environnement macro-économique et financement de la sante en

publicité
ENVIRONNEMENT MACRO-ÉCONOMIQUE
ET FINANCEMENT DE LA SANTE EN COTE
D 'IVOIRE: UN MODELE DE SIMULATION
DES PERSPECTIVES A LONG TERME.
A
2
HUI ID 1101111111 Il 111101
MEMOIRE
Pour 1' obtention du OSES
THEME:
ENVIRONNEMENT MACRO-ECONOMIQUE ET
FINANCEMENT DE LA SANTE EN COTE D'IVOIRE:
UN MODELE DE SIMULATION DES PERSPECTIVES
A LONG TERME.
«l'existence de mesures de plus en plus efficaces et peu coûteuses pour améliorer la
santé rend d'autant plus pertinentes sur le plan économique les mesures de santé
publiques, qui ne sont plus considérées simplement comme un effort d'amélioration de
la santé, aussi important soit-il, mais également comme des mesures susceptibles de
jàvoriser la croissance économique et de réduire la pauvreté ».
Professeur Jeffrey Sachs, Président de la commission Macro-économie et santé de
l'OMS.
DEDICACES
Ce mémoire est
dié:
A la mémoire de mon père
« Nous
sommes
tous
au
tout
puissant
et
nous
retournerons
tous à lui. Qu'il soit glorifié ».
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
2
REMERCIEMENTS
Nous remercions sincèrement:
• Toute ma famille qui m'a soutenu matériellement, financièrement et moralement tout au long
de cette formation.
• La Direction du CESAG, Dr. Mo MENA, conseiller Régional OMS, Directeur de l'Institut
Supérieur de santé (ISS), Mme Laurence CODJA, Directrice Adjointe de l'ISS et Directrice du
Département de Gestion des services de Santé pour la qualité de la formation reçue.
• Dr. G. Carrin, Senior Health Economist, Global Program on Evidence for Health Policy (GPE),
Designing po licy options: Ressources Allocation, Régulation and Legislation (FAR), (WHO)
et son assistante Mme Nathalie PROUST pour la fourniture du logiciel de travail et les
contributions pertinentes.
• Daniel LETOUZE, Ph.D., conseiller Technique à la Direction du Contrôle de Gestion du
Ministère de la Santé Publique pour votre disponibilité et vos précieux conseils.
• Dr. Farba L. SALL, Economiste de la santé (PHR)et Professeur associé au CESAG pour votre
amitié et vos différents conseils.
• Dr. Hervé LAFARGE, Professeur associé au CESAG et Professeur à l'Université de Paris
Dauphine pour vos précieux conseils.
• Dr. Alpha BAH pour votre dynamisme et vos précieux conseils.
• Mme Cathérine KLOUSSEH pour vos précieux conseils.
• Tout le corps Professoral du CESAG pour sa détermination à assurer une formation de qualité
• M. Laciné SAN GARE pour ton hospitalité et pour avoir rendu agréable notre séjour.
• Toute la 2e Promotion du cycle Economie de la Santé pour l'esprit d'entraide et la parfaite
ambiance au sein du groupe.
• Dr. Seydou COULIBALY, Economiste de la santé(CESAG) pour vos conseils.
• Tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribués à ma formation et à la réalisation de ce travail.
Présenté par. Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
3
PREAMBULE
Le présent document vise à offrir aux décideurs et à leurs conseillers, un cadre permettant
d'adapter l'approche analytique à la politique de développement sanitaire.
L'évolution macro-économique des deux dernières décennies et les problèmes persistants de
pauvreté et de mauvaise santé dans nos pays en développement suggèrent une analyse macroéconomique du secteur de la santé. C'est d'ailleurs une nouvelle approche à laquelle le bon sens invite
à souscrire.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l'a si bien compnse, qu'elle a préconisé ces
dernières années l'emploi de l'économie de la santé, se fondant sur la conviction selon laquelle la santé
pour tous et les soins de santé primaires ne peuvent être mis en œuvre sans établir des stratégies de la
santé tenant compte du contexte économique des différents pays. De ce fait, elle s'est engagée dans une
nouvelle initiative en faveur de l'intensification de sa coopération avec les populations et les pays les
plus démunis. L'analyse économique du secteur de la santé rentre pour une part importante dans cette
action.
Cette étude de cas de la Côte d'Ivoire s'inscrit dans le prolongement de cette action et présente
l'impact potentiel de changements macro-économiques sur le budget global de l'Etat, et par ce biais,
sur le budget de la santé et l'état de santé des populations. Cette étude utilise «un modèle de
Simulation macro-économique (Sim Fin) 1 » conçu à l'OMS par G. Carrin et J. Perrot. Nous avons
volontairement choisi de travailler sur le volet macro-économique de ce modèle bien qu'il soit
indéniable qu'un
rapprochement de l'approche macro-économique et microéconomique renforce
l'analyse.
Il n'est pas rare dans des études comme celle-là, de buter sur les difficultés du système
d'infom1ation sanitaire. La plupart des indications de santé sont anecdotiques ou lorsqu'ils ont pu
présenter une valeur statistique, ils ont fait l'objet de rétention pour des objectifs inavoués. De plus, le
changement politique survenu en Côte d'Ivoire après un an de difficile transition militaire soumet toute
projection de développement économique à de fortes incertitudes.
1
Modèle de simulation macro-économique des besoins financiers et des possibilités budgétaires de l'Etat pour le
fonctiounement du système de santé (SimFin).
Présenté par: MarcehnZahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena 'viO, Directeur Institut Supérieur de Santé"Cesag
4
TABLE DES MATIERES
DEDICACES ............................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS ••••••••••••••••••••••••••••••••••.........••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••.•••••.•.•••••••.••••••••••••••• 3
PREAMBULE .............................................................................................................................. 4
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................. 1
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................... 2
PREMIERE PARTIE : DEVELOPPEMENTS MACRO-ECONOMIQUES ET FINANCEMENT DE LA
SANTE EN COTE D'IVOIRE : BILANS ET POLITIQUES ................................. 5
J: ENVIRONNEMENT MACRO-ECONOMIQl!E ................................................................................................... 6
/./.Aperçu historique ....................................................................................................................................................... 6
1.2. Situation de l'économie Ivoirienne ............................................................................................................................. 8
CHAI'ITRE
1.2.1 -Finances Publiques ................................................................................................................................................................. 8
1.2.2 Monnaie et Finances ................................................................................................................................................................ 9
1.3. Questions d'actualité et perspectives économiques à moyen tenne ........................................................................ JO
CHAPITRE
Il : LE SECTEt:R DE LA SAi'JTÉ EN CÔTE D'IVOIRE........................................................................................ 11
2. /. La Population et son niveau de santé ..................................................................................................................... If
Situation sanitaire ............................................................................................................................................................................ 12
2.2. Le Système des Services de santé. .................. .. . .. ............................................................................................. 12
2.2.1 Au niveau des soins de santé primaires ................................................................................................................................... l2
2.2.2- Au niveau des soins de santé de référence ............................................................................................................................ l3
2.3. Evolution du Financement du secteur de la santé en Côte dïvoire ......................................................................... /4
DEUXIEME PARTIE: LES FONDEMENTS THEORIQUES DE L'ANALYSE MACRO-ÉCONOMIQUE
DU SECTEUR DE LA SANTE .................................................................... 19
J: FORMULATIOi'l DU PROBLÈME ET OBJECTIFS DE L'ETlJDE ...................................................................... 20
1.1 Formulation du problème de recherche ................................................................................................................... 20
1.2. But et Ohjectif's de l'étude.......................................
.. .................................................................................. 23
CHAPITRE
1.2. 1. But ........................................................................................................................................................................................ 23
1.2.2. Objectif général ..................................................................................................................................................................... 23
1.2.3. Objectifs spécifiques ............................................................................................................................................................. 23
CHAPITRE Il: ETAT DES CONNAISSANCES ....................................................................................................................... 24
2.1. Considérations théoriques ....................................................................................................................................... 24
2.2. Revue de littérature .................................................................................................................................................. 29
TROISIEME PARTIE: APPROCHE EMPIRIQUE DE L'ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DU
SECTEUR DE LA SANTE........................................................................ 33
CHAPITRE 1 : LE MODÈLE DE SIMULATION MACRO-ÉCONOMIQUE DE
G. CARRJN ET J. PERROT (SIMFIN) ................. 34
/. /. Les principaux modules du modèle ...................................................................................................................... 35
1. 1.2 La structure du Modèle en Détail... ..................................................................................................................................... .40
/.2.
/.3.
Hypothèses et Méthodes de Simulation .................................................................................................................. 51
Les Données du Modèle ......................................................................................................................................... 55
C HAI'ITRE Il
2. /.
2.2
: RÉSULTATS ET ANALYSES DES SIMULATIONS MACRO-ÉCONOMIQUES .................................................... 59
Résultats des Simulations macro-économiques ................................................................................................... 59
Analyse des résultats ........................................................................................................................................... 60
2.2. 1 concernant Questions l'allocation des ressources pour la santé ......................................................................................... 60
CHAPITRE III: DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS .................................................................................................... 64
3./. validité du modèle ................................................................................................................................................... 65
3.2. A.\pects Macro-Economiques de la mise en œuvre de l'assurance maladie ............................................................ 66
CONCLUSION ........................................................................................................................... 68
BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................... ................ 69
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
5
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU
1: CARACTÉRISTIQUES DU SECTEUR DE LA SANTÉ EN CÔTE D'IVOIRE, 1980-98, ET DANS D'AUTRES RÉGIONS ....... 12
TABLEAU
2: RESSOURCES EN INFRASTRUCTURES.............................................................................................................. 13
TABLEAU
3 :CADRAGE MACRO-ÉCONOMIQUE ........................................................................................................................ 14
TABLEAU
4: DISTRIBUTION DES DÉPENSES PUBLIQUES PAR NIVEAU DE SOINS DE 1995-99 ...................................................... 14
TABLEAU
5 :DÉPENSES GLOBALES DE SANTÉ PAR SOURCES DE FINANCEMENT.. ..................................................................... 16
LISTE DES FIGURES
FIGURE
1: SJMFIN, VUE D'ENSEMBLE ...................................................................................................................................... 38
INTRODUCTION GENERALE
" Le contexte macro-économique a-t-il des implications importantes sur la conduite des
politiques de santé? "Dans un article qui constitue l'une des premières vues d'ensemble théorique,
Genberg ( 1990) pose cette question en mettant en évidence une relation robuste entre environnement
macro-économique et santé.
A sa suite, un certain nombre d'études de cas de pays ont suivi dont celle de G. Carrin et Evlo (1991)
qui ont présenté un cadre de travail intégrant les facteurs macro-économiques dans un modèle
désagrégé des dépenses gouvernementales dans le secteur sanitaire, mais également et surtout, celle de
J. Perrot et G. Carrin (1991). L'originalité de cet article est d'avoir développé un large cadre en matière
de politique sanitaire. Cet article réussi le tour de force en conciliant l'approche macro-économique à
l'analyse microéconomique traditionnelle du secteur sanitaire des pays en développement. Ainsi, les
auteurs prennent en considération, outre les budgets et le comportement de tous les acteurs
économiques dans le financement de la santé, à savoir le gouvernement central et local, les ménages,
mais également les donateurs nationaux et multinationaux, non sans perdre de vue les effets des
variables macro-économiques sur différents secteurs économiques et différents marchés qui ont un effet
indirect sur la santé comme les prix et les salaires, les taux d'intérêt et les taux de change. A partir d'un
modèle de simulation simple, G. Carrin et J. Perrot montrent comment "le contexte macro-économique
a des implications importantes sur la conduite des politiques de santé, à la fois parce que ce contexte
influe sur les demandes qui peuvent être adressées au secteur de la santé et parce qu'il pose un certain
nombre de contraintes financières sur l'offre de service de santé public et privé".
Cette relation entre environnement macro-économique et santé n'est a priori pas surprenante.
En effet, comme le souligne les auteurs eux-mêmes, on suggère en général que le secteur de la santé ne
fonctimme pas de façon isolée du reste de l'économie. Les difficultés économiques rencontrées dans
beaucoup de pays en développement, particulièrement celles survenues au cours de la décennie quatrevingt, ont engendré des effets négatifs sur le secteur public et, en conséquence sur le niveau des
dépenses publiques de santé. Ceci a rappelé aux décideurs l'existence de liens entre le secteur de la
santé et 1'économie. Les pays se sont rendus compte que les améliorations souhaitées dans la santé
étaient limitées par l'état de l'économie ainsi que par sa croissance.
En outre, comme le souligne A. Foulon lui-même, le recours à la comptabilité nationale et plus
précisément aux comptes nationaux centraux est encore d'une utilité très limitée dans la plupart des
Présenté par . Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
2
pays en développement, tant pour les universitaires, les enseignants et chercheurs que par les décideurs
politiques. Ce manque d'instrument synthétique et cohérent d'observation économique et sociale, est
dans les pays en développement un handicap sérieux dans la définition et le suivi des stratégies et
politiques, qu'ils s'agissent par exemple de plans nationaux ou des programmes de coopération. Ceci
est particulièrement évident pour les secteurs tertiaires ou quaternaires fortement impliqués dans la
création et la croissance des ressources humaines (éducation et santé). C'est pourquoi, il devient
impérieux face à des pénuries criardes de fonds publics nationaux et internationaux de connaître les
principales analyses des relations macro-économiques que l'on peut établir entre santé et économie.
Au regard de ce qui précède, il nous est apparu intéressant d'étudier si le modèle de simulation conçu à
l'OMS par G. Carrin et J. Perrot est applicable dans nombre de pays en développement ayant subis les
ajustements macro-économiques. A cet égard, l'expérience ivoirienne nous est apparue un champ
d'investigation important. La crise économique de la période 1980-1993 a accru l'incidence de la
pauvreté. L'incidence de la pauvreté est passé de 10% en 1993 à 32.8% en 1995, pour se situer à 36.6%
en 1998 (document cadre de politique économique, sociale et culturelle 2001-2005 P-27). Cette
pauvreté qui se traduit par une limitation du pouvoir d'achat des populations induit une réduction de la
demande solvable et donc l'expansion économique. Toutes choses qui ont entraîné une baisse des
ressources allouées aux secteurs sociaux qui à leur tour, ont entraîné la baisse qualitative et quantitative
des services offerts dans ces secteurs et la détérioration des conditions de vie des populations
vulnérables. l'Indice du développement humain (IDH) du PNUD 2, qui combine des facteurs de
revenus, d'éducation et de santé elusse la Côte d'Ivoire au 154 rang sur 174 en 1998. Aujourd'hui,
mieux encore qu'hier, la situation économique Ivoirienne invite à beaucoup de pessimisme. Les
troubles socio-politiques adoubés de l'arrêt des financements extérieurs du fait de l'absence de
programme avec les bailleurs de fonds ont eu des effets récessifs sur l'économie. Il devient impérieux
dans un tel contexte de comprendre comment le secteur de la santé fonctionne en tant que partie
intégrante d'un ensemble économique complexe. Ceci nécessite une approche macro-économique qui
doit aider les décideurs à établir des politiques de développement adéquates et à concevoir des réformes
du système de santé et de nouveaux schémas de financement.
A notre connaissance, aucune autre étude n'a recherché un tel objectif à ce jour en Cote
d'Ivoire. C'est cette lacune que ce travail se propose de combler à l'aide du modèle de simulation
macro-économique de G. Carrin et J. Perrot (1996) utilisé dans l'étude de cas de la Guinée et du Népal.
Présenté par: Marcelin Zahanon ClSSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
3
Afin d'analyser les effets des décisions concernant la croissance des différentes catégories de
dépenses de santé sur l'importance relative du secteur public et 1'impact potentiel de changements
macro-économique sur le secteur public en général et sur le secteur public de santé en particulier, ces
auteurs ont développé un modèle de simulation qui avait été construit par G. Carrin et Evlo (1991 ). Ce
modèle utilise les principes de base des comptes nationaux et des finances publiques. Il consiste en
trois blocs d'équations : les agrégats économiques de base, y compris la balance des paiements, les
finances publiques, le secteur public de santé et le secteur privé de santé.
Nous nous proposons d'utiliser le même modèle pour mesurer et estimer les possibilités budgétaires de
l'Etat pour le fonctionnement du système de santé en Côte d'Ivoire. Pour le cas spécifique de la Côte
d'Ivoire, certaines modifications sont nécessaires, notamment pour ce qui est de la structure du modèle
en fonction de la nomenclature des dépenses adoptée en Côte d'Ivoire.
Cette étude a pour objectifs d'une part, (i) d'estimer les dépenses totales (publics et privées) du secteur
de la santé et les sources de financement et (ii) d'analyser les implications des tendances macroéconomiques en cours et prévisionnelles, telles qu'elles résultent de la politique macro-économique sur
les capacités du secteur de la santé, à la fois public et privé, de mobiliser les ressources pour financer la
santé à moyen tern1e.
L'hypothèse principale ou la motivation sous-jactnte de cette étude est que le contexte macroéconomique a des implications importantes sur la conduite des politiques de santé en Côte d'Ivoire.
Pour vérifier cette hypothèse une simulation macro-économique sera nécessaire. Elle portera sur des
données annuelles pour l'année 1999. La vérification de cette hypothèse pourra aider la réflexion et la
discussion à propos du volume et de l'allocation de ressources pour la santé.
Nous nous attendons à ce que les résultats de ce travail permettent effectivement de vérifier que le
contexte macro-économique influe sur la conduite des politiques de santé.
C'est pourquoi ce travail s'articulera en trois parties. La première présentera l'évolution macroéconomique récente et l'évolution du système de santé Ivoirien. La seconde présentera les fondements
théoriques de l'analyse économique du système de santé quand la troisième traitera de l'analyse
empirique du modèle.
2
Programme des Nations Unies pour le Développement.
Présenté par; Marcelin Zahanon CISSE, sous la direct; on de DL Mena 1.! :), Dir-:ctcur Institut Supérieur de Santé-Ces ag
4
PREMIERE PARTIE :
DEVELOPPEMENTS MACRO-ECONOMIQUES
ET FINANCEMENT DE LA SANTE EN COTE
D'IVOIRE : BILANS ET POLITIQUES.
Cette partie traite du contexte général de l'étude
Présenté par · Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur InstitUt Supérieur de Santé-Ces ag
5
Chapitre 1 : Environnement Macro-Economique
1.1. Aperçu historique
Après son indépendance en 1960, la Côte d'Ivoire a connu deux décennies de performances
économiques remarquables, marquées par une croissance du produit intérieur brut (PIB)au rythme
moyen annuel de plus de 7%. Ces performances ont été le résultat de la conjonction de plusieurs
facteurs, notamment la stabilité politique, la stabilité et la convertibilité de la monnaie et 1' ouverture sur
l'extérieur avec un accroissement des exportations
(40°,~
du PIB), composées des produits primaires
(essentiellement le café et le cacao), dont les cours sur le marché mondial s'étaient maintenus à un
niveau élevé jusqu'en 1978.
De 1980 à 1993, l'économie ivoirienne, sera confrontée à de nombreux chocs extérieurs, dont la chute
des prix des matières premières agricoles, le renchérissement du cours du dollar et du pétrole, et la
hausse des taux d'intérêt internationaux. Le pays s'enlise alors dans une profonde récession. Le taux de
croissance annuel moyen du PIB sur la période atteignait à peine 1%, et affichant parfois des taux
négatifs. La productivité du capital a chuté de plus de 10 points, passant de 30% en 1970 à 18% en
1993, avec une dégradation considérable du taux d'épargne intérieure et du taux d'investissement
passant de 25% du PIB en 1980 à 8% en 1993.
Pendant cette période de crise, l'économie ivoirienne a connu plusieurs programmes de stabilisation et
d'ajustements structurels appuyés par le Fonds Monétaiie International (FMI), la Banque Mondiale et
l'ensemble de la communauté financière internationale (bilatérale et multilatérale). Cependant, les
résultats de ces programmes d'ajustement sont restés mitigés. La dégradation économique et financière
va conduire au chômage et à l'émergence de la pauvreté. L'appréciation considérable du franc CFA
(d'environ 30% en terme réel sur la période 1985-1993) va accroître les coûts des facteurs de
production, affaiblir la compétitivité de l'économie ivoirienne, réduire la productivité des entreprises,
et des investissements privés. C'est dans ce contexte qu'en janvier 1994, il a été décidé avec les autres
membres de la zone franc, de dévaluer le franc CFA de 50% par rapport au franc français.
A partir de 1994, l'économie ivoirienne va renouer avec la croissance. Le produit intérieur brut a
augmenté de 2,1% en termes réels en 1994 contre
~0,4%
en 1993, puis s'est maintenu en moyenne
autour de 6% sur la période 1995-1998.
La reprise de la croissance a été le fruit d'efï:et& combinés d'un regam de compétitivité lié à la
dévaluation, de l'évolution favorable des cours des principaux produits exportés, et de la mise en œuvre
de plusieurs réformes et mesures structurelles, avec l'appui de la communauté financière internationale.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
6
Les finances publiques se sont nettement ameliorées. Le solde primaire, négatif depuis 1980 est
devenu positif en 1994. Le déficit budgétaire qui était de 12% du PIB en 1993 a été ramené à 1,8% en
1998. Les recettes de l'Etat ont connu un renversement de tendance avec une croissance de plus de
60% entre 1994 et 1998. Ainsi, grâce à un élargissement de l'assiette, les recettes fiscales ont augmenté
de 56% dès l'année de la dévaluation, situant la pression fiscale à 16% contre 15% en 1993, pour
s'établir à 18% du PIB en 1998.Les dépenses primaires (hors intérêts de la dette) vont passer de 21%
du PIB en 1993 à 19,5% en 1998, avec une plac.~ importante aux dépenses sociales de base (éducation,
santé). Le niveau élevé des intérêts sur la dette extérieure demeure une contrainte budgétaire majeure.
C'est dans ce contexte que la Côte d'Ivoire après des négociations, a été déclarée éligible en mars
1998 à l'Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) dont le point d'achèvement avait été
initialement fixé en mars 2001 dans le cadre de la FASR3 1998-2001.
Contribution sectorielle à la croissance du PIB
Evolution de l'inflation, du PIB réel et de
l'investissement
40% , - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
30%
20%
10%
0%
-10%
-20%
-30% -----~--------~---'
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
1994
1995
1996
1997
1998
1999
_Croissance PiB _Inflation _Investissement'
...........
Dette Publique en %du Pib
200%
4
2
1S0%
0
-2
·4
80%
-6
-8
40"/l}
·10
0%
·12
·14 L------------~········---~
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Cl De rte intérieure 11!1De rte· extérieure
Les tableaux ci-dessus illustrent l'évolution des principaux agrégats macro- économiques
de 1990 à1999.
Source: Direction de la conjoncture et de la prévision économique (111inistère de l'économie et des Finances)
'Facilité d'Ajustement Structurel
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. I'':·ectem Institut Supérieur de Santé-Cesag
7
1.2. Situation de l'économie lvoirîenne
L'année 2000 marque une rupture brutale dans la dynamique de croissance de l'économie
ivoirienne depuis l'ajustement monétaire de 1994.
effet, après un taux de croissance moyen du
produit intérieur brut d'environ 5% sur la période 1994-1998, de 1,6% en 1999, les estimations du taux
de croissance en 2000 indiquent un niveau négatif d'environ 2%. Cette évolution est due à la
dégradation persistante des termes de 1'échange, à la hausse des cours du pétrole, et à une baisse
importante des investissements. De plus, l'arrêt des financements extérieurs du fait de l'absence de
programme avec les bailleurs de fonds a eu des effets récessifs sur l'économie. On soutient aujourd'hui
que la situation actuelle résulte de plusieurs effets antérieurs dont la crise économique de 1980-1993
qui a accru l'incidence de la pauvreté. La pauvreté grandissante est due à des conditions économiques
défavorables, à la forte croissance démographique, notamment le taux d'immigration qui implique une
pression importante de la demande sur l'offre, et au taux de migration interne et d'urbanisation élevés, à
des faibles performances enregistrées dans les secteurs sociaux de base, notamment ceux de la santé et
de la solidarité. La Côte d'Ivoire connaît également des inégalités et des écarts de développement entre
groupes socioprofessionnels ou entre régions. En effet, les 10% les plus riches ont un niveau de revenu
12 fois supérieur au 10% les plus pauvres, et les 20'/o les plus riches totalisent 48% du revenu global
(document cadre de politique économique, sociale et culturelle 2001-2005, P-12). Les populations les
plus pauvres se trouvent dans les zones rurales de savane qui contribuent à 40% d'extrême pauvreté. En
Côte d'Ivoire, 55% de la population des zones
de savane rurales vivent en dessous du seuil de
pauvreté, et près de 80% de la population de ces zones sont analphabètes. En outre, les populations les
plus touchées par la pauvreté sont : la moitié des agriculteurs de cultures vivrières, 45% des
agriculteurs des produits d'exportation et 113
de~
cpérateurs du secteur informel.
1.2.1 -Finances Publiques
Le déficit des finances publiques à fin 1999, s'est aggravé en 2000 dans un contexte socio-politique
perturbé, notamment le coup d'Etat militaire et ses conséquences.
Par exemple sur, 225 jours ouvrés, de janvier à no\ embre 2000, 30 jours ont été comptabilisés comme
non travaillés quand on sait qu'un jour non ouvrable fait perdre au premier degré 2,5 milliards CFA au
Trésor (document cadre de politique économique, sociale et culturelle 2001-2005, P-12)
A fin octobre 2000, les moins- values de recettes fiscales s'établissaient à 94,7 milliards CFA
avec une accentuation prévue pour fin 2000 à plus de 150 milliards CFA..
J>résenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
8
Le niveau des dépenses courantes est inférieur à l'oh;ectif de 4,7% du PIB.
Il en est de même pour les dépenses d'investissement. En fin d'année 2000, il avait été projeté un
retournement de tendance au niveau des dépenses courantes (celles-ci ont connu un dépassement de 35
milliards de FCFA par rapport à l'objectif) tandis que la sous-consommation des dépenses
d'investissement pourrait se réduire légèrement pour s'établir à 136,5 milliards CFA.
Le volume de la dette publique reste préoccupant. Son encours de 7511 milliards CFA estimés à fin
décembre 2000, représente 113,2% du PIB.
En ce qui concerne la dette intérieure, son encours à fin octobre 2000 se situe à 1140,1 milliards CFA,
pour un service de 106,3 milliards CF A. Les règlements effectués au titre de ce service s'élèvent à 87
milliards CFA dont 25,5 milliards CFA pour la BCEAO, 51,7 milliards CFA pour les banques
commerciales et 9,8 milliards CF A pour le secteur non bancaire. Le service intérieur à fin décembre
2000 est estimé à 175,6 milliards CFA.
Quant à la dette extérieure, sur un service total de 614,7 milliards CFA exigibles à fin octobre, l'Etat a
honoré 240,8 milliards CFA (hors FMI et recapitalisation BAD).
Compte tenu des très fortes tensions de trésorerie, l'Etat a eu à accumuler de nouveaux arriérés
extérieurs pour un montant de 163,1 milliards CFA. Ce stock pourrait atteindre 283,8 milliards CF A
d'ici la fin de l'année contre 32,4 milliards CFA, l'année précédente. Les échéances 2000 qui n'ont pu
être honorées en totalité, ont entraîné des sanctions de la part des créanciers bilatéraux et multilatéraux,
notamment la suspension des concours extérieurs.
Ces contraintes vont se répercuter sur le Budget et le Trésor en 2001, d'où la nécessité d'assurer une
cohérence et une cohésion plus fortes entre la planification, la programmation, le Budget, le Trésor et
l'exécution dans les Ministères. Le Budget 2001 devrait refléter ce souci de cohérence ct de prise en
charge des engagements de l'Etat.
1.2.2 Monnaie et Finances
Au plan monétaire, la période 1999-2000 révèle une détérioration des agrégats.
La masse monétaire serait en repli de 112 milliards de FCF A par rapport à fin décembre 1999 pour
s'établir à 161 0,5 milliards de FCFA à fin 2000. Les avoirs extérieurs nets sont passés de 40 milliards
en 1998 à -28 milliards de FCFA en 1999 et 2000. Ce déficit est lié à la faible mobilisation des
ressources extérieures et à la détérioration des recettes d'exportations.
Présenté par: 'vlarcclin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mçna 1Vl0,
~Ji recteur
Institut Supérieur de Santê-Cesag
9
1.3. Questions d'actualité et perspectives économiques à moyen terme
Les difficultés actuelles susceptibles d'avoir un impact sur le secteur de la santé touchent aux
finances publiques, à la balance extérieure, et au poids de la dette, ainsi qu'au maintien de la croissance
économique à moyen terme ; mais également et surtout la persistance des tensions politiques et
l'absence de programme avec les bailleurs de fonds.
Au plan des finances publiques, le problème réside dans la nécessité de concilier l'augmentation
requise des dépenses publiques avec les contraintes qui pèsent sur les possibilités d'accroissement des
recettes. Une politique budgétaire rigoureuse doit être poursuivie en vue de dégager une épargne
substantielle pour faire face aux financements des investissements et réduire le poids excessif de la
dette publique. Au plan de la politique fiscale, une réforme importante de la fiscalité, alliée à la
modernisation de l'administration fiscale, s'impose en vue d'élargir l'assiette sans augmenter les taux
d'imposition, afin d'encourager les investisseurs potentiels et décourager la corruption et la fraude
fiscale. En outre, des doutes subsistent quant à une reprise de la coopération avec la communauté
financière intemationale. Depuis l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance, l'expansion de son
économie repose essentiellement sur le binôme café/ cacao (40% des exportations). Aussi, l'ensemble
des agrégats monétaires évoluent-ils au rythme de la production et la commercialisation de ces deux
spéculations. Ainsi, il apparaît que les crises en Côte d'Ivoire naissent avec une chute des cours
mondiaux des produits de base dont ceux du couple cacao/ café, et une reprise économique est toujours
tirée par une remontée de ces cours. Cette dépendance de l'économie ivoirienne à ce binôme nécessite
une diversification des risques de chocs extérieurs. Sur le plan extérieur, c'est le financement des
importations et notamment le service de la dette qui lance un défi majeur à l'économie Ivoirienne. En
dépit de l'allègement de la dette commerciale, et de la restructuration de la dette bilatérale, obtenus
respectivement en 1997 et 1998, la dette publique est passée de 9.147 milliards, soit 214,9% du PIB en
1994 sous l'effet des appuis budgétaires extérieurs massifs suite à la dévaluation et du taux de change
par rapport au dollar, à 7.856,5 milliards, soit 1 1% du PIB en 1999. Il est ainsi évident que Je
réaménagement de la dette Ivoirienne dans le cadre de prochaines négociations avec les bailleurs de
fonds, devra être plus important qu'il ne l'etait à l'origine.
Le taux de croissance a été négatif en 2000, le plus bas enregistré pendant la période
d'ajustement économique. Cette performance médiocre est imputable à plusieurs facteurs : croissance
plus faible que prévu dans le secteur agricole en raison d'une libéralisation de la filière café- cacao mal
préparée.
l'ré sen té par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supèrieur de Santé-Cesag
10
L'arrêt des financements extérieurs consécutif au coup d'Etat de 1999 mais surtout les troubles sociopolitiques qui se sont poursuivis au cours de l'année 2000. Certains de ces facteurs sont révélateurs
d'une faiblesse structurelle de l'économie Ivoirienne, susceptible d'exercer un effet négatif sur le taux
de croissance économique à moyen terme. Malgré les mauvais résultats, les perspectives paraissent
favorables pour peu que la situation socio-politique se stabilise. Dans une telle hypothèse les
Economistes du Ministère de l'Economie et des Finances prévoient une progression de l'économie
Ivoirienne entre 2001-2005 ; soit un taux de croissance réel du PIB de 1% en 2001, de 4,4% en
moyenne de 2002 à 2003, puis de 6% par an à partir de 2004. Ces spécialistes estiment que les facteurs
qui ont ralenti la croissance en 2000 auront un effet passager.
Les incidences directes et indirectes des contraintes budgétaires actuelles sur le secteur de la
santé feront l'objet d'une analyse détaillée dans la dernière partie de cette étude.
Chapitre II: Le Secteur de la Santé en Côte d'Ivoire
2.1. La Population et son niveau de santé
La population Ivoirienne connaît une croissanc;;:; soutenue caractérisée par un accroissement naturel
élevé, un apport migratoire important, une inégale répartition sur le territoire nationale et une forte
propension à l'urbanisation. La Côte d'Ivoire comptait 15.695.251. habitants en 1997. En 1960 19% de
la population Ivoirienne était urbaine, 32% en 1975, 50,5% en en 1997 et il a été estimé que 53,7% et
63% de la population vivront, respectivement, en zone urbaine en l'an 2000 et l'an 2005. A titre de
comparaison, 31% de la population subsaharienne etait urbaine en 1994 ; elle a été 30% en l'an 2000
(Rapport sur le développement Humain, 1997, PNUD).
Le niveau de santé de la population est assez précaire, même en comparaison avec d'autre pays
subsahariens ou à faible revenu. En 1998, l'espérance de vie à la naissance était de 4 7,5 ans, le taux de
mortalité atteignait 83 pour 1000 et 150 chez les moins de 5 ans. En comparaison, l'espérance de vie à
la naissance était en moyenne de 48,9 ans dans les pays de l'Afrique subsaharienne et 1998, le taux de
mortalité infantile était de 90 pour 1000 naissances vivantes. Il convient cependant, d'observer que
l'état de santé de la population a enregistré dans le pays, au cours des dernières décennies, une légère
amélioration. Une hypothèque sur le processus de développement économique demeure la pandémie du
VUf/SIDA qui touche 10% de la population. L 'espérance de vie actuellement en Côte d'Ivoire est le
même que celui des années 80.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
11
Tout se passe comme si le SIDA avait fait perdre à se pays 20 ans d'efforts de développement (19982000). Le Sida rend donc vain tous les efforts de développement dans d'autres domaines y compris la
santé (Atelier National de lancement du document cadre de politique économique et sociale, P-4).
La Côte d'Ivoire connaît également des taux importants de morbidité, de mortalité infantile et
matemelle liée au VIH/SIDA.
Les caractéristiques du système de santé et les Statistiques relatives à l'état de santé des
populations sont constituées dans les tableaux suivants:
Tableau 1: Caractéristiques du secteur de la santé en Côte d'Ivoire, 1980-98, et dans d'autres régions
1980
!Indicateurs
Population (en millions)
Taux de croissance
Indice synthétique de fécondité
Taux Brut de Natalité
Taux de scolarisation
Situation sanitaire
Espérance de vie (années)
Mortalité Infantile
Mortalité de moins de 5 ans
1990
1998
Afrique subSaharienne
3
7,4
45,6
61
2,4
5,7
38,9
67
2,1
5,0
36,5
72
2,4
5,0
43,2
79
50
105
49
93
47
83
150
48,9
106
172
!
!
1
Source: Banque Afi·zcmne de Developpement (2000).
2.2. Le Système des Services de santé
Le Ministère de la Santé Publique ( MSP)
e~t
chargé de formuler et d'appliqut:r les directives
nationales en matière de santé et également d'assurer la direction générale, la coordination et la gestion
du système de santé du pays. Celui-ci est décentralisé à l'instar des structures administratives. En Côte
d'Ivoire, les services publics de santé sont assurés grâce à une structure pyramidale d'établissements.
Ainsi distingue t-on :
2.2.1 Au niveau des soins de santé primaires
v-
Les services du secteur public
formations de santé urbaines (dispensaires, matemités, PMI)
formations de santé rurales (dispensaires, maternités, centre de santé)
services spécialisés de soins de base : (centres antituberculeux, léproseries,
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Jîirc~:~ur Institut Supérieur de Santé-Cesag
12
SSSU, infirmeries de collège et lycée, infirmerie de prison ... )
services de santé des armées (hôpitaux, dispensaires et infirmeries).
centre médico-sociaux de la Caisse Nationale de prévoyance Sociale
(CNPS) et divers services de préventions et de soins rattachés aux grandes
sociétés et établissements publics nationaux .
./
Les services de santé du secteur privé :
cabinets médicaux, laboratoires d'analyses médicales, centre d'imagerie
diagnostique, infirmeries ...
services médicaux d'entreprises.
2.2.2 - Au niveau des soins de santé de référence
./ Les services du secteur public
hôpitaux publics (CHU, CHR, Hôpitaux géréraux);
instituts et établissements spécialisées (ICA, Hôpitaux Psychiatriques ... ) ;
./ Les services de santé du secteur privé (lucratif et non lucratif)
hôpitaux et cliniques privées.
En outre, le Ministère de la Santé Publique dispose d'instituts et d'établissements spécifiques,
tels que la pharmacie nationale de santé publique, le Centre National de Transfusion Sanguine, le
Laboratoire National de santé publique, l'Institut national d'Hygiène publique, l'Institut National de
santé publique et l'Institut National de formation des Agents de santé, tous organisés en établissements
Publics Nationaux.
Après un bref développement sur 1'organisation et le fonctionnement du système de santé
Ivoirien, il convient de revenir sur les ressources sanitaires ( 1997) qui meublent ce dernier. Ainsi :
Tableau 2 : Ressources en Infrastructures
Ressources en Infrastructures
Ratio population/ établissements sanitaires primaires (ESP)
1 ESP pour 13804 habitants
Ratio population/ hôpital
1 hôpital pour 203 813
Ratio population/ lits d' hôpital
1 lit pour 2700
Ratio population/ bloc chirurgical
1 bloc pour 448 500
Ratio population/ laboratoire hospitalier
1 laboratoire pour 338 000
Ratio population/ appareil de radiologie hospitalier
1 appareil pour 448 400
Ressources humaines
Ratio population/ médecin
1 médecin pour 12 486
Ratio population/ infirmiers
1 infirmier pour 3885
Ratio femmes en âge de procréer/ sage-femme
1 sage-femme pour 1913
Sources MSP ( /997)
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur lnsl!tut Supérieur de Santé-Cesag
13
2.3. Evolution du Financement du secteur de la santé en Côte d'Ivoire
Nous présenterons dans les parties suivantes l'évolution du financement du secteur public et
privé de santé en Côte d'Ivoire de 1995 à 1999. Ce bilan reposera sur des données macro-économiques,
sur l'évolution du budget du Ministère de la Santé Publique (MSP), la participation financière des
usagers et des dépenses du secteur privé.
Tableau 3: Cadrage macro-économique (en milliards de FCFA et en FCFA)
1Années
Population
1995
14
1996
14,5
11997
15
PIB Nominal
4988
5490
6047
l'Etat
Budget
de
réalisé( contributions
979
extérieures incluses)
1063
1
1
1998
15,5
.6759
1191
1999
16
TMVA
3,2%
7120
7,4%
1271
4,9%
1241
i
1
Source : Mmzstere de la sante publzque (Dame! Letouze. Consetller techmque)
TMVA: Taux Moye!?- de Variation Annuelle
Il ressort des données présentées, qu'en moyenne, la population ivoirienne a progressé à un
rythme annuel de 3,2% de 1995 à 1999.
Le
PIB s'est accru de 7,4% par an, le budget de l'Etat
augmentant lui aussi, mais un rythme plus lent (en moyenne 5% par an). Ce qui témoigne d'une
relative maîtrise des dépenses publiques.
Tableau 4: Distribution en% des dépenses publiques par niveau de soins de 1995-99
iAnnées
1995
1996
Primaire
28,00
Secondaire
Tertiaire
1
1
1997
1998
11999
TMVA
32,00
32,17
32,48
127,68
-0,23%
14,54
14,37
19,93
18,16
20,90
7,53%
34,32
34,36
37,19
29,60
36,96
1,49%
Quaternaire
. 23,13
(administration et formation) l
19,26
11,70
.19,75
. 14,48
-----
1
1
1- 8,94
1
Source : Mmrstere de la sante publzque (MSP)
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
14
La part consacré au secteur primaire a augmenté régulièrement passant de 28% des dépenses en
1995 à plus de 32% en 1998. Cette évolution reflétait la politique du MSP de renforcer ce secteur clé
du système de santé. Elle a néanmoins subi en 1999, une baisse spectaculaire, lui faisant retrouver son
niveau de 1995. C'est le secteur secondaire qui a vu sa part augmenter le plus rapidement passant de
14,5% en 1995 à 21% en 1999, soit de 7,5% annuellement. Cet effort financier peut s'expliquer par le
désir du MSP de renforcer ce chaînon important de la pyramide sanitaire.
secteur tertiaire, gros
consommateur de ressources, absorbe plus du 113 des dépenses de santé. On constate en outre une
progression du secteur quaternaire de 23% en 1995 à 15% en 1999, soit une réduction de 9% par an. Le
pays peut faire meilleur usage des ressources publiques en réaffectant les montant consacrés à des soins
tertiaires coûteux ayant un coût efficacité relativement médiocre aux soins aux soins de santé préventifs
et primaires qui sont efficaces par rapport à leur coût.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Superieur de Santé-Cesag
15
Tableau 5 :Dépenses globales de santé par sources de financement
rincipaux agrégats
1995
1997
1998
EJ
5566
69701
77523
66050
1
22203
17999
10232
10232
1
1996
Budget du MSP (1) (en millions de FCFA} 62693
Dons (2) (en millions de FCFA)
ssurances privées (3)
(en milliards de FCFA)
Assurances des salariés (4)
n milliards de FCFA)
ecouvrement (ménages) (5}
10
11
D
5,5
129 964 134 283
140 126
146 846
153 346
- Secteur public
12564
12183
13226
14746
14746
126900
132100
136600
-Secteur privé
117400
122100
13
6
i
14
1
6,5
1- Pharmaceutique
1û2400 105600
108900
112600
115600
2- Actes de santé
15000
18000
19500
21000
16500
1Total =1+2+3+4+5(en millions de FCFA} .192 672 · 222 068,5 227 84
.234 620,5 229 649
!
ljL2~--Ji"""'1..,.18==
10,9
~
budget MSP/ Budget de l'Etat(%) 6='=4=~1=6=,1=7==~i=====l~===!l=/5=,3=2==ll
!Poids du budget MSP/ PIB (en%)
Poids du
Poids de la participation financière
1
MSP (en%}
Dépenses publiques de santé 1 hbts
~~ 8 .58
===~1===~
===:?=·
5 544
~
~~'
= = = = 5 090
___,.
et MSP 1 hbts (en%}
8
ouvrements 1 hbts (en %)
lj
j922
Source : Ministère de la santé publique (Daniel Letouzé, Conseiller technique)
Le tableau montre l'évolution des dépenses de santé par source de financement pour les années
1995 à 1999 en valeur et en pourcentage. Les principales sources de financement y sont consignées. En
plus des dépenses de l'Etat, nous y trouvons, en effet la contribution des assurances des salariées et des
ménages, celle des ménages dans le secteur public ( le recouvrement des coûts des
acte~
de santé) ainsi
qu'une évaluation de leurs dépenses dans le secte1\r !)ri.~.
La part du budget du MSP dans le PlB a décliné en moyenne de 6% par an de 1995 à 1999.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
1
16
Ce recul s'est accompagné d'une réduction de la part du budget du MSP dans le budget de l'Etat de
3,6% par an passant ainsi de 6,40 en 1995 à 5,3% en 1999, ce qui témoigne d'un infléchissement des
priorités gouvernementales. Cette diminution n'est pas compensée par la contribution financière des
usagers qui augmente et représente environ 20% du budget du MSP. Cette participation financière
n'est toutefois pas négligeable car, malgré sa décroissance relative, elle correspond encore à plus de
70% du budget de fonctionnement du MSP. Ce résultat montre la volonté et la capacité des ménages à
débourser des montants importants pour obtenir des soins de santé de qualité. En outre, les stratégies
visant à mobiliser ces ressources peuvent contribuer à compenser les pénuries budgétaires enregistrées
par les prestataires du secteur public et encourager par la même occasion le financement et les
prestations des soins de santé par le secteur non public. Une telle stratégie pourra favoriser à terme
l'équité dans le financement comme nous l'enseigne la théorie. De plus, la participation aux coûts peut
aider à libérer des ressources publiques pour permettre à l'Etat de poursuivre ses objectifs, notamment,
en assurant le recouvrement de dépenses publiques dans les hôpitaux qui fournissent des soins de santé
tertiaires. Le financement d'origine privé peut également se substituer à celui de l'Etat. La collaboration
entre les secteurs public et privé pourrait ainsi contribuer à diversifier, la manière dont les programmes
de soins de santé de base sont financés et, partant encourager les prestations de soins de santé à but
lucratif.
Ce tableau montre également la part prépondérante des dépenses privées dans le totale des dépenses.
On constate également une baisse progressive du poids du budget du MSP dans le PIB. De 1,26% en
1995, ce taux est passé à 1,13 et 1,15 respectivement en 1997 et 1998, pour se situer à 0,9 en 1999.
La Côte d'Ivoire ne remplit pas les normes fixées par l'OMS (9% du budget du MSP dans le budget de
l'Etat). Quand on sait que les autorités contribuent à la détermination des orientations générales et des
stratégies, on ne peut que s'interroger sur la contribution du budget de l'Etat au financement de la santé.
Les dépenses publiques de santé par habitants sont stables. Elles s'élèvent en moyenne à 5000 FCFA
par an, soit$ 7 US, la pa1iicipation financière des usagers demeure faible à près de 1000 FCFA par an,
soit 1.30 $ US. Des mesures appropriées d'améîioration de la qualité des soins ( plateaux techniques,
la disponibilité en médicaments et de l'accueil) pourraient accroître sensiblement son rendement.
Les difficultés économiques actuelles de la Côte d'Ivoire auront certainement un impact important sur
les dépenses de santé qui pourraient diminuer les prochaines années, que ce soit au niveau du budget du
MSP que la participation financière des populations. C'est pourquoi, il devient impérieux pour les
autorités sanitaires de maîtriser les principales va;:iabks macro-économiques du secteur sanitaire.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santè-Cesag
17
Cette maîtrise des outils d'analyse macro-économique passe par la connaissance des théories qm
soutendent une telle démarche.
2.4- Déclaration
gouvernementale en matière de politique sanitaire
Cette déclaration rendue publique en avril 1996, défini les principaux objectifs de la politique
du gouvernement en matière de santé. L'objectif général de cette politique est d'améliorer la santé et le
bien être de la population par une meilleure adéquation qualitative entre l'offre des prestations
sanitaires et les besoins essentiels de la population. Cette politique est également assortie de mesures
destinées au contrôle de la croissance démographique. Il est également admis que la politique sanitaire
doit tenir compte de la disponibilité des ressources.
La déclaration énonce les stratégies suivantes: D'abord, en ce qui concerne la structure du
système de soins, l'accent est mis sur la décentralisation de la gestion des services de santé. Ensuite,
diverses mesure sont retenues pour améliorer la capacité de gestion des décideurs ainsi que les
prestataires à tous les niveau du système. Il convient également d'accroître l'efficacité du système:
parmi les objectifs particuliers visés figurent un accès plus facile aux médicaments essentiels ainsi
qu'une meilleur utilisation des ressources humaines disponibles et de l'infrastructure sanitaire.
La déclaration spécifie également que les ressources supplémentaires seront nécessaires pour
mettre en œuvre la politique de santé. Il s'avère;, à cet égard, nécessaire de perpétuer le système de
participation aux frais englobant les malades, les collectivités, le gouvernement et d'autres agents tels
que les donateurs.
Le nouveau gouvernement a décidé de poursuivre ces mêmes objectifs au nom de la continuité
de l'Etat, mais surtout de les y adjoindre la mise en place dans les prochaines années d'une assurance
maladie universelle.
Présenté par· Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
18
DEUXIEME PARTIE :
LES FONDEMENTS THEORIQUES DE
L'ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE
DU SECTEUR DE LA SANTE.
Cette partie traite du cadre théorique
de l'étude qui recouvre la conceptualisation
du problème, les objectifs de l'étude
et les réflexions théoriques
Sur la question.
Présente par Marcelin Zahanon CISSE, sous la dlreciiOll Je Dr. Meua ~:iJ. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
19
Chapitre 1 : Formulation du Problème et Objectifs de l'Etude.
1.1 Formulation du problème de recherche
La détérioration des résultats macro-économiques et sectoriels qui s'est amorcée en Afrique
subsaharienne vers le milieu des années soixante dix a pris une allure de crise économique et sociale au
cours de la décennie quatre vingt. Durant cette période, les pays d'Afrique subsaharienne se trouvaient
dans une situation caractérisée par un revenu réel faible et en baisse, des taux de croissance stagnants
ou en diminution, une dette extérieure et un serviœ de la dette en augmentation, des rapports
épargne /PIB et investissement/PIE très faibles, une baisse de la compétitivité extérieure et un
gonflement des
importations, des déficits des transactions internationales très importantes et une
production agricole par habitant en rapide diminution (Elbadwi, Uhuro et Uwujaren, 1992).
Ces difficultés économiques ont engendré des effets négatifs sur le secteur public et, en
conséquence, sur le niveau des dépenses publiques de santé. Ce qui a permis aux décideurs d'acquérir
la conviction selon laqB.elle le secteur de la sani:é n'est pas une activité économique indépendante du
reste de 1'économie. Le budget du ministère de la santé, tout comme celui des autres ministères,
dépend largement de l'évolution économique du pays, lui-même enchâssé dans un environnement
international, ainsi que les priorités intersectorielles établies par l'Etat.
La Côte d'Ivoire à l'instar des autres pays de l'AfriCfue subsaharienne n'est pas restée en marge de la
crise économique générale. Après deux décennies (60-80) qui avaient nettement vu s'améliorer la
plupart des indicateurs sanitaires nationaux, a connu la crise de la décennie 80, caractérisée par la
baisse des ressources allouées aux secteurs sociaux qui, à leur tour, ont entraîné la baisse qualitative et
quantitative des services offerts dans ces secteurs et la détérioration des conditions de vie des
populations vulnérables( PNDS, P-1 ). En outre, la forte croissance démographique que connaît la Côte
d'Ivoire a exercé une pression énorme sur la demande en services de santé que le système n'a pas pu
satisfaire. Entre 1980 et 1991, le PNB par habitant a baissé annuellement de 4,6%, ramenant celui-ci à
690SEU, alors que celui-ci était de 1040$EU. Face à ces difficultés, le pays a souscrit à plusieurs
programmes d'ajustements internes infructueux qui ne lui ont pas permis de retrouver une croissance
positive afin d'améliorer ses indicateurs sociaux. Le déficit budgétaire est passé de 8,5 % du PIB en
1980 18%àpartirde 1989,pours'établirà 11,1%en 1991.
l'résenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
20
Quant au déficit du compte courant extérieur, il s'est établi respectivement à 17,9% à 9,8%, 7,4%. La
compétitivité externe du pays a été compromise par l'appréciation du taux de change réel effectif
durant cette période, ce qui a alourdi les difficultés financières de beaucoup d'entreprises, notamment
parapubliques qui souffraient déjà de mauvaise gestion. Ces facteurs ont concourus à la dégradation de
la situation macro-économique et financière du pays, rendant lourd le service de la dette extérieure dont
le stock en fin 1992 se chiffrait à environ 17,9 milliards de SEU. En dépit des programmes ambitieux,
les contraintes économiques ct financières sont demeurées fortes. La pauvreté s'est donc
fondamentalement accrue pendant cette période. Le gouvernement a établi un programme économique
ct financier à moyen terme visant à poursuivre les efforts entrepris. Ces efforts avaient pour objectifs
de consolider les conditions d'une croissance forte et diversifiée, de restaurer la viabilité financière
intérieure et extérieure. Ce qui aurait pu améliorer le niveau et le cadre de vie de la population, tout en
réduisant les disparités sociales. Malheureusement, certaines pratiques de gestion peu orthodoxes de
l'aide au développement (détournement de l'aide de l'Union Européenne) et surtout, le coup d'état du
24 décembre 1999 sont venues compromettre une croissance économique qui semblait enfin se profiler
à l'horizon.
La fin de l'Etat providence et la situation économique du pays imposent des changements
importants dans la conduite et la gestion du pays. Ces changements devraient être adoubés d'un accent
plus marqué en faveur des concepts d'orientations stratégiques, d'études prospectives, de projection et
de cadrage à court et moyen termes. Plus que de planification traditionnelle, l'Etat a besoin d'une
capacité accrue de réflexion sur la stratégie économique et sanitaire, d'études de prospectives,
d'anticipation, de suivi et d'adaptation. Il doit par conséquent se doter des moyens d'anticiper et de
réagir aux changements de l'environnement de façon à accroître sa capacité à corriger les erreurs et à
éviter les dérapages graves. En cela, les instruments de cadrage macro-économiques, de simulation et
de prévision (les modèles macro-économiques) sont devenus indispensables pour éclairer la gestion de
l'économie. Il en est autant des systèmes de gestion et de diffusion des informations pour un suivi de la
conjoncture par les décideurs publics et privés. Au-delà des instruments, l'Etat a besoin d'une capacité
renforcé en ressources humaines pour la réalisation de ces études prospectives et prévisionnelles,
l'élaboration régulière d'analyses approfondies de l'activité économique et la définition des programmes
économiques.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Samé-Cesag
21
L'évolution macro-économique des deux dernières décennies et les problèmes persistants de
pauvreté et de mauvaise santé suggèrent d'adapter l'approche analytique à la politique de
développement sanitaire. Les syslè111c:> je
san~t
sont en effet confrontés à de graves difficultés de
financement au moment ou les finances publiques sont devenues particulièrement fragiles. Ceci
nécessite une approche macro-économique de la santé ; l'analyse maco-économique montre en effet
comment la santé fonctionne en tant que partie intégrante d'un ensemble économique complexe. Elle
aidera les planificateurs et les décideurs dans le choix des politiques de développemer.•s adéquates, la
conception des réformes du système de sant'\ la oéfinüwn de nouveaux schémas de financement et des
programmes novateurs en matière de coopération internationale.
Dans nos pays en développement ou la planification est encore sujette à des balbutiements et
surtout au manque du système d'information sanitaire, l'analyse macro-économique du système
sanitaire sera d'un apport insoupçonné. C'est pourquoi nous pensons qu'il est nécessaire d'adapter
l'analyse macro-économique au secteur de la santé en Côte d'Ivoire. Ainsi, l'élaboration des comptes
nationaux du système sanitaire National et la planificatioù globale du financement du secteur sanitaire
en fonction du cadre macro-économique, permettra d'optimiser l'utilisation des ressources de l'Etat,
des ménages, des bailleurs de fonds et de faire évoluer l'utilisation les contributions respectives vers
une plus grande équité sociale et un meilleur rapport coût/ efficacité.
Présenté pur : Marcelin Zuhanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur lnstltut Supérieur de Santé-Cesag
22
1.2. But et Objectifs de l'étude
1.2.1. But
Contribuer à une meilleure connaissance des contraintes macroéconomiques sur le secteur de la santé
d'en donner un cadrage macro-économique.
1.2.2. Objectif général
Fournir aux décideurs un cadre pennettant de moduler les ambitions des programmes et
d'attirer leur attention sur les capacités réelles de financement du système compte tenu de l'évolution
probable des ressources.
1.2.3. Objectifs spécifiques
(i)- Evaluer les possibilités budgétaires de l'Etat vis à vis des projets et programmes alternatifs
de politique de santé.
(ii) Simuler les impacts possibles de changements macro-économiques sur le budget global de
1'Etat et, par ce biais, sur le budget de srrnté.
(iii)- Cerner le rôle potentiel des autres acteurs économiques, tels que les bailleurs de fonds et le
secteur privé (ménages, entreprises, organisations non gouvernementales, mutuelles) dans le
financement des soins de santé.
Présenté par: Marcelin Zahano•; CISSE, sous la directior: Je Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
23
Chapitre II : Etat des Connaissances
La théorie économique a connu des progressions au long de 1'histoire. Au point que ces
dernières années, le balancier s'est déplacé, soumettant certains secteurs sociaux (éducation, santé) au
feu croisé d'appréciations les plus diverses de la part des économistes. Ainsi, on assiste ces dernières
années à la floraison des réflexions sur l'analyse macro-économique du secteur de la santé. Il nous
apparaît dès lors indispensable de revenir sur certaines des considérations théoriques concernant
l'analyse macro-économique du secteur de la santé. Mais, bien avant, revenons sur certaines des
soubassements théoriques de l'analyse macrt>·économique elle-même, tant il est vrai que ces
instruments ou variables économiques serviront de base à l'analyse économique du secteur de la santé
2.1. Considérations théoriques
La comptabilité nationale est devenue au fil des années un instrument incontolirnable pour les
études de simulations prospectives, de projection et de cadrage macro-économique à court et moyen
terme.
D'un point de vue théorique, on peut distinguer trois écoles principales dans la définition de la
comptabilité nationale ;les approches physiocratiques, néoclassiques et keynésiennes. Les physiocrates
formulent avec F. Quesney la notion de circuit économique prenant en compte trois acteurs principaux
( les paysans, les propriétaires terriens et les artisans). Ces principes se retrouvent dans les tableaux de
synthèse de la comptabilité nationale et en particulier dans le Tableau Economique d'Ensemble (TEE).
Les néoclassiques n'ont eu que peu d'influence sur les premiers schémas de comptabilité nationale. On
peut cependant, considérer que les travaux de W. Leontief, 1'inventeur du tableau d'« Input Output» en
1936 et ses perfectionnements ultérieures sont de nature microéconomique. Il convient de préciser aussi
que les comptabilités nationales empruntent aux éce:aomistes classiques A. Smith, T. R. Malthus, D.
Ricardo, K. Max, « le modèle de répartition» qui permet d'assurer le lien comptable entre la
production d'un côté et la distribution des revenus de l'autre. Ce modèle est sous-jacent dans tous les
comptes non financiers des agents économiques. Enfin et surtout, l'approche keynésienne qui opère
une synthèse originale des multiples influences classiques, marginalistes et monétaristes, propose en
1936 «la théorie générale». Keynes impose avec «la théorie générale »Théorie une vision
macroéconomique de 1' économie.
Présenté par· Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé·Cesag
24
L'économie nationale est une entité possédant un équilibre propre, qui ne peut être vue comme
le pense les théoriciens de l'analyse microéconomique, comme la résultante du comportement des
unités constitutives de cette totalité. La compréhension du comportement de cette entité implique la
définition, par référence à cette totalité des composantes différentes« les agents macro-économique».
Ainsi, comme le définie le FMI, la macro-économie a pour objet l'analyse et l'explication de
l'évolution des principales variables économiques agrégées. Elle s'intéresse donc à des agrégats tels
que la production ou le revenu global, la consommation, l'investissement, la masse monétaire, à des
soldes importants comme celui des transactions courantes de la balance des paiements ou celui des
comptes de finances publiques ou encore à des variables telles que le taux d'inflation, le taux de change
ou le taux d'intérêt. L'analyse et l'interprétation des mouvements et des interactions entre ces variables
devront déboucher sur un diagnostic et sur des recommandations pouvant servir de guide aux autorités
qui ont la responsabilité de conduire la politique économique. Pour atteindre ce but, il est impératif de
disposer de bons instruments de mesure, donc d'un bon système statistique. Il convient également de
présenter les faits dans un cadre comptable cohérent et pertinent du pont de vue de l'analyse
économique. C'est précisément l'objet du Système de Comptabilité National (SCN) révisé et adopté en
1993 par l'ONU, l'OCDE, la commission des communautés Européennes, la Banque Mondiale et le
FMI. L'utilisation d'un cadre comptable cohérent comme celui du SCN permet de garantir la cohérence
des données historiques ainsi que celle des prévisions. Elle facilite les comparaisons inter temporelles
en permettant de suivre au cours du temps l'évolutic•n des principaux agrégats macroéconomiques. La
cohérence du cadre comptable pennet de mieux de tester différentes hypothèses économiques.
Après la précision sur les sources théorique de la comptabilité Nationale, il est important de revenir sur
certaines conceptions théoriques ( Direction de la conjoncture et de la prévision économique; Ministère
de l'Economie et des Finances) concernant certaines variables macro-économiques.
La détermination du taux de croissance réel du PIB est un des éléments clés des exercices de
modélisation et de simulations. Le niveau de la production est fonction non seulement des quantités des
facteurs utilisés (capital, travail et intrants intennédiaires), mais également de leur productivité ainsi
que de certaines contraintes financières à court tem1e. De façon générale, d'après le paradigme du
« double déficit >!, le niveau réalisable du PIB peut être contraint par le déficit en épargne
intérieure« saving gap», mais également par le déficit en ressources extérieures« trade gap>>.
A long terme, l'augmentation de la productivité des tacteurs est un élément déterminant de la capacité
de production.
Présentt' par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
25
En revanche, à court terme les fluctuations du PIB sont souvent le résultat de chocs sur la
demande et des contraintes financières, notamment la disponibilité de devises extérieures permettant de
se procurer demande aussi bien des intrants intermédiaires que des biens d'équipements importés. Le
volume des importations que le pays peut s'offrir étant donné le pouvoir d'achat de ses recettes en
devises constitue sa« capacité d'importation». La dépendance entre le PIB et la capacité de production
est très forte en général, plus particulièrement pour des pays qui connaissent des contraintes chroniques
en ressources extérieures.
En outre, l'évolution des prix (inflation) et celle de la production (taux de croissance du PIB)
sont au cœur même de l'analyse macro-économique. D'un point de vue théorique, on peut distinguer
trois écoles dans la définition de la dynamique de 1'inflation, les approches structuralistes, néokeynésienne et monétariste. L'approche structuraliste (approche «coût») met l'accent sur le rôle des
coûts dans la formation des coûts et l'évolution des prix. L'approche néo-keynésienne (approche
«demande») repose sur« la courbe de phillips augmentée». Ce modèle explique l'évolution du taux
d'inflation par celle de la demande agrégée par rapport au PIB potentiel. Lorsque la demande tend à
croître au-dessus du «PIB naturel », il y a excès de demande et comme conséquence une accélération
de l'inflation. Dans ce contexte, une politique budgétaire expansionniste peut conduire à terme à une
poussée inflationniste. Dans l'approche monétariste, l'inflation a surtout des causes monétaires et
provient d'un excès d'offre de monnaie par rapport à la demande réelle. En d'autre terme, l'inflation
monétaire provient d'une croissance de la production. Ainsi, comme le note FR1EDMAN4 , «la cause
immédiate de 1'inflation est toujours et partout la même : un accroissement anormalement rapide de la
quantité de monnaie par rapport au volume de la production ».
De même, dans un monde où les économies Nationales sont de plus en plus interdépendantes,
en raison de la tendance à la libéralisation et à l'intégration des marchés, l'analyse comme le décideur a
besoin des statistiques de la balance des paiements récents, fiables et exhaustives, selon une
méthodologie normalisée. C'est pourquoi le FMI pense que «la balance des paiements d'un pays
retrace à la fois les paiements à destination de l'étranger et les recettes qui en proviennent. De façon
plus précise, « la balance des paiements est un état statistique où sont systématiquement résumées, pour
une période donnée, les transactions d'une économie avec le reste du monde. Les transactions sont
celles qui portent sur les biens, services et revenus ; celles qui font naîtrent les créances financières sur
le reste du monde ou des engagements financiers envers celui-ci et celles qui sont considérées comme
des transferts sans contrepartie. Une transaction se définit comme un flux découlant de la création, de la
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supéneur de Santé-Cesag
26
transfonnation, de l'échange, du transfert ou de l'extinction d'une valeur
économique et faisant
intervenir le transfert de la propriété de biens ou d'actifs financiers, les prestation de services ou de
fournitures de travail et de capital ».
Dans le cadre macro-économique, la compétitivité peut s'apprécier selon 1' approche coût
relatif. Un pays est plus ou moins compétitif selon qu'il offre des produits échangés à moindre coût
relatif. Divers indicateurs sont utilisés à ce effet, tous inspirés de la théorie de la Parité du Pouvoir
d'Achat (PPA). Il s'agit du concept de taux de change réel et celui du coût du travail.
Le ta_11x de change réel
Soit un produit échangé sur le marché au prix moyen mondial
du même produit en provenance du pays i et
e; le prix
P:v à l'instant t. Si p;
est le prix
de la monnaie locale en devise (par exemple 1
FCFA =O,OlFF) alors le coût du produit en provenance du pays i est est bien p;e; et le prix relatif
appelé taux de change réel est :
TCR=
Notons qu'une augmentation du pnx local P; ( hausse des coûts des facteurs locaux par
exemple) ou une baisse du prix mondial Pw (suite à des gains de productivité par exemple) conduisent
à une appréciation du taux de change réel, rendant ainsi le pays i moins compétitif par rapport au reste
du monde. Dans un tel cas, le maintien de la compétitivité exige une dépréciation du taux de change
nominal e;, une dépréciation du taux de change nominal signifiant que la monnaie locale coûte moins
cher en devise et a pour effet une baisse du taux de change réel). Inversement, des gains de productivité
locaux entraînent une baisse relative des coûts et prix locaux, conduisant à une baisse du taux de
change réel et un gain de compétitivité. En pratique, un pays donné a des relations commerciales avec
plus d'un partenaire, de sorte que le taux de change nominal est la moyenne pondérée des taux
bilatéraux (les pondérations correspondant aux poids des partenaires dans les échanges du pays i). On
définit alors les taux de change effectifs nominal (TCEN) et (TCER) par généralisation du concept
précédent :
4
inflation et systèmes monétaires, Calmann Levy.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
27
rr (
11
Il
TCENI =
e:) " j
TCERt =
fie; x Pc~v
i~l
i=l
wj
1
[
P;
]
De ces formules, on voit qu'un pays perd en compétitivité relative lorsque son prix augmente
plus rapidement que ceux des partenaires et/ou que sa monnaie s'apprécie par rapport à celle de ces
partenaires.
Le coût unitaire du travail
Un complément utile au concept de taux de change réel est celui du coût Unitaire du Travail
(CUT). On définit le coût moyen salarial de l'unité de bien produit dans le pays, relatif à celui des
partenaires. Si
unitaire est
w; est le salaire nominal du pays i, a;
w; 1 a,
1
la productivité moyenne du travail, alors le coût
dans le pays i.
Le coût unitaire peut être mesuré en monnaie étrangère afin de permettre la comparaison entre
plusieurs pays. Dans ce contexte, il apparaît qu'une hausse des salaires au-delà des gains de
productivité augmente le coût unitaire du travail et réduit la compétitivité de 1' économie. De même,
pour la réallocation des activités industrielles à l'échelle mondiale, un pays qui a un faible coût unitaire
du travail est un pays qui est attrayant pour l'investissement étranger.
De façon générale, l'Etat tire ses ressources intérieures pour le financement de son budget à partir de
trois sources : (i) la fiscalité directe et indirecte ; (ii) les divers transferts et prélèvements ; (iii) les
revenus implicites de « distorsion financière». Dans la première catégorie, on trouve les impôts sur les
revenus des facteurs (impôts directs) et sur les transactions commerciales (impôts sur biens et services
y compris le commerce extérieur). Dans la deuxième catégorie, on trouve les cotisations (ex. sécurité
sociale) ainsi que divers transferts (secteur public vers l'Etat, transferts de stabilisation, etc ... ). Ces
transferts peuvent prendre la forme de versements directs ( cas des entreprises publiques) et/ou des
prélèvements sur certains agents économiques par des mécanismes de prix {cas des transferts de
stabilisation ou de péréquation en Côte d'Ivoire).
Les deux premières formes de prélèvements sont explicites et comptabilisées dans le budget de l'Etat.
Par contre, les revenus de «distorsion financière» sont implicites et non comptabilisés. Il s'agit de
revenus de« seigneuriage »et des revenus de la\, répression financière». Le gouvernement génère des
revenus de « seigneuriage » dans la mesure où il a recours à la création monétaire directe ou indirecte
pour financer son déficit. Une telle pratique peut conduire à une croissance excessive de la base
monétaire, qui a son tour peut engendrer l'inflation ou l'hyper-inflation, conduisant à un transfert de
ressources des créanciers et des détenteurs de monnaie vers l'Etat.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
28
C'est pour cela que les revenus de seigneuriage sont souvent appelés «impôt de l'inflation 1>. Ils sont
calculés comme le produit du taux d'inflation (ou du taux de croissance de la masse monétaire) à la
base monétaire réelle.
Il est universellement reconnu que « la cause profonde de toutes les périodes d'inflation élevée et
d'hyper-inflation, est l'usage abusif du pouvoir de création monétaire par les gouvernements, cette
création leur procurant des revenus " (Brescani Turroni, 193 7 ; Cagan, 1956, dans D. Rom er
Macroéconomie Approfondie, P. 464. Les revenus de la répression financière sont des prélèvements
implicites de l'Etat sur le système financier par le biais des taux d'intérêts «administrés 1>.
Dans les pays de l'UEMOA, les plafonds imposés sur les concours du système bancaire à l'Etat
réduisent considérablement le recours au « seigneuriage 1> comme source de financement des déficit des
finances publiques. De façon concomitante, les taux d'inflations sont demeurés relativement modérés
dans la zone malgré des déficits des finances publiques.
2.2. Revue de littérature
Au cours des années récentes, l'analyse économique du Système de santé a pris une place
importante dans la théorie et la pratique de la santé. Il est facile de voir l'affinité naturelle qui existe
entre ces deux disciplines.
L'application de l'analyse économique au système de santé est basée sur le fait qu'il existe des liens
solides et à double sens entre santé et économie. Si la santé peut affecter notablement la croissance, la
croissance économique à son tour peut être un intrant vital pour la santé. Les avocats d'une politique de
santé soutiennent que la croissance ou le seul développement n'est pas en mesure d'assurer une
amélioration de l'état de santé ou qu'il ne 1'assure pas, et plaide pour des politiques spéciales de
nutrition, de prestations sanitaires et d'assainissement du milieu sanitaire. Les défenseurs de cette cause
soutiennent que la croissance ou le développement peut nuire à la santé ou que la mise en œuvre de
programmes sanitaires appropriés répond elle-même aux nécessités du moment, dans 1'hypothèse
même d'une stagnation économique générale. Les adversaires de cette thèse répondent que l'état de
santé se relie habituellement au niveau de revenus et que des mesures de santé spécifiques échouent
souvent à exercer un effet notable quand les milieux socio-économiques et physiques environnants sont
néfastes à la santé. Selon J. Behrman (1995), l'une des relations entre santé et développement réside
dans le fait que la quantité et la qualité de la main d'œuvre augmentent à mesure que l'état de santé
s'améliore, ce qui profite à la production des différents secteurs de l'économie.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
29
De plus, une population active et en bonne santé fait meilleur usage du capital existant comme la terre,
les machines, l'infrastructure. D'autre part une économie saine peut être exploitée pour favoriser le
développement sanitaire, la croissance économique, les ressources des ménages, des entreprises et des
gouvernements. A leur tour, ces ressources peuvent être utilisées non seulement pour les services de
santé en tant que tels, mais aussi pour le financement des facteurs déterminants la santé tels que
l'éducation, la nutrition, l'approvisionnement en eau, l'assainissement et le logement. Pour autant, la
croissance économique n'est pas une condition suffisante pour l'amélioration de l'état de santé dans
toutes les catégories socio-économiques. Ce n'est que lorsque la croissance économique s'allie à une
politique de répartition optimale des revenus que les progrès dans le domaine de la santé peuvent
s'étendre à toute la population, y compris les pauvres.
La stmcture et l'organisation de l'économie interfèrent également à travers des variables
relevant du marché monétaire, notamment pour ce qui est du financement des médicaments et des
vaccins. Une dévaluation de la monnaie devrait se traduire par exemple par une augmentation du
budget gouvernemental pour les médicaments importés. Une autre relation entre santé et économie est
celle relative à l'état de la balance des paiements. Le déficit de la balance des paiements et contraintes
qui en résulte pour le commerce extérieur peut provoquer le rationnement des produits
pharmaceutiques.
Plusieurs auteurs ont analysé l'influence du contexte macro-économique sur la conduite des politiques
de santé.
Hans Genberg (1990) dont l'article l'une des premières vues d'ensemble théorique de la question, a
analysé les conséquences des ajustements macro-économiques sur la santé. Il a commencé par analyser
les politiques qui affectent les agrégats des dépenses d'une part et le revenu d'autre part. Parmi les
composantes importantes des programmes de stabilisations, il note la réduction des dépenses du
gouvernement, les politiques de restriction monétaire, la dévaluation et dans le cadre des ajustements,
la réfonnes des prix. Pour lui, il convient d'étudier les canaux de transmission par lesquels ces
politiques affectent la santé. Parmi ces canaux, il note les caractéristiques des ménages, en particulier le
niveau de revenu, la fourniture et le coût des
service~
de santé et l'environnement. Il tennine en portant
un grand intérêt au type de programme entrepris et la structure de l'économie sans perdre de vue la
difficulté d'appréhender l'impact des politiques macro-économiques sur la santé. En effet, les
indicateurs de santé parmi lesquels, le taux de mortalité des enfants et des nourrissons changent
lentement dans le temps.
Présenté par- Marccl111 Zahanon CISSE, sous la dtrection de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
30
Il conclut cependant qu'un lien est établi entre le niveau de revenu d'un pays ou d'un ménage et les
indicateurs de santé à long terme pourtant cette relation semble difficile à cerner dans le court terme.
A sa suite, un certain nombre d'études de cas de pays ont suivi en adoptant le même objectif. Ainsi,
G. Carrin et Evlo (1991) qui ont présenté un cadre de travail intégrant les facteurs macro-économiques
dans un modèle désagrégé des dépenses gouvernementales dans le secteur sanitaire.
Afin d'analyser les décisions concernant la croissance des différentes catégories de dépenses de
santé sur l'importance relative du secteur de la santé au sein du secteur public et l'impact probable des
changements macro-économiques sur le secteur public en général et sur les dépenses de santé en
particulier, ces auteurs ont construit un modèle de simulation macro-économique.
Ce modèle de simulation est simple et utilise les principes de base des comptes nationaux et
des finances publiques. Il consiste en un bloc à trois équations : les agrégats économiques de base y
compris la balance des paiements, les finances publiques en général, et le secteur public de la santé.
Ulrich Camen et Guy Carrin ont, dans une étude de cas de la Guinée, analysés la relation entre
environnement macro-économique et politique de santé. Pour ce faire, ils ont commencé à analyser la
politique budgétaire en Guinée et son impact
SUi
le secteur public de santé. Ainsi, ils ont pu observer
que l'économie s'était détérioré au milieu des années quatre-vingts. Ce qui a nécessité la mise en œuvre
d'une nouvelle politique économique soutenue par les programmes d'ajustement Structurel et une aide
substantielle des donateurs bilatéraux. Ils ont toutefois observé que la part des dépenses courantes de
santé dans la dépense publique totale a diminué au cours de la période 1987-90, en dépit d'un
accroissement du budget total de l'Etat. Ils ont en outre, exploré les possibilités de financement d'une
réforme du secteur de la santé en Guinée. Pour ce faire, ils ont utilisé le modèle de simulation macroéconomique déjà développé par Guy Carrin et Evlo. Deux conclusions se dégagent de leur analyse. Il
note premièrement qu'au regard des problèmes budgétaires du gouvernement, les dépenses courantes
gouvernementales de santé ne pouvaient pas être augmentées à court terme. Ils ont donc suggéré la
mobilisation des ressources par le partage des coûts et une plus grande efficacité dans l'emploi des
ressources dans le domaine de la santé. Deuxièrilent, il note l'importance de la politique salariale pour
l'efficacité global du secteur de la santé. Ainsi, la part des salaires dans le budget récurrent a augmenté
de 60,9% en 1989 à 87,8% en 1992 ; cette politique a eu, bien entendu, pour conséquence de bloquer
certaines dépenses complémentaires importantes tels que les dépenses de produits pharmaceutiques et
les foumitures médicales. Ils ont donc recommandé la définition et l'application d'une politique de
partage de coûts
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supéneur de Santé-Cesag
31
S. Acharya, G. Carrin et A. N. Herrin (1995) ont utilisé le même modèle de simulation dans une étude
de cas du NépaL Cette étude de cas analyse le financement public et privé de la santé à moyen terme.
Les auteurs ont conclu l'utilisation d'un modèle de simulation et utile, en ce sens qu'il montre l'impact
de changements macro-économiques sur le secteur de public de santé. Ainsi, le MSP sera mieux
infonné sur la nécessité d'ajuster le niveau de son budget sanitaire ou à envisager des schémas
alternatifs d'allocation des ressources afin de maintenir au moins le niveau acquis d'efficacité du
secteur de la santé ..
Bal gobai Baida, de la commission de la planification et des services sociaux du Népal estimait luimême que le modèle reflétait la réalité. Il a noté toutefois quelques inexactitudes sur les sources de
financement en raison de quelques erreurs d'estimations. Il convient, selon lui, pour être tout à fait
juste, de tenir compte dans les dépenses publiques des dépenses allouées à la santé par d'autres
Ministères. En outre, les dépenses des ONG n'ont pas été prises en compte. Il en va de même des
ressources extérieures, certaines d'entre elles, notamment l'assistance technique n'apparaissent pas
directement dans le budget gouvernemental. En fin de compte, les dépenses affichées n'atteignent pas
les deux tiers du total réeL
Après les réflexions théoriques et la revue de littérature, il convient de revenir sur la présentation du
modèle théorique retenu.
l1 résenté par: Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
32
TROISIEME PARTIE :
APPROCHE EMPIRIQUE DE L'ANALYSE
MACRO-ECONOMIQUE DU SECTEUR
DE LA SANTE.
Après l'analyse théorique, il convient de
procéder à la vérification de nos hypothèses de
recherche, La méthodologie choisie pour étudier
l'influence du Contexte macro- économique sur le
secteur de la santé en Côte d'Ivoire est la
Simulation Macro- Economique.
Commençons par présenter le Modèle.
Présente
cel in Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supèneur de Santè-Cesag
33
Chapitre 1 : Le modèle de simulation macro-économique de G. Carrin et
J. Perrot (SimFin).
C'est un modèle de simulation macro-économique simple construit par G. Carrin et J. Perrot
(1996) dans le cadre de la coopération intensifiée de l'OMS envers les pays les plus démunis, tendant à
travers des études de cas, à préciser les liens entre environnement macro-économique et santé, mais
également à faire des analyses macro-économiques sur la santé. Ce modèle est conçu pour servir à la
fois comme instrument de cadrage macro-économique et de simulation des politiques économiques et
sanitaires. En tant qu'instruments de cadrage macro-économique, ce modèle offre un cadre intégré qui
relie les principaux comptes nationaux (les agrégats économiques de base, y compris la balance des
paiements; les finances publiques en général et le secteur public et privé de santé, et assure la
cohérence comptable et financière en historique comme en projection.
SimFin est un modèle macro-économique de prévision. Pour ce faire, le noyau du modèle consiste en
un ensemble d'équation de comportement, qui utilise les principes de base des comptes nationaux des
finances publiques tout en tant décrivant les interactions entre les variables macro-économiques
essentielles du secteur réel ( production, revenu et prix) et du secteur financier (finances publiques,
balance des paiements et agrégats monétaires). Ce modèle n'est pas économétrique et par conséquent
n'est pas en mesure d'analyser les transformations structurelles passées ou en cours.
SimFin est également un instrument de simulation et d'analyse économique qui permet d'évaluer
l'impact de changements macro-économiques sur le budget global et par ce biais, sur le budget de
santé. Le modèle est fondé sur les interactions entre agrégats macro-économiques, les dépenses
publiques et privées de santé. Ces interactions entre prix, revenu, demande et équilibres monétaires et
financiers confèrent au modèle les capacités de simulation macro-économique, notamment les mesures
affectant les dépenses de santé. Ainsi pour les analyses économiques et les analyses de perspectives,
SimFin, peut être utilisé pour apprécier les effets des mesures de politique macro-économique sur les
modalités de croissance, spécifiquement: les évolution des composants du PIB, de l'inflation et de la
compétitivité, les développements financiers concomitants et les évolutions des variables monétaires.
Présenté par . Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
34
1.1. Les principaux modules du modèle
Le modèle comprends 7 modules dont:
1. La population
LePIB
3. Les prix et les coûts
4. La balance des paiements
5. Le TOFE: Recettes et dépenses de l'Etat
6. Les dépenses du Ministère de la santé
7. Les dépenses de santé des autres Ministères
8. Les dépenses de santé du secteur privé
1. Le module population
La population n'est pas une variable exogène du développement, elle est au cœur du processus, à la fois
son moyen et sa finalite. Les données comprennent la population totale et son taux de croissance.
2. Le module PIB
Il décrit les emplois et les ressources du PIB, notamment, les importations, les exportations, la
consommation et l'investissement. Les données sont présentées en valeur et taux de croissance
annuelle.
3. Le module Prix et coûts
Ce module regroupe des informations sur les coûts des facteurs primaires (salaires, coûts
du capital)
• Les prix des produits
• Le taux de change
• Les taux d'intérêts
Les prix portent essentiellement sur les indices de prix à la consommation, les indices de prix
des dépenses, les indices de prix extérieurs. Les prix extérieurs portent essentiellement sur les prix des
produits à l'importation et à l'exportation. Les prix locaux, eux, portent sur le déflateur du PIB, l'indice
de prix à la consommation et l'indice de prix des dépenses.
Les indices sont calculés en taux de croissance choisissant une année de base.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
35
4. Le module TOFE: Recettes et dépenses
Ce tableau décrit les recettes, les dépenses et les financements de l'Etat
• Les recettes( fiscales et non fiscales)
• Les dons
• Les dépenses (primaires, courantes, investissements, intérêts)
• Les financements (intérieurs et extérieurs)
Les données sont présentées en valeur.
5. Le module balance des paiements
Il comprends les différents postes de la balance des paiements. Ces postes sont essentiellement:
• La balance courante
• La balance des capitaux
• Les financements et les variation des réserves
Les données sont pré~entées au format FMI( en dollars)
3. Le module des dépenses de santé
En adoptant la classification économique des dépenses concernant le fonctionnement, nous distinguons
les catégories suivantes :
• Salaire et rémunérations
• Formation
• Matériels et fournitures
• Consommation médicale (hors médicament et vaccins)
• Importation de médicaments (en mîllions de USD)
• Achats de médicaments (marché local)
• Maintenance des équipements et infrastructures
• Utilisation des équipements et infrastructures
• Mobilisation sociale
• Divers
Et les dépenses d'investissement ( financement national et extérieur)
Présenté rar: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santè-Cesag
36
4. Les dépenses de santé d'autres Ministères
Ces Ministères comprennent entre autres
• Le Ministère de la Défense
• Le Ministère de l'Emploi
• Le Ministère de l'Education et de l'Enseignement technique
• Autres Ministères
5. Les dépenses de santé du secteur privé
Ces dépenses comprennent celles des:
• Ménages
• Mutuelles et plans d'assurance
• Organisations non Gouvernementales
• Entreprises
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la dt rection de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
37
Figure 1: SimFin, Vue d'ensemble
taux de
croissance
des secteurs
économiques
Balance
Commerciale
Utilisation
...
du produit
Intérieur Brut
""
...
""
Produit
Intérieur Brut
Recettes
de l'Etat
Changement ne
des réserves en
devises
contrattes de
l'environnement
macro-économique
intern~ional
colraintes
du budget de
l'Etat
~
contrainte
macro-économique
générale
~
.
BESOINS FINANCIERS POUR LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE SANTE
•
Dépenses de
l'Etat
Dépense de
santé du
secteur privé
·~
uepenses ae
Santé
de l'Etat
santé
du Ministère
de la santé
Dépense de
Dépenses de santé
d'autres Ministères
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
38
1.1.1 Présentation générale de la structure du modèle
(i)-la population
On détennine le taux de croissance démographique afin de calculer la population totale dans le pays.
(ii)· La valeur ajoutée par secteur
Dans ce bloc, on détennine le taux de croissance par secteur économique principal afin de générer le
produit intérieur brut (PIB).
(iii)· L'utilisation des ressources
On prévoit l'utilisation du PIB dans ses composantes principales: consommation, investissement, et
commerce international. Le but de ces calculs est d'estimer les différentes bases de taxation ainsi que la
balance commerciale.
(iv)· Les transactions internationales
D'abord les taux de croissance des transactions internationales diverses sont définis.
Ces taux pennettent de calculer la balance commerciale et les réserves nettes en devise de la nation.
{v)- Les prix
Les taux de croissance de différents prix (indice des prix à la consommation, délateur du PIB, indice de
prix des dépenses, indice des prix extérieurs) pennettant de projeter le niveau des prix, et par la suite,
de transfonner les variables à prix constants en variables aux prix courants.
(vi)· le taux de change
Une estimation du taux de change de la monnaie nationale (par défaut, vis-à-vis de l'USD). Le taux de
change sert à calculer ou estimer les besoins d'aide internationale en USD.
(vii)· les recettes de l'Etat
Les taux d'imposition (de la consommation, du commerce international) ainsi que les estimations des
taux de croissance des autres revenus de l'Etat (autres recettes fiscales, revenus non-fiscaux, dons)
servent à estimer les recettes globales de l'Etat.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
39
viii)· les dépenses de l'Etat
On fixe les différents taux de croissance des dépenses courantes et les dépenses d'investissement afin
de calculer les dépenses globales.
(ix)· les dépenses de santé de l'Etat
Il s'agit d'indiquer les taux de croissance des dépenses de fonctionnement et d'investissement en vue
de calculer les dépenses totales de santé de l'Etat.
(x)· les dépenses de santé d'autres Ministères
En Côte d'Ivoire, les Ministères de la défense et de l'éducation sont engagés dans la production des
services de santé. Il s'agit ici de calculer les volumes de leurs dépenses sur la période de prévision.
(xi)· les dépenses de santé du secteur privé
Les acteurs du secteur privé sont les ménages, les entreprises, les missions et organisations non
gouvernementales et les mutuelles d'assurance. Le but est d'obtenir une estimation des niveaux des
dépenses de santé du secteur privé.
1.1.2 La structure du Modèle en Détail
L'utilisation du modèle commence par la définition de l'année de base. En ajoutant, la période de
projection de 10 ans à la valeur de cette année, nous obtenons l'année finale de projection. Dans notre
cas, en admettant que l'année de base est 1999, l'année finale de prévision sera 2009.
(i)- la population
La population (POP) en année t est tout simplement basée sur la valeur de la population de l'année
précédente et le taux de croissance démographique (rpop) :
POPt = POPt-1
* (1 + rpopt)
(1 )
Cette valeur sert à obtenir les résultats exprimés per capita ; par exemple le produit intérieur brut per
capita ou les dépenses de santé per capita.
(ii)- La valeur ajoutée par secteur
La valeur ajoutée (va) peut être compnse comme la contribution nette d'un secteur à la
production. Dans ce modèle, nous retenons quatre secteurs : agriculture ; industrie manufacturière ;
Présenté par , Marce lm Zahanon CJSSE, sous la direction de DL Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
40
autre industrie; les services. La valeur ajoutée dans ces secteurs (j=l à 4) en temps test déterminée en
tenant compte de la valeur de 1'année précédente (t-1) et du taux de croissance (rva) :
va1J = vat-IJ
* (1 + rva)
(2)
Le produit intérieur brut est une bonne mesure de l'activité économique dans un pays. Le
produit intérieur brut aux prix des facteurs (pibf) est alors la somme des valeurs ajoutées des différents
secteurs:
(3)
Le produit intérieur au prix courant est obtenu par la multiplication du pib par le déflateur du pib
(PRPIB):
(4)
Les taxes indirectes nettes sont définies comme une fraction du produit intérieur brut :
TXINt
at,l
* PIBt
(5)
En ajoutant les taxes indirectes nettes au produit intérieur brut au prix des facteurs, on obtient le produit
intérieur brut au prix de marché (PIBM) :
PIBM 1 PIBF 1 + TXTINt
(6)
Le produit intérieur brut au pnx de marché est utilisé ensuite pour le calcul de l'utilisation des
ressources.
(iii)- L'utilisation des ressources
Pour l'année de base, les valeurs des différentes utilisations du PIB sont données. Il s'agit de la
consommation privée (CP), la consommation publique (CG), la formation brute de capital fixe (FC),
les importations de biens (MB) et de service (MS) ainsi que les exportations des biens (EB) et de
services (ES). Ensuite, le modèle calcule les parts de ces utilisations dans le produit intérieur brut pour
l'année de base. Ces parts prennent la forme de coefficients dans équations suivants :
CPt = at,2
* PIBMt
(7)
CGt = bt,2
* PIBMt
(8)
FCt
*
(9)
Ct,2
PIBM 1
EBt= dt,2 * PIBMt
(10)
et,2 * PIBMt
(11 ;
*PIBMt
(12)
MBt=
Présente par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
41
(13)
(iv)- Les transactions internationales
Nous avons déjà tous les éléments pour calculer la balance commerciale :
Les autres composants des transactions internationales sont les revenus nets de l'extérieur
(RNE), les transferts nets de l'extérieur (TNE) et les flux de capitaux à court et à long terme (FCP). La
valeur d'une transaction en année test définie en se basant sur la valeur de l'allllée t-1 et sur le taux de
crOissance :
* (1 + rrnet)
(15)
TNE 1 TNE1.t * (1 + rtnet)
(16)
* (1 + rfcpr)
(17)
RNE1 = RNEt-t
FCPr
FCPt-1
Ensuite, le changement des réserves en devises (RES) est défini comme :
RES 1
BALC 1 + RNE1 + FCP 1 (18)
Et en USD comme :
RES$r= - -
(19)
TXCHt
Où TXCH est le taux de change
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
42
La balance commerciale et le changement des réserves nettes en devises sont présentés parmi les
résultats du modèle. Ces deux variables mesurent entre autre la position internationale de l'économie
du pays.
(v)- Les prix
Pour l'année de base, tout indice de prix est fixé à 100. Pour la période prévision, l'indice de
prix à la consommation (PRC), l'indice de prix des dépenses (PRD), et le déflateur du PIB (PRPIB)
sont définis comme suit :
PRC = PRC-t
* (1
+ rprct)
(20)
PRD 1
* (1 + rprdt)
(21)
PRDt-1
PRPIB 1= PRPIB 1.t
* (1
+ rprpibt) (22)
L'indice de prix à la consommation est utilisé pour convertir les dépenses courantes en prix constants
en dépenses courantes en prix courants. Nous utilisons l'indice de prix de dépenses d'investissement en
prix constants en dépenses d'investissements en prix courants. Le déflateur du PIB est utilisé pour
calculer le PIB en prix courants.
L'indice des prix extérieurs (PRX) est défini comme:
PRXt = PRXt-1
* (1
+ rprxt) (23)
Cet indice est utilisé afin de convertir les importations de médicaments aux prix extérieurs constants en
importations aux prix extérieurs courants.
(vi)- Le taux de change
On donne le taux de change pour l'année de base. Ensuite, pour estimer les taux de changes
futurs, on se réfère à la théorie de la parité du pouvoir d'achat (PP A). Cette théorie propose qu'à long
terme, les taux de change entre le USD et une monnaie nationale devrait refléter complètement toute
différence entre le taux d'inflation du pays et le taux d'inflation extérieure afin de garantir
l'équivalence du pouvoir d'achat des deux monnaies.
L'équation suivante détermine le taux de change type-PP A :
TXCH1
TXCHt-t
* (1
+ rprdt) 1 (1 +rprxt) (24)
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
43
Le taux de change est utilisé pour convertir des valeurs en devises en valeurs exprimées en monnaie
nationale. Le taux de change est également utilisé pour convertir des valeurs en monnaie nationale en
valeurs exprimées en devises.
(vii)- Les recettes de l'Etat
Deux types de taxes indirectes sont définis : les taxes indirectes sur la consommation privée et
publique (TXCO), et les taxes sur le commerce international (TXCI). Les montants de ces taxes sont
donnés pour l'année de base. Ensuite, on estime ces taxes pour la période de simulation par les
équations suivantes :
TXCOt
at,3
TXCI 1 = bt,3
* (CPt+ CGt)
(25)
* ( EBt +ES,+ MS,) ( 26)
On distingue aussi les taxes sur les revenus des ménages et les bénéfices des entreprises (TXR).
La même approche que les taxes indirectes est suivie. Pour la période de prévision, ces taxes sont liées
au produit intérieur brut :
TXR1 Ct,3 * PIBF,
(27 )
On distingue enfin, les autres revenus de l'Eat. Les revenus non fiscaux (mf), les dons (don), et
les autres recettes fiscales. A nouveau, les valeurs de base sont données. Par la suite, les équations
suivantes sont proposées :
* (1 + rarft)
(28)
rfu1 = rnft. 1 * ( 1+ rrnf,)
(29 )
arft
arft.J
don1 = don1.J
* (1 + rdon,)
(30)
Après multiplication des autres revenus de 1 'Etat, décrits ci-dessus, avec le déflateur du PIB, nous
obtenons les valeurs de ces revenus en prix courants :
(31 )
(32)
DONt
don, * PRPIB 1
(33)
On retrouve l'équation des recettes totales (ERT) :
ERT1
TXC 1 + TXCI 1 + TXR1 + ARF 1 + RNF, +DON, (34)
Présenté par; Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supéneur de Santé-Cesag
44
(viii)· Les dépenses de l'Etat
•Les dépenses en prix constants
Les dépenses de fonctionnement comprennent les salaires et les rémunérations (esal), les achats de
bi ens et services (ebs ), les subventions et transferts (esub ), et les intérêts de la dette (eint). Ensuite,
nous estimons les dépenses pour la période de simulation suivant les équations ci-dessous :
* (1 + resalt)
esal1 = esalt-1
ebst =-' ebst-1
* (1 + rebst)
esub1 esubt-I
eintt = eintt-1
* (1 + resubt)
* (1 + reeintt)
(35)
(36)
(37)
(38)
Les dépenses en pnx constants et financées par les ressources nationales (edfn) sont déterminées
comme suit:
Edfn1 = edfn1• 1* (1 +redit)
(39)
Pour l'année de base, les dépenses observées sont notées. Pour la période de simulation, les
dépenses d'investissement en prix constants (edi) à l'année t sont obtenues en multipliant les dépenses
à J'année t-1 par le taux de croissance des dépenses d'investissement:
Edit1 = edi1• 1 * (1 + redit)
(40 )
Les dépenses financées par les ressources nationales (edin) sont déterminées comme suit:
Edin1 edint-1 * (1+ redint )
(41 )
• Les dépenses en prix courants
Les dépenses de fonctionnement en prix courants sont obtenues en multipliant les dépenses en
prix constants par l'indice des prix à la consommation:
ESAL 1
EBS 1
=
ESUBt
EINT,
esal, * PRC
ebst-1
* PRCt
esub,.J
* PRCt
eintt * PRCt
(42)
(43)
(44)
(45)
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
45
Les dépenses totales de fonctionnement (EDF) seront déterminées comme suit :
EDFt= ESAL 1 + EBSt + ESUB 1+ EINT1 (46)
Les dépenses totales de fonctionnement sur financement intérieur sont définies comme :
EDFN 1 edfnt
* PRC 1
(
47 )
Les dépenses d'investissement en prix courants sont calculées, en utilisant l'indice de pnx des
dépenses:
EDINt
edint
* PRDt
(49)
• Les dépenses de l'Etat
Les dépenses totales de l'Etat (EDT) sont égales à:
EDFt + EDI 1
EDT1
(50)
• Le financement extérieur des dépenses totales de l'Etat
Le financement des dépenses totales de l'Etat sur fonds extérieurs (EDX) ou bien l'aide internationale,
est calculée comme la différence entre les dépen~c:s totales et les dépenses sur financement intérieur :
EDX 1
=
EDT1 - EDFNt- EDINt (51 )
On peut alors définir l'aide internationale en USD
EDXt
(51)
EDX$t =
TXCHt
• Le solde des finances de l'Etat
solde de l'Etat (ESOLDE) est défini comme suit :
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
46
ESOLDE1
ERT1 - EDT1 (52)
Et en pourcentage du PIB prix des facteurs :
ESOLDEt
(54)
PSOLDE1
PIBFt
(ix)· Les dépenses du Ministère de la santé
Il s'agit ici de formuler des prévisions concernant les dépenses d'investissement.
• Les dépenses en prix constants
Nous adoptons la classification économique des dépenses concernant le fonctionnement ; nous
distinguons les catégories suivantes :
1 Salaire et rémunérations
2- Formation
3- Matériels et fournitures
4- Consommation médicale (hors médicament et vaccins)
5- Importation de médicaments (en millions de USD)
6- Achats de médicaments (marché local)
7- Maintenance des équipements et infrastructures
8- Utilisation des équipements et infrastructures
9- Mobilisation sociale
10- Divers
Les valeurs de l'année de base sont données. Pour la période de simulation, la dépense de
fonctionnement du Ministère de la santé (sdfmi,i) de la catégorie j
(j= 1, ... , lü) en année test le résultat de la simulation de valeur de l'année t-1 par le taux de croissance
(rsdfmi.j)
sdft,mi,j = sdft-l,mij
* (1 + rsdfmt,mij ) (55 )
Les dépenses de fonctionnement sont égales à la valeur des 10 catégories :
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
47
Sdft,mi
* (1 + rsdfmt,mi,j ) (56)
Lj sdft-1
Le financement de ces dépenses sur des ressources nationales est déterminé comme suit :
sdfnt,mi
sdfnt-1
* (1 + rsdfnmr,t)
(57)
Les dépenses d'investissement (sdi) et les dépenses d'investissement financées par les ressources
nationales sont déterminées comme suit :
sdit,mi = sdit-l,mi
* ( 1+ rsdit,mi )
* (l + rsdint,mi)
sdint,mi = sdint-l,mi
(58 )
(59)
Les dépenses totales et les dépenses sur financement national (sdtn) sont calculées respectivement par:
Sdtt,mi = sdft,mï + sdit,mi
( 60)
Sdtn1
sdfnt + sdint
(61)
• Les dépenses en prix courants
Afin d'obtenir, les dépenses en prix courants, nous multiplions les dépenses en prix constants
par un indice approprié. Il en va de même des importations en prix courants et en monnaie nationale
(SDF 5 ). Nous obtenons l'équation suivante:
SDFt,mi,s
sdft,mi,s
* PRXt * TXCHt
(62)
Pour toute autre catégorie de dépenses de fonctionnement et les dépenses d'investissement, l'indice de
prix à la consommation est utilisé afin de calculer les dépenses en prix courants :
SDFt,miJ = sdft,mïJ
* PRCt
(63)
Pour j =là 4 etj = 6 à 10
Les dépenses de fonctionnement sont alors définies par :
SDFt,mi = I:j SDFt,miJ
(64)
Les dépenses d'investissement en prix courants (SDI) ainsi que les dépenses d'investissement en prix
courants sur financement national (SDIN) sont obtenues en utilisant l'indice de prix de dépenses.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
48
SDI~,~ni
sdit,mi
SDINt ' mi
=
* PRDt
sdint' mi
* PRDt
(65)
(66)
L'étape suivante est simplement de définir les dépenses totales (SDT) du Ministère de santé comme la
somme des dépenses de fonctionnement et d'investissement :
SDTt,mi
SDFt,mi + SDit,mi
(67)
• Le financement extérieur des dépenses du Ministère de la santé
Les dépenses de santé à financer par les bailleurs de fonds (SDX) (ou l'aide internationale pour le
Ministère de la santé) sont calculées comme la différence entre les dépenses totales de santé et les
dépenses de santé sur financement national :
Sdx
SDTt,mi - SDFNt,mi- SDINt,mi
(68)
L'aide international pour la santé en USD (SDX$) est définie comme suit :
SDXtmi
SDX$t,mi =
----
(69)
TXCHt
Il est maintenant facile de calculer la part de cette aide dans le total de l'aide international :
SDX$t,mi
PSDXuni =
(70)
EDX$ 1
Ceci est indicateur qui sert au Ministère de la santé à suivre l'importance qui est accordée à la santé par
la communauté internationale, et éventuellement à pouvoir réclamer une part plus élevée dans l'aide
totale.
(x)- Les dépenses de santé d'autres Ministères
Le Ministère de la santé n'est pas le seul à effectuer des dépenses de santé. D'autres Ministères peuvent
également investir dans le secteur de la santé. L'utilisation du module d'équations suivant aidera donc à
la réflexion concernant les rôles respectifs des ministères dans le financement des services de santé et
une meilleure coordination des activités de l'Etat afin d'augmenter l'efficacité des ressources
publiques.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
49
• Les dépenses de santé en prix constants
Nous distinguons les catégories suivantes:
1- Le Ministère de la Défense
2- Le Ministère de 1'Emploi
3- Le Ministère de l'Education
4- Autres Ministères
Les dépenses de fonctionnement (sdfa) et les dépenses d'investissement (sdia) sont définies,
respectivement comme suit :
Sdft, au ,i
Sdit,au,j
=
sdft-I,au,j
sdit-I,au,i
* (1 + rsdft,auJ)
* (1 + rsdit,au,i )
(71)
(72)
Où j se réfère à la catégorie du ministère
Le total des dépenses est donc défini par :
(73)
• Les dépenses de santé en prix courants
Pour les dépenses de fonctionnement en prix courants (SDF) et les dépenses d'investissement en prix
courants (SDI), nous avons les équations suivantes :
* PRCt
(74}
sdit,auJ * PRDt
(75}
SDFt,au,i = sdft,au,j
SDit,auJ
Le total des dépenses de tous les ministères est égal à :
SDTt,au = I:i SDFt,au,j + I:J SDit,auJ
(76}
(xi)- Les dépenses de santé du secteur privé
Ce module sert à estimer le volume des ressources disponibles pour la santé à part celles allouées par
1'Etat.
• Les dépenses en prix courants
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
50
Nous distinguons quatre sources de dépenses privées pour la santé :
1- les ménages
2-les mutuelles et les plans d'assurance
les organisations non-gourvernementales
4- les entreprises
Les dépenses de fonctionnement (sdfP) et les dépenses d'investissement (sdip) sont définies comme:
Sdft.pr.j = sdf;.J
Sdit,pr
* (1 + rsdfPr.prJ )
(77)
* (1 + rsdit,pr J)
(79)
sdit-l,prJ
Le total des dépenses privées est défini par la somme :
Sdtr,pr
L:i SDFr,pr.i
*
SDit,prJ
(80)
• Les dépenses en prix courants
Les dépenses de fonctionnement en prix courants (SDF ) et les dépenses d'investissement en prix
courants ( SDI ) sont définies comme suit :
SDFt,pr,i
=
sdft,pr,i
* PRCr
{81 )
SDit,prJ = sdir,prJ * PRDr
{82)
Le total des dépenses privées est défini par la somme :
SDTt,pr,i
L:i SDFt,prJ + Z:.i SDit, prJ
(83)
1.2. Hypothèses et Méthodes de Simulation
L'analyse présentée ici repose sur une simulation macro-économique. Ainsi, nous estimerons
les dépenses de santé selon plusieurs hypothèses.
Le modèle travail sur une période de 10 ans. En prenant comme année de base, nous obtenons
2009 comme année finale de simulation .
Nous avons indexé nos hypothèses à la déclaration gouvernementale en matière de politique
économique. Ce qui fait ressortir un cadrage macro-économique à trois scénarios : un scénarios de
base, un scénarios moyen et un scénarios haut.
Présenté par: Marcelin ZahanoP CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
51
Scénario de base
scénario de base prévoit une croissance du PIB de l'ordre de 0,3%.
Les principales hypothèses qui sous-tendent ce taux de croissance supposent qu'en 2001
l'environnement international ne devrait pas être significativement favorable par rapport à l'année
2000.
- les cours mondiaux du cacao et du café ne devraient pas se redresser très sensiblement, en
conséquence les opérateurs de la filière ne connaîtront pas une hausse de leur pouvoir d'achat;
- le cours du pétrole continuera de peser sur les prix des carburants et des transports ;
le retour des capitaux étrangers serait très timide et n'interviendrait qu'à partir de la deuxième moitié
de l'année 2001 ;
- 1'absence d'appuis budgétaires extérieurs.
Au plan intérieur
- les récoltes de café et de cacao sont prévues en baisse par rapport à la campagne 1999/2000 ;
les dépenses publiques, notamment les dépenses d'investissements resteront contenues dans une
enveloppe budgétaire rigoureuse, contraintes par les difficultés liées aux recettes qui ne devront
s'accroître que de 28,5 milliards par rapport à 2000 ;
l'apurement des arriérés intérieurs qui devra aider à redonner du souffle à certaines entreprises du
secteur privé ne se fera que sur l'épargne budgétaire interne;
- les investissements privés devraient s'accroître de 5%. Cette hypothèse se fonde sur des
investissements qui se réaliseraient à partir du second semestre 200 l.
le secteur industriel ne devrait pas reprendre de façon généralisée ;
-dans le secteur des bâtiments et travaux publics, on ne devrait non plus s'attendre à une croissance.
Scénario moyen
Le taux croissance du PIB prévu par ce scénario est de 1,0%.
Les principales hypothèses qui fondent cette croissance supposent également qu'en 2001
l'environnement international ne serait toujours pas favorable à l'économie ivoirienne. Toutefois,
l'investissement devrait être le principal moteur de cette croissance. Ainsi :
- les cours mondiaux du cacao et du café ne devraient pas se redresser sensiblement ;
- le cours du pétrole resterait élevé et continuerait de peser sur les prix des carburants et des transports ;
- le retour des capitaux étrangers devrait être timide, et se faire dans des proportions limitées pour
soutenir les investissements ;
les appuis budgétaires extérieurs resteront à un faible niveau.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur lnstitllt Supérieur de Santé-Cesag
52
Au plan intérieur
-les récoltes de café et de cacao sont toujours prévues en baisse par rapport à la campagne 1999/2000;
- les arriérés intérieurs devront être apurés, ce qui aidera le secteur privé à accroître ses investissements
et relancer ses activités. L'ajustement devrait être supporté par la douane et les impôts, les recettes
progressant d'environ 4,2%;
- les investissements privés devraient s'accroître de 5% ;
le secteur industriel devrait connaître une reprise (2,2% de croissance), le secteur des bâtiments et
travaux publics connaissant une croissance de 3,0%.
Scénario haut
Ce scénario prévoit une croissance du PIB de l'ordre de 2,0%.
Les principales hypothèses qui soutiennent cette croissance supposent comme le scénario moyen, qu'en
2001 l'environnement international ne devrait toujours pas être significativement favorable par rapport
à l'année 2000. C'est plutôt l'investissement qui serait le moteur de cette croissance:
- les cours mondiaux du cacao et du café ne devraient toujours pas se redresser très sensiblement ;
-le cours du pétrole restera élevé et continuera de peser sur les prix des carburants et des transports;
- le retour des capitaux étrangers serait de mise, mais dans une proportion limité, pour soutenir les
investissements publics (ceci suppose en partie que l'Etat paye le service de sa dette extérieure) ;
-la mobilisation d'appuis budgétaires externes dans le cadre de la conclusion d'un programme
Au plan intérieur
les récoltes de café et de cacao sont toujours prevues en baisse par rapport à la campagne 1999/2000,
mais à un niveau un peu plus élevé que celui du scénario de base ;
- les dépenses d'investissements publics devront s'accroître légèrement de 5% en volume en liaison
avec des appuis extérieurs et l'augmentation des recettes de l'Etat de 53,6 milliards;
les arriérés intérieurs devront être apurés, ce qui aidera le privé à accroître ses investissements et
relancer ses activités ;
- les investissements privés devraient s'accroître de 8%. Cette hypothèse est fondée sur le retour de
capitaux privés et sur le paiements des arriérés intérieurs par l'Etat;
- le secteur industriel devrait reprendre de façon généralisée ;
-dans le secteur des bâtiments et travaux publics, on devrait s'attendre à une croissance de près de 3%;
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
53
Dans la suite, les simulations sont focalisées autour du scénario moyen qui présente un taux de
croissance de 1%.
Les principaux objectifs macro-économiques du gouvernement pour la période 2001-2005 sont en effet
les suivants :
(a) relancer l'économie en réalisant une progression de trois points entre 2000 et 2001, soit un taux de
croissance réel du PIB de 1% en 2001 ; de 4,4% en moyenne de 2002 à 2003, puis de 6 %par an à
partir de 2004;
(b) réaliser un déficit budgétaire inférieur à 3% en 2001 et 2002, et le ramener à l'équilibre dès 2003;
(c ) maintenir le taux d'inflation aux alentours de 3 % ;
(d) réduire le déficit du compte courant extérieur à 2% d'ici à l'an 2003;
A ces scénarios d'ordre économique, on peut ajouter les scénarios les hypothèses relevant du
secteur sanitaire. Le scénario de base correspond à une augmentation des dépenses publiques de santé
dans les prochaines années :
(i)
Scénario prévoit une augmentation des dépenses publiques de santé en terme réel
jusqu'à 17,2% en 2009.
(ii)
Ce scénario postule une diminution des dépenses privées de santé de 66,6% en 1999 à
50,8% en 2009.
(iii)
Ce scénario postule une amélioration substantielle des salaires du personnel de santé de
44,4%> en 1999 à 52,5% en 2009.
(iv)
Scénario prévoit une diminution des dépenses de fonctionnement non salariales de
53,9% en 1999 à 45,3% en 2009.
Ces scénarios qui s'appuient sur la déclaration gouvernementale en matière de politique amélioreront
les discussions sur la faisabilité de telles politiques sanitaires compte tenu de l'évolution probable des
ressources. La démarche choisie vise à répondre aux questions suivantes :
,.... Questions concernant le volume des ressourcGs pour la santé
1. Le Ministère de la santé peut-il accroître ces ressources au même rythme que le PIB ?
2. Qu'elle est la part des dépenses du MSP dans le PIB ?
3. Qu'elle est l'évolution de la part des dépenses de santé du Ministère de la santé et d'autres
Ministères dans les dépenses totales de santé? Ces parts sont-elles adéquates? Faut-il réclamer
plus de ressources de l'Etat pour la santé?
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
54
4. Serait-il possible que le Ministère de la santé augmente son budget en termes réels? Cette
augmentation serait-elle justifiable dans le contexte de l'état des finances publiques ?
En d'autres termes, y a t-il des problèmes de déficit budgétaire, qui rendraient une augmentation
difficile ou impossible ?
5. Qu'elle est l'évolution de la part de l'aide internationale de la santé dans l'aide internationale
totale? L 'aide mérite-elle une augmentation?
..- Questions concernant l'allocation des ressources pour la santé
6- Le Ministère de la santé serait-il en mesure d'augmenter sensiblement ses
importations de médicaments compte tenu de l'état de la balance des paiements.
7- Y a t-il un équilibre satisfaisant entre dépenses de fonctionnement et dépenses
d'investissement du Ministère de la santé?
8- La part des dépenses de fonctionnement du Ministère de la santé en faveur des
salaires et rémunérations, est-elle acceptable au vu des autres besoins financiers
pour le fonctionnement des services de santé publiques
9- La part des dépenses du Ministère de la santé pour les médicaments est-elle
suffisante pour satisfaire pour satisfaire les objectifs d'une politique où l'Etat
prendrait en charge le financement des médicaments essentiels ?
10- La politique menée en matière de financement extérieur des dépenses de santé estelle durable ?
11.
Faut-il maintenir le partage prévu des dépenses nationales de santé entre les
différents partenaires (Ministère de la santé, autres ministères, secteur privé)?
12- Qu'elle est l'ampleur du secteur privé? Serait-il possible de renforcer la politique
actuelle de recouvrement de coûts ?
1.3. Les Données du Modèle
Les données sont exprimées en millions de Francs CFA et concernent l'exercice budgétaire 1999
1- Population
15,8 millions
Population du pays :
Taux annuel d'accroissement démographique :
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direct; or• •~c Dr. Mcn:J J\1 ,),
Dir~cteur
3,5%
Institut Supérieur de Santé-Cesag
55
2- Valeur ajoutée par secteur et son taux de croissance
VALEUR AJOUTEE
Agriculture
Industrie manufacturière
Autres industries
Services
Valeur de Base
1736500,000
1211300,000
567100,000
3065500,000
Les Taxes indirectes nettes sont égales à 251200,000
2- Emploi du produit intérieur brut (PIB)
L'emploi du PIB est défini comme suit :
Valeur de Base
EMPLOI DU PIB
Consommation privée
4395000,000
!Consommation publique
809000,000
!Formation Brute de Capital 1014000,000
iFixe
Exportations de biens
2700520,000
Exportations de services
195480,000
1854441,600
Importations de biens
389558,400
Importations de services
En pourcentage(%)
64,33%
11,84%
14,84%
39,53%
2,86%
27,15%
5,70%
3- Balance des paiements
Ce stade la balance des paiements est connue. Nous devons encore définir trois autres variables
et leurs taux de croissance afin de calculer la balance des paiements :
iEiéments
!Revenus des facteurs nets
Total des transferts nets
Flux de capitaux nets
Valeur de Base
'-465900,000
···-~··
-237500,000
16700,000
4- Taux de ebange
Le taux de ebange a été fixé à 700
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, !.·a·ecteJr Institut Supérieur de Santé-Cesag
56
5- Taxes et taux de taxation
TAXES
Valeur de Base !Taux de taxation {en%)
Taxes indirectes nettes
1mpôts sur le revenus
Taxes sur les biens et services
Taxes sur commerce internat.
!Voir 1
115800,000
447600,000
585500,000
1
!
3,82%
1,76%
8,60%
11,39%
6- Autres recettes fiscales
AUTRES RECETTES DE L'ETAT Valeur de Base
Autres recettes fiscales
!0,000
Recettes non-fiscales
38800,000
Dons
64900,000
..
-
....-
6. Les dépenses de l'Etat
!DEPENSES DE L'ETAT
Valeur de Base
ISalaireset rémunérations
[\Achats de biens et services
Subventions et transferts
[lnterêts de la dette
Investissements
dont financement national
Fonctionnement total
H... dont financement national
425300,000
256900,000
59800,000
298500,000
352500,000
202800,000
!•••
1040500,000
780375,000
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE. sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
57
8- Dépenses du Ministère de la santé
I~ENSES MINISTERE SANTE Valeur de Base
ires et rémunérations
25107,893
Formation
301,453
3778,697
~~térÏels et fournitures
nsom.méd.(hors mé~ic.&vac.) 1169,996
Importation médicaments (US $) 1,367
Achats de médic.(marché l~cal) 0,000
Maintenance équip. & infrastr. .276,745
Utilisation équip. & infrastr.
22706,587
Mobilisation sociale
2221,987
Divers
0,000
Investissements
13828,270
!... dont financement national
6154,270
Fonctionnement total
... dont financement national
53825,557
56383,557
9. Dépenses des autres Ministères
DEPENSES SANTE AUTRES MIN. Valeur de Base
Dép.fonct.santé Min .Défense
:Oép.fonct.santé Min.Emploi
Dép.fonct.santé Min.Education
Dép.fct. santé autres ministères
1100,000
790,000
2000,000
1110,000
-
10- Dépenses du secteur privé
DEP. SANTE SECTEUR PRIVE
,Valeur de Base
1
!Dép. fct.santé ménages(fin.com.)
Dép.fct.santé ménages( autres)
Dép.fonct.santé des ONG
Dép.fonct.santé des entreprises
12564,000
117400,000
541,547
21000,000
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
58
Chapitre II : Résultats et analyses des simulations macro-économiques
Dans ce chapitre, il s'agira pour nous d'exposer les principaux résultats de nos simulations sous
forme de tableaux en les justifiant dans une première approche, ensuite nous donnerons une
interprétation économique et sanitaire dans une dans un second temps.
2.1.
Résultats des Simulations macro-économiques
Les simulations macro-économiques du modèle ont été faites à 1' aide du logiciel de simulation
des besoins financiers et des possibilités budgétaires de 1'Etat ( SimFin). Les résultats principaux
(Résultats des Simulations Pl-6) comprennent plusieurs tableaux et sont consignés en annexes. Le
premier tableau présente l'environnement macro-économique et l'évolution des dépenses de santé en
prix courants. Le deuxième tableau présent surtout l'évolution des dépenses de santé en prix constants
et l'évolution des dépenses de santé per capita. Dans le troisième tableau, nous avons la présentation de
la structure des dépenses de santé ou la classification selon les dépenses de fonctionnement et
d'investissement, celle selon le financement National et Extérieur. Le troisième tableau comprend
également la classification économique des dépenses de fonctionnement du Ministère de la santé. Les
résultats sont mis sous forme de graphique (4 et 6) illustrant l'effort de l'Etat pour la santé. Ainsi les
graphiques suivants présentent la croissance réelle des dépenses publiques de santé, de même que les
parts des dépenses publiques pour la santé et les dépenses du Ministère de la santé dans les dépenses de
l'Etat.
Les résultats de ces simulations fournissent une indication quantitative de 1' effet potentiel de
changements macro-économiques sur le secteur public de santé. Cet exercice de simulation illustre le
type d'analyse qui pourrait être effectué par le Ministère de la santé afin d'anticiper la situation
probable au niveau national et la manière dont le secteur de la santé en serait affecté, afin que les plans
et les ajustements appropriées puissent être mis en place. Par exemple si les autorités étaient en mesure
de prévoir quelle sera, eu égard aux réalités macro-économiques, la disponibilité des ressources dans
les années à venir, elles pourraient dès à présent commencer à envisager des modèles de réallocation
des ressources tenant compte des contraintes budgétaires. De plus les estimations sur les dépenses par
habitant peuvent fournir un indicateur plus adapté que l'accroissement des dotations budgétaires pour
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
59
la santé en vue d'indiquer dans quelle mesure la politique gouvernementale de soulagement de la
pauvreté est efficace.
Notons e plus que l'objectif immédiat d'une telle simulation est de nature opérationnelle: faire
des propositions sur le volume et la structure des dépenses, et d'améliorer les procédures de
programmation et les modalités de suivi et de contrôle de l'exécution budgétaire. En plus de son objet
directement opérationnel, une revue et une estimation des dépenses des dépenses de santé doivent
constituer un instrument du développement et être un élément mobilisateur des capacités nationales
propres en planification, en programmation et en gestion. Elle permet également d'ouvrir et d'alimenter
les débats sur les politiques sectorielles et les processus de réforme, tant au niveau national qu'avec les
partenaires.
Ces pourquoi un examen de nos résultats est nécessaire en vue d'aider la discussion à propos du
volume et de l'allocation des ressources pour la santé.
2.2 Analyse des résultats
2.2.1
concernant Questions l'allocation des ressources pour la santé
(1) La situation économique du pays demeure précaire. Selon des estimations se fondant sur des
scénarios particulièrement optimistes le taux de croissance du PIB sera de 1% en 2001 et de 4,4% en
moyenne jusqu'en 2003. Dans un tel contexte les ressources du Ministère de la santé ne peuvent être
accrues au même rythme que le PIB à court terme. A moins d'une réelle volonté politique
d'accroissement des ressources de l'Etat pour la santé et de coupes sévères d'autres dépenses au profit
du secteur sanitaire.
(2) La part des dépenses de santé en pourcentage du PIB est de 3,4% en 2000. Cette part est
insuffisante en regard des problèmes de santé et doit être accrue. Selon les estimations cette part
atteindra 6% en 2009.
(3) L'évolution des dépenses du MSP et d'autres Ministères est respectivement de 31% et de
2,2% en 1999 et les projections les estiment respectivement à 46,5% et 2, 7%. Ces parts sont
inadéquates d'une part, pour les dépenses du MSP (5,4% des dépenses de l'Etat) selon les normes de
l'OMS et d'autre part entre les dépenses du MSP et les dépenses d'autres Ministères. Il faut réclamer
plus de ressources de l'Etat pour la santé mais aussi améliorer l'efficacité de ces ressources par une
allocation optimale entre différents Ministères.
(4) Les difficultés actuelles susceptibles d'avoir un impact sur le secteur de la santé touchent
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
60
aux finances publiques, à la balance extérieure (les réserves extérieures enregistrent en solde négatif de
~49,571
en 1999 pour atteindre
~116,779
en 2004), et au poids de la dette, ainsi qu'au maintien de la
croissance économique à moyen terme ; mais également ct surtout la persistance des tensions politiques
et l'absence de programme avec les bailleurs de fonds.
Au plan des finances publiques (le solde l'Etat selon les estimations n'enregistrera un taux
positif qu'à partir de 2002 dont 1,9%, le problème réside dans la nécessité de concilier l'augmentation
requise des dépenses publiques avec les contrainteg
•lUÎ
pèsent sur les possibilités d'accroissement des
recettes. Une politique budgétaire rigo'Jreuse doit être poursuivie en vue de dégager une épargne
substantielle pour faire aux financements des investissements et réduire le poids excessif de la dette
publique. Au plan de la politique fiscale, une réforme importante de la fiscalité, alliée à la
modernisation de l'administration fiscale, s'impose en vue d'élargir l'assiette sans augmenter les taux
d'imposition, afin d'encourager les investisseurs potentiels et décourager la corruption et la fraude
fiscale. En outre, des doutes subsistent qu&'1t :\ une reprise de la coopération avec la communauté
financière internationale. Depuis l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance, l'expansion de son
économie repose essentiellement sur le binôme café/ cacao (40% des expottations). Aussi, l'ensemble
des agrégats monétaires évoluent-ils au rythme de la production et la commercialisation de ces deux
spéculations.
Ainsi, il apparaît que les crises en Côte d'Ivoire
produits de base dont ceux du couple
~:acao/
tta1s~;.:::nt
avec une chute des cours mondiaux des
café, et une reprise économique est toujours tirée par une
remontée de ces cours. Cette dépendance de l'économie ivoirienne à ce binôme nécessite une
diversification des risques de chocs extérieurs. Sur le plan extérieur, c'est le financement des
importations et notamment le service de la dette qui lance un défi majeur à l'économie Ivoirienne. En
dépit de l'allègement de la dette commerciale, et de la restructuration de la dette bilatérale obtenus
respectivement en 1997 et 1998, la d·::tt,' publique est passée de 9.14 7 milliards, soit 214,9% du PIB en
1994 sous l'effet des appuis budgétaires extérieurs massifs suite à la dévaluation et du taux de change
par rapport au dollar, à 7.856,5 milliards, soit 11% du PIB en 1999. Il est ainsi évident que le
réaménagement de la dette Ivoirienne dans le cadre de prochaines négociations avec les bailleurs de
fonds, devra être plus important qu'il ne l'etait à l'origine.
Le taux de croissance a été négatif
t!': ~W(;:;,
le plus bas enregistré pendant la période
d'ajustement économi4ue les résultats des estimations prévoit une reprise de la croissance qu'en 2002.
Cette performance médiocre est imputable à plusieurs facteurs : croissance plus faible que prévu dans
le secteur agricole en raison d'une libéralisation de la filière café- cacao mal préparée ? L'anêt des
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE. sous la directîon de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
61
financements extérieurs consécutif au coup d'Etat de 1999 mais surtout les troubles socio-politiques qui
se sont poursuivis au cours de l'année 2000. Certains de ces facteurs sont révélateurs d'une faiblesse
structurelle de l'économie Ivoirienne, susceptible d'exercer un effet négatif sur le taux de croissance
économique à moyen terme. Malgré les mauvais résultats, les perspectives paraissent favorables pour
peu que la situation socio-politique se stabilise. Dans une telle hypothèse les Economistes du Ministère
de l'Economie et des Finances prévoient une progression de l'économie Ivoirienne entre 2001-2005 ;
soit un taux de croissance réel du PIB de 1% en 2001, de 4,4% en moyenne de 2002 à 2003, puis de 6%
par an à partir de 2004. Ces spécialistes estiment que les facteurs qui ont ralenti la croissance en 2000
auront un effet passager.
(5) La part de l'aide internationale de la santé dans l'aide internationale totale oscille autour de
2,5% et si l'environnement international est favorable pour se situer autour de 14,2% en 2009. Cette
part est insuffisante et mérite une augmentation.
2.2.2
Questions concernant le volume des ressources
(6) La balance des paiements de la Côte d'Ivoire présente les caractéristiques d'un pays
largement tributaire des ressources extérieures pour le financement de son économie. Le solde de la
balance commerciale bien qu'excédentaire n'arrive cependant pas à couvrir le solde des services et des
transferts sans contreparties (entre 1999 et 2004) qui est structurellement déficitaire.
La diminution progressive des réserves internationales en devises du pays au cours de la période
1999-2004 (de -49,571 à -116,779) entraînera des objections de la part du Ministère de l'économie et
des finances dans l'hypothèse d'une augmentation des importations de médicaments pressenties par les
autorités sanitaires. A moins que la réduction des prix de certains produits pharmaceutiques en faveur
des malades du SIDA, dans le cadre d'accords entre l'Etat et les firmes pharmaceutiques médicaments
ne viennent contrebalancer une telle contrainte. Dans ce cas une réduction des coûts des médicaments
permettra, à budget égale, d'accroître le volume des importations.
(7) La structure des dépenses de santé révèle un déséquilibre entre dépenses de fonctionnement
et dépenses d'investissement. Alors que les dépenses de fonctionnement engloutissent 80,3% du
budget, les dépenses d'investissement elles, avoisinent à peine 19,7%. Ce déséquilibre est en partie dû
aux dépenses salariales et aux dépenses non salariales exagérément élevées au niveau des dépenses de
fonctionnement.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Oircclcur Institut Supérieur de Santé-Cesag
62
(8) La caractéristique la plus marquante du budget de la santé est 1'importance de la composante
non salariale(53,9% en 1999) du de la dépense de fonctionnement. La part de ces dépenses non
salariales est inacceptable en vue des autres besoins financiers du MSP. L'ascension de la composante
non salariale des dépenses de fonctionnement a automatiquement fait baisser celles afférentes aux
produits pharmaceutiques (1, 7%) et aux dépenses salariales (44,4% ). Il importe de réfléchir à l'urgence
à la bonne répartition entre les salaires et les autres dépenses courantes d'une part et entre les dépenses
de médicaments et les dépenses courantes d'autres part. Il importe de mettre en place une politique des
salaires et de 1'emploi plus convaincant en vue d'une amélioration substantielle des salaires du
personnel de santé.
(9) La part des dépenses du MSP pour les médicaments (1,7%) est insuffisante pour satisfaire
les objectifs d'une politique où l'Etat prendrait en charge le financement des médicaments. La structure
des dépenses de fonctionnement du MSP en est une illustration patente. Alors que les dépenses
salariales et les autres dépenses courantes englobent plus de la totalité du budget (98,5%), la part des
dépenses en médicaments n'avoisine qu'à peine les 1,7%. La part très faible des dépenses en
médicaments ces dernières années explique dans une large mesure, la pénurie de médicaments. Cette
évolution des dépenses publiques de santé au titre des produits pham1aceutiques suscitent des
interrogations quant à la politique du gouvernement en matière de financement public de ces derniers.
Les auteurs d'une politique sanitaire en Côte d'Ivoire mettent l'accent sur une politique de
médicaments essentiels pour rationaliser l'emploi des médicaments, et la mise en œuvre des
programmes afin que les médicaments essentiels soient disponibles aux communautés tout au long de
1' année en quantités suffisantes et à des prix abordables. De telles actions ont été entreprises et sont
contenues dans le programme National de développement Sanitaire (PNDS). L'approvisionnement en
médicament des structures sanitaires s'avère insuffisant pour répondre aux besoins des communautés
Ivoiriennes. Plusieurs politiques de financement des médicaments ont été entreprises et quelques unes
sont actuellement en cours. L'une d'elles correspond au renforcement de la disponibilité des
médicaments dans le secteur public pour une plus grande maîtrise de la logistique des
approvisionnements, une meilleure estimation des besoins des formations sanitaires et un ajustement de
leur fonds de roulement à ces besoins. L'appel à la concurrence international la plus large possible pour
les approvisionnements permettra d'obtenir les prix les plus bas pour des médicaments de qualité dont
le contrôle sera renforcé. De même, la réduction des coû.ts de la prise en charge des malades du SIDA
dans le cadre d'accords avec les firmes internationales doit être poursuivie.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
63
(1 0) La politique menée en matière de financement extérieur n'est pas durable. Les récents
troubles socio-politiques et la rupture consécutive des relations de coopération avec les bailleurs de
fonds, même si certains projets et programmes de santé ont été maintenus en est un des signes
tangibles. Il est vrai que les appuis budgétaires extérieurs aux secteurs sociaux et en particulier la santé
demeure un impératif. D'ailleurs l'Etat ne peut se faire l'économie de tels apports. Dans un tel
contexte, la stabilité politique et la conclusion de programme de coopération demeure un défi
permanent aux autorités. De même la part de l'aide internationale pour la santé l'aide totale est encore
insuffisante. De plus il urge de développer des systèmes fiscaux ou parafiscaux pour pallier les
désagréments d'une rupture brutale des financements extérieurs.
(11) La structure des dépenses nationales de santé en 1999 laisse apparaître 31% pour le MSP,
2,2% pour les autres Ministères et 66,8% pour le secteur privé. Le partage prévu actuellement des
dépenses nationales de santé ne peut être maintenu. Il importe de transférer certaines ressources entre
les différents Ministères en particulier ceux de l'éducation, de l'emploi et des armées afin d'obtenir une
meilleure efficacité de l'utilisation de ces ressources.
(12) Les tableaux de résultats montrent une part prépondérante des dépenses privées dans le
totale des dépenses nationales de santé (66,8%). Ce résultat montre la volonté et la capacité des
ménages à débourser des montants importants pour obtenir des soins de santé de qualité. En outre, les
stratégies visant à mobiliser ces ressources peuvent contribuer à compenser les pénuries budgétaires
enregistrées par les prestataires du secteur public et encourager par la même occasion le financement et
les prestations des soins de santé par le secteur non public. Une telle stratégie favorisera à terme
l'équité dans le financement. De plus, la participation aux coûts peut aider à libérer des ressources
publiques pour permettre à l'Etat de poursuivre ses objectifs, notamment, en assurant le recouvrement
de dépenses publiques dans les hôpitaux qui fournissent des soins de santé tertiaires. Le financement
d'origine privé peut également se substituer à celui de l'Etat. La collaboration entre les secteurs public
et privé pourrait ainsi contribuer à diversifier, la manière dont les programmes de soins de santé de base
sont financés et, partant encourager les prestations de soins de santé à but lucratif. Cependant, la mise
en place dans les prochaines années d'une assurance maladie entraînera une réduction des dépenses
privées.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO. Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
64
Chapitre III : Discussions et Recommandations
3.1. validité du modèle
Les impératifs de lutte contre la pauvreté imposent à nos gouvernements des changements
importants dans la conduite et la gestion économique du pays. Ces changements devraient être adoubés
d'un accent plus marqué en faveur des concepts d'orientations stratégiques, d'études prospectives, de
projection et de cadrage à court et moyen termes. Plus que de planification traditionnelle, l'Etat a
besoin d'une capacité accrue de réflexion sur la stratégie économique et sanitaire, d'études de
prospectives, d'anticipation, de suivi et d'adaptation. Il doit par conséquent se doter des moyens
d'anticiper et de réagir aux changements de l'envirmmement de façon à accroître sa capacité à corriger
les erreurs et à éviter les dérapages graves. En cela, les instruments de cadrage macro-économiques, de
simulation et de prévision (les modèles macro-économiques) sont devenus indispensables pour éclairer
la gestion de l'économie. Il en est autant des systèmes de gestion et de diffusion des informations pour
un suivi de la conjoncture par les décideurs publics et privés. Au-delà des instruments, l'Etat a besoin
d'une capacité renforcé en ressources humaines pour la réalisation de ces études prospectives et
prévisionnelles, l'élaboration régulière d'analyses approfondies de l'activité économique et la définition
des programmes économiques. C'est pourquoi ce modèle trouve tout son sens pour les autorités
sanitaires. En effet, la préparation annuelle du budget du MSP se présente de la façon suivante:
Le MSP fait une estimation des besoins financiers à l'aide du modèle de simulation microéconomique
- Le Ministère du budget répond que la demande est trop élevée pour des raisons macro-économiques
et propose un budget global pour la santé.
Le MSP prend alors ce budget comme contrainte et cherche avec l'aide du sous-modèle
microéconomique, qu'elle est la combinaison qui, tout en respectant cette contrainte corresponds au
mieux à sa politique.
Ce modèle trouve donc toute son utilité. Cependant, ce modèle a besoin d'être développé et amélioré.
L'utilisation de ce modèle laisse apparaître des modules fonctionnant de façon indépendante. Pourtant,
ce modèle pour servir à la fois comme instrument de cadrage macro-économique, de prévision, et de
simulation de politique économique et sanitaire doit offrir un cadre intégré qui relie les principaux
comptes nationaux ( PIB, finances publiques, balances des paiements, monnaie, dette .. ) et assurer la
cohérence comptable, financière et sanitaire en historique comme en projection. En cela, il pourra
assumer les fonctions de projection rudimentaire, notamment les cadres quasi comptables et les
Présenté pa1 : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
65
programmations financières et sanitaires. Afin de mieux refléter les transformations structurelles
importantes passées ou en cours, le modèle doit comporter un module d'analyse économétriques
organisée autour d'une base de données macro-économique, financière et sanitaire. L'analyse
économétrique permettra de valider empiriquement les formes fonctionnelles des équations principales
du modèle et d'en estimer les paramètres.
Le logiciel accompagnant ce modèle a besoin d'être adapté à l'évolution technologique. Il faut
donc poursuivre les efforts en vue de développer un modèle de simulation simple pour la politique et la
planification qui rendra possible l'effet probable de la politique nationale sur le secteur public de santé.
3.2. Aspects Macro-Economiques de la mise en œuvre de l'assurance maladie
Les ressources nécessaires à la mise en œuvre d'une politique dans le secteur sanitaire sont
générées par le secteur public à partir d'enveloppes budgétaires et par le secteur privé à partir de
paiements directs par les ménages et d'autres systèmes de financement comme la sécurité sociale. Les
ressources pouvant provenir du secteur public sont cependant contraintes par la capacité à financer de
secteur, qui à son tour dépend de la politique macro-économique. Les ressources qui peuvent être
mobilisées auprès du secteur privé sont limitées par la croissance des revenus des ménages. La
structure de 1' économie affecte aussi la possibilité de développer les schémas alternatifs de financement
national. La croissance des revenus des ménages aussi bien que la structure de l'économie à court et à
moyen termes sont largement influencées par la politique macro-économique. Etant donné la pauvreté
grandissante et donc le faible niveau des revenus des ménages et l'étendu limitée du système de
distribution des soins, de nombreux ménages continueront a avoir un accès réduit aux soins essentiels.
C'est pourquoi l'Etat prévoit de mettre en place une assurance maladie universelle. Cette assurance
sera la combinaison entre une assurance maladie classique pour les travailleurs et de nouvelles
initiatives pour les populations rurales et les travailleurs du secteur informel à travers des mutuelles ou
associations communautaires. Ce projet pour légitime et prometteur qu'il soit suscite bien des
interrogations quant la faisabilité d'un tel projet. En effet, quel sera le mode de financement qui
garantira l'équité, la solidarité, et la pérennité (cotisations? fiscalité? parafiscalité?). Déjà la Banque
Mondiale émet des réserves quant à une utilisation excessive du Droit Unique de Sortie (DUS).
L'argument serait que dans une filière de commercialisation totalement libéralisée, les exportateurs
seraient enclins à répercuter de telles augmentations sur les planteurs. De même quel sera la population
indigente à prendre en charge et avec quel apport de l'Etat dans une situation où les finances publiques
demeurent fragiles. De plus, le nombre de régimes de couverture à mettre en place (un régime général
Présenté par. Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Insu tut Supérieur de Santé-Cesag
66
ou des régimes particuliers par secteurs d'activités), les bénéficiaires, la gamme ouverte ou sélective
(tous services ou PMA ?) demeurent des problématiques importantes dont les solutions préalables
illumineront d'un lendemain meilleur la réussite du projet. D'autres questions importantes comme la
constitution d'associations communautaires et bien plus la création de groupements socio
professionnels et la problématique du secteur informel viennent alourdir ces contraintes. Des pays
ayant des secteurs économiques informels important ont tenté d'étendre des systèmes de couverture à la
population totale. Il est vrai sur la base de déductions salariales, ils ont vite déchantés, parce qu'en fin
de compte, le système était devenu extrêmement coûteux, inefficace financièrement.
Il importe de poursuivre la mise en place d'un bon système d'information sanitaire en vue d'une
meilleure information sur la manière dont sont réparties les ressources publiques pour la santé par type
de dépenses et d'intrants, par zone géographique et par structure sanitaire afin d'étudier où des
réallocations nouvelles pourraient être effectuées qui amélioreraient 1'efficience et 1 équité. Il importe
également de poursuivre la fourniture d'informations sur les différentes sources de financement des
dépenses de santé et plus particulièrement sur les activités des organisations non gouvernementales
opérant dans le domaine de la santé.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
67
CONCLUSION
Dans cette étude, nous avons analysé les relations entre l'environnement macro-économique et
le secteur de la santé en Côte d'Ivoire. Nous avons ainsi mis en relation les développements macroéconomiques récents et la politique de santé du pays en insistant sur la faisabilité d'un financement des
réformes, dans le cadre du budget de santé de l'Etat. Plusieurs conclusions se dégagent de cette
analyse. Premièrement, du fait des difficultés politiques et leur corollaire d'absence de programme
avec les bailleurs de fonds et économiques relatives à l'état des finances publiques, à la balance
commerciale, au poids de la dette, ainsi qu'au maintien d'un de la croissance économique à moyen
tem1e, il sera difficile d'accroître les dépenses courantes de santé à court terme. Deuxièment, les
perspectives d'augmentation des ressources pour la santé dans le cadre de la mise en place d'une
assurance maladie dépendent non seulement de la croissance des ressources du secteur public mais,
aussi et surtout des ressources du secteur privé, du fait de la part prépondérante de ce dernier dans les
dépenses totales de santé. L'accroissement des ressources, tant publiques que privées, dépendent
largement des conditions macro-économiques générales, de part leur influence sur les revenus et les
dépenses de l'Etat d'une part, et sur les revenus et les budgets des ménages, d'autre part. L'analyse et
l'estimation des ressources publiques et les ressources privées pour la santé et les informations les
concernant, doivent être mis à jour
en vue d'une amélioration de l'efficacité et de l'équité de
l'allocation des ressources.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena tv!O, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
68
BIBLIOGRAPHIE
1. Guy Carrin & Jean Perrot, un modèle de simulation des besoins financiers et des possibilités
budgétaires de l'Etat pour le fonctionnement du système de santé.
Organisation Mondiale de la Santé 1 AUPELF, 1996.
2. Environnement Macro-économique et santé, avec des études de cas dans les pays les plus démunis
Organisation Mondiale de la Santé/ AUPELF, 1995.
3. Pour une meilleure santé en Afrique (le développement à l'œuvre).
Banque Mondiale, 1994.
4. Rapport sur le développement dans le monde (investir dans la santé )
Banque Mondiale, 1993.
5. Analysis in primary health care-A training manuel for program managers,
WHO/SHS/NHP/90.5.
6. Jacques B. Gelinas, l'ajustement structurel et la réforme des soins de santé dans le tiers monde
ne Conférence canadienne de la santé internationale, Ottawa, 12-15 novembre 1995.
7. Gennano Mwabu, Health development in Africa
Banque Africaine de Développement, 1998.
8. Marlène Abrial & Bokar Touré, le financement du secteur de la santé au Sénégal
Ministère de la Santé Publique et de 1' Action sociale, 1996.
9. Plan National de développement Sanitaire (PNDS )- ( 1996-2005 ), Tome 1&2
Côte d'Ivoire.
Présenté par : Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, r.::ectec•r Institut Supérieur de Santé-Cesag
69
1O. Camen U. ,Macroeconomie Evolution and the health sector: Nepal,
Genève, Organisation Mondiale de la Santé, 1992.
11. Carrin, Strategies for health care financing in Development countries
New York, Macmillan, 1992.
12. Rapport sur le développement dans le monde
Banque Mondiale, 1997, 1998, 1999.
13. Rapport sur le développement en Afrique,
Banque Africaine de Développement, 2000
14. Serge Percheron, Comptabilité Nationale, Exercices Résolus, 1992.
15. Ministère de l'Economie et des Finances, Direction de la Conjoncture et de la prévision
Economique, Développements Récents et Perspectives : 1998-2000, Août 1998.
Présenté par: Marcelin Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
70
Présenté par. Marcelm Zahanon CISSE, sous la direction de Dr. Mena MO, Directeur Institut Supérieur de Santé-Cesag
71
RÉPUBUOUE OE COTE 0'1V04RE
CARTE ADMINISTRATIVE
BU~KINA
MAL 1
·FASO
w
w
z
a:
Ut
11)
....
Colp!M.. ~
Capilale~
• Ctt.l.....,.
~"""dltR.,._
<:::lw:lf~-·~
s-.Pt«otdufo
........
~
llnnilq . . ~·_,
u.r.t• .. ~'"*"
0
Résultats des Simulations14105/0012:33:541
DEP. DE SANTE PRIX COURANTS
CONTEXTE MACROECONOMIQUE
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Balance commerciale
652000,000
136236,716
344161,684
431928,219
542327,794
604954,846
902253,934
1009329,487
1129208,089
1265527,160
1418458,641
-49,571
1252600,000
1040500,000
352500,000
1393000,000
585,464
-140400,000
6580400,000
-786,376
1302765,493
1065217,703
360873,849
1426091,552
599,372
-123326,059
6736721,355
-489,340
1515383,007
1130201,858
382889,145
1513091,003
635,937
2292,004
7147698,516
Accroissement net réserves en US$
Total revenus Etat
Total dépenses de fonctionnement Etat
Total dépenses d'investissement Etat
Total dépenses Etat
Total aide extérieure en US$
·Solde Etat
PIB aux prix des facteurs (PF)
Solde Etat en % du PIB {PF)
Populé)tion (en millions)
-363,960
632,154
826,896
1045,369
-206,246
-116,779
307,934
460,899
1810447,022 2036821,283 2298168,915 2644713,433 2999539,347 3359349,764 3768469,649 4227946,204
1238947' 109 1361166,036 1518351,076 1698397,293 1899955,660 2125614,409 2382220,595 2670097,880
807047,343
904574,246
419729,799
461135,058
514386,117
575382,072
643665,901
720114,444
1658676,908 1822301,093 2032737,193 2273779,365 2543621,561 2845728,853 3189267,938 357 4672,126
697,126
765,895
854,340
1340,418
1502,400
1069,059
1196,032
955,647
151770,114
214520,190
265431,722
455917,786
513620,911
579201,711
653274,078
370934,068
7835432,540 8608377,684 960 2457 '8 79 ********* **** ******* ************ ********** ******* **** ****** * * ** ******* * * **** * ** **** **
-2,1%
-1,8%
0,0%
1,9%
2,5%
2,8%
3,5%
3,8%
3,8%
3,8%
3,9%
15,800
16,353
16,925
17,518
18,131
18,765
19,422
20,102
20,806
21,534
22,287
:
DEP.DU MINISTERE DE LA SANTE
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
82184,241
Ann 2003
Ann 2004
Ann
2005
----
Ann 2006
---
Ann 2007
------
Ann 2008
Ann 2009
101352,345
125055,865
154249,546
190344,511
234992,108
290243,370
358646,774
-
-
- --
Dépenses de fonctionnement
56520,258
59346,270
Dépenses d'investissement
13828,270
10887,135
12028,144
16197,517
21673,375
28843,509
38073,127
50061,485
65600,354
85702,827
111664,068
Total dépenses du Min. de la Santé
70348,528
70233,405
78703,678
98381,757
123025,720
153899,374
192322,674
240405,996
300592,462
375946,198
470310,842
Dépenses sur financement national
59979,828
62978,818
70960,255
85684,508
103464,043
124932,832
150856,395
182159,097
219957,109
265598,209
320709,838
.... dont dépenses de fonctionnement
53825,558
56516,835
63496,664
76672,222
92581,708
111792,412
134989,338
162999,625
196822,047
237662,622
286977,616
14,812
15,553
1'1,147
19,850
24,128
30,794
41,267
58,067
85,791
133,090
L'.6,789
Aide ext.au Min.santé/aide ext.totale
2,5%
2,6%
2.7%
2,8%
3,1%
3,6%
4,3%
5,4%
7,1%
9,8%
14,2%
Dép.fonct Min.santé/Dép.fonct.Etat
5,4%
5,6%
5,9%
6,6%
7,4%
8,2%
9,1%
10,0%
11,1%
12,2%
13,4%
Dép.inv.Min.santé/Dép.inv.Etat
3,9%
3,0%
3,1%
3,9%
4,7%
5,6%
6,6%
7,8%
9,1%
10,6%
12,3%
Total dép. Min.santé!Tot.dép.Etat
5,1%
4,9%
5,2%
5,9%
6,8%
7,6%
8,5%
9,5%
10,6%
11,8%
13,2%
Aide extérieure au Min.santé en US $
66675,534
Ann 2002
DEPENSES NATIONALES SANTE
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Total:
226875,075
228066,030
261000,359
306509,697
360917,667
426104,502
5000,000
5250,000
6063,750
7321,978
8841,289
10675,856
151526,547
152582,624
176232,931
200805,962
229050,659
14359,182
13946,434
15420,673
17497,100
20,513
19,923
22,030
24,996
3,4%
5,4%
3,4%
5,3%
3,7%
3,9%
6,4%
.... dont dépenses autres Ministères
dépenses secteur privé
Total per capita
Total per capita en US$
Total en % du PIB (PF)
Tot.dép.santé Etat en % tot dép. Etat
14/05/0012:33:5416
5,6%
-
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
504104,628
597856,712
710764,320
847005,500
1011716,101
12891,096
15565,999
18795,943
22696,101
27405,542
261529,272
298890,858
341884,718
391375,915
448363,201
513999,717
19906,259
22706,871
25955,028
29741,137
34162,192
39333,808
45393,961
28,438
32,438
37,079
42,487
48,803
56,191
64,849
4,2%
7,2%
4,4%
4,7%
8,1%
9,0%
5,0%
10,1%
5,3%
11,2%
5,6%
12,5%
13,9%
Ann 2005
6.0%
Résultats des Simulations14/05/0012:33:542
DEP. DE SANTE PRIX CONSTANTS
DEP.DU MINISTERE DE LA SANTE
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Dépenses de fonctionnement
56520,257
56520,257
60476,675
70993,837
83382,825
97984,542
115103,387
135274,290
159051,908
187093,464
220178,008
Dépenses d'investissement
13828,270
13828,270
14796,249
17015,686
19568,039
22503,245
25878,732
29760,542
34224,623
39358,316
45262,064
Total dépenses du Min. de la Santé
70348,527
70348,527
75272,924
88009,523
102950,864
120487,787
140982,118
165034,832
193276,531
226451,781
265440,071
0,0%
7,0%
16,9%
17,0%
17,0%
17,0%
17,1%
17,1%
17,2%
17,2%
136549,448
Taux de croissance dépenses totales
Dépenses sur financement national
59979,827
59979,827
6769,697
7785,152
62778,481
67889,209
78072,590
89783,479
103251,001
118738,651
.... dont dépense:; de fonctionnement
53825,557
53825,557
57593,346
66232,348
76167,200
87592,280
100731,122
115840,790
133216,909
153199,445
176179,362
Ann 2008
Ann 2009
, DEP.DU MIN.SANTE PER CAPITA
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Dépenses per capita
4452,438
4301,873
4447,347
5024,022
5678,211
6420,727
7258,800
8209,866
9289,648
10516,119
11909,839
Dépenses per capita (fin. national)
3796,192
3667,818
399,974
444,415
3462,520
3617,778
4019,753
4466,393
4962,658
5514,065
6126,739
6,146
6,353
7,177
8,112
9,172
10,370
11,728
13,271
15,023
17,014
-3,4%
3,4%
13,0%
13,0%
13,1%
13,1%
13,1%
13,2%
13,2%
13,3%
Dépenses per capita en US$
6,361
Taux de croissance des dép. per capita
DEPENSES NATIONALES SANTE
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Total:
226854,074
226854,074
247429,026
275286,665
306902,400
342828,594
383605,676
430032,152
482957,136
543366,968
612408,713
5000,000
5000,000
5500,000
6325,000
7273,750
8364,813
9619,534
11062,465
12721,834
14630,109
16824,626
151505,547
151505,547
166656,102
180952,142
196677,786
213975,994
233004,023
253934,856
276958,771
302285,078
330144,015
0,0%
9,1%
11,3%
11,5%
11,7%
11,9%
12,1%
12,3%
12,5%
12,7%
13872,322
14618,838
15714,734
16927,Q70
18269,144
19750,852
21392,493
23212,863
25233,239
27477,725
-3,4%
5,4%
7,5%
7,7%
7,9%
8,1%
8,3%
8,5%
8,7%
8,9%
.... dont .jépenses autres Ministf:;res
dépenses secteur privé
Taux de croissance dépenses totales
Total per capita
14357,853
Taux de croissance du total per capita
POUR MEMOIRE:croissance du PIB
PIB (PF)
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
6580400,000
6415925,100
6483173,257
6768541,229
7082133,625
7523777,010
8015187,821
8539424,073
9098720,031
-2,5%
1,0%
4,4%
4,6%
6,2%
6,5%
6,5%
6,5%
6,7%
6,7%
392339,332
383045,038
386382,050
390612,044
400937,871
412681,042
424804,439
437321,085
450991,397
465140,136
-5,8%
-2,4%
0,9%
1,1%
2,6%
2.9%
2,9%
2,9%
3,1%
3,1%
Taux de croissance du PIB
PIB per capita
Taux de croissance du PIB per capita
14/05/0012:33:5426
416481,013
Ann 2008
Ann 2009
9711548,704 *****************
Résultats des Simulations 1410510012:33:563
STRUCTURE DEPENSES DE SANTE
Ann 1999
MINISTERE DE LA SANTE
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Structure des dépenses (en %)
Dépenses de fonctionnement
80,3%
84,5%
84,7%
83,5%
82,4%
81,3%
80,2%
79,2%
78,2%
77,2%
76,3%
Dépenses d'investissement
19,7%
15,5%
15,3%
16,5%
17,6%
18,7%
19,8%
20,8%
21,8%
22,8%
23,7%
44,4%
44,4%
44,4%
45,4%
46,4%
47,4%
48,4%
49,4%
50.4%
51,5%
52,5%
1,7%
1,7%
1,7%
1,8%
1,9%
2,0%
2,1%
2,1%
2,2%
2,2%
2,3%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
46,3%
45,3%
Structure des dép. de fonct.(en %)
Dépenses de personnel
Dépenses de médicaments
....... dont importations
53,9%
53,9%
53,9%
52,8%
51,7%
50,6%
49,5%
48,5%
47,4%
Financement national
95,2%
95,2%
95,2%
93,3%
91,3%
89,4%
87,5%
85,6%
83,8%
81,9%
80,0%
Financement extérieur
4,8%
4,8%
4,8%
6,7%
8,7%
10,6%
12,5%
14,4%
16,2%
18,1%
20,0%
Financement national
44,5%
59,4%
62,1%
55,6%
50,2%
45,6%
41,7%
38,3%
35,3%
32,6%
30.2%
Financement extérieur
55,5%
40,6%
37,9%
44,4%
49,8%
54,4%
58,3%
61,7%
64,7%
67,4%
69,8%
Financement national
85,3%
89,7%
90,2%
87,1%
84,1%
81,2%
78,4%
75,8%
73,2%
70,6%
68,2%
Financement extérieur
14,7%
10,3%
9,8%
12,9%
15,9%
18,8%
21,6%
24,2%
26,8%
29,4%
31,8%
Autres dépenses
Structure du fin. des dép. Min.santé
... des dépenses fonctionnement( en%)
... des dépenses
investis.s~'ment
(en%)
... du total des dépenses (en %)
DEPENSES NATIONALES
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Structure par secteur (en %)
Ministère de la Santé
Autres ministères
Secteur privé
14/05/0012:33:5636
46,5%
30,8%
30,2%
32,1%
34,1%
36,1%
38,2%
40,2%
2,2%
2,3%
2,3%
2,4%
2,4%
2,5%
2,6%
2,6%
2,6%
2,7%
2,7%
57,2%
55,1%
52,9%
50,8%
66,8%
66,9%
67,5%
65,5%
63,5%
61,4%
59,3%
42,3%
44,4%
31,0%
Résultats des Simulations14105/0012:33:574
EFFORT DE L'ETAT POUR LA SANTE
Ann 1999
Ann 2001
Ann 2003
Ann 2005
Dép.Min.Santé en %dép. Etat
5,1%
5,2%
6,8%
8,5%
Dép.santé Etat en %dép. Etat
5,4%
5,6%
7,2%
9,0%
7,2%
16,8%
16,9%
Tx croi&s.réel des dép.santé Etat
0,2
Ann 2007
10,6%
0,15
11,2%
17,0%
ltl
0,1
Ann 2009
13,2%
1111
..
13,9%
17,1%
0,05
1111
1111
0
Ann 2003
Ann 1999
Ann 2001
1111
Ann 2007
Ann 2005
Dép.Min.Santé % dép.Etat •
Dép.santé Etat % dép.Etat
14/05/0012:33:5746
Ann 2009
Tx croiss.réel dép.santé Etat
Résultats des Simulations 1410510012:33:585
DEP. DE SANTE SECTEUR PRIVE
PRIX CONSTANTS
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann 2006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Dép.fct.santé ménages(fin.com.}
129964,000
129964,000
142960,400
157256,440
172982,084
190280,292
209308,322
230239,154
253263,069
278589,376
306448,314
21000,000
21000,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
23100,000
150964,000
150964,000
166060,400
1&0356,440
196082,084
213380,292
232408,322
253339,154
276363,069
301689,376
329548,314
Dép.fct.santé ménages(autres)
... Total dép.fct. santé des ménages
Dép.inv.santé ménages(fin.com.}
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Dép.inv.santé ménages(autres)
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
o.ooo·
541,547
541,547
595,702
595,702
595,702
595,702
595,702
595,702
595,702
595,702
595,702
Dép.fonct.santé des entreprises
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Dép.invest.santé des ONG
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
... Total dép.inv. santé des ménages
Dép.fonct.santé des ONG
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Total Secteur Privé
151505,547
151505,547
166656,102
180952,142
196677,786
213975,994
233004,023
253934,856
276958,771
302285,078
330144,015
PRIX COURANTS
Ann 1999
Ann 2000
Ann 2001
Ann 2002
Ann 2003
Ann 2004
Ann 2005
Ann :.1006
Ann 2007
Ann 2008
Ann 2009
Dép.fct.santé ménages(fin.com.}
129964,000
129964,000
150108,420
173375,225
200248,385
231286,885
267136,352
308542,486
356366,572
411603,390
475401,916
21,000
22050,000
25467,750
26741 '138
28078,194
29482,104
30956,209
32504,020
34129,221
35835,682
37627,466
129985,000
152014,000
175576,170
200116,363
228326,579
260768,989
298092,561
341046,506
390495,792
447439,072
513029,382
Dép.invest.santé des entreprises
Dép.fct.santé ménages(autres}
...Total dép.fct. santé des ménages
Dép.inv.santé ménages(fin.com.)
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Dép.inv.santé ménages(autres}
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
541,547
568,624
656,761
689,599
724,079
760,283
798,297
838,212
880,123
924,129
970,335
... Total dép.inv. santé des ménages
Dép.fonct.santé des ONG
21000,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Dép.invest.santé des ONG
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
Dép.invest.santé des entreprises
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
0,000
151526,547
152582,624
176232,931
200805,962
229050,659
261529,272
298890,858
341884,718
391375,915
448363,201
513999,717
Dép.fonct.santé des entreprises
Total Secteur Privé
14/05/0012:33:5856
Résultats des Simulations14/0510012:33:596
EFFORT DE L'ETAT POUR LA SANTE
Ann 1999
Ann 2001
Ann 2003
Ann 2004
7,6%
Dép.Min.Santé en% dép.Etat
5,1%
5,2%
6,8%
Dép.santé Etat en %dép. Etat
5,4%
5,6%
7,2%
8,1%
7,2%
16,8%
16,9%
Tx croiss.réel des dép.santé Etat
0,2
Ann 2005
8,5%
9,0%
0,15
16,9%
Ann 2007
0,1
10,6%
Ill
0,05
•
•
11,2%
17,0%
•
Ann 2009
13,2%
13,9%
17,1%
0
~n ~~.Min.SantéA'ffi, 200 pép.santé
dép.Etat
dép.Etat
14/05/0012:33:5966
JA\ffi zM:t
T~ crois~rf~ljbo 4
dep.sante 'Elat
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINIS~ERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SAN~E
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du :
Dépenses Ordinaires
2
62.396.921.000
55.161.447.151
6212 Achats de carburants pour les véh
6214 Achats de fournitures et consomma
6215 Achats de petits matériels et fou
6216 Achats d'alimentation (non destin
6217 Achats d'habillement (hors person
6218 Achats de produits pharmaceutique
622. ·J;l6penses d'entretien et de mainte
6221 Entretien des locaux (matériel et
6223 Entretien des installations élect
6224 Entretien et maintenance des mobi
6225 Entretien centraux téléphoniques,
6226 Entretien et maintenance des mobi
6227 Entretien et réparation des véhic
6229 Autres dépenses d'entretien et de
623 Prestations de service
6231 Rémunérations de prestations exté
6235 Services extérieurs de gardiennag
624 Assur.~nces
'.
Editépar
~
.
.
740.439.000
190.815.000
170.502.000
293.487.000
203.870.000
1. 554.409.000
2.132.616.000
521.190.000
311.635 .ooo
230.517.000
24.806.000
333.163.000
699.825.000
11.480.000
1.178.618.000
854.299.000
324.319.000
10.556.000
47.255.536.736
,4~;;;33.~85.~.171
,o<;,
•- -' .,; .'
. 2~~59.595.594
1. 022.983.608
102.379.415
89.000.000
14.835.210
23.441.983
0
0
793.327.000
158.833.586
10,275.551
8.066.500
18.635.922
0
43. 208 .~7 50
78.646.863
0
871.37 4. 400
850.626.400
20.748.000
6.916.000
"-,"~'~\,;,
60.370.880
125.463.397
1.130.145. 684
122.578.427
119.629.500
36.097.810
31.392.947
0
0
820.447.000
243.222.933
30.796.551
10.162.300
39.156.922
0
51.608.750
111.498.410
0
0
882.493.000
853.585.000
28.908.000
10.556.000
876.543.200
850.626.400
25.916.800
10.556.000
0
0
820.447.000
276.745.058
35.459.877
12.351 .. 980
43.098.924
0
14/03/2001
55.074.055.583
\ " · ' '; ,r
1.150. 904.557
132.795.480
119.629.500
38.030.954
40.001.623
1999
Pa e 1 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du:
2
Dépenses Ordinaires
~2 •. ., .: ·;~~JB\~Jf~~!·~~~~=f~ *;SEJtV:~G~!
624 Ass\lr.aoces
·
6242 Assurances des véhicules automobi
625 ·Eau, ~lectricité, ~az, et .autres··
6252 Abonnements et consommation d'eau
6253 Abonnements et consommation d'éle
626 Dépenses .de communica.tiori
6261 Abonnements et consommations de t
6264 Affanchissement du courrier et au
6267 Communiqués de presse, radio, tél
627 Lof~rs'<et .charges locatives
6279 Autres locations
628 ··Fra~s. de transpqrt et de mJ.ssion
6282 Indemnités de mission à l'intérie
6283 Frais de transport des agents en
6284 Indemnités de mission à l'étrange
629 .. ~~~.5.~~ ~c;Jut,.~s: de. J;,iens et •servicfi
6292 Frais de réception, de fêtes et d
1999
14/03/2001
62.396.921.000
55.161.447.151
55.074.055.583
47 •. 255 .• 536.7 36
9. 777.711.000
4~S!'[O:~~i:f!tr39
'": ":"'v;·-.~--0:<~+!,_%:,·-·;,i't.'s-:h'\'~
10.556.000
10.556.000
1. 695.068.000
625.931.000
1. 069.137.000
484.782.000
467.727.000
7.453.000
9.602.000
21.112 .ooo
21.112.000
67.297.000
19.157.000
17.472.000
30.668.000
114.039.000
1. 642 .ooo
10.556.000
10.556.000
1. 624.853.354
555.716.354
1. 069.137.000
473.387.770
467.727.000
1.863.250
3.797.520
17.472.000
17.472.000
50.096.000
8.736.000
15.652.000
25.708.000
113.236.000
839.000
112.397.000
4.• 533~$5~ .171
10.556.000
10.556.000
1. 624.853.354
555.716.354
1.069.137.000
467.727.000
467.727.000
2.659.595.594
6.916.000
6.916.000
0
0
17.472.000
17.472.000
50.096.000
8.736.000
15.652.000
25.708.000
113.236.000
839.000
112.397.000
0
0
0
467.727.000
467.727.000
0
0
3.458.000
3.458.000
15.561.000
6.916.000
3.458.000
5.187.000
112.742.000
345.000
112.397.000
2 .••,";588 .• 767.501
488.479.250
"
541.737.000
520.237.000
Editépar
Pa e2sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINIS~ERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SAN~E
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du:
2
Dépenses Ordinaires
62.396.921.000
l)j
~\i' 1,1\.~~ ~~Sf'Ba:J:S vCOURAN'J!S .·•··.·
?~i;i(.k.'~l.~t.'.~;:~.·.·~··7.~7., .~ 7 9 ·.~MQO
c;:'>;:;.i.:"t''''""''•:'';.>:·•,.:.lq;;;~· ,·,Ji;,,.• *t:•èè•::.:.>.:<~.~~~·U~"~~..ii"' 'i•;':.J:4.~:· ;, ~~·· ''""'""'· ••• ••: '• •:
:: .••,. .O
642 Trans~ertspourants aux instituti
525.237.000
6421 Transferts aux ONG
525.237.000
643 TransfeJ;"ts courants aux ménages 2.001.766.000
6433 Pécules et indemnités aux stagiai
2.001.766.000
644 AU,.t.f:es .transferts 9ourant.lfl. aux Ill~
230.792 .ooo
6443 Aides et secours aux indigents
230.792.000
6 t't:• /·1;~~~~~~~~~:~~~;~:fB~9,~.1A:·tL•·,~!.1t~~·~~~~~i*.ciJD~ii ': .· ~7., 154 .•. 8;za •· ooo
611 ~raitement de base des· fcm,?tiQpna
25.764.782.000
6111 Fonctionnaires de catégorie A
25.764.782.000
612 Rémunération del!l autres catégorie
1.369.046.000
6122 Rémunération du personnel occasio
1. 369.046.000
613 Primes et indemnités
21.000.000
6138 Indemnités d'utilisation des vébi
21.000.000
63:,•':~1,\@n;~:tQ~~f'Q~q~~Ol<'rATI()~
.
·
:
:·
·
.
·
.
•
.
•
.
~·:
}~···~·'··
.
22.706~587.000
'>
./f(t ,:·;,:
22.706.587.000
631 .. Subv.,nt;l.ons'auxétablissements.pu
6311 Subventions d'équilibre - Personn
11.171.103.000
6312 Subventions d'équilibre - Achats
9.085.376.000
6314 Subventions - Soutien des prix
2.450.108.000
55.161.447.151
5.:.·.·•.·.
i
;--,_.·~-- *'~,; ''':'~"'i .-l~''*··_:tf;\-Yé.c>.-~eJj;',Y:'-~:~4 ,.,_-;E:'_c>;-:;-c..,:.'}~-~·,/-~ ,' ~-
3
1'''·'-'v,'-
,_,''
Dépenses d'Investissement
•
i
•
:
47.~55.536.736
~Ç72$,.72~ .7'11
2.588.767.501
,.
488.479.250
488.479.250
1. 887 • 7 54 .152
1.887.754.152
212.534.099
212.534.099
25:·~07.~92.641
.,_,
23.785.705.384
23.785.705.384
1.313.053.924
1.313.053.924
9.133.333
9.133.333
~;
~--
36.663.953.000
520.237.000
520.237.000
1.992.603.712
1.992.603.712
212.883.059
212.883.059
,~,,,·~~ .•.~07 ,;f)9~ ~ti!~
23.785.705.384
23.785.705.384
1. 313.053.924
1.313.053.924
9.133.333
9.133.333
•·22'+1 ?9~§~j.,.iff99P
22.706.587.000
11.171.103.000
9.085.376.000
2.450.108.000
14.129.723.264
14/03/2001
55.074.055.583
•,
541.7 37.000
541.737.000
1. 992.603.712
1. 992. 603.712
212.883.059
212.883.059
1999
_,;:,'
23.785.705.384
23.785.705.384
1. 313.053.924
1.313.053.924
9.133.333
9.133.333
::~z,. ?ncf'tst:~'"l
•ooo
__ .:-----
:.~;z:r·-.,:~.: ,Y~c.:~·?;-•-.-~'v~:~?':::.;.:
22.706.587.000
11.171.103.000
9.085.376.000
2.450.108.000
7.771.606.528
''";'
.
.f6.p9~··281.000
16.899.281.000
8.247.668.000
6.814.032.000
1. 837.581.000
... !
~~64.819.574
Editépar
Pa e3 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-T ra va il
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice.
A la date du:
Dépenses d•tnvestlssement
3
6~, , ";i~~~~S;·YR'~~~Jï:~~l··~~ ;~E:J\Y:+,c::~s
621
6211
6212
6214
6215
6218
6219
622
6221
6223
6224
6225
6226
6227
6229
623"
6231
6232
6233
6235
Fournitures
Achats de petits matériels, fourn
Achats de carburants pour les véh
Achats de fournitures et consomma
Achats de petits matériels et fou
Achats de produits pharmaceutique
Autres achats de fournitures
Dépenses d'entretien et de mainte
Entretien des locaux (matériel et
Entretien des installations élect
Entretien et maintenance des mobi
Entretien centraux téléphoniques,
Entretien et maintenance des mobi
Entretien et réparation des véhic
Autres dépenses d'entretien et de
,Prestàtions de
s.ervice
--,--:1
-: __ i
Rémunérations de prestations exté
Honoraires et frais annexes
Frais d'actes et de contentieux,
Services extérieurs de gardiennag
:.-~'-'
-·--~_;'t-:f~.%*-:"',-·"1><;_:,
-:·'---~·--
è."'-
1999
14/03/2001
36.663.953.000
14.129.723.264
7.771.606.528
7.564.819.574
. 6. 688.410.000
2.302.031.000
432.749.000
350.869.000
99.371.000
86.383.000
1.103.889.000
228.770.000
582.908.000
38.807.000
34.251.000
70.761.000
37.547.000
75.521.000
262.024.000
63.997.000
1.674. 958 .ooo
743.106.000
783.465.000
1.350.000
50.737.000
J ;~~~J~~!t?,~~~
.,,291.,.696. 921
575.262.074
195.589.125
164.485.460
32.906.707
4.472.500
149.606.621
28.201.661
120.009.932
6.146.464
7.779.520
13.818.173
5.446.404
15.343.990
58.230.523
13.244.858
219.035.404
38.519.868
153.219.936
'1.279.975.029
,.
572.769.280
195.589.125
164.485.460
32.906.707
4.472.500
147.113.827
28.201.661
118.407.727
6.146. 464
7.779.520
13.236.173
5.446.404
14.437.990
58.116.318
13.244.858
214.219.404
34.703.868
152.219.936
0
27.295.600
728.700.180
259.009.557
179.977.960
39.111.247
24.482.770
194.387.621
31.731.025
154.456.449
7.435.966
8.869.858
19.708.973
7.666.404
15.673.990
74.810.000
20.291.258
292.948.719
82.891.435
182.761.684
0
27.295.600
0
27.295.600
Editépar
Pa e 4 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du :
,,.,,,
1999
14/03/2001
' j ,,
·.
.,
~~
..
>~
3
~~~.J:
., .... ~~-.,~
•
Dépenses d'Investissement
·;J!~S ,~~dJJ:R'liC§S
./",/
.. ~ ~. J\' ~%:,-' "k
. + \&iwl""? ~4'»~ ~· ~~>
* ·,,"'
;:%
""<
, _,_.
623 !'re;~~0 ,1!~4.~~·- 4,41\1 service '
6236 Commissions SGS
6239 Autres rémunérations d'intermédia
624 Assurances
6241 Assurances des immeubles
6242 Assurances des véhicules automobi
6243 Assurances des avions, navires et
625 -~.aJ1r)~J.ectx,-icit~, gaz# et "autres
6251 Branchements et raccordement des
6252 Abonnements et consommation d'eau
6253 Abonnements et consommation d'éle
6259 Autres sources d'énergie
626 Dépenae,•<4e c.ommunication
6261 Abonnements et consommations de t
6262 Abonnements et consommations de r
6263 Abonnements et consommations Inte
6264 Affanchissement du courrier et au
6267 Communiqués de presse, radio, tél
627 Loyers et charges locatives
6271 Loyers et charges locatives des 1
7.771.606.528
7 .564 .• 819.574
'''~i}0i~~.~~~d-.il"'!~:i~-~'~ ~;~• •:.,:•' ; -' - E.29;1
6 ~:;,)'92
\,',.., ~.:" 6'9
,- --i-'
• .1
1.~79,97 5. 029
36.663.953.000
J*
:""'·~•
, K "} :;.,
~.!!~,~~;àt{B,Q!?
1.674.958.000
6.000.000
90.300.000
130.694.000
17.000.000
103.694.000
10.000.000
39.170.000
3.350.000
11.560.000
23.760.000
500.000
499.787.000
70.940.000
14.000.000
15.800.000
26.541.000
372.506.000
227.107.000
112.050.000
14.129.723.264
1
:--·>
;~--:~
292.948.719
0
0
28.034.161
0
28.034.161
0
1. 487 .199
0
151.019
1. 336.180
0
73.687.991
14.173.868
0
7.699.231
2.437.560
49.377.332
21.291.020
11.850.000
219.035.404
0
0
24.486.545
0
24.486.545
0
1.487.199
0
151.019
1. 336.180
0
60.699.869
12.618.020
0
7.461.561
1.065.000
39.555.288
21.291.020
11.850.000
214.219.404
0
0
24.486.545
0
24.486.545
0
1. 487 .199
0
151.019
1.336.180
0
59.401.906
12.301.664
0
7.079.954
1.065.000
38.955.288
21.291.020
11.850.000
Edité par
Pa e 5sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du:
Dépenses d'Investissement
7.:564.819.574
'1.291.696.
921
' - "
21.291.020
9 .441. 020
264.026.898
919.350
23.874.695
12.668.900
30.464.000
1.279.975.029
21.291.020
9. 441.020
262.513.968
919.350
22.361.765
12.668.900
30.464.000
0
0
0
615.310
303.848.020
10.204.360
10.204.360
615.310
195.484.643
5.397.980
5.397.980
615.310
195.484.643
5.397.980
5.397.980
0
0
0
i'.Jf:..i ~ll!kl·f~~ ·?52
249.456.752
234.456.752
10.000.000
5.000.000
OQO
111.600.000
96.600.000
10.000.000
5.000.000
)11.600.000
111. 600 • 000
96.600.000
10.000.000
5.000.000
0
0
0
0
0
0
14.129.723.264
6.688.410.000
627 Loyers et charges locatives
227.107.000
6279 Autres locations
115.057.000
628 Frais de transport et de mission
645.818.000
6281 Frais de transport des agents en
30.157.000
6282 Indemnités de mission à l'intérie
148.861.000
6283 Frais de transport des agents en
39.920.000
6284 Indemnités de mission à l'étrange
56.180.000
6285 Frais de transport des missionnai
3.500.000
6286 Indemnités de mission des mission
5.400.000
6289 Autres frais de transport et de m
361.800.000
629 · .Aut~es achats de biens et .service
585.937.000
6292 Frais de réception, de fêtes et d
27.337.000
6299 Autres achats de biens et service
558.600.000
6tf.'···tAU~g8·œiANsJ'z
OURAN1'Rt·
..
~• ...~111\·:ii~:p(;f: ;l~•it:
'990);
600.. •·.OQO
·'··:···.;·· H.':,:.f•;iJ.·>·,; ··''x1i .. •,:;•""'"'!'
···''"··· ,,. >"·~·· ~····•.H'.c::':,iù;·: .•! y,•,1;~::r .c..~'7' ,·: ::,S.:~1;F··
·
642 Transferts cour~nts aux instituti
800.600.000
6421 Transferts aux ONG
737.600.000
6423 Transferts aux associations et au
55.000.000
6424 Transferts aux organismes non luc
8.000.000
643 Tr•nsferts couran~s aux ménages •
0
6431 Bourses en Côte d'Ivoire
o
1 :;. ~~·cS.·~~.~f'\·~'·'4
21.291.020
9.441.020
384.774.465
1.699.350
29.862.375
15.061.410
33.688.000
62
:~~F~I~ll,~'.~tz~s,1"!i~ciJ•~~YiGJ!=~.
'i"*'·
14/03/2001
7. 771.606.528
36.663.953.000
3
1999
;;-w~
d~-
'
f" J'-',,. :;M'
' <~ ' '
c
Editépar
Pa e 6 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
A la date du :
Dépenses d'Investissement
3
(;,f · ·.:JJ,).u;N:§..~~M!IIf
gcppRAN:Tf
•,',:,•;h,\,,
643 · Trant;J~~~s po.ui,nts. aux m~~;~l~·~•e
6434 Bourses à l'étranger
644 Autres
transfert,s'c:ourants auxmé
' ,,- - \'-<-·' -- -' - -' -"-'
6443 Aides et secours aux indigents
6447 Récompenses aux lauréats de prix
.Z."
Cf!:,~J"~,~~~;;,r,:,~'$::,:,:4\<''*'"'~::J'<,
1999
Exercice:
,'>,•r.-:'-v•J:0
36.663.953.000
14.129.723.264
~··*'·" ~·~·. . ,. .·oo.o
'<t~t--~- .·,.·3.~~~~~F~t~:~-:!il~~ 2
0
0
190.000.000
0
190.000.000
0
0
0
0
0
14/03/2001
7. 771.606.528
7.564.819.574
. 6oo. ooo
~11.600.000
~nr ~
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
;$166.862.897
6119
612
6121
6122
613
6131
6134
6135
6139
614
6143
615
6156
se ~,~.e:~» ,:l,Uillcl;
Autres catégories de fonctionnair
Rémunération'èies autres c:atégopie
Rémunération du personnel sous co
Rémunération du personnel occasio
Prip1es et; indemnitéf!l
Indemnités de fonction
Indemnités de responsabilité
Indemnités de transport
Autres primes et indemnités (dont
Cotisations soc:,ia1es
Cotisations CNPS des agents contr
Avantages en nature au personnel
Assurances maladie en faveur du p
311.000.000
649.298.000
633.298.000
16.000.000
93.707.000
44.325.000
11.400.000
1.000.000
36.982.000
123.150.000
123.150.000
0
0
0
0
221.682.108
220.682.108
1.000.000
40.194.000
16.125.000
4.275.000
0
19.794.000
1.346.027
1. 346.027
0
0
220.794.128
219.794.128
1.000.000
38.828.000
16.125.000
4.200.000
211.305.128
210.305.128
1. 000.000
36.603.000
15.625.000
4.200.000
0
0
18.503.000
1. 346.027
1.346.027
0
0
16.778.000
1.346.027
1.346.027
0
0
Editépar
p
7
11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_c:lerc7
Exercice:
A la date du :
1999
14/03/2001
·ootation ,
Dépenses d'Investissement
3
&1 .·
J·:R~~~~!~,tuP~E1,1~~~o~~::s r~~~
615 Avantages en nature au personnel
6157 Frais d'hospitalisation d'urgence
616 Prestations familiales
6161 Allocations familiales
617 •. Frafl! de formation du t~ersonnel
6171 Prestation des organismes de form
6172 Prestation des organismes de form
6173 Indemnités de formation à l'étran
6174 Transport des agents en formation
6175 Indemnités de formation à l'intér
6176 Transport des agents en formation
618 Jlé~l.llléJ:'ations des techniciens et
6181 Rémunération des assistants techn
~:~~;:;~~~~fr·;.I, i:
231 BâtJf'ents iidministriltifs .à usage
2310 Bâtiments administratifs à usage
233 ~ât.iments administratifs à usage
2330 Bâtiments administratifs à usage
234 .Ouvrag~s et infrastructures
2341 Voies de terre
36.663.953.000
14.129.723.264
7. 771.606.528
7.:564.819.574
3.384.132.000
0
;{z.• :, h;,Z:\' .·<r> · .. "·,·.. tuv/<<..'Z\
S6'i~·~Ï~' ~1'6
~83 ~s~n ~.889
0
500.000
500.000
1. 544.568.000
589.275.000
56.000.000
210.631.000
60.800.000
500.762.000
127.100.000
661. 909. 000
661.909.000
1U ...:U3. 000
1.292.691.000
1.292.691.000
6.366.073.000
6.366.073.000
246.982.000
158.472.000
y
y
",' ~;
' '
''
' ' ·~ .' ''.
~
0
0
0
0
0
.466.862.897
0
0
0
0
0
0
301.453.281
101.206. 97 5
6.688.100
26.073.300
4.571. 700
160.224.206
2.689.000
0
217.608.742
78.025.123
6.171.000
9.765.000
2. 301.400
120.477.219
869.000
0
222.629.734
83.046.115
6.171.000
9.765.000
2. 301.400
120.477.219
869.000
0
0
0
•. 2!.~gi'~~J~J·ù~~7
357.375.935
357.375.935
2.353.336.148
2.353.336.148
184.469.913
138.472.000
·' 1i8. 391.110
117.97 2 .17 6
117.972.176
497.891.391
497.891.391
162.527.543
117.199.950
0
0
'764.676.858
104.257.924
104.257.924
497.891.391
497.891.391
162.527.543
117.199.950
Edité par
Pa e 8 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINISTERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SANTE
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du :
3
Dépenses d•lnvestlssement
~.~.• ·21,~~II~~;~;~~·.:;:!;l&.'~~· ·~·~;î;· .
23·- 4 Ouvra9e.s
,'_
" - , _ -:
_.- 4i!lt.
- ' . _.;.ipfr:astruc.:tures
.,. ,-:;. '
~=--
2347
2348
2349
239
2390
36.663.953.000
14.129.723.264
'fi!~ ~ii{··+·8~ll~~~~~~·q~~
~·~2 ~.~~~~;.$,76 ~ 65!.
246.982.000
51.100.000
33.910.000
3.500.000
207.687.000
207.687.000
184.469.913
11.100.000
33.715.093
1.182. 820
20.394.661
20.394.661
-~-
Réseaux d'assainissement
Réseaux d'électricité
Réseaux téléphoniques et médias
+~ubleEI -a!=q~.i,sitions, constru
Ancien code pour nature 2380- DE
,~-;-, ~- ,/- /
>é
,'
-" -;:''
-
'·- ,'"
'
ù;>
h
7.771.606.528
162.527.543
11.100.000
33.715.093
512.500
0
l"f4\is d'étude, .c;le ,:echerche .et'l:l.e
Frais d'étude, de recherche et de
Col)(;eptions de, systèmes d'organls
Conceptions de systèmes d'organis
Rec~erc:hes en vue de la. valorb~t
Recherches en vue de la valorisat
Autfe& droits et valeurs Jncorpor
Autres droits et valeurs incorpor
f!j:~lil~~fl~~~1~~;~·~~l·liJ~,"~~.;.~~'t.~f~t~'j:~\;;, ,;· ~ •. ;:~
654 .+ntérêts .et ~rais financiers - or
6544 Intérêts et frais financiers - au
2.' . ·. ··~~P'Y:~
•.~~·.'.•·
-"·s;:;~'7r'ct.·-.~-c=-'À:\ "---...
:._
241 Mobilier et matériel de logement
750.000.000
750.000.000
0
0
0
0
20.000.000
20.000.000
'1.050.000
1.050.000
1.050.000
11.023.528.000
1. 779.772 .ooo
14/03/2001
. 7.$64 .• 819.574
764.676.858
162.527.543
11.100.000
33.715.093
512.500
0
0
0
2 .!;?~:"~~i~lii~~$.~@~~.i~ff:~§J~g~kXJ§;~4i~f~ift;:~•(]~j~·c~zU?~Poe>.•qPj()
211
2110
213
2130
215
2150
219
2190
1999
!4 :~uJ.;.,6 6 4
4.431.664
4.431.664
4. 431.664
0
4.431.664
4. 431.664
11.863.480
11.863.480
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
'1 .• ~s~H;t§:r;!~~.
330.945.713
:.il!'_-<·:-"'·_.·_..,
~··· .~'81;578~944
--·.-c'-·,· :
<" ''1
117.371.419
:516.963.126
111.584.451
'11
Editépar
Page 9 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINIS~ERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SAN~E
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du:
Dépenses d'Investissement
14.129.723.264
7.771.606.528
7-~64.819.574
11.023.528.000
1.779.772.000
1. 708.984.000
70.788.000
Matériel infor~tique de bureau
767.449.000
Matériel informatique de bureau
767.449.000
Matériel de transport de service
938.655.000
Voitures de fonction
18.000.000
Voitures de service ou de liaison
806.155.000
Véhicules à 2 roues
114.500.000
Mat~riels et. outillages technique
6.230.633.000
Matériél bio-médical
5.656.424.000
Autres matériels et outillages te
574.209.000
1. 307.019.000
Ma;F~r~e+s ~e tran,pc;>rt en commun:
Véhicules de transports utilitair
1. 307.019.000
0
~~~;,r
s :~ ··~~\~ ~··. J;;> :4*'J~'~;~~I~ è ·..
0
frov.i,~Q~s'
et
i~prévus
. sur projet
. ., ' "'
. '-'
Provisions et imprévus sur projet
0
.. 1.' *55:0
;99.6 ',.4'1;5
':,.,,_z
••·
" -,
330.945.713
330.945.713
0
187.891.245
187.891.245
129.834.865
2.940.000
124.370.065
2.524.800
890.824.592
849.851.776
40.972.816
11.500.000
11.500.000
581ZS78.944
117.371.419
117.371.419
516.963.126
111.584.451
111.584.451
0
0
154.000.565
154.000.565
70.727.501
130.317.145
130.317.145
70.727.501
24 . ··:~2P,~~·~;~~'- . ':·.. ,~ ~ ,,
241 Mobilier et matériel de logement
2411 Mobilier et matériel de bureau (a
2412 Mobilier et matériel de logement
2420
243
2431
2432
2433
244
2444
2449
2 45
2452
t~~!r.
692
6920
.. .. .
.·. . .
'
14/03/2001
36.663.953.000
3
242
1999
'
'
''-
' ~
'
'
--
'
-
" -
' '
--
'
'
-_-~;_:
.;_;.··-~
~- ~
0
0
70.727.501
70.727.501
0
0
239.479.459
207.353.847
32.125.612
204.334.029
172.208.417
32.125.612
0
0
0
0
·o
0
0
0
0
0
0
0
--
~~-l~tf;f1~~~~x·l,·~··.~lzii>r:.:Î~~:J~~~~~?~·~'1~~;1i::::~.§!l~,!~o ...o~9
.• .; r:·5:.;,,.7:~~,1.S,::;~:jiQ~~~cta
\tû[J~ •.4:.,520 .•31q:;·OOO
'}4 .. 429.310.000
170.000.000
170.000.000
0
0
0
0
0
0
27.1·· tz:'AA~J~r~s·.en>c.ilpitiill ~ d';a"tres
2712 ~ransferts en capital aux Départe
Editépar
Page 10 sur 11
Dépenses
Situation des Lignes Budgétaires
SIGFIP
MINIS~ERE
DE
LA
République de Côte d'Ivoire
Union-Discipline-Travail
SAN~E
R_le1_DEM012_clerc7
Exercice:
A la date du:
3
Dépenses d'Investissement
36.663.953.000
14.129.723.264
'••ii~~st[~.,, }~;~ ! •. ,,...,,,),.,. ,, , ,b~'"''"'' ,,.,t~~$~j,p"~,~s~~•'tâP!l~~,qp
!j,,ii ·.
272
.~~pl,.tal ~~x EPN
2721 ~ransferts en capital aux EPA
2722 ~ransferts en capital aux EPIC
273 '.r~•ilsft~~ts en capi,talauxentrepr
2731 ~ransferts en capital aux Société
274 ''.rr,.Dsfcù?ts en:'~~pital ·au secteur
2740 ~ransferts en capital au secteur
4. 685.800.000
1.564.000.000
3.121.800.000
837.000.000
837.000.000
7.041.570.000
2.048.380.000
4.993.190.000
100.000.000
100.000.000
0
0
27Ei
~J:'a~s~,~~~ Qll ~api.tal aU}C :f.nsti~u'f;
o
o
0
2760
~ransfert
en capital aux institut
0
TOTAL
GENERAL :
14/03/2001
7. 771.606.528
7.564.819.574
1. ~~,P .•. 3lp.ooo
4.~2Q.310.000
4.420.310.000
1. 448.920.000
2.971.390.000
100.000.000
100.000.000
4.320.310.000
1. 348.920.000
2.971.390.000
100.000.000
100.000.000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
69.291.170.
1999
0
62.845.662.1
54.820.356.310
Editépar
Page 11 sur 11
.. ;
.:
'
"·
• :
·~.!
'·
:
\.-; .
TABLEAU 1.1. PIB en francs courants
mise à JOur. 29 decembre 2000
1.1. Ressources du PIB:
.' >1.996 · .. •.
1 997/:·>.<3. 99s ." ·1
1 999
:. 2
ooo · :'· 2 oo1
les valeurs ajoutées.
Secteur primaire:
Agriculture vivrière. élevage
Agriculture d'e>.p011a!ion
Sylviculture
Extrac1icn min ..::re
Pèche
Secteur secondaire:
Industries agro-alimentaires
produits pi:troliers
Ener;ie (gazeaulec)
BTP
Autres industries
Secteur tertiaire:
1 567,9
1 756,0
1 957,J
1 849,0
1 915,2
1 969,2
2 137,1
2 307,0
1'194,4
585,0
50,0
17,8
20,7
996,0
669,0
51,0
22,0
18,0
1 088,0
782,0
48,0
19,0
20,0
1 076,0
1 175.2
682.2
58,2
28,6
24,8
1
19.0
22,0
1 102.4
706.6
55,4
27.3
23,3
2'.0,4
778.9
60,4
31,3
26,1
1 323.6
657.S
63.2
34.3
28,0
1 207,3
1 410,4
1 594,9
1 646,7
1 495,6
1 591,4
1 719,3
1 925,2
325,2
167,4
119,0
196,4
399,3
379,7
161,2
147,7
231,9
489,9
443,4
173,7
148,5
260,2
569,2
433,1
420,0
169,8
186,7
2S3.4
545.5
459.1
182.9
200,5
2S1.:3
519,4
sc:.s
389,5
161,0
181.2
251.7
512.2
2 793,4
2 968,5
3 197,1
. :..:-: .:
860.3
1 ~ 50.1
935 3
682.0
~8.0
1êJ.8
183.1
2E.:O.é
2 298,1
2 589,2
2 710,9
2 801,2
2 660,1
Transports. cornmunications
489,0
594,4
626,9
7i 2.:3
Commerce
Services
850,0
720,0
239,1
989,8
745,1
259,9
1 039,9
785,1
730.8
S5C.5
77!:.5
203.3
5 073,2
5 755,7
6 262,8
Droits et taxes à lïmport
PIS marchand
· •· 2 oo2 · / ..}2 ooi
1
c-:- -:
E..o!
~
·:-
259,0
6 :ZS€.9
6 07C,9
:
-
.-
'
::-
~
....
'L . • •
:
198.8 1
219.5
324.3 1
663.2 1
251.]
6
3~.0
6 824,8
7 429,3
~-----------~------------r------------------------~----
Services des APU
Services des APRI
services entre ménaaes
PIS non marchand
.
439.6
439,3
467,9
49<.9
518.3
17.8
17,5
21,4
18.0
22,9
2~.1
25,1
19 3
20.4
474,9
478,7
510,1
536,4
.6 234,4i/: .6'7_72,9
6 833,3
.
PIS total
'
5~
~
'l
i
J
682.3
1,9
21.0
213.5
22.4
27.S
23.8
29.5
25,3
564,4
590,7
619,9
657,0
; 6 635:3 ~:. ·.. 944,8 •..·.
l
7 444,8 ·; '. 8 086,3
1.2. Emplois du PIB:
FBCF:
ménag~s
sociétés
APU
APRI
Consommation finale
Ménages
APU
APRI
Variation de stocks
Contribution de l'extérieur
Exporta~;ons
-Biens
- Services non (Jeteurs
846,5
959,8
1 138,0
1 120,9
984,2
124,5
489,0
231,0
2.0
4201,5
130,0
497,7
330.0
2.1
4648,2
142,6
606,1
387,0
2,3
4839,2
155.7
6G0.6
302.1
2.6
5045,7
150,5
581,6
250,1
2,1
4721,2
1 064,7
158.9
638.6
2135.0
4891,6
1 187,8
169.7
729.5
1 360,4
162,6
2.%}
338.7
2.7
5 601,2
2.4
5 193,0
835.~
4 G2'3,E
3487.1
3935,0
4064,2
4135.6
3910,9
4051.9
~382.0
950,3
699.2
697.5
757,0
890,3
792,1
820.8
8~0.7
~--------1~2_ _ _
15...:...7_ _ _
18_,_.0'-t'-~_1_19~. .s. -~....... 8 . -=--3----'13...:...·9:.._____2_0_:_._3-~--...-~.~.
-71,2
-16,4
180,0
-180.0
30,0
50.0
30.0
30,0
,:=
572,3
663,5
615,7
846,8
959,9
938.5
2 G33,0
2 345.0
2 737,8
2 807.5
2 551,6
186,2
2 607,1
200,4
3 120.0
2 909,5
3 190,7
2 990,6
3 216.0
3 005.6
210,5
200,1
188.0
210.~
1 033,9
1 094,8
3
1
3 8/ t ,3
c. 9
3 6::','" 9
:; ..L'. 4
::--~
lmport2~!ons
1 960.7
2074.3
2191.8
2273.3
2~30,9
2277.G
? 4':· Î .1
2 71G.5
-Biens
- Services non facteurs
1 616,2
1 689,6
384. 1
1 804.7
387. 1
1 878.7
394. G
1 836.5
394.4
1 880.7
39u 8
? OL7 î
2
344,5
Page 2
4 :'0. 0
3D·~.
1
~70.4
~
compte ressources-emplois de la Côte d'Ivoire
TABLEAU 1.2. PIB en francs courants: variation annuelle en %.
mise à jour: 29 décembre 2000
1 996
1 997
1 998
1 999 •'
1.1. Ressources du PIB:
Secteur primaire:
Agriculture vivrière. élevage
Agriculture d'exportation
Sylviculture
Extraction minière
Péche
Secteur secondaire:
Industries agro-alimenlaire s
produits pétroliers
Energie (gazeaulec)
BTP
Autres industries
Secteur tertiaire:
Transocr:s. cümmunie<rticns
P!B marchand
Se :vices des APU
Services des APRI
services entre ménaaes
PIB non marchand
8,5
12,0
11,4
-5,5
3,6
2,8
8,5
8.0
8,4
9.2
6,6
5,5
3,6
-3,5
14.2
6,7
10,1
-5,9
-13,6
11, 1
-0,9
-12,8
0,0
0,0
10,0
2,3
6,6
13,6
122,5
8,8
11.4
14,4
2.0
23.6
-12,9
15,5
5,0
43,8
6,1
5,4
6,3
3,8
8,7
5,2
9,7
21,9
16,8
13,1
3,2
-9,2
6,4
8,0
12,0
15,3
48, 1_
16.8
16,8
-2,3
13,1
4,1
7.7
7,2
49,9
13,1
2<:.1
7,7
0,6
23,3
10,2
-1,1
-10,1
-11,0
-1,1
-12,2
-9,0
9,3
-3,7
7,8
5,5
7,3
8,7
9,5
11,3
13,3
7,7
18.1
22.7
16,9
12.2
16,2
3,0
7,0
6,5
7,4
8,1
4,5
7,3
7,5
12,7
4,7
3,3
...s,o
5,0
6,3
4!,3
21.E
5,5
13,6
4,2
5,5
7,1
4,7
~ô.~
s. i
5,5
-7.2
-15,4
5,4
4,5
6,4
6,6
7,8
5,4
-0.4
·3,1
7,1
2,6
-5,7
-7,8
13,9
3.~
6,1
8.ï
10,9
13,5
8,8
0,5
-3,6
4,7
7,4
8,9
15,7
-1,1
6,5
7,1
5,1
5,1
5,4
7 1
5,8
4,0
32
4,6
5,6
6,3
4,9
9,4
-0.1
20.2
2.9
5,6
6,3
6,0
5,6
6,3
14,7
0,8
6,6
5,2
5,2
4,7
4,9
6,0
' : :;11,2 .. ·.
.12,4.
8,6
24,6
13,4
-1,5
-12,2
8,2
11,6
14,5
99,9
19.7
11,3
4,4
9.7
21,8
17.3
9,1
9,0
-21,9
-3,3
1.8
·12,0
-17,2
5,6
9,8
6,8
14,2
14,6
6,0
8,0
8,1
12.4
-19,4
6,1
8,4
7,2
7,4
10.2
1.2. Emplois du PIB:
FBCF:
7,6
66.7
42,9
5,0
Consommation finale
5,8
10,6
4,1
4,3
-6,4
3,6
6,2
7,9
3,6
12.8
-0,2
3,3
3,3
1,8
17,6
10,3
3,6
7,G
3,4
6,2
6,1
7,1
50,0
30,0
30,0
5,9
Ménages
18,3
12,2
Variation de stocks
-71,2
-16,4
180,0
180,0
·5,4
-11,0
-7.6
-30,0
Contribution de l'extérieur
113,0
15,9
-7,2
37,5
13,4
-2,2
10,2
23.5
23,0
8,1
11, 1
2,3
0,8
9,8
9,6
8,8
2,2
0,5
1,0
7,6
11,6
5,1
2.8
30,2
-4,9
5,2
9,9
7,8
9,8
6,8
10,0
5.8
5.7
3,7
-1.9
2.1
9,6
11.2
9,9
8.4
11,6
APU
APRI
,
18,6
ménages
sociétés
APU (TOFE)
APRI (+communes)
Exportations
-Biens
-Services non fadeurs
Importations
- 81·ens
·Services non fadeurs
17.8
28,8
11' 9
4.5
1,8
11.7
8,5
14.5
6,8
0,6
Page 3
4, 1
1,9
·2.3
0,0
3,6
2,4
0,6
9,1
9,1
9,4
compte ressources-emplois de la Côte d'Ivoire
TABLEAU 1.3. PIB en francs courants: répartition des ressources et emplois en% de PIB.
mise à jour: 29 décembre 2000
. ·1 997' >. ·1 998
1 996
''1 999 ·. ··:;: 2 000
2 001
1002
.
.. .,..
._.·,··.·.
..
2003 \'
5.1. Ressources du PIB:
Secteur primaire:
Agriculté!f(• vivrière. élevage
f..griculture à'exportation
Sy1viculture
Extraction miniére
Pêche
Secteur secondaire:
J
-~
Industries agro-alimentaires
produ1ts pétroliers
Energie (gazeaulec)
BTP
Au1res industries
Secteur tertiaire:
Transports. communications
Commerce
Services
Droits et taxes à l'import
PIB marchand
Services des APU
Services des APRI
services entre ménaaes
PIB non marchand
28,3
28,2
28,9
27,1
28,9
28,4
28,7
28,5
16.1
0,9
0,3
0,4
16.0
10.7
0,8
0,4
0,3
16,1
11,5
0.7
0,3
0.3
15.8
10,0
0,7
0,3
0,3
16,6
10.6
0,8
0,4
0,4
16,9
9,8
0,8
0,4
0.4
16,7
10,5
0,8
0,4
0,4
16,4
10,6
0,8
0,4
0,3
21,8
22,6
23,5
24,1
22,5
22,9
23,1
23,8
5,9
6,5
2.6
2.2
3,8
8,4
6,3
2,6
2,7
4,2
8,2
5.9
3,0
2,1
3.5
7.2
6,1
2,6
2,4
3,7
7.9
6.0
2.4
2.7
6,4
2,5
2.7
7,9
6.2
2,5
2.7
-.:~.~c
7,9
41,4
41,5
40,0
41,0
40,2
39,9
39,5
11.0
;8,8
10.6
~ ~
..-.--
1C•.S
8.8
15.3
13.0
4.3
9,5
15,9
12.0
4.2
9.3
1 c-.-1
'
91,4
92,3
92,51
7,9
0.3
0.3
7.0
0,3
0.3
8,6
7,7
1 .. !:::
·~·~!
6.S
0.3
0.3
7,5
10,4
14,";"
..•"-·"""'
~
2.4
2.7
3.8
7,7
40,1
11,0
..·----• • 'l
l
.
"'":
...
1~.2
.
91,5
~1,7
91,9
7,8
0.4
0,3
7.8
G.4
0.3
7,6
0.3
7,4
G.4
0,3
8,5
8,5
8,3
8,1
::.1
92,2
91,5
7,8
--:
o!,O
8,2
11.5
:::.1
t,l
3.:
7,2
0,4
0,3
::.9
~ i
~
~.
0.4
'
1
l
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
15,3
15,4
16,8
16,4
14,6
15,3
16,0
16,8
ménages
sociétés
APU (TOFE)
APR! (+communes)
2.0
2.1
8,9
5.7
0.0
2,3
9.7
4,4
0,0
2,3
8,8
3,8
0,0
2.3
9,2
3,8
0,0
2,1
8.0
5.3
0.0
0,0
2.3
9,8
3,8
0,0
2.3
10,3
4.2
0,0
Consommation finale
75.7
74,6
71,4
73,8
71,2
70,4
69,8
69,3
62.9
1/'.G
0.3
63.1
11,2
0.3
60.0
11,2
0.3
60,5
13,0
0.3
58,9
11,9
0,3
53.3
11,8
0,3
57,8
Î 1.7
0.3
57,2
11.8
0,3
Variation de stocks
-1
..0,3
2,7
-2,6
..0,5
OJ
0.4
0,4
Contribu1ion de l'extérieur
10,3
10,6
9,1
12,4
14,5
13,5
13,9
13,5
Exportations
. e:~c:s
- Sorviœs non lacœurs
Importa: ions
45,.
42.
41.5
38,5
45.7
48,1
47,9
45.1
46,3
43,3
4 7,4
~.!.6
4·:.4
44,9
3,0
3. 1
3,0
- Bi·ens
29.;
t :'
43.9
40,9
3.0
33.3
27,1
6,2
32.4
26,6
33.3
27,5
5,7
5,8
33,6
27,7
5,9
PIB total
1.2. Emplois du PIB:
FBCF:
Ménages
APU
APRI
8,8
4 ')
.~
1
1
1
- Services non fac-t-eurs
~
.
.J ....
'1:-.
~"'.
3.0
32.e
27.1
~.7
3.0
~~ ,5
7
!
3,0 1
34,3 1
1
28,5 i
5.8 '
1
Page 4
~
".," '
..
-_-
: ' .... ~
•
' ..... !
~
'
. '. ~
·--
'·- ' _ _.. "
'
!
•.J..t•..:
; ' "
compte ressources-emplois de la Côte d'Ivoire
TABLEAU 2. PIB en volume:
mise à jour: 29 décembre 2000
variation annuelle en%.
. 1 9!}6
1997 :·
..
.. 1 998
·, 1 .. 1 999
.·· ..
2 000
·~
.~/~~::'. ~-~9r.:~
·.··2'ôo2 · '. · 2
boi(;;
Ressources du PIS:
Secteur primaire:
Agriculture vivrière. élevage
Agricutture d'expor~a~>on
Sylviculture
Extraction minière
Pëche
second;:~ ire:
Secteur
Industries agro-alime.'ltaires
produits pétro!lers
Energie (gazeaulec)
BTP
AU'lres in.:;wstri-~s
Secteur tertiaire:
Transports.
Ccmmerc:e
corc:m:.::-~ica:ic~s
$e;,;ices
Jr:~s
e-: ~è.xes
2: r:-~:-.
PIS march.and
c-=:s ,t..;::u
Ser...ices des P.PF\.1
ser...ices entre mé:-.ac'ès
Ser>~ices
1,4
10,7
-0,2
2,9
3,7
3.5
3.3
23,2
5,0
6,5
3,0
3,3
..{1,0
0,0
2,8
3,0
3,3
2,4
1,0
5,5
3,2
3,3
4.4
1.0
6,2
3.2
..a,4
..{1,8
-8.2
2,0
-14,8
-9,9
2,1
5,0
8,7
0,7
0,3
19,7
6,0
-5.0
3,2
1,8
-1,5
3,1
2.2
5,3
4,2
5,1
5,8
4,5
9,2
5.7
6,8
8,1
10,2
~
6,1
7,3
5,3
3.2
5.7
8,0
107,2
3.5
. 14,0
~5.0
20,0
2.7
10,3
-16,7
12,5
0,9
-5,3
-2.0
11,0
-5.0
8.9
6,0
12,0
11,0
1,3
~8.5
13.2
24.0
9,0
22.0
7.0
8,6
6,6
20,9
17,0
12.7
15,6
9,9
1,6
10,0
12,8
4,0
2,6
3,7
3,4
-7,5
1,0
3,4
4,7
4,4
. , ,3
5.2
2,0
4,0
3.1
-5.0
-7,7
-8,7
-10,0
..(),1
1.2
-.o
3,4
3,0
3,3
6,0
2.0
3,2
3,1
3,4
4,9
4,2
4,8
4,2
8,0
6,9
6,5
6,1
1,4
-2,4
0,9
3,6
5,4
6,5
1 1 ,8
3,9
~1 ~.6
4,1
3,0
3,2
2,3
3,0
3,2
2,2
3,0
3,2
2,3
3,0
3,2
3,2
3,0
3,2
4,0
2,4
2,3
2,4
3,2
..,v.v"
29
7 ..:.
3 ':
5.2
6,4
~ 11.9
3,3
4,0
4,0
PlB non marchand
6,7
2,8
3,3
0.0
0,0
PIB total
6,9
6,2 ·.
:.5,8
9,1
16,9
.,
,• :·
1,6 ..
1.7
-2,0'·})';::/';1,0 .·· ..
•·.:;/:::.
,'
:-··._
·;_:
"•-'"'-•'.!,
5,2
Emplois du PIB:
FBCF; '.::: .: ··
, .... ,
ménages_·. ·
sociétés : ., '
23,4
..a.o
-21,5
-7,5
5,0
9,4
12,3
12,4
16,0
10,0
5,5
· APU (TOFE)
APRI (+communes)
30,0
23,3
21,6
25,0
-0.2
7,6
14,9
25,0
5,5
26,2
4,7
5,0
2,0
3,'3
-30,3
5,0
-24,1
-23,0
-25.0
3,0
6,6
2.4
3,0
4,5
12,0
5,9
6,3
Consommation finale
2,0
7,6
3,4
1,8
-10,0
0,9
3,9
5,7
1.1
6,1
12.5
9,2
0,6
·7.5
2.8
6,2
8,1:
1,2
5,0
5,0
-8.2
-18,0
-12,0
0,9
0,9
1,0
3,9
4,0
5,0
5,4
7,0
7,0
-40,0
25.0
100,0
-150,0
120,0
20,0
10,0
0,0
Contribution de l'extérieur
50,9
3,1
-1,7
71,1
64,4
-7,8
-0,8
-2,3
Exportations
-Biens
• Services non facteur;:;
Importations
30,9
28,0
53,9
20,7
6,0
0,6
5.5
9.6
7,9
..0,8
9,8
18,7
20.0
2.0
4,0
4.0
4,0
8,2
9,0
-3.0
-12.7
15.0
-2,0
0,6
0,5
2.8
4,3
4,5
3,2
4,2
..~.2
4,1
4,7
4.8
4,0
7,7
2,6
7,4
4.4
Ménages.
APU
· APRl
Variation de stocks
Diens
· Services non facteurs
des imrorts 1 PIB
22,6
12,2
0.0
00
e.J
3.3
1.3
6,7
00
00
2,0
2,9
-2,3
00
5
6,2
6,5
5.0
8.0
6,0
..,
,-
.
...
~
compte ressources-emplois de la C6te d'Ivoire
TABLEAU 3. Déflateurs du PIB: variation annuelle en%
.
. : '.·
.'
' ,1 999 ·~ '.; 2 000 :.
1 997
mise à JOur: 29 décembre 2000
'
. . . ~ ·".
2.001'
. _002 .... 2003 .::
4.1. Ressources du PIB:
Secteur primaire:
Agriculture vivrière. élevage
Agriculture d'exportation
Sylviculture
Extraction minière
Pêche
Secteur secondaire:
Industries agro-alimentaires
produits pétroliers
Energie (gazeaulec)
BTP
Autres industries
Secte ur tertiaire:
Transports. communications
Commerce
SeNices
Droits et taxes à l'import
PIB marchand
Services des APU
Services des APRI
seNices entre ménaoes
PIB non marchand
2,3
4,4
3,8
-4,2
~.4
3,1
5,4
4,1
5,0
17,2
-4,7
2.2
11,5
2.0
3,2
2.7
5,0
2,5
:u
-15.9
-0.7
-5.0
-19,7
-5.0
-1.0
11,0
3,5
3,2
2.8
3,0
1,9
4,2
2,9
3,0
3,8
3,4
3,6
2.8
2.2
2.2
2.5
3.e
.0
4.2
2.7
~.1
2,7
3,9
2,8
2,9
e.o
..... ·-
c
4,3
2.2
4.:
v,4
2,5
3.1
2.:
2.2
29
3. ~
-V,S
3,ï
3,6
3,3
î.O
2,3
2.5
2.7
2.5
0,9
5,3
7,4
12.1
-8,9
5,1
4.6
-7.2
31,0
-10,0
10,0
35,0
3,0
6,9
4,3
1,3
2,0
~.8
1,9
19,5
-1.7
7.5
-9,6
1,0
·3.0
3,8
-3,5
-3.0
4.5
-2.0
-1,0
2.0j
3.G;
3,0
-3.0
4,6
22,9
2,6
0,9
5,7
6,9
3,4
9,8
1.2j
1,2
1,7
16,4
18,0
-1.6
2.0!
6,1
1
2_C,~
4,0
4,1
-!:.0
:!C
2.2
3,7
6,5
8,6
-11,6
-3,8
40.8
2.8
16.8
7,5
-1,9
..
2 ,v"··
. ..'
~
.3, 1
•.. ·. 2
PIB total
'! . •
~
'
~
.
3,6
5,5
3.3
4,0
3.0
":t'>
2.:
2.0
2.5
.c
2,5
2.5
00
3.0
3.0
3.0
1 '1
2.8
2,3
2,5
2,7
Î
·· ..
11·... ·
i .'·
'.,. .. ·....,
'
~.9
.·.
·"
· ;~ 3,Z:
.,.
4.2. Emplois du PIB:
FBCF:
·
ménages:.
sociétés
APU (TOFE)
APRI
Consommation finale
Ménages.
APU
APRI
1,0
3,9
7,1
11,9
3,0
2,0
2,0
2.2
2,0
2,0
2,0
2,0
2.0
2.0
2,0
7,0
4,5
2.5
5,0
12.0
16,0
-16,0
4,0
-3,5
12,0
3.0
7,0
7,5
3,0
3,5
3,0
3,7
2,9
0,8
2,4
3,9
2,7
2,1
2,1
2,5
11,0
14,5
3,4
0,6
2,1
2,2
2,7
2.7
2.2
-0,9
16.2
0,5
12.0
5,0
3,0
2,0
2.0
2,0
2.0
..{i,4
0,0
2,3
5,4
5,5
3,6
4,7
4.8
53,8
4,6
-2,9
-8,2
-5.4
24,3
33,3
5,9
7.5
8,5
5,0
2,4
Contribution de l'extérieur
-5,6
-3,9
-15.4
1,9
2.61
3,2
3.01
~7.0
-5,5
-5,7
-9.7
-2,01
3.0
-2,0
lmpor.ations
-e.9
-1,9
3.71
-0.3
12.5
-2.1
3.2
-Biens
-8.7
3,3
2,0
-2.0
-2.5
3,::'
·9.2
3,8i
3,01
i
15,0
- Service:- non facteurs
0.1
·2.0
3.2
3.2
-13,0
2.0
2.2
Exportations
-Biens
• Service:; non facteurs
5-1
G
0,1
2.7
COMPTE RESSOURCES - EMPLOIS DE LA COTE D'IVOIRE
TABLEAU 4. CONTRIBUTIONS A LA CROISSANCE OU PIB en francs de l'année n-1 (en points de%)
mise à jour. 29 décembre 2000
. 1 997 .
. 1 996
l
:.,\•
.1 998
1 999 ;
2 000 ·:
....
.. 2001 .·.·• .
2 003 .
'i002
2.1. Ressources du PIB:
1,4
1,3
2,1
-<l,4
2,9
-<l,1
0,8
1,1
0.5
0,6
0,1
0,2
0.0
-0.8
2,1
0.0
0,0
-0,1
2.0
0,1
0,0
0,0
0,0
0,6
-1,0
0,0
0.0
0,0
0,5
2,3
0,0
0,0
0,0
0,5
-0,6
0,0
0,0
0,0
0,6
0.2
0,0
0,0
0,0
0,5
0,5
0,0
0.0
0,0
2,6
2,7
2,6
0,3
-2,0
0,5
1,1
2,0
Industries agro-alimenlaires
0.7
~rodurts pét~cliers
C,5
0,5
0.5
0,5
0.2
0.4
0,6
0,9
1,0
0,3
0,0
0,4
1,0
0,0
0,0
0.4
0,2
-0.4
-0,4
-0,2
0,1
-0,6
-0,8
0,2
0,0
0.0
0,1
0,2
0,3
0,1
0.1
0,2
0.4
0,6
0,1
0,2
0,3
0,8
1.9
1,2
1,4
1,4
-J,1
0,4
1,3
1,9
r "
'-
-
0,4
cs
:.:.e:--..·1=-es
c;
('"l
0,3
0,5
0,4
0.3.
0,5
0,3
0,5
0,1
-0,5
-1 '1
-1,1
-0.4
0,0
0,2
0,2
0,1
0,4
0,4
0,4
0.1
0,5
0,7
0.5
-:~ons
-0,2
0,7
0.3
5,8
5,1
6,1
1,3
-2,2
0,8
3,3
4,9
0 ,..;c
0,3
0.0
0,0
0.2
0,0
0,0
0,3
0,0
0,0
0,2
0.0
0,0
0,2
0,0
0,0
0,2
0,0
0,0
0,2
0,0
0.0
PIB non marchand
0,6
0,2
0,3!
0,3
0,2
0,2
0,2
0,3
PIS total
6,4
5,4
6,4
1,6
-2,0
1,0
3,5
5,2
3,2
1,3
2,5
-1,3
-J,S
0,7
1.4
2,0
-0,2
-2,3
-1,0
0,1
0,6
0,1
0,1
1 '1
0,2
0,1
1.2
0.6
0,0
0.0
0,0
0.0
Secteur primaire:
Agriculture vivrière, é!evage
Agriculture d'exportation
Sylviculture
Extraction minière
Péche
Secteur secondaire:
:=:i\er;ie
C.2
C:;azeau~ec)
BTP
Autres industries
Secteur te~iaire:
- "ê:-:s:-::-5.
;::rr.-,~-
_,:;~
:;.n:
·..... :.m:---~--:-e
et taxes à llm::c:-c
PIB marchand
Services des APU
Services des APRI
services entre ménaoes
0.2
0,0
0,0
2.2. Emplois du PIS:
FSCF:
ménages
sociétés
APU (TOFE)
APRI (+communes)
Consommation finale
Ménages
APU
APRI
Variation de stocks
Contribution de
Exportations
- Btcns
-Services
l'ext~rieur
0,0
0,3
-1,7
0,0
0,4
0,0
1Q
0,9
0,7
0,6
0.0
0,0
0,1
2,1
0,2
0,0
1,3
3,8
2,4
1,3
-7 ,4.
0,7
2,8
4,0
0,6
1,7
0,7
-5,0
-2.3
0.5
0,1
3.1
0.8
0.0
0,0
0,0
0,7
0,6
0,0
2.3
0.7
3,8
0,1
0,0
0.0
.~
0,5
0,0
0.0
-3,8
0,4
1,9
-4,9
0.9
0.8
-0.6
.Q_4
4,9
-û,2
-<l,7
6,5
8,0
-1 '1
-û,1
D,3
12.3
2.6
0,0
7,8
3.7
0,3
1
:'.3
3,8
-0. 1
0,2
0,1
1,8
0,1
:. 1
0.1
1,4
2,0
.G
10,7
1, G
2,3
-0,3
7,7
0.3
0,3
0,1
Importations
7,4
2.8
0,6
1,3
-4,2
Biens
• SeNices
6,5
0,8
2,4
0,8
1,2
1,8
2
-0, 1
1' 1
0,2
-4, 1
0.4
-0. 1
0,2
0,3
0,3
7
1
!
Téléchargement