.uy/
www.uniondeexportadores.com
ALADI: Asociación Latinoamericana de Integración www.aladi.org
Mercosur
www.mercosur.org.uy/
Cámara Nacional de Comercio del Uruguay
www.cncs.com.uy/
Central Intelligence Agency (CIA)
https://www.cia.gov
Tous les appels d’offres publics sont disponibles sous le lien suivant:
https://www.comprasestatales.gub.uy/consultas/
Presse uruguayenne:
www.elpais.com.uy
www.larepublica.com.uy
www.elobservador.com.uy
www.ladiaria.com.uy
www.subrayado.com.uy
www.lr21.com.uy
20
Téléchargement