Déclaration de l`Organisation Mondiale de la Météorologie sur l`état

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climat mondial : 2015, l’année de tous les records
Déclaration de l’Organisation Mondiale de la Météorologie sur l’état du climat
mondial : 2015, l’année de tous les records
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2015- Climat- températures – océans – phénomène El Nino – Cryosphère – Précipitations – Enneigement - Gaz à
effet de serre – Extrêmes régionaux – système d’alerte précoce – Accord de Paris – Cadre de Sendai – Objectifs du
Développement Durable.
L’Organisation Mondiale de la Météorologie vient de faire paraitre son rapport 2015 sur l’état du climat mondial
[3][1] [4]. Initiative entamée depuis 1993, cette déclaration est un instrument d’information et d’aide à la décision
sur les questions climatiques à la fois au niveau universel, régional et local. Confirmant les évaluations du GIEC du
ème
5 rapport[2] [5] paru en 2014, cette déclaration devrait aussi servir à l’analyse des prochaines recherches déjà
engagées au sein du GIEC dont les travaux[3] [6] se sont achevés cette semaine à Nairobi.
La déclaration de l’OMM sous forme de rapport parue en mars 2016 vient à la suite de l’Accord de Paris pour
rappeler aux Etats qui auront à le signer bientôt que les efforts à consentir doivent être multipliés à tous les
échelons. Cette déclaration met en lumière la responsabilité première de l’homme dans la dégradation du climat et
aussi la part d’incertitude liés à certains phénomènes - en témoigne les hésitations de la communauté scientifique
à propos d’El Nino) - et devra conduire à plus de prudence dans les modes de vie et de consommation sur la terre.
Le rapport insiste particulièrement sur l’année 2015 comme étant celle qui bat tous les records de la dégradation
du climat mondial. Le résumé au début de la déclaration donne une idée précise sur une telle situation :
-
Année de loin la plus chaude avec 0.76 ° C au-dessus de la moyenne ;
Enregistrement le plus élevé du phénomène d’El Nino et à l’origine de la hausse des températures
mondiales ;
Accentuation des phénomènes extrêmes (vagues de chaleur, sécheresse, inondations, violents cyclones
tropicaux, etc) ;
-
Concentrations de CO2 franchissant un seuil symbolique au printemps boréal (400 ppm) ;
-
Chaleur piégée par les gaz à effet de serre et stockée dans le fond des océans atteignant un record de 93%.
Rédigée en 28 pages, la déclaration présentée en 2 parties est le fruit d’une méthode de travail intégrant à la fois
des observations spatiales in situ ainsi que des analyses numériques objectives ; le tout marqué par une évaluation
par les pairs comprenant des climatologues internationaux, des organismes régionaux et des services
météorologiques et hydrologiques. La première partie de la déclaration (en quelques 17 pages) est dédiée aux
principaux résultats sur l’état du climat dans les domaines des conditions atmosphériques et océaniques, du
phénomène El Nino, de la cryosphère, des concentrations de gaz à effet de serre et des extrêmes régionaux. La
seconde partie de la déclaration présente ce qui parait être un court article (2 pages) sur l’augmentation du
contenu thermique des océans comme révélateur de la progression constante du réchauffement mondial. En
partant donc de ces 2 idées, il sera rendu ici une économie des résultats sur l’état du climat (I) avant d’indiquer les
solutions envisageables à la progression constante du réchauffement climatique (II).
I-
Economie des résultats sur l’état du climat
Nous passerons successivement en revue les résultats concernant les températures, les précipitations et
enneigement, El Nino, la cryosphère, les gaz à effet de serre et les extrêmes régionaux.
Température. Une hausse des températures due essentiellement à l’augmentation des émissions de gaz à effet de
serre et aux effets d’El Nino. En 2015, la température moyenne à la surface du globe a été la plus chaude. Elle
oscille entre 0.76 +/- 0.09 sur la période 1961-1990 et est supérieure de 1° C sur la période 1850- 1900. Ces
données sont des évaluations de la température de l’air recueillies par des stations météorologiques à la surface
des mers émergées et de la mer par des navires d’observations bénévoles. Ces estimations sont d’ailleurs
confirmées par les résultats de réanalyses, consistant à combiner des observations anciennes réalisées par de
nombreux instruments différents avec un système de prévision météorologique moderne de sorte à obtenir un
relevé complet des conditions météorologiques et climatiques. Ces réanalyses effectuées par le Centre européen
pour les prévisions météorologiques à moyen terme et le Service météorologique japonais indiquent que 2015 est
l’année la plus chaude à la surface du globe depuis le début des relevés.
Ces températures ont été particulièrement élevées dans de vastes zones de l’Amérique du Sud, en Afrique, dans
une grande partie de l’Europe, au Moyen-Orient et dans l’Ouest de l’Amérique du Nord. Certains Etats ont
enregistrés des hausses de températures exceptionnelles. La Fédération de Russie a enregistré en 2015 une
augmentation de la température de plus de 2.16 ° C de la normale sur la période 1961-1990 ; dix (10) provinces de
la Chine ont connu une chaleur record comme c’est aussi le cas pour certains pays d’Europe notamment l’Estonie,
la Finlande et l’Espagne.
Précipitations et enneigement. L’année 2015 est marquée par des extrêmes pluviométriques ayant abouti selon
les régions et/ou les pays à des situations d’inondation ou de sécheresse. Les régions du Sud des Etats-Unis, et de
la quasi-majorité des Etats latino-américains (Brésil, Paraguay, Chili, Bolivie, Argentine) ont connu une
pluviométrie très élevée. A l’inverse, certaines régions de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique ont connu des poches de
sécheresse importante.
En ce qui concerne le niveau d’enneigement, les données du Global Snow Lab de l’Université Rutgers enregistrent
un manteau neigeux dans l’hémisphère Nord d’une étendue de 28.5 millions de km2. Ce résultat qui est inférieur à
la normale est classé au 8eme rang des manteaux les moins étendus. Il convient toutefois de relativiser ce résultat
en comparaison avec des chutes de neiges extrêmement abondantes dans le Massachussetts (plus de 164.6 cm
dans le mois de février 2015).
Les océans. Les résultats sont mitigés. La conjugaison du phénomène d’El Nino a contribué à élever par rapport à
la normale les températures dans le Pacifique Tropical. Des hausses de plus de un (1) degré Celsius ont constatées
dans les parties centre et est du Pacifique Equatorial, dans le Pacifique Nord-Est, enfin dans l’Atlantique Nord et
Sud. Par contre, dans les régions du sud du Groenland et dans l’extrême sud-ouest de l’Atlantique, les
températures ont été plus froides par rapport à la normale.
Le contenu thermique de l’océan mesuré à l’aide de flotteurs Argo indique un niveau de record élevé aussi bien à
700 mètres qu’à 2000 mètres de profondeur. Le réchauffement de la mer conduit probablement à une grande
élévation du niveau de mer. Les observations satellitaires effectuées entre janvier et novembre 2015 établissent
une tendance durable à l’élévation de la mer jamais constatée il y a plus d’un siècle.
Phénomène El Nino. On est dans un épisode d’El Nino lorsque « la surface de la mer se réchauffe dans l’est du
Pacifique tropical, pour atteindre une température supérieure à la normale. Il s’en suit un affaiblissement ou une
inversion des alizés dominants, ce qui a pour effet d’accentuer le réchauffement de la surface ». La survenance
d’un tel phénomène a pour conséquence de perturber « les régimes météorologiques et une hausse temporaire des
températures ». En 2015, les valeurs-seuils de hausse de température correspondant à une situation d’El Nino ont
été atteintes au cours du printemps boréal. El Nino s’est particulièrement renforcé pour atteindre son pic
d’intensité en décembre 2015, et dépassant à l’occasion les records d’intensité des années 1982/83 et 1997/98. Ce
phénomène a eu en 2015 des incidences sur les précipitations, avec des déficits au nord du Brésil, en Afrique
australe, en Asie du Sud-Est, en Océanie et dans l’est de l’Australie ; et des effets sur la formation et l’évolution des
cyclones tropicaux en limitant des ouragans dans l’Atlantique Nord et les favorisant dans le Pacifique Nord-Est.
La cryosphère. Selon l’OMM, la cryosphère est « l’ensemble des constituants du système terrestre composés
d’eau à l’état solide, notamment les glaces de mer, de lac et de rivière, les sols enneigés, les précipitations solides,
les glaciers, les calottes glaciaires, les inlandsis et les sols gelés de façon permanente ou saisonnière ». La
déclaration de l’OMM montre que l’étendue de la banquise arctique dont le maximum est atteint en mars et son
minimum en septembre connait une situation critique en 2015. En effet, en cette année, l’étendue maximale de la
banquise était de l’ordre de 14.54 millions de km2 le 25 février et de 4.41 de km2 de minimum le 11 septembre.
L’étendue maximale est inférieure de 1.10 millions de km2 par rapport à la normale sur une période 1981-2010 ;
ème
l’étendue minimale se situant au 4 rang des plus faibles des observations entamées vers les années 70. Suivant
un cycle inversé à la banquise arctique, la banquise antarctique enregistre des records de croissance continue
(18.8 millions de km2 de maximal en octobre, et 3.58 millions de km2 en février) depuis 1979 avec jusque-là des
zones d’incertitudes scientifiques sur les motifs de cette tendance.
Les gaz à effet de serre. Le programme de Veille de l’atmosphère globale de l’OMM révèle une croissance des
fractions molaires moyennes du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d’azote (N2O) en
2014 (suivant la disponibilité de ces données à n-1). Le taux de croissance est de l’ordre de 1.9 ppm entre 2013 et
2014. Concernant le CO2, la NOAA indique un taux record de croissance de 3.01 ppm/an en 2015. La concentration
de CH4 dans l’atmosphère a atteint 327.1 +/- 0.1 ppb en 2014, soit une progression de 1.1 ppb par rapport à 2013.
Enfin, l’indice annuel d’accumulation des gaz à effet de serre publié par la NOAA indique une croissance de 36%
entre 1990 et 2014 dont 80% est constitué par du CO2.
Les extrêmes régionaux. La déclaration établit un panorama des phénomènes extrêmes observés sur le globe,
avec des pays qui ont été secoués en 2015. Un aperçu régional sera indiqué.
En Afrique, on constate d’abord des pics de chaleur atteignant près de 48.4 ° C comme ce fut le cas le 27 octobre
en Afrique du Sud, ou encore la température de 47.6 ° C en Egypte dans la zone touristique de Louxor. Ensuite, il
y a des fortes inondations ayant conduit à créer plus de 21.000 sinistrés dans le mois d’août au Burkina Faso, et
d’autres fortes pluies au Niger, au Maroc, en Gambie et Mali occasionnant des pertes en vie humaine.
En Asie, les vagues de chaleur de l’ordre de 47 ° C ont provoqué plus de 2500 morts dans le sous-continent indien,
dont plus de 2000 dans les seuls Etats indiens du Telangana et de l’Andhra Pradesh, et plus de 1400 morts à
Karachi au Pakistan. Les inondations en Chine ont concerné 75 millions de personnes et de pertes chiffrées à 25
milliards de dollars E-U dus à une hausse de 150% de précipitations par rapport à la normale, et faisant tomber un
record vieux de 40 ans.
En Amérique du Sud, 2015 constitue pour l’Argentine l’année du dérèglement des saisons, avec un printemps plus
froid que la normale et un mois d’octobre le plus froid jamais constaté. Les effets d’El Nino ont eu pour
conséquence d’accentuer la sécheresse au Brésil et particulièrement dans l’Amazonie, en Colombie et dans la
République Bolivarienne du Venezuela. Ces poches de sécheresse pourraient avoir des incidences importantes sur
l’agriculture, l’élevage et la production hydroélectrique.
En Amérique du Nord, Amérique Centrale et Caraïbes, 2015 est une année particulièrement chaude au point de
faciliter l’expansion de 400 feux de forêts qui ont détruits 728.000 ha en mai, et plus de 700 feux de forêt qui ont
emporté plus de 2 millions d’ha en juillet en Alaska. On se rappellera de l’ « Okanagan Complex Fire » dans l’Etat
de Washington, le plus grand feu jamais enregistré et ayant calciné près de 121.000 ha. Les pluies du mois de mars
au Mexique ont pulvérisé les records de 1941. Enfin, les ouragans Joaquim, Patricia ont provoqué des inondations
et entrainé la mort de 16 personnes aux Etats-Unis.
Les activités cycloniques. 2015 se place en tête de tous les records, avec 91 tempêtes tropicales enregistrées. Ce
chiffre est supérieur à la normale pour la période 1981-2010, avec environ 85 tempêtes par an. Il convient de noter
que parmi ces tempêtes, 27 d’entrées ont été observées dans le bassin du Pacifique Nord-Ouest dont 18 ont atteint
le stade de typhon. Le typhon Koppu a touché les Philippines en faisant de nombreux sinistrés et des dégâts
matériels considérables.
Les substances nocives pour l’ozone. L’on sait que certaines substances (chlorofluorocarbones et halons) ont
considérablement contribué à appauvrir la couche d’ozone et continuent d’avoir un effet non-négligeable sur
l’atmosphère malgré l’interdiction posée dans le cadre du protocole de Montréal. Les études de la NASA et
l’Institut météorologique royal des Pays-Bas indiquent respectivement que la superficie du trou de la couche
2
2
d’ozone est de 28.2 millions de km (2 octobre) et de 27.1 millions de km (09 octobre). Dans ces 2 cas, la superficie
du trou de la couche d’ozone n’est pas inédite. Toutefois, selon la NASA, une observation consécutive de 60 jours
du trou de la couche d’ozone indique une superficie de 25.6 km2. Une telle moyenne place l’année 2015 comme 1ère
moyenne du trou de la couche d’ozone ou plus modestement au 2ème rang si l’on prend pour base les mesures (24.2
millions de km2) de l’Institut Hollandais.
II-
Les solutions envisageables à la progression constante du réchauffement climatique
La déclaration de l’OMM énumère les solutions en fonction de l’urgence des actions à entreprendre. Elle prend
aussi en compte les actions envisageables en fonction de ses ressources ou de ses moyens stratégiques ou
opérationnels. De ce point de vue, l’OMM accentue ses efforts en matière de services météorologiques. Les
services météorologiques pourraient rendre plus efficace et utile l’échange des données en temps réel en vue de
mieux prévoir et anticiper les risques de catastrophe. A ce titre, elle souhaite équiper près de 70 pays – en
développement ou vulnérables - en capacités nécessaires pour recueillir des données sur le climat. De tels services
devraient être en mesure de mener une exploitation adéquate des données avec rapidité et compétence. La
généralisation des services météorologiques concrétise les moyens de la coopération étatique en vue de mieux
maitriser par exemple le phénomène El Nino et les autres variations du climat.
L’Organisation Mondiale de la Météorologie insiste sur l’exigence de renforcer les systèmes d’alerte précoce au
niveau mondial, régional et local[4] [7]. Au regard des conséquences désastreuses des catastrophes naturelles ou
d’origine humaine[5] [8], la mise en place de systèmes d’alerte précoce et l’application de prévisions immédiates et
des alertes paraissent être un impératif. Il s’agit de mettre en place un tel système multi danger et de prévisions
sur les impacts et des alertes tenant aux risques au profit des pays vulnérables et dépourvus de moyens adéquats.
Le système d’alerte précoce à spectre multi danger et axé sur l’individu peut constituer un moyen efficace pour
atténuer les risques de bouleversements susceptibles de se transformer en catastrophes ingérables. L’OMM
préconise à cet effet la mise en place de systèmes d’alerte qui doivent servir à comprendre les phénomènes, à les
surveiller et enfin à savoir anticiper ou prévoir leurs survenances. Il s’agit notamment d’aller vers une plus grande
connaissance des risques encourus, au suivi technique et à la mise en place de service d’alerte ; à la diffusion
d’alerte à l’intention des personnes menacées et à la sensibilisation du public et à la préparation à l’action. L’OMM
définit les principes directeurs qui doivent servir à évaluer l’efficacité du système d’alerte. Il s’agit de :
-
La connaissance des risques ;
-
Du suivi et des services d’alerte ;
-
La diffusion et de la communication ;
-
Des mesures d’intervention
-
Du suivi et des mécanismes de réexamen
-
Et du renforcement de capacités.
Au-delà de ces prescriptions urgentistes, l’OMM plaide aussi pour une meilleure prise de conscience de la
prévention des risques de catastrophes dans la durée et arrimée aux autres dispositifs pertinents en la matière.
Dans ce sens, l’adoption du cadre d’action de Sendai en 2015 fixe les actions prioritaires en matière de prévention
des catastrophes. Il s’agit notamment de la compréhension des risques de catastrophe, au renforcement de la
gouvernance des risques de catastrophes, à l’investissement dans la réduction des risques de catastrophes aux fins
de résilience et au renforcement de l’état de préparation aux catastrophes pour une réponse efficace[6] [9]. Dans
le même élan, les Objectifs du Développement Durable[7] [10], en l’occurrence les principes 13 – mesures relatives
à la lutte contre les changements climatiques, 14- vie aquatique, et 15- vie terrestre devraient intégrer ces alertes
et adopter une démarche anticipatoire active contre les catastrophes qui peuvent compromettre la vie et
l’écosystème terrestre et maritime. Enfin, l’Accord de Paris adopté le 12 décembre 2015 prend en compte cette
prise de conscience des effets négatifs des changements climatiques du fait de l’homme. L’accord prévoit un
renforcement de la coopération sur les systèmes d’alertes précoces et la préparation aux situations d’urgence[8]
[11]. Les contributions nationales, comme mécanismes innovants et flexibles, devraient en principe faciliter une
réaction soutenue à ce rapport en s’engageant déjà dans des actions d’adaptation et d’atténuation aux
changements climatiques. La prochaine réunion pour la signature de l’Accord de Paris devrait servir de première
piqûre de rappel en attendant que le processus vers la COP 22 se mette en place en vue de donner plus d’éclaircis
aux obligations des parties découlant de cet accord.
[1] [12] http://public.wmo.int/en/resources/library/wmo-statement-status-of-globa... [13].
[2] [14] https://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml [15].
[3] [16] http://www.developpement-durable.gouv.fr/Segolene-Royal-salue-l-adoption... [17].
[4] [18] http://www.wmo.int/pages/prog/amp/pwsp/documents/PWS21-TD1559_111543_fr.pdf [19]
[5] [20] Le rapport de la Stratégie Internationale de prévention des catastrophes relève notamment que sur la
période 1991-2005, plus de 422.000 personnes ont été tuées par des inondations, des tempêtes, la sècheresse et
les glissements de terrain. En 2008, on se rappelle des 100.000 personnes tuées au Myanmar par le cyclone
Nargis. En 2009, les feux de brousse en Australie font plus de 173 morts et dévaste des centaines d’ha. Le forçage
climatique conduit à une exacerbation du climat avec de fortes vagues de chaleur dans des régions réputées
traditionnellement froides comme la Russie, ou encore les grandes inondations au Pakistan qui feront des dizaines
de milliers de morts et de déplacés, sans compter les pertes économiques sèches. Au plan des catastrophes
d’origine humaine, la tristement célèbre marée noire dans le golfe du Mexique aura des conséquences sur
l’écosystème et mettra en déliquescence les industries locales de la pêche et du tourisme.
[6] [21] Voir sur ce point la note du Dr Emmanuel MOUBITANG,
http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=content/les-nations-unie... [22]
[7] [23] Voir la note de la Professeure METOU Brusil,
http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=content/des-omd-aux-odd-... [24]
[8] [25] Voir article 8, Accord de Paris
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[3] http://library.wmo.int/pmb_ged/wmo_1167_fr.pdf
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[12] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref1
[13] http://public.wmo.int/en/resources/library/wmo-statement-status-of-global-climate-2015
[14] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref2
[15] https://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
[16] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref3
[17] http://www.developpement-durable.gouv.fr/Segolene-Royal-salue-l-adoption-du.html
[18] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref4
[19] http://www.wmo.int/pages/prog/amp/pwsp/documents/PWS21-TD1559_111543_fr.pdf
[20] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref5
[21] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref6
[22]
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9duire-les-risques-de-catastrophe
[23] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref7
[24]
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[25] http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=node/add/articler-dacteur#_ftnref8
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