EUGEN JEBELEANU
METTEUR EN SCENE ET DIRECTEUR ARTISTIQUE
Eugen Jebeleanu est un metteur en scène, auteur, traducteur, acteur
et chorégraphe roumain.
Il débute en 2005 comme acteur en Roumanie. En 2009, il joue sous
la direction de Radu Afrim dans La Maladie de la Famille M. de Fausto
Paravidino, au Théâtre de l'Odéon, Paris.
Après une licence en jeu au Conservatoire National d’Art Dramatique
de Bucarest (UNATC), il poursuit ses études au Conservatoire
National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, en tant que stagiaire
étranger.
En 2010, il fonde en Roumanie, avec Yann Verburgh, Compania 28. Au sein de cette compagnie, il crée
en tant que metteur en scène et auteur : Petites Fictions de Roumanie d'après Régis Jauffret,
dontcrybaby (traduit en allemand et publié aux Editions Theater der Zeit en 2015), Blanc d'après
Elizabeth Egloff, RETOX la Roumanie est un pays occidental photocopié (texte sélectionné dans le
Palmarès 2014 de Eurodram, réseau européen de traduction théâtrale), HOTEL d'après
Wunschkonzert de Kroetz et Elle est un bon garçon.
Ses créations sont programmées dans une vingtaine de festivals en Roumanie, parmi lesquels le
Festival Temps d'Images de Cluj et le Festival International de Théâtre de Sibiu.
Il poursuit sa formation au Master Professionnel Mise en scène et Dramaturgie à l’Université
Paris X-Nanterre. Il collabore avec Frédéric Fisbach pour sa création au Festival d'Avignon de Corps et
au Festival les Francophonies en Limousin de Pulvérisés, deux textes d'Alexandra Badea.
En 2015, il co-met en espace, Des idiots, nos héros de Moreau, à Théâtre Ouvert et il crée Alice de
Yann Verburgh, spectacle jeune public, au Théâtre Gong de Sibiu, Roumanie. Il est lauréat de l'appel à
projet de la FATP 2016/2017 avec Ogres de Yann Verburgh et fait partie du Label Jeunes Textes en
Liberté.
En 2016, il crée au Théâtre National de Sibiu, Roumanie, Le 20 Novembre de Lars Norén, il met en voix
La vie n'est pas une chose facile de Georgia Mavraganis, avec les élèves du CNSAD, à Théâtre Ouvert,
dans le cadre des Chantiers d'Europe, production Théâtre de la Ville et à l'invitation de À Mots
Découverts, il dirige Yann Verburgh sur la lecture de son texte, Puisqu'il faudra bien qu'on s'aime, dans
le cadre du Festival Les Hauts Parleurs, au Grand Parquet.
Il sera invité cet automne en Roumanie, au Théâtre National de Sibiu pour la création de Familles, son
nouveau texte, mais aussi par le Festival Actoral à Marseille pour mettre en espace
Cette seconde est parfaite de Simon Diard et par le Théâtre National de Stuttgart pour une création au
printemps 2017, sur Le Bouc de Fassbinder.
OGRES
de Yann Verburgh
mis en scène par Eugen Jebeleanu
Ogres propose un voyage au cœur de l’homophobie,
aujourd'hui dans le monde. De la France à la Russie, de
l'Ouganda à l'Iran en passant par la Bulgarie, l'Afrique du
Sud, le Cameroun, la Grèce, le Brésil, la Roumanie, la Corée
du Sud, les Pays-Bas ce texte dresse un état des lieux
d'une discrimination qui exclut socialement, qui tue
directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes
de formes et dont toutes les formes provoquent douleurs et
souffrances.
Ogres débute avec l'agression de Benjamin, torturé et laissé
pour mort dans un bois de Normandie. La scène nous est
racontée, comme une caméra embarquée, au travers du
regard de l'un de ses agresseurs. On suit comme un fil rouge,
entre les cas traités, l'histoire de Benjamin, jusqu'au procès
qui condamne ses agresseurs. Le long de ce chemin, il est
accompagné par Yoan, jeune militant LGBT* qui lui apporte
soutien et écoute. Au total, 28 scènes et 14 destinations où
se confrontent les points de vue des victimes, des
agresseurs, des familles, des témoins, des commentateurs.
Au milieu de l’horreur, de la torture et de l'incohérence, sous
la croûte des plaies, ce qui n'est jamais éradiqué, tué ou
étouffé, c'est l'amour celui d'Eshan et d'Ali, condamnés à
mort en Iran c'est l'espoir celui de Tara, jeune
Ougandaise en procédure de demande d'asile aux Pays-Bas
c'est le courage celui de Luka, lycéen russe de la ville de
Sotchi.
Mise en scène
Eugen Jebeleanu
Texte et dramaturgie
Yann Verburgh
Avec
Gautier Boxebeld, Clémence
Laboureau, Radouan Leflahi, Ugo
Léonard, Claire Puygrenier
Lumière et vidéo
Melchior Delaunay
Son
Rémi Billardon
Production et coproduction
Compagnie des Ogres
FATP Fédération d’Associations
de Théâtre Populaire
Hangar 23 / L’Étincelle Théâtre
de la ville de Rouen
Date de création
Janvier 2017
Avec le soutien du Fonds SACD Théâtre, de lAdami, de la Spedidam, de la Chartreuse Cnes de Villeneuve
lez Avignon, du Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint-Denis, de Théâtre Ouvert Cndc, de Confluences,
de la Compania 28 et du Festival Temps d’Images de Cluj (Roumanie)
Texte lauréat de l’Aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD, de l’Aide à la création du CnT et
de de l’Aide à la publication du CNL – Centre National du Livre
Remerciements Maison des Auteurs de la SACD, la Compagnie KonfisKé(e)
LE 20 NOVEMBRE
de Lars Norén
un spectacle de Eugen Jebeleanu
Le 20 Novembre est présenté au Festival International de Si-
biu en juin 2016 ainsi qu’en tourné à Budapest, à l'automne
2016.
Le 20 Novembre est l'histoire d'un adolescent qui est trans-
formé par la société en bourreau. Le 20 novembre 2006 dans
la ville de Emsdetten, un jeune de 18 ans ouvre le feu dans
son ancienne école et blesse plusieurs personnes avant de
se suicider. Lars Norén part de ce fait réel pour construire
une fiction documentée sur la vie troublée d'un jeune mal
traité. La violence des mots qui lui ont éadressés pendant
l'enfance le pousse à une vengeance sans limites.
Aujourd'hui, dans une Europe occidentale et capitaliste qui
se confronte à d'importants problèmes d'identité sociale
suite aux événements qui ont bouleversé l'année 2015, at-
taques terroristes, crise des réfugiés, Le 20 novembre ré-
sonne plus que jamais. Le spectacle nous confronte aux
mécanismes de violence qui font que, subitement, on peut
passer de la position de l'agressé à celle de l'agresseur. Il
nous questionne sur un système éducatif capable de créer
de tels monstres. Un texte fort, poétique et engagé dans le
traitement des problématiques de notre société contempo-
raine. Un spectacle qui donne voix à une jeunesse déchirée.
Mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec
Ali Deac
Consultant scénographie et
lumières
Velica Panduru
Vidéo
Andrei Cozlac
Production
Théâtre National « Radu Stanca »
Sibiu, Roumanie
Date de création
Juin 2016
PRESSE
"S'il fallait écrire un article sur les 10 spectacles les plus marquants que j'ai vus dans ma vie, alors le
spectacle Le 20 novembre de Eugen Jebeleanu avec Ali Deac au Théâtre Gong de Sibiu serait en tête
de liste dans cet article."
Article complet (roumain) : http://judyflorescu.com/2016/06/20/umilinta-naste-monstri-care-ucid-20-
noiembrie-ganduri-dupa-spectacol/
Judy Florescu
Verbs describe us
VIDEO
The 20th of November
https://www.youtube.com/watch?v=5pFSuLLFATQ
PUISQU’IL FAUDRA BIEN QU’ON S’AIME
de Yann Verburgh
Rapport d’enquête / Performance théâtrale
mise en scène par Eugen Jebeleanu
Un auteur nous livre son carnet de route après 3 jours
d’immersion dans un collège, à la rencontre des élèves et
des salariés de l’établissement.
Comment trouve-t-on sa place ? Comment l’aimerait-on ?
Quelles similitudes entre la salle de classe et le « monde des
adultes », dans un pays la liberté s’effrite au nom de la
sécurité, l’ostracisme s’institutionnalise au nom de
l’économie, la solidarité semble vouloir s’écrire au
passé ? Et si l’on avait le pouvoir de écrire les règles du
jeu ?
Le collège Gérard Philipe (Paris 18ème), classé REP (réseau
d’éducation prioritaire), a accueilli Yann Verburgh, en mai
2016, sur le temps du Festival les Hauts Parleurs, pour 3
jours d’immersion.
De la salle des profs au bureau de la proviseure, en passant
par le réfectoire, le CDI et les casiers du gymnase, le recueil
des rêves, des préoccupations et des témoignages des
élèves et des salariés de l'établissement sur les questions
de solidarité et d'exclusion, d'amour et de violence.
Rapport d’enquête /
Performance théâtrale
Carte blanche à Yann Verburgh
Ecriture et jeu
Yann Verburgh
Mise en scène
Eugen Jebeleanu
En partenariat avec
le collège Gérard Philipe (Paris 18e)
le Festival les Hauts Parleurs # 2
laboratoire vivant de la parole
théâtrale au Grand Parquet
Production et coproduction
Compagnie des Ogres Le collectif À
Mots Découverts
Date de création
Juin 2016
LA VIE N’EST PAS UNE CHOSE FACILE
de Georgia Mavraganis
traduit du grec par Christine Avgeris
mise en voix par Eugen Jebeleanu
La vie n'est pas une chose facile de l'auteure grecque
Georgia Mavraganis parle d'un âge que nous avons tous
vécu. L’adolescence. Avec ses colères, ses mystères et ses
questions.
Nous avons tous eu le désir d'un monde meilleur et nous
avons lutté avec nos limites. Dans ce texte, on parle de la
famille. On parle d'angoisse. De la peur. De l'autre. Des mots
se déversent. Des questions se posent. De qui et quoi
héritons-nous, depuis notre naissance ? Qui sommes-nous
? D’où vient-on ? Vers ou va-t-on ?
Porté par un choeur de jeunes gens, ce texte est un
témoignage d'une génération actuelle. Une génération qui
cherche son futur. Qui se construit sur une histoire chargée.
Comment garder son innocence, sa candeur dans un monde
qui semble nous pousser vite à devenir des « grands » ? Plus
le temps de la réflexion, plus le temps du partage. Et ça
s’accélère. Et ça s’accumule. Nous sommes des machines
connectées en permanence à un réseau. A partir de là, la
solitude s'installe, l’enfermement grandit et l'illusion de la
communication n'est qu'un écho à ce manque de réel. On
devient vite des adultes. On commence vite à donner des
ordres. On commence à décider pour les autres. On vieillit
dans nos esprits et on se construit en fonction de la norme.
Mise en voix
Eugen Jebeleanu
Avec
les élèves du Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique :
Marilou Aussilloux, Camille
Constantin, Aurélien Feng, Etienne
Galharague, Amandine Gay, Lucile
Jegou, Malek Lamraoui, Emma
Meunier, Charlaine Nezan, Mathieu
Perotto
Avec le soutien
du Centre Hellénique
Cette mise en voix a été proposée
dans le cadre de Chantiers d’Europe
2016 programmé par le Théâtre de la
Ville.
Date de création
Juin 2016
PRESSE
" Les élèves du CNSAD, dirigés par Eugen Jebeleanu font rebondir la parole comme on se passerait
une balle brûlante ou une vidéo virale sur internet. […] le metteur en scène Roumain a l’intelligence
d’affubler chacun de ces jeunes d’un smartphone qu’ils utilisent pour se filmer, s’évader et surtout ne
pas écouter ce que l’autre a à dire vraiment. Et c’est qu’apparaît l’évidence : ils sont le « non-chœur »
d’une jeunesse hyper individualisée, qui ne se soucie du collectif que dans le jugement permanent qu’il
permet de porter les uns sur les autres. "
Article complet : http://www.iogazette.fr/critiques/regards/2016/zoom-reel-poetique/ Julien Avril
IO Gazette
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !