Monique DELARZE
Directrice de l'agence Delarze Marketing
et Communication
INTERVIEW
62 MARKETING
Interview
www.monde-economique.ch mars-avril-mai 2015
Le Monde Economique : En travaillant avec une
agence de communication, le client engage un
processus basé sur la confiance, la qualité du
conseil et la pertinence créative. Avec des
clients présents aussi bien en Suisse qu'à l'in-
ternational, qu'est-ce qui explique le succès de
votre agence ?
Le dosage, la forme,
le message, l’image sont
primordiaux dans la
communication, tout comme
le ciblage.
Monique Delarze : Le conseil en marketing et
communication n’est pas une science exacte, mais
la qualité que nous fournissons résulte des expé-
riences très diverses qui nous ont enrichis dans
un monde qui évolue très vite. Le niveau de
confiance est très important, tout comme la per-
sonnalisation du service et le professionnalisme.
Je conduis moi-même tous les projets et assure les
relations clients. Nous maîtrisons la technique et
les technologies au plus haut niveau, mes exi-
gences en design graphique sont très élevées et
notre polyvalence est notre meilleur atout.
Le Monde Economique : De nombreux don-
neurs d’ordres exigent souvent que l’agence
connaisse leur secteur d'activité. Si nous pre-
nons comme exemple votre client, la BRAFA, à
Bruxelles, comment vous y prenez-vous pour
être en phase avec ses besoins ?
Monique Delarze : Il n’y a pas de formule mira-
cle ! Nous avons été recommandés à ce client par
le rédacteur en chef d’un magazine économique
romand qui connaissait notre réputation dans le
domaine des relations médias et mon expérience
personnelle dans le monde de l’art. Je distingue-
rais deux catégories d’agences : les majeures, ba-
sées dans les grandes capitales, qui se voient
confier les campagnes des grandes marques et du
luxe, et les plus petites, qui décrochent des man-
dats « de niche » ou des start-up. En Suisse, avec
un marché petit et complexe, la réalité est plus
nuancée. Certains clients exigent que vous
connaissiez leur marché, d’autres ne souhaitent
pas que leur agence fournisse leurs concurrents.
Revenant à Brafa, il est intéressant de constater
que le mandat d’attaché de presse pour la Suisse
ait été confié à mon agence « généraliste », alors
qu’en France, ils se sont adressés à une agence ac-
tive uniquement dans la culture.
Le Monde Economique : La communication de-
vient plus complexe, ce qui entraîne une aug-
mentation des besoins des donneurs d’ordres
“Je conduis moi-même tous les projets
et assure toutes les relations, en direct,
avec mes clients.”
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