UNIVERSITE DE GENEVE FACULTE DE MEDECINE
Section de Médecine clinique
Département de Médecine interne
Service d’Immunologie clinique et
d’Allergologie
Thèse préparée sous la direction du Dr Carlo Chizzolini, chargé de cours
Syndrome de Sjögren, étude de la cohorte HUG entre 1995 et 2000
Thèse
présentée à la Faculté de Médecine
de l’Université de Genève
pour obtenir le grade de Docteur en médecine
par
Roland OPPLIGER
de
Signau (BE) et Lucerne
Thèse n° 10487
Genève
2006
UNIVERSITE DE GENEVE FACULTE DE MEDECINE
Section de Médecine clinique
Département de Médecine interne
Service d’Immunologie clinique et
d’Allergologie
Thèse préparée sous la direction du Dr Carlo Chizzolini, chargé de cours
Syndrome de Sjögren, étude de la cohorte HUG entre 1995 et 2000
Thèse
présentée à la Faculté de Médecine
de l’Université de Genève
pour obtenir le grade de Docteur en médecine
par
Roland OPPLIGER
de
Signau (BE) et Lucerne
Thèse n° 10487
Genève
2006
II
Résumé
Le syndrome de Sjögren (SS) est la deuxième maladie auto-immune en fréquence
et en incidence après la polyarthrite rhumatoïde. Il touche surtout les glandes
exocrines chez la femme d'âge moyen. Cependant une atteinte extraglandulaire
est fréquente et peut impliquer tous les systèmes et organes. Le risque de
lymphome est augmenté par rapport à la population normale mais aussi par
rapport à d'autres pathologies auto-immunes pour les patients porteurs de certains
facteurs de risque. Le traitement topique ou systémique est avant tout
symptomatique, mais l'utilisation d'un traitement immunosuppresseur est parfois
nécessaire.
Nous avons mené une étude de cohorte, rétrospective et observationnelle sur la
prise en charge de patients avec SS, suspecté ou avéré, pour lesquels une
consultation spécialisée d'Immunologie clinique a eu lieu au sein des Hôpitaux
Universitaires de Genève pendant la période du 1er janvier 1995 au 31 décembre
2000.
Sur cette base nous avons pu inclure 89 patients. Le SS a été diagnostiqué chez
39 d’entre eux dont deux avaient un lymphome. Cette forte association confirme
les chiffres de la littérature. Pour les 50 patients restants, l'analyse montre que,
dans la grande majorité des cas, des tests simples et non-invasifs n'ont pas été
utilisés pour affirmer ou infirmer le diagnostic. Ce cheminement incomplet implique
qu’une classification précise des patients est souvent difficile. Partant de cette
constatation nous avons instauré le test de Schirmer et la sialométrie à notre
consultation d'Immunologie clinique. Pour encore améliorer la prise en charge des
patients avec SS et afin de mieux identifier les patients à risque de lymphome, la
mise en place d'une consultation multidisciplinaire est proposée.
III
Dédicaces et remerciements
Au Créateur de l'univers pour la puissance de Sa parole
A Cornelia pour son infinie patience et ses longues heures de solitude
A Werner et Verena Oppliger pour leur encouragement et leur soutien
Au Dr Carlo Chizzolini pour ses commentaires stimulants
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