Guide des services pharmaceutiques en centre d`hébergement et de

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ORDRE DES PHARMACIENS DU QUÉBEC
CE GUIDE A ÉTÉ APPROUVÉ PAR
LE COMITÉ DINSPECTION PROFESSIONNELLE LE 9 FÉVRIER 1993
ET PAR LE BUREAU DE L’ORDRE LE 23 FÉVRIER 1993.
ORDRE DES PHARMACIENS DU QUÉBEC
DEUXIÈME TRIMESTRE 1993
AVANT-PROPOS
Depuis quelques années, la collaboration entre les divers organismes qui représentent les pharmaciens s'est accrue de
manière extrêmement significative. Ceci traduit, croyons-nous, le fait que nos professionnels ont une meilleure percep-
tion de l'importance de leur rôle dans la société, et acceptent collectivement le défi d'agir en "partenaires responsables",
selon la terminologie employée par Mme Thérèse Lavoie-Roux, alors ministre de la santé et des affaires sociales, dans le
document "Pour améliorer la santé et le bien-être des Québécois".
Ce guide constitue une autre preuve de cette collaboration. Initié par l'Association des pharmaciens des établissements
de santé du Québec, il a été réalisé par un groupe de travail constitué par cet organisme auquel s'est joint un représentant
de l'Ordre des pharmaciens qui en assure également la publication.
Nous désirons donc remercier les rédacteurs du guide, tous pharmaciens ou pharmaciennes, à savoir:
Mme Françoise Daoust, C.H. Côte-des-Neiges, Montréal
M. Pierre Ducharme, Ordre des pharmaciens du Québec
Mme Lise Grenier, Hôpital de l'Enfant-Jésus, Québec
M. Jean Guimond, Hôpital de Mont-Joli Inc.
M. Roger Leblanc, C.H. Saint-Joseph, Trois-Rivières
Mme Odile Marentette, C.H./C.A. Drapeau-Deschambeault, Ste-Thérèse.
Le partenariat responsable auquel nous faisions référence plus haut ne saurait se limiter au domaine de la pharmacie. La
contribution des personnes suivantes, qui ont bien voulu accepter de lire et de commenter ce guide, s'est révélée d'une
valeur inestimable pour les rédacteurs. Elle a permis, notamment, de mieux adapter le guide aux besoins et aux réalités
des milieux auxquels il est destiné.
Nous remercions très sincèrement:
M. Roger Brosseau, conseiller, Programmes et Recherche, Association des hôpitaux du Québec
Mme Monick Coupal, conseillère en services gérontologiques, Association des centres d'accueil du
Québec
Mme Marthe Huot, pharmacienne-conseil, direction de la santé physique, ministère de la Santé et des
Services sociaux du Québec
Mme Monique Lépine, directrice du service des affaires professionnelles, Association des centres
hospitaliers et d'accueil privés du Québec
Claude Lafontaine, président
Ordre des pharmaciens du Québec
ÉNONCÉ DE MISSION
L'Ordre des pharmaciens du Québec, dont le rôle consiste à protéger la santé du public en matière de
services pharmaceutiques, entend apporter son entière coopération à faire des pharmaciens1 des
SDUWHQDLUHVUHVSRQVDEOHVRULHQWpVYHUVODPpOLRUDWLRQGHODVDQWpHWGXELHQêtre des Québécois, en
collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et les autres intervenants en santé.
À cette fin, l'Ordre entend notamment:
aider ses membre à améliorer les services professionnels existants et à en
développer de nouveaux selon les besoins de la population;
mettre en évidence, auprès du public, des gouvernements et des autres intervenants
en santé, le rôle du pharmacien comme conseiller du patients, comme consultant
auprès des autres professionnels de la santé et comme éducateur du public;
collaborer avec les gouvernements et les autres intervenants en santé dans la
recherche, l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes compatibles avec le
rôle de l'Ordre, qui permettront d'améliorer la santé et le bien-être des Québécois;
inciter ces derniers à tirer davantage profit de l'ampleur et de l'accessibilité du
réseau des pharmacies communautaires et des pharmacies des établissements de
santé dans la diffusion et la mise en oeuvre de certains de ces programmes.
Décembre 1989
1Le masculin est utilisé dans ce texte afin d'en alléger la lecture.
19}
1 INTRODUCTION2
Ce guide est issu, avant tout, de la volonté de praticiens évoluant dans les centres d'hébergement et de soins
de longue durée de se donner un cadre qui facilite le développement ordonné des services requis par la
clientèle, dans un contexte où les besoins sont importants mais les ressources restreintes. L'Ordre des
pharmaciens du Québec, dont la mission est d'assurer la protection de la population en matière de services
pharmaceutiques, a évidemment approuvé et appuyé cette initiative.
Elle faisait suite, du reste, à la publication en début 1990 d'un "Guide des services pharmaceutiques en
centre d'accueil d'hébergement", qui remplaçait un document antérieur de portée plus limitée. Issu
également d'un travail d'équipe, ce guide a été largement distribué, au point qu'une réédition a été nécessaire
en 1992.
Il avait été prévu poursuivre la démarche par la publication de deux autres guides, l'un destiné aux centres
hospitaliers de soins prolongés, l'autre aux centres hospitaliers de soins de courte durée (dont la rédaction a
d'ailleurs déjà été amorcée). Ainsi, chaque type d'établissement aurait disposé d'un guide conçu en fonction
de ses besoins propres.
La Loi 120, en regroupant sous le terme "Centre d'hébergement et de soins de longue durée" (CHSLD), les
centres d'accueil d'hébergement (CAH) et les centres hospitaliers de soins prolongés (CHSP), a provoqué
une remise en question de ce projet. Il a dès lors paru logique de publier un guide des services
pharmaceutiques pour cette nouvelle catégorie d'établissements, remplaçant à la fois le guide existant pour
les centres d'accueil et le guide projeté pour les centres hospitaliers de soins prolongés.
Ce choix n'est pas sans contrainte. Le vocable "Centre d'hébergement et de soins de longue durée",
s'applique désormais à des établissements dont la clientèle, la dimension et les services varient grandement.
En établissant un programme de services pharmaceutiques pour un centre donné, le pharmacien devra tenir
compte des besoins et des ressources du milieu; cette mise en garde est d'ailleurs reprise à plusieurs endroits
dans le guide.
D'autre part, la Loi 120 utilise le terme "usager" plutôt que "bénéficiaire", pour désigner ce qui pourrait être
aussi nommé "client", "malade", "résident", "patient", etc. Ce substantif a donc été retenu, non sans une
certaine réserve, et il est utilisé de façon systématique dans le guide (sauf dans le glossaire). Aussi, le terme
2Le lecteur est prié de noter que les termes en italique dans le texte sont définis dans le glossaire.
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