Les revenus publicitaires proviennent de plusieurs canaux d'alimentation. La mise en avant
des publicités sur les jeux applicatifs spécifiques générés par les développeurs : voilà une
autre source de revenu de Facebook. Tout un chacun peut développer des jeux dit « cool »,
d'utilité à débattre, mais qui permettent de passer le temps: tester votre Qi, construire une
vielle ou une ferme, gagner des points cool. Vous jouez et vous voyez sur cette page deux
types de publicités : l'une intégrée dans le jeu lui-même, l'autre à droite dans des liens
commerciaux facilement reconnaissable qui engendrent des revenus directement pour
Facebook. La publicité représente près de 90% du chiffre d'affaires de Facebook .
2. Une autre source de revenu provient des Facebook credits.
Le principe est simple. Vous payez en ligne grâce à votre carte de crédit ou votre compte
Paypal ou bien encore via votre compte mobile, un crédit de dollars que vous souhaitez sur
votre compte personnel. Ce compte engendre une valeur virtuelle de monnaie appelée
Facebook credits. En lançant ces Facebook credits, Facebook a réinventé l'euro virtuel: une
monnaie universelle sans limitation d'échanges mais lui permet également d'engranger une
importante trésorerie, sans même que l'utilisateur final s'en rende compte et se souvienne
même de la valeur des Facebook credits.
L'avantage d'obtenir des Facebook credits est que cette monnaie est valable quel que soit le
jeu ou le cadeau que vous souhaitez. Vous pouvez passer d'un univers à un autre et acheter ce
que vous voulez en dépassant les frontières des entreprises. Un peu comme le rêve du
chargeur universel ; avoir un seul chargeur quelle que soit la marque de téléphone que vous
ayez. Plus loin encore, une société (Ifeelgoods) permet, grâce à une plateforme dédiée,
lorsque vous achetez des produits de produire des Facebook credits comme une carte de
fidélité : ces points de crédits alimentent automatiquement votre compte et vous pouvez même
bénéficier d'un rabais de 30% sur certains jeux vous permettant de doubler votre avantage
d'achat (un rabais et des crédits) : obtenir des Facebook credits en achetant une paire de
chaussure, jouer plus longtemps grâce à ces mêmes points suite à un accord entre le jeu en
question et la société Ifeelgoods. Vous pouvez de plus acheter par exemple, des cadeaux
virtuels collectés grâce, d'une valeur moyenne de 0,10 $ (juin 2011). Cette idée a été lancée
en février 2007. Avec ces derniers vous pouvez offrir à votre dulcinée une rose pour lui faire
savoir que vous seriez heureux de diner avec elle. Un moyen plus économique que de lui
offrir de vrais roses. Le cadeau virtuel acheté coute en moyenne 0,33$**, représentant au
global près de 10% du revenu de Facebook en 2010. Vous pouvez même si vous le souhaitez
offrir de vrais roses : vous n'avez plus qu'à passer sur un site marchand dont vous aurez vu la
publicité sur Facebook...
Facebook tire en grande partie bénéfice de cette monnaie virtuelle grâce à l'accès aux jeux
applicatifs payant. Si l'application est payante, le Business model ressemble peu ou prou à
celui d'Apple avec ces iApplications : 30% des revenus des applications reviennent dans ce
cas à Facebook, et 70% est redistribué au développeur. Zynga est l'une des sociétés qui
développent le plus de jeux et vient de signer un partenariat avec Facebook sur les credits
Facebook, sur ses applications de jeux afin de permettre aux utilisateurs Facebook de payer
ses jeux via le mode de paiement des Facebook credits. Zynga, comme beaucoup d'autres
développeurs de jeux réussissent à vous attirer dans leur filet : vous essayez gratuitement au
départ le jeu mais arrivé à un certain niveau de maturité du jeux, vous devez payer le jeu pour
aller plus loin et vous faire d'autres amis en rentrant dans la communauté des joueurs.
Ce mode de rémunération reste révolutionnaire.