Université du Maine - Faculté des Sciences ⌫ Retour Examen thermodynamique LCU1t
UNIVERSITE DU MAINE Année Universitaire 2002-2003
Faculté des Sciences deuxième session
LICENCE DE CHIMIE
Module LCU1 - thermodynamique ( 2 heures)
I – Etude des oxydes de cuivre
Entre 300 et 1200K, les enthalpies libres standard de formation des oxydes de cuivre I et II :
2 Cu (s) + ½ O2 (g) → Cu2O (s) (1)
2 Cu (s) + O2 (g) → 2 CuO (s) (2)
sont données par les relations :
∆G 1°(T) = -169300 –16,39 T log10(T) + 123,31 T ( J.mol-1)
∆G2°(T) = -315380 – 41,88 T log10(T) + 308,48 T ( J.mol-1)
1°) Montrer à l’aide de la relation de Kirchoff que l’expression de ∆G° utilisée ci-dessus s’obtient
en considérant les capacités calorifiques des corps purs constantes. Que vaut le ∆Cp de chacune des deux
réactions ?
L’approximation d’Ellingham néglige le terme ∆Cp. Que pensez-vous cette approximation? On pourra
par exemple estimer l’erreur sur ∆G ° (1200K) associée à l’approximation.
2°) Ecrire la réaction de dismutation de l’oxyde de cuivre I. Cette réaction est-elle possible dans
l’intervalle de température considéré ?
3°) L’argon commercial contient des traces d’oxygène : environ 0,01% en volume. Une méthode de
purification consiste à la faire passer très lentement sur un large excès de copeaux de cuivre chauffés au
rouge soit environ 1200K.
a) Ecrire les 2 équilibres successifs à considérer et calculer la pression de O2 à l’équilibre pour
chacun d’eux.
b) Justifier le principe de la méthode, en considérant que l’argon est à la pression atmosphèrique.
Sous quelle(s) forme(s) trouvera-t-on le cuivre initial à la fin du traitement ?
données : R = 8,315 J.K-1.mol-1
II – Electrochimie
On considère la pile dont le schéma de fonctionnement est
(-) Cu | solution CuSO4 1M | Hg2SO4 (s) | Hg (+)
Hg2SO4 est un sel insoluble.
1°) Ecrire l’équation de fonctionnement de la pile. Comment s’exprime sa fem ?
2°) Quand on remplace l’électrode de cuivre de la pile précédente par une électrode faite d’un
alliage Cu-Au (de fraction molaire xCu = 0,6), on observe une diminution de la f.e.m de 22 mV à 25°C.
Justifier cette variation. En déduire le coefficient d’activité du cuivre dans l’alliage Cu-Au.
3°) L’entropie molaire partielle de mélange i
S∆ pour une solution idéale vaut: ii xlnRS −=∆
En considérant que l’alliage Cu-Au forme une solution régulière ( l’entropie de mélange est alors égale au
cas de la solution idéale), calculer l’enthalpie molaire partielle de mélange du cuivre dans l’alliage.