Réponse AE EI_Pessens V2

ESP – Aménagement d’une ferme photovoltaïque PESSENS COMMUNE LA LOUBIÈRE (AVEYRON)
EELLEECCTTRRIICCIITTÉÉ SSOOLLAAIIRREE DDEE PPEESSSSEENNSS ((EESSPP))
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NTT D’UNE FERME PHOTOVOLTAÏQUE
SUR LE SITE DE PESSENS COMMUNE LA LOUBIÈRE (AVEYRON)
EETTUUDDEE D’IMPACT – RÉPONSE À L’AVIS DE L’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE
––
VERSION DÉCEMBRE 2013
Réponse à l’AE – TINEETUDE Ingénierie
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ESP – Aménagement d’une ferme photovoltaïque PESSENS COMMUNE LA LOUBIÈRE (AVEYRON)
SSO
OM
MM
MAAIIR
REE
INTRODUCTION......................................................................................................................... 3
RÉPONSE À L’AVIS DE L’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE .................................................................. 4
II.3 Justification du projet ................................................................................................ 4
III.1. Zone de protection et d’inventaire du patrimoine naturel ...................................... 5
III.2. Fonctionnalités écologiques .................................................................................... 7
III.3. Biodiversité et habitats............................................................................................ 9
1/ Habitats et flore ................................................................................................................. 9
2/ Faune ...............................................................................................................................10
CONCLUSION .......................................................................................................................... 11
Réponse à l’AE – TINEETUDE Ingénierie
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INTRODUCTION
Le présent dossier constitue la réponse à l’avis de l’Autorité Environnementale du 13/11/2013 relatif à
l’étude d’impact du projet d’aménagement d’une ferme photovoltaïque à Pessens en Aveyron.
La réponse reprend l’architecture de l’avis, par rapport aux thématiques abordées dans l’étude
d’impact, à savoir :
II.3 Justification du projet,
III.1. Zone de protection et d’inventaire du patrimoine naturel
III.2. Fonctionnalités écologiques
III.3. Biodiversité et habitats
Conclusion
Ce dossier constituera une pièce du dossier d’enquête publique, enquête qui se déroulera
prochainement.
Etude d’impact – TINEETUDE Ingénierie
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RÉPONSE
À
L’AVIS
ENVIRONNEMENTALE
DE
L’AUTORITÉ
II.3 JUSTIFICATION DU PROJET
Observation de l’AE :
Page 4 « L’Autorité Environnementale relève néanmoins que la justification du projet manque de
précisions au niveau de certaines données techniques. Celle-ci aurait dû en particlier quantifier le
gisement solaire en kWh/m²/an et estimer la production annuelle d’énergie renouvelable en
Mwh/an. »
Réponse :
La centrale photovoltaïque projetée sur l’ancienne mine de baryte de la commune de la Loubière
(12740) aura une puissance installée d’environ 4,5MWc, obtenue grâce aux 14 000 modules
photovoltaïques, en silicium monocristallin, BenQ Solar, SunForte PM096B00 330 Wc.
Ces modules seront disposés sur des structures comprenant un dispositif de suivi du soleil appelés
trackers comme illustré ci-dessous :
L’ensoleillement moyen annuel reçu sur le plan horizontal sur la parcelle est de 1410 kWh /m2/an
répartis comme suit sur l’année
Jan
44.6
Fev
62.4
Mars
112
Avr
145
Mai
172
Juin
190
Juil
199
Aout
169
Sept
Oct
133
86.6
Nov
48.1
Dec
43.8
Total
1410
Le dispositif de suivi du soleil permet d’optimiser l’ensoleillement reçu et la production d’un maximum
d’énergie nous aurons ainsi une production de 1580 kWh /kWc installé
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III.1. ZONE
DE PROTECTION ET D’INVENTAIRE DU PATRIMOINE
NATUREL
Observation de l’AE :
Page 5 « La DREAL observe cependant qu’un document cartographique aurait permis de localiser les
composantes du projet par rapport au réseau Natura 2000. »
Réponse :
La carte présentée ci-dessous localise le périmètre du projet au sein du réseau Natura 2000
local.
PROJET DE FERME PHOTOVOLTAÏQUE À PESSENS – RÉSEAU NATURA 2000
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Observation de l’AE :
Page 5 « La DREAL observe cependant qu’un document cartographique aurait permis de localiser les
composantes du projet par rapport au réseau ZNIEFF. »
Réponse :
La carte présentée ci-dessous localise le périmètre du projet au sein du réseau ZNIEFF local.
PROJET DE FERME PHOTOVOLTAÏQUE À PESSENS – RÉSEAU ZNIEFF
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III.2. FONCTIONNALITÉS ÉCOLOGIQUES
Observation de l’AE :
Page 5 « L’Autorité Environnementale relève qu’un document cartographique aurait permis de
localiser les composantes du projet par rapport aux réservoirs de biodiversité et aux corridors
écologiques d’intérêt patrimonial ayant justifié les sous-trames du SRCE. »
Réponse :
La carte présentée ci-dessous localise le périmètre du projet au sein des réservoirs biologiques
et des corridors écologiques locaux.
PROJET DE FERME PHOTOVOLTAÏQUE À PESSENS – RÉSERVOIRS BIOLOGIQUES ET CORRIDORS
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Observation de l’AE :
Page 6 « L’Autorité Environnementale observe qu’un document cartographique aurait permis de
localiser les composantes du projet par rapport aux réservoirs de biodiversité et aux corridors
écologiques d’intérêt local constituant la trame « verte et bleue » à l’échelle de l’aire d’étude élargie. »
Réponse :
La carte présentée ci-dessous localise le périmètre du projet au sein des réservoirs biologiques
locaux et des Trames Vertes et Bleues.
PROJET DE FERME PHOTOVOLTAÏQUE À PESSENS – RÉSERVOIRS BIOLOGIQUES ET TVB
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III.3. BIODIVERSITÉ ET HABITATS
1/ Habitats et flore
Observation de l’AE :
Page 7 « L’Autorité Environnementale observe que les mesures d’évitement et de réduction des effets
négatifs sur les habitats et la flore présentent des insuffisances. »
Réponse :
Des mesures d’évitement et de réduction des effets du projet sur les habitats naturels et la flore
seront prises dans le cadre du projet d’aménagement de la ferme photovoltaïque.
a) Gestion écologique des espaces végétalisés :
La gestion écologique des espaces végétalisés passent par l’application de pratiques dites
raisonnées, de manière à préserver la biodiversité des prairies herbacées :
La fauche tardive :
L’usage d’une parcelle par la fauche ou le pâturage a des conséquences sur la flore et la faune. Selon
que la prairie est fauchée ou pâturée, une végétation spécifique pourra s’y développer.
La fauche permettra le maintien d’un couvert végétal "haut" au printemps en fonction des dates
d’entretien du couvert. Plus la date de fauche est tardive, plus la flore a le temps d’atteindre le stade
de fructification nécessaire à sa reproduction. Ces couverts herbacés apportent aussi un abri pour les
petits mammifères et les oiseaux (notamment pour la nidification).
Le choix des intrants sur les espaces végétalisés peut induire des impacts.
Les espèces végétales d’une prairie réagissent de façon visible à la fertilisation (azotée notamment).
Celle-ci permet une pousse plus précoce et sélectionne les espèces à croissance rapide sur le plan
fourrager (ray-grass, pâturin, fétuque). L’utilisation d’anti-dicotylédones réduit la diversité floristique
aux seules monocotylédones (graminées). Plus l’utilisation d’intrants est faible, voire nulle, plus la
diversité floristique va être confortée, notamment avec la présence d’espèces rares et menacées.
Les insectes trouvant dans ces couverts "riches" leurs plantes hôtes, seront une ressource alimentaire
importante pour la faune et notamment les oiseaux.
L’entretien de la parcelle sera effectué selon la méthode d’un entretien différencié, à savoir que
l’intensité d’entretien sera fonction de l’usage des lieux et aura pour objet d’être économique,
écologique et esthétique :
Les espaces utilisés pour le passage de personnel ou de véhicules techniques seront
entretenus de manière à ne pas empêcher la circulation,
Les espaces entre les panneaux photovoltaïques seront laissés en prairie et subiront un
fauchage tardif annuel,
Les espaces en bordures de clôtures pourront être fauchés tous les deux ans, mais entretenus
de manière à former une bande de prairie naturelle, en contrefort de la clôture,
Les haies plantées seront laissées naturelles de manière à constituer des haies d’accueil pour
l’avifaune.
Ces mesures permettront de maintenir les pelouses sèches et les formations thermophiles sur le site
d’exploitation.
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b) Lutte contre les espèces invasives :
Les invasions biologiques (plantes, animaux, champignons et pathogènes) constituent la deuxième
cause à l’échelle mondiale de perte de biodiversité et d’extinction d’espèces. Ce constat alarmant
dépasse largement les enjeux patrimoniaux puisqu’il impacte de manière directe et indirecte
l’occupation des sols, et a des conséquences sur la santé humaine (espèces allergisantes, urticantes
ou photo sensibilisantes comme l’ambroisie).
Afin de préserver et de favoriser la biodiversité, des mesures de lutte contre les espèces invasives
seront mises en places à l’échelle du projet de manière à éviter toute implantation et propagation de
ces espèces sur le site et sont environnement proche.
Pour cela, des actions régulières et répétées peuvent facilement être opérées comme :
Lavage des roues des véhicules entrant dans le site,
Proscription des terres extérieures au site (possibilité d’ensemencement du site par des
graines exogènes),
Destructions des espèces exogènes identifiées,
Proscription d’utilisation d’ensemencement de type « ray grass » contenant notamment
l’essence Lolium perenne particulière invasive.
c) Suivi naturalise du chantier et du site en exploitation :
En phase chantier, un suivi naturalise des mesures permettra de contrôler la bonne mise en place des
mesures édictées dans l’étude d’impact. Puis après mise en service du site, le suivi se prolongera par
un passage à T+1, à T+3 et à T+5 afin d’évaluer l’évolution de la végétation et de la biodiversité sur
le site. D’une visite à une autre, des modifications pourront être apportées selon les résultats du suivi
(prolongement de la fauche, ensemencement des espaces de prairies, renforcement des mesures de
lutte contre les espèces invasives, …).
Coût prévisionnel de la mise en place des mesures de suivi « Naturaliste Flore et habitats
naturels » :
T+1 :
T+3 :
T+5 :
Total
640 €HT * 4 journées (3 j printemps/été et 1 j automne) : 2560 €HT
640 €HT * 4 journées (3 j printemps/été et 1 j automne) : 2560 €HT
640 €HT * 4 journées (3 j printemps/été et 1 j automne) : 2560 €HT
: 7680 €HT
2/ Faune
Observation de l’AE :
Page 8 « L’Autorité Environnementale observe que les mesures d’évitement et de réduction des effets
négatifs sur les habitats et la faune présentent des insuffisances. »
Réponse :
Des mesures d’évitement et de réduction des effets du projet sur les habitats naturels et la flore
sont prises au travers du parti d’aménagement du projet. En effet, ce parti conduit de manière
implicite à préserver la faune voire améliorer les habitats en vue d’accueillir une faune diversifiée à un
endroit où, à l’état initial, cette faune n’était pas présente.
La plantation et la sauvegarde des haies, des pelouses sèches et des bordures des chemins (milieux
ouverts ou semi-ouverts) contribuent à accueillir favorablement des espèces faunistiques comme les
sauriens, les rapaces et les passereaux.
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Le maintien ou la création de haie et la création de zone plus ouvertes comme des pelouses
constituent des zones de chasse et de nidification pour les Chiroptères et les oiseaux nocturnes. Cette
mesure sera couplée avec la proscription l’utilisation de projecteurs sur le site pouvant créer une
pollution lumineuse néfaste pour la faune nocturne.
La conservation des trous et autre éléments creux naturels pouvant accueillir des espèces
avifauniques et des chiroptères. Pour cela, il faudra éviter toute obstruction de trous dans les troncs
d’arbres ou dans les talus et berges.
Les opérations d’entretien et de débroussaillage seront réalisées en dehors des périodes de
reproduction des espèces les plus sensibles, à savoir entre septembre à février.
En phase chantier, un suivi naturalise des mesures permettra de contrôler la bonne mise en place des
mesures édictées dans l’étude d’impact. Puis après mise en service du site, le suivi se prolongera par
un passage à T+1, à T+3 et à T+5 afin d’évaluer l’évolution des habitats, des zones de chasses et de
nidification et la présence des espèces faunistiques sur le site.
D’une visite à une autre, des modifications pourront être apportées selon les résultats du suivi
(modification des modalités d’entretien, plantation de haies, réensemencent des espaces ouverts, …).
Coût prévisionnel de la mise en place des mesures de suivi « Naturaliste Faune » :
T+1 :
T+3 :
T+5 :
Total
640 €HT * 4 journées (2 j été et 2 j automne/hiver) : 2560 €HT
640 €HT * 4 journées (2 j été et 2 j automne/hiver) : 2560 €HT
640 €HT * 4 journées (2 j été et 2 j automne/hiver) : 2560 €HT
: 7680 €HT
CONCLUSION
Compte tenu de la nature fortement anthropisée du site de la future ferme photovoltaïque, les
mesures de réduction conduisent à améliorer la biodiversité et les espaces naturels propices à
accueillir une faune dynamique.
Ces mesures seront nombreuses et diversifiées : gestion écologique des espaces végétalisé
(fauche tardive et entretien différencié), lutte contre les espèces invasives, création de haies et de
pelouses, conservation des creux naturels (dans les troncs et talus), proscription de projecteurs,
entretien en dehors des périodes de reproduction et de nidification).
Un suivi de chantier puis après la mise en service permettra d’évaluer l’évolution de la
biodiversité et d’affirmer la présence d’espèces faunistiques d’année en année.
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