Le Messager Céleste,
novembre 2014 page 1
Il y aura une présentation de
Jean Paul Pelletier sur les
grossissements.
Quels sont les plus forts
grossissements possibles?
Quels sont les plus faibles
grossissements possibles?
LE MOT DU PRÉSIDENT
Bulletin mensuel du club d’astronomie
Les Vagabonds du ciel de Lanaudière site internet : http://www.vagabondsduciel.ca
Novembre 2014
La prochaine
réumion du club
aura lieu
le mercredi 5
novembre
19h30
chez Gaétan Garceau
353 Rang St Charles,
Saint-Thomas
Avec l’approche de l’hiver notre site de
St-Zénon ne sera bientôt plus accessible
car il suffira d’une petite neige pour que
la plupart de nos véhicules ne soient plus
capables de monter la dernière pente.
Nous espérons quand même voir la
structure de l’observatoire érigée avant
l’hiver pour une ouverture officielle au
mois de mai 2015. Je crois que nous
sommes tous en admiration devant le
travail de Samy Savignac, notre vice-
président et ingénieur par excellence; le
produit final sera unique mais aussi très
solide et efficace. Il restera encore
plusieurs étapes à franchir d’ici
l’ouverture soit la fabrication du pied,
du plancher et possiblement la
motorisation de l’observatoire.
J’aimerais faire un retour sur cette saison
2014 à St-Zénon. Il me semble qu’à
chaque activité, un commentaire
revenait systématiquement, on ne
s’attendait pas à avoir autant de monde.
La pourvoirie a reçu beaucoup d’appels
au sujet de l’observatoire suite à l’article
paru dans L’Action. En date du 25
octobre, 310 personnes suivent la page
Facebook de l’observatoire et la page
Facebook du club compte maintenant
183 membres. Je suis
très heureux que nous
puissions maintenant
continuer notre mis-
sion d’offrir des
activités au public tout
en étant dans le
meilleur endroit pos-
sible pour notre propre
plaisir. Tout cela avant
même que
l’observatoire soit
installé. On peut dire
que l’achat du 16
pouces motorisé a été
très bénéfique et
Marcel a été très occupé à chaque fois.
J’ai bien hâte que notre monture EQ8
soit installée de façon permanente car
même si j’ai été très heureux des
différents tests, elle demeure un peu
grosse pour être installée et démontée à
chaque soir d’observation. La qualité de
notre ciel mesurée de façon scientifique
par notre nouveau membre, Sam
Berrada, nous permet d’espérer que nos
obtiendrons le statut de « parc étoilé »
si nous mettons en œuvre les autres
mesures requises par la International
Dark Sky Association.
2015 sera donc une année très occupée
pour notre club. Nous pouvons nous
attendre à recevoir la visite d’autres
clubs qui eux aussi rêvent d’un
observatoire et voudront voir le concept
de Samy. On peut aussi s’attendre à
surprendre beaucoup de gens avec notre
nouveau planétarium mobile et celui-ci
permettra aussi de faire la promotion de
l’observatoire. Bref, les Vagabonds vont
être les étoiles de l’année, j’en suis
convaincu.
Jean-Marc Perreault
Le Messager Céleste, novembre 2014page 2
DEUX OBJETS DE MESSIER
DANS LA CHEVELURE DE
BÉRÉNICE ET DANS HERCULE
M91 (ou NGC 4548) est une galaxie spirale située dans la
constellation de la Chevelure de Bérénice.
M91 fut probablement découverte par Charles Messier le
18 mars 1781, mais la position qu'il rapporta dans son
catalogue était erronée. Elle fut donc redécouverte
indépendamment par William Herschel le 8 avril 1784.
En fait, pour déterminer la position de M91, Messier s'était
basé sur celle de M89, en pensant qu'il s'agissait de M58,
l'objet M91 fit donc partie des objets manquants du cata-
logue Messier jusqu'à ce que cette erreur soit comprise en
1969.
M91 est une galaxie spirale barrée de type SBb, membre
d'un amas de galaxies appelé amas de la Vierge. Elle
s'éloigne du système solaire à la vitesse de 400 km/sec
(puisque l'amas de la Vierge dans son ensemble s'éloigne
du système solaire à 1100 km/sec, ceci signifie que M91
se déplace à l'intérieur de l'amas à la vitesse de 700 km/
sec dans la direction du système solaire).
Source: Astronomeamateur.ca
M92 est situé à 26 000 années-lumière de nous, dans la
constellation d'Hercule, cet amas globulaire est l'un des
plus magnifiques à observer.
L'amas fut découvert indépendamment par Johann Elert
Bode en 1777, puis par Charles Messier en 1781 qui le
mit dans son catalogue. En 1783, William Herschel fut le
premier à résoudre l'amas en étoiles.
M92 est situé à 26 000 années-lumière du système solaire
et est donc un peu plus éloigné que son voisin M13. La
concentration en étoiles de l'amas en son centre est très
importante. La masse de l'amas est élevée puisqu'elle est
d'environ 300 000 masses solaires. L'amas se rapprocherait
de nous à la vitesse de 110 km/s
Le repérage de l'amas est assez difficile. Un moyen est de
rechercher au nord-est du milieu du segment reliant les
étoiles Iota à Eta de la constellation d'Hercule. L'amas est
visible avec des jumelles et a alors l'aspect d'une tache
blanchâtre diffuse. Un télescope de 200 mm permet de le
résoudre dans de bonnes conditions.
Source: Astronomeamateur.ca
Dominic Marier
M91
M92
Le Messager Céleste, novembre 2014 page 3
Méthode simple pour
mesurer votre champ visuel
Dans le numéro d’octobre du
Messager Céleste, Jean-Claude vous
a décrit différentes méthodes pour
chercher un objet dans le ciel. La re-
cherche en soi constitue un des plus
grands plaisirs de l’astronome ama-
teur. Quand on utilise la méthode du
saute-étoile plurôt que le Go To (qui a
aussi certains avantages), on apprend
son ciel et, en prime, on fait souvent
des découvertes inattendues : une
étoile double par ci, un astérisme par
là, ou encore une étoile rouge
éblouissante, sans oublier tous les
objets insoupçonnés dans l’entourage
immédiat de l’objet que l’on cherche.
La méthode est assez simple. Avec le
telrad et un oculaire donnant un faible
grossissement, on vise l’étoile visible
à l’oeil nu la plus rapprochée de l’objet
recherché, puis, on se rapproche pas à
pas dudit objet jusqu’à ce qu’on
l’atteigne. Évidemment, il faut savoir
la distance (en degrés) de l’étoile vi-
sible qu’on a visée et l’objet recherché.
Par exemple, sachant que M27 se situe
à 3° au nord de l’étoile formant la
pointe de La Fèche, on vise cette
dernière et, l’oeil à l’oculaire, on se
déplace de 3° vers le nord, en direc-
tion de l’étoile polaire. Mais comment
fait-on pour savoir ce que représentent
3° dans l’oculaire?
Si le champ de votre oculaire couvre
1°, il suffit de se déplacer 3 fois de de
ce champ. Il faut donc savoir quel
champ couvre l’oculaire utilisé avec
votre instrument. S’agit-il de 2°, 1° ou
moins ? Pour le savoir, une première
méthode implique un petit calcul mais
cette méthode ne donne qu’un résultat
approximatif.
Sur chaque oculaire, en plus de la
longueur focale, la largeur du champ
apparent est inscrite. Le champ appa-
rent, c’est l’angle de vision perçu par
l’oeil. Par exemple, dans un Plössl on
perçoit 50° de large, 68° pour un Erfle,
82° pour un Nagler ou 100° pour un
Ethos.
Rien ne vaut un bon exemple pour
comprendre. J’utilise un 10 pouces f/
5 (1500mm de focale). Si j’utilise un
oculaire Panoptic de 27mm, j’obtiens un
grossissement de 46,3X. Sur le Panop-
tic, il est inscrit que le champ apparent
est de 68°. Quel est donc le champ réel?
Puisque j’ai un grossissement de 46.3X,
le champ réel est donc 46.3 fois plus petit
que le champ apparent. Donc, le champ
réel est de 68°/46.3 = 1.49°, presque 1°
et demi. Pour parcourir 3°, il faut se
déplacer de l’équivalent de 2 fois le
champ de l’oculaire.
Mais il arrive souvent que les données
sur la longueur focale et sur le champ
apparent des oculaires ne soient pas
exactes. Et c’est là que la deuxième
méthode s’impose. Pour une mesure
vraiment précise, on utilise la méthode
de la dérive qui ne prend que quelques
minutes.
On pointe le télescope sur une étoile
située près de l’équateur céleste (Spica
au printemps, Altaïr à l’été, Alpha Ceti
à l’automne et Procyon à l’hiver.
Sachant qu’une étoile près de l’équateur
céleste se déplace d’est en ouest à une
vitesse de 15° à l’heure, on peut en
conclure qu’elle se déplace de 1° en 4
minutes ou 15’ en une minute. En
minutant le temps que met l’étoile à tra-
verser le champ de l’oculaire d’un bord
à l’autre, on peut déterminer de façon
très précise le champ angulaire couvert.
Mais il ne faut pas oublier d’éteindre le
moteur si votre monture est motorisée...
Il suffit alors de multiplier le temps mis
par l’étoile pour traverser d’est en ouest
le champ de l’oculaire par 15 et on
obtient le champ précis en minutes d’arc
que l’on peut convertir en degrés le
cas échéant.
Au fil des années, j’ai remarqué que
la plupart des amateurs qui utilisent
la méthode du saute-étoile le font avec
enthousiasme. Mais très souvent, on
n’applique qu’une partie de la
méthode. On se sert de l’étoile visible
à l’oeil nu la plus proche de l’objet
recherché et on se sert du telrad pour
viser à peu près à la bonne distance de
ladite étoile. La plupart du temps, cela
permet effectivement de tomber sur
l’objet. Mais il arrive assez souvent
que l’on doive fouiller autour pour
effectivement tomber sur l’objet. Mais
qui nous dit qu’il s’agit du bon objet?
Peut-être est-ce une autre galaxie que
celle recherchée. Cette confusion
potentielle est chose courante quand
on cherche une petite galaxie pâle en
plein dans l’amas de la Vierge. Par
contre, en connaissant le champ cou-
vert par l’oculaire, on peut être cer-
tain de la distance parcourrue entre
l’étoile et l’objet et qu’on est bien sur
le bon objet. Les motifs d’étoiles
autour sont aussi essentiels à cette
identification.
Les amateurs savent bien que pour
chercher un objet, , on utilise toujours
l’oculaire donnant le plus faible
grossissement. Donc, dans la phase
recherche, on utilise presque toujours
le même télescope et le même
oculaire. Si on a pris la peine de
mesurer une fois le champ visuel de
cette combinaison télescope-oculaire,
on le sait pour toujours et à force de
l’utiliser, on ne pourra plus jamais
l’oublier. Ça devient comme une
seconde nature, un peu comme le fait
de savoir que tel oculaire de telle
longueur focale donne tel
grossissement dans mon télescope.
L’hiver s’en vient et la recherche
d’objets pâles à -20C n’est pas de tout
repos. Pourquoi ne pas utiliser une
méthode de recherche qui est plus
efficace et rapide que d’y aller à peu
près?
Jean Paul Pelletier
Le Messager Céleste, novembre 2014page 4
En septembre dernier, au ROC, pen-
dant une brève éclaircie, alors que
Denis Douville et moi faisions la
tournée des constellations d’automne,
j’ai mentionné que plusieurs de celles-
ci étaient liées par un seul et même récit
de la mythologie grecque, que cela
aidait à les identifier et les localiser.
Ça m’a donné le goût de reprendre
l’histoire de Céphée (Roi d’Éthiopie,
arrière-grand-père d’Hercule,
politicien confronté à des choix
déchirants rappelant ceux d’Abraham),
Cassiopée (sa fière épouse, par qui
viendra le mal—aucune parenté avec
Ève ou Pandore), Andromède (leur
douce et splendide fille, grand-mère
d’Hercule), Persée (le valeureux
sauveur de la belle Andromède, fils de
Zeus et de la mortelle Danaé, grand-
père d’Hercule), Pégase (le cheval ailé
du sauveur de la douce Andromède),
Cétus (le monstre engendré par
Poséidon, char
de dévorer
Andromède) et Al-
gol (Beta Persei, la
tête de la Méduse)
que j’ai raconté
dans les numéros
d’octobre,
novembre et
décembre 2000 du
Messager Céleste.
Après leur mariage,
Céphée dût
rapidement com-
poser avec un petit travers de sa
charmante épouse, la vantardise. Il ne
s’en tira pas trop mal tant que le cas
Cassiopée
demeurait à
l’intérieur du
royaume.
Malheureusement,
Cassiopée, devenue
mère de la magnifique
Andromède, déclara publiquement, à
l’occasion des seize ans de celle-ci, que
la beauté de sa fille surpassait, et de loin
(elle n’y alla pas
de main morte),
celle des
Néréides, les
superbes
nymphes de
l’océan, filles de
Poséidon (Nep-
tune, dieu de la
mer, amant des
chevaux, frère
de Jupiter).
Poséidon,
particulièrement
rancunier (c’est lui qui poursuivit Ulysse
pendant dix ans sur la Méditerranée),
s’insulta de voir ses filles chéries ainsi
comparées à une simple mortelle. Ne
pouvant contenir sa colère, il agita son
triton dans la mer si violemment qu’une
colonne d’eau salée s’éleva haut dans
les airs. L’intensité de son ressentiment
était telle (il était vraiment choqué le
mec), que la colonne d’eau s’anima et
donna naissance à Cétus, monstre marin
mi-serpent, mi-dragon.
Le Dieu envoya
sa créature en
Éthiopie venger
l’honneur de ses
filles. Cétus,
repoussant et
impitoyable, se
mit à dévorer
avec entrain
hommes et bêtes
sur les bords de
la mer Rouge (le
sang ainsi
répandu donna
vraisemblablement son nom à la mer).
Céphée, en bon père de famille, était
toujours le dernier à savoir ce qui se
passait dans sa
maison; en
particulier il
ignorait tout des
déclarations
provocatrices de
sa tendre épouse.
Il ne comprenait
rien aux malheurs
qui s’abattaient
sur son peuple.
Désespéré, il va
consulter l’oracle
d’Ammon (devin
en tout genre).
Le bon oracle lui expose un peu la situ-
ation et lui révèle que la colère de
Poséidon ne sera satisfaite que par le
sacrifice de sa fille Andromède au
monstre Cétus. Incrédule, abasourdi,
Céphée rentre chez-lui, déchiré entre
sa fille et son peuple, père ou roi…
Convaincu que la faute des parents
retombe sur leurs enfants, que, selon
la maxime de Monsieur Spock, le bien
du plus grand nombre prime sur celui
Histoires
d’automne
suite en page 5
Le Messager Céleste, novembre 2014 page 5
d’un seul et en bon politicien, Céphée
décide finalement de sacrifier sa fille
et de l’abandonner au monstre Cétus,
envoyé maléfique de Poséidon.
Céphée et Cassiopée, suivis de tout le
peuple, conduisent Andromède sur une
haute falaise au bord de la mer. Ils
enchaînent la pauvre innocente à la
paroi rocheuse et s’éloignent d’elle,
question de ne pas l’incommoder…
Cétus ne tarde pas à se manifester. Au
loin, la mer bouillonne et s’avance,
menaçante, en direction d’Andromède.
Une clameur d’horreur monte de la
foule, spectatrice impuissante.
C’est à ce moment, particulièrement
bien choisi, qu’intervient notre héros,
Persée, connu pour son incroyable sens
du timing. Passant par là, chevauchant
son fidèle Pégase (cheval ailé emprunté
au Babyloniens récemment venu au
monde du sang de la Méduse et de
l’écume de mer), le vainqueur de la
Gorgogne Méduse, la tête ensanglantée
de celle-ci dans son sac à dos, aperçoit
du haut des airs la belle Andromède en
situation, disons, inconfortable. Le jeune
Grec plonge aussitôt et se pose au pied
de la falaise où est enchaînée la belle
Éthiopienne.
Cétus, le monstre, approche toujours.
Persée se présente rapidement. Céphée
expose la situation encore plus
rapidement. Cétus arrive. Vitement,
Persée propose à Céphée le marché
suivant : Je débarrasse ton royaume de
cette encombrante anguille en échange
de la main de ta fille. Cétus est sur la
berge. Céphée, pantois, pressé par le
coude de Cassiopée, accepte le marché.
Persée enfourche aussitôt son fidèle
Pégase, la tête de la Méduse cachée dans
le sac que lui a offert Héra (Junon, sœur
et épouse de Zeus). Il crie à Andromède
de fermer les yeux, ce que de toute façon
elle faisait déjà (on se rappelle que ceux
qui regardaient la tête de la Méduse
étaient instantanément pétrifiés). Persée
s’élève devant Cétus et engage le com-
bat. Mobile, il enfonce la lame de l’épée
d’Arès (prêt d’Athéna, la déesse aux
yeux pers) ici et là, dans le dos, en
avant… Cétus ne semble pas du tout
affecté par ces picosseries. Excédé,
Persée décide d’en venir aux grands
moyens. Il se retourne, saisit la tête de
la Méduse et la brandit devant le
monstre. Cétus est pétrifié sur le champ
(trop facile n’est-ce pas?). Persée range
rapidement la tête de la Méduse. Le
royaume est sauvé. Seuls quelques
spectateurs curieux et imprudents ont
également péri pétrifiés sur les berges
de la mer Rouge.
Triomphant, Persée libère Andromède
qui tombe dans les pommes. Cassiopée,
Céphée et tout le peuple célèbrent un
mariage sans anicroche, si ce n’est la
petite scène de jalousie de Phinée, frère
de Céphée qui s’était fait promettre la
main de sa nièce Andromède (on ne
verrait plus ça aujourd’hui).
Mais l’histoire ne se termine pas ainsi.
Le mois prochain je vous raconterai
l’histoire de Persée, avant et après
l’épisode d’Andromède.
Avant de se laisser, je vous suggère un
petit défi. Vous connaissez tous NGC
457 (E.T.) dans Cassiopée. À 40’ au N-
O de celui-ci se trouve un petit amas
Histoires d’automne
suite de la page 4
ouvert, NGC 436 que vous décrivait
Jean-Paul en novembre 2001 dans le
Messager Céleste.
Jean-Claude Berlinguet
Pour le pur plaisir de l’oeil,
voici une magnifique photo
d’Albireo prise par P. Le
guen et publiée sur le site de
Ciel et Espace. N’est-ce pas
que c’est joli ? Dommage,
mais elle va bientôt nous
quitter et nous la reverrons
l’été prochain.
NGC436
NGC457
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