Été 1
Une année sur mesure
Rome et la mise au point d'un
calendrier solaire
Alors que les Grecs colonisaient le
pourtour méditerranéen, un de
leurs descendants, Romulus, fut à l'o-
rigine de la fondation mythique de
Rome. Échappant à la ruine de Troie,
Énée trouva refuge sur les côtes du
Latium où il épousa la fille du roi
Latinus et fonda Lavinium. L'une de
leurs descendantes, Rhéa Silvia, s'unit
avec le dieu Mars et mit au monde
des jumeaux, Romulus et Remus,
qu'elle abandonna et qui, selon la
légende, furent nourrit par une louve.
Romulus fonda Rome en 753 avant
notre ère et la monarchie s'installa
jusqu'au règne tyrannique de
Tarquin le Superbe (-534/-509),
qui se termina avec la révolte
des nobles et la proclama-
tion de la République
en -509.
Ce change-
ment de
la mort de Crassus en -52, Pompée
dissolut le triumvirat et se fait nommer,
par le Sénat, consul sans collègue
avec les pleins pouvoirs, puis il exige
le retour de César et le licenciement
de ses troupes. Rendu célèbre par ses
victoires en Gaule, César marcha sur
Rome (en - 49) et déclencha une
guerre civile qui dura quatre ans. Se
débarrassant de son adversaire
Pompée, César devint le seul dirigeant
de l'État en se faisant conférer, en -
46, la dictature pour 10 ans. Mais, le
15 mars 44 avant J-C, à la séance où
le Sénat devait lui donner le titre de
roi, César fut poignardé par Brutus.
Après sa mort, deux hommes se
disputèrent le pouvoir : Antoine, son
principal lieutenant, et Octave, son
fils adoptif. Un second triumvirat se
forma et les triumvirs se partagèrent
le monde romain : l'Occident pour
Octave, l'Orient pour Antoine et
l'Afrique pour Lépide. Peu à peu,
Octave élimina ses adversaires,
annexant l'Égypte et refaisant l'unité
du monde méditerranéen, et en -30 il
régnait seul. En 27 avant J-C, il éta-
blit un nouveau régime politique, le
principat et reçu le titre d'Auguste.
Après les réformes de César et
d'Auguste, fondant le principe
impérial et restructurant l'État romain,
les successeurs d'Auguste poursuivi-
rent la politique de conquête. Bientôt
l'Empire s'étendit de la Grande
Bretagne jusqu'au Proche-Orient. Mais
au cours des siècles, les révoltes
des autochtones, la
régime marqua le début de l'expan-
sion romaine. Luttant d'abord contre
les Etrusques, les Latins, les Gaulois,
puis contre les cités grecques de
l'Italie méridionale, Rome devint maî-
tresse de l'Italie en -272. Prenant
ensuite le prétexte de sauver Messine
de l'emprise carthaginoise et déclen-
chant ainsi les guerres puniques,
Rome conquit peu à peu le Bassin
méditerranéen. Après la destruction
de Carthage et de Corinthe, en 146
avant J-C, Rome possédait six nouvel-
les provinces : la Macédoine, l'Asie,
l'Afrique, l'Espagne Ultérieure et
Citérieure et la Narbonnaise.
Cependant, malgré ses succès
extérieurs, la République était en
danger : l'appauvrissement de la clas-
se rurale déclencha de graves révoltes
dans les provinces. A l'oligarchie
sénatoriale s'opposa un nouveau
groupement politique partisans de
réformes sociales, les populares, qui
avait le soutien Jules César. Les trou-
bles intérieurs avaient permis à César
de se rendre populaire. Consul depuis
dix ans, Pompée fut contraint de for-
mer un triumvirat avec Crassus et
César en 60 avant J-C. En -58, César
obtint un commandement militaire et
une armée pour gouverner le pro-
consulat de la Gaule cisalpi-
ne et de la
Narbonnaise. A
Été 2
Une année sur mesure
menace des Barbares, l'anarchie mili-
taire et politique, avec la multiplica-
tion des usurpations impériales,
mirent à mal l'Empire et ses institu-
tions. A cela s'ajoutaient des problè-
mes religieux : une nouvelle religion
monothéiste était apparue dans le
monde païen des romains. Malgré une
politique impériale oscillant entre
tolérance et persécution, le
Christianisme finit par s'imposer et
finalement triompha du paganisme
après la "conversion" de l'empereur
Constantin (306-337). L'Édit de
Milan, en 313, assura la liberté du
culte, et Constantin convoqua, en
325, le premier concile œcuménique
à Nicée pour lutter contre l'hérésie
arienne, qui niait la divinité de
Jésus. Le concile condamna
l'Arianisme et rédigea le
Symbole de Nicée : le Credo.
L'empereur chrétien
Théodose Ier
(379/395) procla-
ma, en 380, la
dont quatre de 31 jours et six mois de
30 jours (soit 304 jours) et commen-
çait à l'équinoxe de printemps en
mars. Rapidement, on se rendit comp-
te que ce calendrier était en désac-
cord avec la Lune et avec le Soleil et
créait un écart avec les saisons. Aussi,
le second roi de Rome, Numa
Pompilius (-715/-672) transforma ce
calendrier en rajoutant 51 jours répar-
tis en douze mois dont quatre de 31
jours, sept de 29 jours et un de 28
jours (février), les deux nouveaux mois
prirent les noms de janvier et février.
"L'Année de Numa" (355 jours) cor-
respondait presque à l'année lunaire
(354 jours), mais était encore trop
courte d'une dizaine de jours par rap-
port à l'année solaire. Pour compenser
ce manque, un mois intercalaire (de
22 ou 23 jours) était ajouté, tous les
deux ans, entre le 23 et le 24 février.
De trop court, le cycle de quatre ans
devenait trop long de quatre jours.
L'excès était corrigé par la suppres-
sion d'un mois intercalaire de temps
en temps.
La complexité de ce calendrier
supposait une étroite surveillance
et une scrupuleuse attention. La ges-
tion du calendrier fut donc confiée
aux autorités religieuses. Toutefois, le
calendrier de Numa se dérégla assez
vite : la durée d'un mandat durant
une année, les pontifes rajoutaient ou
supprimaient des mois intercalaires en
fonction des besoins et des amitiés ou
inimitiés politiques. Et bientôt
l'année civile n'eut plus
foi catholique obligatoire et, en 391,
interdit tous les cultes païens. Le
christianisme devint ainsi la religion
officielle de l'Empire Romain. Mais,
l'Empire, déjà sur le déclin, allait
bientôt perdre sa partie occidentale.
La pression des peuples barbares
se faisait de plus en plus forte. A
la mort de Théodose, l'Empire fut par-
tagé entre ses deux fils, afin de mieux
lutter contre les invasions barbares.
Arcadius reçut l'Orient et Honorius
l'Occident. Cela n'empêcha pas le
pillage de Rome en 410 par les
Wisigoths d'Alaric Ier, en 455 par
Genséric et finalement, en 476,
Odoacre déposa Romulus Augustule,
dernier empereur romain d'Occident.
Seul l'empire romain d'Orient survivra
jusqu'en 1453 sous le nom d'Empire
Byzantin.
D'un calendrier lunaire à un
calendrier solaire :
Le principal apport des romains en
astronomie fut leur calendrier, qui
existe encore aujourd'hui sous une
forme améliorée par le pape Grégoire.
Pour les romains, le calendrier
avait, comme leur ville, été créé
par Romulus. "L'Année de
Romulus", de type lunaire,
comptait dix mois
Été 3
Une année sur mesure
rien à voir avec l'année solaire et les
saisons.
En 46 avant J-C, lorsque Jules
César cumula les fonctions de
Dictateur et de Grand Pontife, le
calendrier était en retard de trois mois
par rapport aux saisons. La charge
religieuse lui permit de réformer le
calendrier. Pour cela, il fit venir
d'Alexandrie l'astronome et mathéma-
ticien Sosigène.
Un siècle plutôt, Hipparque avait
évalué la durée de l'année tro-
pique à 365 j 5 h 55 ( au lieu de
365 j 5 h 48 min 45,97 s). Sosigène
devait connaître cette valeur moyenne
mais il utilisa pour le calendrier julien
la valeur de 365 j et 6 h. Il rajouta
dix jours à l'année qui se décompo-
sait en alternance de six mois de
31 jours, cinq mois de 30 et
celui de février à 29 jours.
Pour compenser le quart
manquant, il fit ajouter,
tous les quatre ans,
un jour supplé-
mentaire en
février. Ce
jour
au mois de février, qui ne compta plus
que 28 jours) car les mérites
d'Auguste ne pouvaient être considé-
rés comme inférieurs à ceux de César.
Pour éviter la succession de trois mois
de 31 jours, on inversa l'ordre des
mois de 30 et 31 jours entre septem-
bre et décembre.
Le Moyen Âge et le perfectionne-
ment du calendrier Julien
Sur les ruines de l'empire romain
d'Occident, des royaumes barba-
res émergèrent et se structurèrent
durant le VIème siècle, présentant des
caractères économiques, sociaux et
religieux communs. La désagrégation
de l'armature politique et religieuse
datant de l'empire romain entraîna le
déclin des villes, la ruralisation et la
perte du savoir ancien. Demeurant la
seule institution présente partout, l'É-
glise donna à l'Occident son unité spi-
rituelle et culturelle. Revendiquant
leur indépendance par rapport au pou-
voir temporel et se heurtant à la poli-
tique religieuse des empereurs byzan-
tins, les papes se tournèrent vers les
nouveaux royaumes d'Occident et
trouvèrent l'appui des Francs. Du
milieu du VIIIème au milieu du IXème
siècles, la dynastie des Carolingiens
voulut restaurer l'empire d'occident.
Avec le soutien de la papauté, Pépin
le Bref (751-768) puis son fils
Charlemagne (768-814) agrandirent
le royaume des Francs et envoyè-
rent des missionnaires
placé le sixième jour avant les calen-
des de mars (sexto ante calendas
Martii soit le 24 février) fut appelé bis
sexto ante calendas Martii, d'où bis-
sextile. César changea également la
date du nouvel an et la fixa au 1er
janvier.
Ce nouveau calendrier démarra le
1er janvier -45. Toutefois, pour
repartir sur de bonnes bases, il fallut
rattraper le retard : César rajouta 90
jours à l'année 46 qui compta 443 ou
445 jours et fut appelé "année ultime
de la confusion". Avec le recalage du
calendrier sur les saisons, l'équinoxe
de printemps se retrouva au 25 mars.
Peu de temps après, César était
assassiné et le septième mois pris son
nom (Iulius, juillet). Mais l'instaura-
tion de ce calendrier ne se fit pas
sans difficulté : pendant trente six
ans, on compta douze jours bissextiles
au lieu de neuf (soit un jour tous les
trois ans). On s'en aperçu en 8 avant
J-C et l'empereur Auguste supprima
les trois années bissextiles suivantes
pour compenser l'erreur. En 4 après J-
C, le calendrier retrouvait son cours
normal. Pour honorer le premier
empereur, le Sénat renomma le huitiè-
me mois qui devint Augustus (août) et
comme ce mois comptait 30
jours, on lui rajouta un jour
(en enlevant un jour
Été 4
Une année sur mesure
chrétiens dans les nouveaux territoires
conquis. Charlemagne se fit couronner
Empereur en 800 par le pape Léon
III. Mais, l'Empire de Charlemagne,
trop hétérogène, ne résista pas aux
dissensions entre ses héritiers et, en
843, le traité de Verdun partagea
l'Empire en trois royaumes : la France,
la Lotharingie et la Germanie. L'ère
Carolingienne favorisa une renaissance
religieuse, intellectuelle et artistique
grâce aux nombreuses constructions
réalisées : palais, cathédrales, monas-
tères et écoles. Après le partage de
Verdun, des royaumes "nationaux" se
formèrent : la nouvelle dynastie des
Capétiens en 987 pour le royaume
franc, le royaume anglo-normand de
Guillaume le Conquérant en 1066.
Al'intérieur de ces royaumes,
les Grands des royaumes
cherchèrent à créer des prin-
cipautés et peu à peu, les
ducs et comtes s'empa-
rèrent des pouvoirs
régaliens (rendre
la justice,
percevoir
de de troubles. Sur un fond de crise
économique, provoquant des famines
et des émeutes, et de peste (la Peste
Noire de 1348-1351), les États se
déchirèrent, l'Église occidentale rom-
pit avec l'Église orientale.
Le remariage d'Aliénor d'Aquitaine
avec Henri II d'Angleterre (1152),
puis les prétentions d'Édouard III
d'Angleterre à la couronne de France,
après la mort de Charles IV sans héri-
tier direct, provoquèrent le déclenche-
ment d'hostilités qui durèrent plus de
cent ans (1337-1453). Longtemps
vaincue, l'épopée de Jeanne d'Arc
changea le destin de la France et
ranima les énergies : en 1429,
Orléans fut délivré et Charles VII sacré
à Reims. Les victoires devinrent fran-
çaises. La guerre se termina, en
1453, après la reprise de Bordeaux
par les Français et le traité de paix
définitif fut signé en 1475 à
Picquigny entre Louis XI et Édouard
IV. Après une guerre contre une puis-
sance étrangère, la France et
l'Angleterre subirent chacun une guer-
re civile. Ce fut la guerre des Deux-
Roses pour l'Angleterre, entre les York
(rose blanche) et les Lancaster (rose
rouge), de 1450 à 1485. Finalement,
Henri Tudor, descendant des
Lancaster, prit le pouvoir en 1485
sous le nom d'Henri VII et mit fin à la
lutte en épousant Elisabeth d'York.
Tandis que la France, après avoir
subit la rivalité entre les Armagnacs et
les Bourguignons, dut lutter contre
la politique d'encercle-
des impôts indirects, frapper la mon-
naie, élever des palais) et c'est ainsi
que le système féodal des seigneuries
et de la vassalité se développa.
Vers l'an mil, l'Europe connut un
fort essor démographique et agri-
cole. Les conversions chrétiennes se
multiplièrent aux marges des royau-
mes et un premier mouvement de
Reconsquita, sur l'Islam, apparut en
Espagne, tandis que les Turcs
Seldjoukides soumettaient les territoi-
res musulmans du Proche-Orient,
interdisant désormais l'accès des
lieux saints aux pèlerins chrétiens.
Au même moment, l'Église lançait
une réforme religieuse exaltant les
valeurs chrétiennes et l'idée naquit de
délivrer les lieux saints.
Ainsi, en 1095, à Clermont, le
pape Urbain II prêcha la première
Croisade, qui aboutit, en 1096, à la
création de quatre États latins
d'Orient : le comté d'Edesse, le royau-
me de Jérusalem, la principauté
d'Antioche et le comté de Tripoli.
Désormais, la défense de ces territoi-
res passa au premier plan dans la
relance des Croisades. Deux siècles
plus tard, après huit Croisades, les
Occidentaux perdaient le dernier bas-
tion des États latins d'Orient avec
la chute d'Antioche en 1291
et l'Europe s'enfonçait
dans une pério-
Été 5
Une année sur mesure
ment d'un de ses vassaux : le duc de
Bourgogne. Possédant la Bourgogne et
la Flandre, Charles le Téméraire, duc
en 1467, voulut assurer une liaison
entre ses États et entra en conflit
avec Louis XI. La mort du duc en
1477 mit fin à la tentative de réunir
les Flandres et la Bourgogne en un
seul royaume.
L'Église subit également des ten-
sions : des troubles en Italie et
l'influence de Philippe IV le Bel ame-
nèrent la papauté à s'installer en
Avignon en 1309. Grégoire XI ramena
la papauté à Rome en 1377, mais son
successeur Urbain VI se montra si vio-
lent que les cardinaux annulèrent son
élection et désignèrent Clément VII,
qui retourna en Avignon. Le Grand
schisme d'Occident dura jusqu'en
1417 avec une double papauté
à Rome (légitime) et en
Avignon. Le concile de
Constance (1414-
1418), se procla-
mant supérieur
au pape, régla
le conflit :
(1436-1476) de réformer le calen-
drier. Mais, celui-ci mourut l'année
suivante et la réforme fut oubliée.
En 1582, l'équinoxe avait lieu le
11 mars, soit dix jours avant
Pâques. Le pape Grégoire XIII (1572-
1585) ordonna à une commission d'é-
tudier la possibilité de réformer le
calendrier. Parmi les participants se
trouvait le jésuite mathématicien alle-
mand Christophe Klau (dit Clavius,
1537-1612). Selon des considéra-
tions religieuses, le calendrier fut
recalé sur l'équinoxe de l'année du
concile en 325 (21mars) et non sur le
début du calendrier julien (25 mars).
Pour cela, dix jours furent supprimés
de l'année 1582 : le jeudi 4 octobre
fut suivi par le vendredi 15 octobre.
Pour éviter de nouvelles dérives, la
surévaluation de l'année julienne fut
corrigée par la suppression de 3 jours
tous les 400 ans, selon la règle sui-
vante : les années séculaires ne seront
bissextiles que si elles sont divisibles
par 400. Ainsi, 1600 et 2000 furent
des années bissextiles, mais pas
1700, 1800, 1900, 2100. Cette
règle, plus précise, n'entraîne que
trois jours de différence tous les dix
mille ans.
Toutefois, certains pays furent réti-
cents envers cette réforme :
l'Union Soviétique n'adopta le calen-
drier grégorien qu'en 1918.
Grégoire XII, le pape de Rome démis-
sionna, les anti-papes d'Avignon et
de Pise furent déposés et un nouveau
pape fut élu : Martin V.
L'influence de la papauté :
la réforme calendaire
Lors du recalage du calendrier sur
les saisons et de la réforme de
César, l'équinoxe de printemps se pro-
duisit le 25 mars 45 ans avant notre ère.
Mais l'année julienne était légèrement
trop longue et provoquait le décalage
d'un jour tous les 128 ans. Lorsque
les Pères de l'Église se réunirent en
325 à Nicée pour déterminer la date
de Pâques, ils découvrirent que l'équi-
noxe avait lieu cette année là le 21
mars. L'erreur fut attribuée aux fonda-
teurs du calendrier julien et la règle
du calcul de la date de Pâques fut
basée sur l'équinoxe de printemps soit
le 21 mars : Pâques doit tomber le
premier dimanche suivant la première
pleine lune ecclésiastique suivant ou
coïncidant avec le 21 mars.
Dès le XIIIème siècle, on s'aperçut
que la date de l'équinoxe de
printemps dérivait lentement pour se
rapprocher de la date de la Pâque
juive (la fête du passage de la Mer
Rouge). En 1475, le pape Sixte
IV demanda à l'astronome
allemand
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