1ère topique.
Il ne faut pas oublier que freud était neurologue, ce qui peut expliquer son envie de localiser les
systèmes puis en 1920, les instances (2ème topique).
Dans la première topique, il y a le système inconscient et le système préconscient/conscient.
Freud mettait en avant l'analyse de l'inconscient à travers les rêves, les actes manqués et les lapsus.
Entre ces systèmes se trouvent des sas, des censures.
Le système conscient reçoit les informations extérieures et les envoie dans l'appareil psychique; il
reçoit également les informations venant de l'intérieur. Il est lié au préconscient. Le système
préconscient gère les éléments qui ne sont pas conscients mais qui peuvent le devenir, il est régit par
le principe de réalité. Nous pouvons observer dans cette première topique le peu d'importance
donnée à la conscience lors de l'analyse.
Le système inconscient est séparé du reste du psychisme, il est régit par le principe de plaisir, les
désirs essaient d'accéder à la conscience mais sont refoulés s'ils sont jugés inacceptables.
A l'époque Freud posait sa main sur le front de ses patients et leur demandait d'exprimer leurs
souvenirs. Lors d'une séance, une patiente lui demanda de se taire et de s'éloigner d'elle. C'est alors
que commença une nouvelle technique thérapeutique, l'association libre et le positionnement du
psychanalyste assis derrière sa patiente.
Il se rend compte également que les abus sexuels des patientes hystériques sont en général des
fantasmes, elles inventent des séductions qui n'ont pas eu lieu, le sujet va s'interroger sur lui-même
et la conscience va devenir le moi et prendre une place prépondérante dans la cure.
Avant de présenter la 2ème topique, un détour par la pensée nietzschéenne semble incontournable.
2/ 1885 La révolution nietzschéenne.
Les apports de Nietzsche à la psychologie moderne
En 1885, il y a un tournant dans le mode de la pensée bourgeoise, Niestzsche dit que l'homme
s'abuse et abuse les autres.
Certains disent qu'il est le fondateur de la psychologie moderne.
On trouve chez lui la conception dynamique de l'esprit avec les notions d'énergies mentales, de
quanta (quantités discontinues), d'énergies latentes ou inhibées, de libération d'énergies ou de
transfert de pulsion à une autre.
Il donnait une place prépondérante aux instincts d'agressivité et d'autodestruction alors que freud
accordait la première place à l'instinct sexuel.
Dans Humain, trop humain, il écrit: "les bonnes actions ne sont que de mauvaises actions
sublimées".
Ainsi que dans Par-delà bien et mal :"l'oubli ne relève pas d'une simple force d'inertie [...] Il s'agit,
au contraire d'un processus actif et, dans son sens le plus strict, d'une capacité positive d'inhibition".
Nous appellerions aujourd'hui l'inhibition, le refoulement.
Il parlait également de "ressentiment", rancoeur, haine, envie; lorsque ces sentiments sont inhibés et
deviennent inconscients, ils peuvent se manifester sous des formes déguisées entraînant une fausse
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