platoniciennes.
Dans ses livres : la cité vertueuse, le régime politique, les principes des opinions
des habitants de la cité parfaite, il développe le même principe unique : il faut connaître
, sa nature propre et son rapport au cosmos pour établir le meilleur
gouvernement possible.
La question première est me aspire. La
réponse scientifique suppose la connaissance des facult de structure de
ers. C la politique est une
science universelle. La politique doit permettre la p comme homme
dans le cosmos. aît les causes des
essences.
capables par nature et par éducation.
La théologie spéculative et le droit musulman ne sont pas universels car elles sont
historiquement déterminée (révélation coranique et. Opinions de la communauté) elles, et
donc elles ne suffisent pas à la science politique même si elles sont nécessaires car elles,
ont des fonctions pratiques dans le cadre de la communauté islamique. Le droit actualise
la loi et la théologie spéculative argumente et justifie les actes et les opinions définis par la
loi religieuse.
ur la raison et la loi. Dans cet état, seuls les hommes ayant la
Le gouverneur, prince et législateur de cet état c'est le philosophe, il désigne à
chacun la tâche erocher de plus près le bonheur, son degré
maximum de perfection. En utilisant des discours divers, selon ses destinataires, rationnels
ou persua
de Socrate ou celui de Thrasymaque plus adéquate pour la multitude.
Pour al Fârâbî
p
politique. Le philosophe et la cité sont nécessaires
Averroès . Mais inuité
Al Fârâbî selon la plupart des exégètes. E
(Avempace) qui remet en cause la modèle platonicien alfarabien dans son ouvrage
principal Le régime du solitaire
est imparfaite où il ne peut réaliser la perfection à laquelle il aspire comme tout homme.
qui ruine de façon moderne la prétention ancienne du philosophe à assumer des
fonctions politiques.
Même pensée chez Averroès Fârâbî
religieuse dans un dispositif cognitif global dominé et régi par la philosophie, Averroès
adopte la démarche inverse et sépare strictement religion et philosophie. Et donc la
philosophie se sépare de la cité qui est régie par la loi religieuse. Cette position est très
présente dans les textes de la période où il est grand cadi de Séville et où Il combat la
doctrine de Ghazali (cf. exposé suivant) qui dénonce les philosophes comme hérétiques
Averroès répond sur la question du statut légal de la philosophie. Il lit dans le Coran