prevenir et detecter l`infarctus.indd

publicité
Jean-Paul Allaux
Kinésithérapeute
PRÉVENIR ET COMBATTRE
L’INFARCTUS
Guide
pratique pour le retour en forme et la réadaptation
(physique, alimentaire, affective et socio-professionnelle)
des opérés et des malades du cœur
Préface du professeur Jean-Paul Broustet
Quatrième édition
Diffusées et distribuées par DG DIFFUSION
Z.I. de Bogues - Rue Gutenberg
31750 Escalquens
À mon père.
À tous ceux
à qui est destiné ce livre.
La première édition de ce livre a été publiée en 1984 sous le titre :
Le Cœur retrouvé (Éditions Retz).
Nouvelle édition refondue et complétée :
ISSN : 0180-8818
ISBN : 2-7033-0698-9
© Éditions Dangles, 2006.
BP 17147 – 31671 Labège Cedex.
Tous droits de reproduction, de traduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.
L’AUTEUR :
Né en 1942, Jean-Paul Allaux est kinésithérapeute. Après des études à l’hôpital
Necker-Enfants-Malades de Paris, il se spécialise en rééducation cardio-vasculaire et
respiratoire sous la direction du professeur
Cara de l’Académie de Médecine de Paris et
fondateur du Samu . Responsable pendant plusieurs années de
la rééducation respiratoire dans le service de Pneumologie du
Centre Hospitalier de Pau, il exerce depuis quarante ans dans
une Clinique de Cardiologie, à Aressy près de Pau, ainsi qu’en
Libéral.
Sa longue expérience au contact des enfants (Scoutisme
et Directeur d’une Maison d’Enfants à caractère Sanitaire)
l’amène à faire un travail axé sur la Prévention, principalement
dans les problèmes O.R.L. et Cardio-Respiratoire. Articles,
conférences, interventions au niveau scolaire le conduisent à
publier divers ouvrages consacrés à ces problèmes.
Conscient de l’angoisse générée par les affections cardiovasculaires, par delà la technicité, Jean-Paul Allaux complète sa
formation par une approche Psychosomatique.
Dans le prolongement d’un travail analytique, il se forme à
différentes thérapies psycho-corporelles. Sa rencontre avec le
Pneumologue Jacques Courchet le sensibilise entre autre à la
relaxation sophrologique.
Il est membre de la Société Française pour l’Étude, la
Recherche et la Prévention en Kinésithérapie Respiratoire
et Cardio-Vasculaire, ainsi que de la Société Française de
Relaxation Psychothérapique et de l’Institut de Psychosomatique de Montpellier.
En outre, il a pratiqué de nombreux sports tels que le parachutisme, la plongée, l’équitation et la montagne.
Dessin de Jean-François Allaux
Préface
Après un certain âge, le plaisir provoqué chez l’enfant par l’activité motrice est largement réduit, et beaucoup d’adultes renoncent totalement à toute activité physique non indispensable. Cette
sédentarité cause à son tour une dégénérescence musculaire et
une réduction des fonctions cardiaque et respiratoire. Que la maladie cardiaque vienne frapper de tels patients et les dégâts moteurs et psychologiques seront considérables.
Après 50 ans, les sédentaires ressentent mentalement leur
corps comme plus lourd et plus épais qu’il n’est réellement.
L’activité physique leur paraît pénible, épuisante, un véritable cercle vicieux s’installe, les confinant dans la sédentarité.
Pendant la croissance, l’enfant puis l’adolescent apprennent à
conquérir et à maîtriser l’espace dans lequel ils se meuvent, depuis
le parc jusqu’au terrain de sport ou de ski. Plus tard, à l’inverse, cet
intérêt de conquête de l’espace décroît et l’attention se tourne vers
les conquêtes sociales. Après 50 ans, une tendance à l’introversion existe : cette nouvelle conquête spirituelle, dont nul ne
songerait à nier la valeur, implique des décharges émotionnelles
dont la résultante ne sera pas l’activité physique comme dans bien
des agressions de l’enfance et de l’adolescence.
Contrairement aux idées reçues, l’inaptitude physique ne
diminue que très lentement au fil des âges. Les mesures effectuées dans des populations reflètent beaucoup plus le mode
de vie qu’elles ont eu que leur vieillissement physiologique
réel. L’exemple des personnes qui n’ont jamais renoncé à un
entraînement physique régulier montre combien on peut conserver longtemps d’excellentes aptitudes à bien des activités
physiques très variées. Longtemps, les maladies coronaires et
10
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
valvulaires ont reçu des interdits absolus vis-à-vis de l’effort physique. Cela ne faisait qu’aggraver la dépense cardiaque nécessaire
pour un effort physique donné. Depuis une vingtaine d’années,
cette tendance a été renversée, prudemment d’abord, largement
ensuite. Elle permet ainsi à des cardiaques – pourvu qu’ils ne soient
point trop sévèrement touchés par leur maladie – de retrouver, à
l’occasion de leur convalescence ou de leur opération, des capacités
physiques, mentales et un entrain qu’ils avaient perdus ou qu’ils
n’avaient parfois jamais acquis.
Il est difficile de quantifier les résultats proches et lointains du
réentraînement physique des cardiaques en termes d’allongement
de durée de vie, de transformation du muscle cardiaque ou de
bien-être affectif ; en revanche, la joie de vivre est évidente et les
transformations physiques ainsi que psychiques parfois spectaculaires.
Il faut donc savoir gré à Jean Paul Allaux d’avoir relaté la très
vaste expérience qu’il a de la réadaptation à l’effort de cardiaques,
d’ailleurs souvent gravement touchés, opérés, infarctus du myocarde, de malades atteints d’angine de poitrine ou de maladie
valvulaire ; il sait leur redonner non seulement l’aptitude physique – ce qui est relativement simple – mais aussi la confiance,
le goût de l’effort et parfois même une meilleure vie sociale et
affective : il leur apprend ou leur réapprend la connaissance de
leur corps sans en faire des assistés ou des obsédés…
Pour avoir vu bien de nos malades durablement transformés
par leur séjour à Aressy, après avoir bénéficié à la fois de la compétence et de la prudence de l’équipe cardiologique de la clinique
et du talent et du dévouement de l’auteur, nous savons quelle
confiance et sans doute quel plaisir le cardiaque anxieux de son
avenir pourra trouver dans son livre.
Professeur Jean-Paul Broustet,
Professeur à l’université de Bordeaux-II,
Médecin des hôpitaux.
Avant-propos
Avant de commencer cet ouvrage, essayons, si vous le voulez
bien, de nous situer dans l’un des trois types de profils que nous
vous proposons.
Nous sommes, aux yeux de notre voisin, considérés comme
« cardiaques » tout comme une crise d’asthme fera de ce même
voisin un « asthmatique » à part entière ! Réagissons-nous comme
des anciens combattants parlant ainsi de « nos guerres », de
« notre cœur », en nous enfermant dans notre « grande » maladie ?
De cet extrême, tombons-nous dans l’autre qui consiste à
refuser la maladie au point de retrouver la vie professionnelle avec
un activisme démesuré et une hygiène de vie inconsidérée ? Ou
cherchons-nous, au contraire, à nous prendre en charge tout en
acceptant les contraintes qu’elle implique, à fuir une assistance qui finirait par nous plonger très vite dans un état dépressif
et par aggraver nos troubles ?
Cet ouvrage devrait vous aider, à condition que vous le vouliez
et quel que soit votre « profil », à affirmer votre personnalité par
l’hygiène de vie qui vous est proposée, ainsi que par une plus
grande conscience de votre corps grâce à différentes techniques
physiques et mentales qui favoriseront un accroissement des
possibilités cardiaques et diminueront les effets du stress (cœur
muscle et cœur affectif).
Prendre son « corps à cœur », n’est-ce pas voir se profiler à
l’horizon les prémices de l’épanouissement et de la vie ? Nous connaissons bien cette expression populaire disant de quelqu’un : « Il
l’aime bien !… » et sa réponse : « Bien sûr…, mais il le lui rend
bien ! »… Développons donc ce désir d’aimer notre corps qui
nous permettra d’épanouir notre cœur… et puis, « à cœur nouveau, peu d’impossible »…
Alain Mimoun
Champion olympique du marathon en 1956
à Melbourne.
PREMIÈRE PAR TIE
Anatomie
et physiologie
CHAPITRE I
Physiologie cardio-respiratoire
et vasculaire
Afin de mieux cerner l’importance des techniques gymniques
et de relaxation dans la maladie cardio-vasculaire, il est nécessaire
d’aborder en image la physiologie cardio-respiratoire et
vasculaire.
Un cours de mécanique : nous prenons bien le temps et
apportons suffisamment d’intérêt à l’étude et au fonctionnement
du moteur de notre automobile. Comme pour lui, sachons éviter la
panne par une meilleure connaissance de notre organisme et, plus
particulièrement, du rapport cœur-poumon.
En effet, comme pour notre automobile, il existe une pompe
et un carburateur et, pour obtenir un bon fonctionnement, l’un ne
va pas sans l’autre. Un mauvais fonctionnement de la pompe va
entraîner un désordre du carburateur ; inversement, un réglage
défectueux de ce dernier risque de détraquer la pompe. Replaçons
notre « moteur » dans son contexte, c’est-à-dire notre corps.
1. Le cœur
C’est un muscle situé au milieu de la poitrine, entre nos deux
poumons, qui assure l’éjection du sang dans les différentes artères
de notre corps. Comme une pompe propulsant un liquide, il en
assure donc la circulation.
16
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
a) Apprenons à connaître notre cœur
Comme un fruit dont on a retiré les noyaux, il se divise d’abord
en deux, puis laisse apparaître de chaque côté deux cavités : deux
à droite, deux à gauche.
Les cavités supérieures sont appelées oreillettes (c’est
l’antichambre) : elles reçoivent le sang à son retour, soit de la
grande circulation à travers le corps (oreillette droite), soit des poumons (oreillette gauche). Les cavités inférieures sont plus grandes
et appelées ventricules. Ce sont elles qui ont pour mission de
propulser le sang à travers la petite ou la grande circulation.
Ces deux parties du cœur, droite et gauche, sont séparées par
une cloison, appelée septum, les empêchant de communiquer
entre elles (dans certaines malformations du cœur, il y a parfois
communication).
Pour mieux comprendre le mécanisme de notre cœur,
installons-nous à l’intérieur d’un globule comme sur une péniche
et voguons sur les canaux de notre corps. Imaginons qu’après un
long voyage à travers la grande circulation nous arrivions à notre
cœur par les veines caves, supérieures et inférieures (comme les
caves poussiéreuses, notre sang l’est tout autant puisque encombré
PHYSIOLOGIE CARDIO-RESPIRATOIRE
17
de gaz carbonique). Arrivés dans l’oreillette droite, nous assistons
à la manoeuvre de toute une série d’écluses appelées valves.
En effet, l’oreillette droite, une fois remplie, va « transférer » son
sang au ventricule droit par l’intermédiaire de la valve auriculoventriculaire (tricuspide) qui va donc s’ouvrir. C’est le remplissage
du ventricule appelé diastole. Puis elle va se refermer afin
de permettre un nouveau transfert du sang à travers l’artère
pulmonaire. À la base même de celle-ci, trois valves (sigmoïdes)
s’ouvrent au même moment, le ventricule se contracte, éjectant
le sang : c’est la systole. Cette propulsion réalisée, les valves se
ferment pour éviter un reflux. Après que l’artère pulmonaire ait
diffusé le sang désaturé, libéré de son oxygène (02) et riche en
gaz carbonique (CO2) dans les poumons pour s’y recharger en 02
au niveau des alvéoles pulmonaires, il revient. Et l’on retrouve le
même mécanisme que précédemment : cette fois-ci dans l’oreillette
gauche par les veines pulmonaires, puis dans le ventricule gauche
grâce à l’ouverture de la valve mitrale, et enfin à travers l’aorte
(valve aortique) et les branches aortiques pour être diffusé aux
différents tissus de notre corps où il abandonne son oxygène.
Le mécanisme d’ouverture et de fermeture des écluses (valves)
est réalisé uniquement par le jeu des pressions qui s’exercent dans
les cavités du cœur. De ce fait, la circulation ne pourra se faire
que dans le même sens et à un débit qui est normalement de cinq
litres par minute au repos et peut s’élever au cours de l’effort
à 10 ou 15 litres, pour n sujet sédentaire, jusqu’à 40 litres chez un
marathonien ! On comprendra mieux si l’on sait qu’en plus des
deux forces qui interviennent dans le mécanisme de la circulation,
à savoir « celle qui pousse », qui est l’éjection du sang dans les
artères (systole), et « celle qui aspire » lors du relâchement des
ventricules (diastole), il en existe une troisième qui est capitale et
qui concerne nos muscles.
Leurs contractions favorisent le retour veineux. On sait très
bien qu’une activité physique évite les « jambes lourdes » des sédentaires et la formation de varices.
18
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
Systole.
Diastole.
V.D.: ventricule droit.
Q.D.: oreillette droite.
V.G.: ventricule gauche.
O.G.: oreillette gauche.
1 : valve tricuspide (ouverte en diastole, fermée en systole).
2 : valve mitrale (ouverte en diastole, fermée en systole).
3 : artère pulmonaire se dirigeant vers les poumons (P).
4 : aorte.
5 : veine cave supérieure.
7 : sinus coronaire.
6 : veine cave inférieure.
8 : veines pulmonaires.
PHYSIOLOGIE CARDIO-RESPIRATOIRE
19
b) Quelle énergie stimule la pompe cardiaque ?
Tout muscle, pour se contracter, reçoit un influx nerveux. Le
cœur a la particularité d’avoir sa propre batterie : c’est le nœud
sinusal. Il se situe au niveau de l’oreillette droite et va propager
sa décharge électrique aux fibres auriculaires puis, après s’être
démultiplié en branches et segments de branches (nœud de
Tawara, faisceau de His, réseau de Purkinje), il se propage enfin
aux fibres ventriculaires.
La disposition de ces circuits nerveux va donc permettre
une contraction équilibrée et progressive des oreillettes puis des
ventricules. Notre pompe fonctionne donc harmonieusement,
réglée par un chef d’orchestre, le système nerveux végétatif, se
composant :
– Du système orthosympathique qui sera responsable de
l’accélération des contractions cardiaques lors d’un effort, d’une
émotion (l’activité électrique sera alors accélérée par une hormone
appelée adrénaline), mais aussi lorsque l’un de nos organes se
trouve en dette d’oxygène.
− Du système parasympathique qui, lui, ralentira (par l’intermédiaire d’une autre hormone appelée acétylcholine) la fréquence
cardiaque et nous permettra d’avoir au repos un rythme de 60 à 80
battements par minute.
c) Qu’est-ce que l’électrocardiogramme ?
C’est l’enregistrement de l’activité électrique du cœur. En
reprenant le schéma représentant les différents circuits électriques,
nous allons pouvoir suivre l’émission du courant à partir de sa
source, c’est-à-dire le nœud sinusal (S.A.). Comme notre cœur
bat en moyenne à 60 battements par minute, nous pourrons
dire que chaque seconde un courant électrique est émis à partir
de cette source permettant la stimulation du muscle cardiaque
(oreillettes, puis ventricules). Ce courant se propage ensuite à
travers l’ensemble du corps et peut donc être capté au niveau de la
20
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
O.D.: oreillette droite.
V.D.: ventricule droit.
O.G.: oreillette gauche.
V.G.: ventricule gauche.
Voies de conduction nerveuse :
1 : nœud sinusal.
2 : tronc du faisceau de His.
3 : nœud auriculo-ventriculaire.
4 : branche droite.
5 : branche gauche.
6 : fibres de Purkinje.
Interprétation de l’électrocardiogramme (E.C.G.) :
- L’onde P représente la « dépolarisation » des oreillettes (activité
électrique de la contraction des deux oreillettes).
- Le complexe Q.R.S. de l’E.C.G. est la représentation de l’impulsion
électrique qui se dirige du nœud auriculo-ventriculaire (AV) en
direction des fibres de Purkinje et des cellules du myocarde. Elle
correspond donc au début de la contraction des ventricules
(dépolarisation).
- L’onde T représente la repolarisation des ventricules, les rendant
ainsi à nouveau stimulables.
PHYSIOLOGIE CARDIO-RESPIRATOIRE
21
Appareil à enregistrement continu (Holter).
peau badigeonnée d’une gelée spéciale permettant de renforcer la
réception de ce courant (chevilles, poignets et poitrine). Lorsque
l’on suspecte des troubles du rythme, on place durant 24 heures
un appareil à enregistrement continu (cf. glossaire : Holter
Holter). Le
tracé ainsi enregistré reflétera l’activité électrique des différentes
parties du cœur et, éventuellement, permettra d’y découvrir. les
régions endommagées par une malformation congénitale ou par
la maladie.
d) Le cœur a sa propre circulation
La qualité de celle-ci devrait être parfaite pour assurer une bonne
oxygénation du muscle (10 % de tout l’oxygène utilisé par l’organisme). De ce fait, la pompe donnera son meilleur rendement.
Ses artères, au nombre de deux, sont issues des premières
branches de l’aorte (juste au-dessus de la valve aortique). L’artère
coronaire gauche qui a la particularité de se diviser en deux
branches principales : la branche antérieure (interventriculaire)
22
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
descendant jusqu’à la pointe du cœur, et la branche circonflexe qui
bifurque et vient entourer le cœur. Ces artères alimentent la partie
antérieure et latérale du cœur. Pour sa part, l’artère coronaire
droite alimente le ventricule droit ainsi que la partie inférieure du
cœur. Les artères coronaires forment autour du cœur une véritable
couronne d’où le nom qu’on leur donne.
D’une façon générale, ce qu’il faut retenir est qu’elles se
ramifient en artérioles et capillaires qui pénètrent dans le muscle
cardiaque pour l’irriguer et, de ce fait, lui communiquer l’énergie
nécessaire à son fonctionnement, c’est-à-dire l’oxygène. Le nombre
restreint de ponts (anastomoses) entre ces vaisseaux fait qu’à la
moindre entrave d’une artère (athérome ou spasme) une partie du
muscle cardiaque sera peu alimentée (douleur angineuse) ou plus
du tout, l’occlusion devenant progressive ou brutale (constitution
d’un « caillot ») : c’est l’infarctus.
e) Qu’est-ce qu’un échocardiogramme ?
C’est un procédé d’investigation sans risque, sans douleur,
sans contre-indication et fort pratique, utilisant une technique déjà
employée par les sous-marins pour sonder les fonds marins : les
ultrasons.
Il est réalisé à l’aide d’un « transducteur », appareil dont
l’embout fait penser à celui d’un stéthoscope, qui identifie les
différentes formes des cavités cardiaques par l’écho renvoyé et
qui sont enregistrées sur un appareil permettant de déceler une
éventuelle déformation. Ainsi, le cardiologue pourra diagnostiquer
un épanchement péricardique, l’insuffisance des valves, des
malformations congénitales, etc. Tous les mouvements du cœur
sont analysés et enregistrés.
Par ailleurs, il arrive très souvent qu’un électrocardiogramme
soit réalisé en même temps.
Table des matières
Préface du professeur Jean-Paul Broustet .................................................. 9
Avant-propos ................................................................................................. 11
Première partie :
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE
Chap. I : Physiologie cardio-respiratoire et vasculaire .............. 15
1. Le cœur ................................................................................................. 15
a) Apprenons à connaître notre cœur ............................................... 16
b) Quelle énergie stimule la pompe cardiaque ? ............................. 19
c) Qu’est-ce que l’électrocardiogramme ? ......................................... 19
d) Le cœur a sa propre circulation .................................................... 21
e) Qu’est-ce qu’un échocardiogramme ? .......................................... 22
2. Les poumons ........................................................................................ 23
a) Comment respirons-nous ? ........................................................... 24
b) Comment utiliser au mieux votre respiration ? ........................... 26
c) Le rôle du diaphragme ................................................................... 29
d) Anciens fumeurs, bronchiteux chroniques ................................. 31
e) Les rhumatismes ............................................................................ 32
3. La circulation ........................................................................................ 32
a) La circulation pulmonaire .............................................................. 32
b) La grande circulation ..................................................................... 33
4. À propos de l’effort .............................................................................. 34
a) Effort et connaissance de soi ......................................................... 34
b) Adaptation de la fonction cardiaque et circulatoire
à l’effort ................................................................................................. 35
c) La maladie coronarienne ................................................................ 38
Chap. II : Prendre son corps à cœur ................................................... 45
1. Âge, sexe, hérédité .............................................................................. 45
194
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
2. Le tabagisme ........................................................................................ 47
3. Les mauvaises habitudes alimentaires .............................................. 48
a) L’hypertension artérielle ................................................................ 49
b) Les abus de graisses ...................................................................... 51
c) L’excès de cholestérol .................................................................... 53
d) L’obésité .......................................................................................... 54
e) Quelques conseils alimentaires .................................................... 56
4. La sédentarité ...................................................................................... 60
5. Les facteurs psychologiques .............................................................. 60
a) Une civilisation en mal d’amour .................................................... 61
b) Le stress .......................................................................................... 64
c) L’angoisse ........................................................................................ 65
6. Quel avenir ? ........................................................................................ 66
a) Trouver un équilibre de vie ........................................................... 66
b) L’activité physique du travail ......................................................... 68
c) L’activité physique du loisir ........................................................... 69
d) Énergie demandée par quelques travaux .................................... 71
e) Quels sports pratiquer ? ................................................................. 74
Deuxième partie :
EXERCICES PHYSIQUES
Considérations générales ........................................................................... 83
Le but de l’entraînement physique ............................................................ 84
1. Exercices de mise en train .................................................................. 88
a) L’échauffement ............................................................................... 88
b) La ruade ........................................................................................... 90
c) La corde à sauter ............................................................................ 90
d) Les majorettes ................................................................................ 90
e) Le skieur de fond ............................................................................ 92
f) Le départ de plongeon .................................................................... 92
g) Le métronome ................................................................................ 93
h) À vos marques… ............................................................................ 94
i) Les cloches ....................................................................................... 95
j) Le cancan .......................................................................................... 96
k) Le nénuphar .................................................................................... 97
1) Tap-tap ............................................................................................. 98
m) L’alternateur ................................................................................... 99
TABLE DES MATIÈRE
195
2. Exercices d’assouplissement ............................................................ 100
a)La polka .......................................................................................... 100
b) La marche indienne ...................................................................... 100
c) La danse slave ............................................................................... 102
d) L’agent de circulation ................................................................... 103
e) Le faucheur ................................................................................... 103
f) Le pantin ......................................................................................... 104
g) Le discobole .................................................................................. 104
h) La course des patineurs ............................................................... 104
i) Jeux de ballon ................................................................................ 106
j) La danse des patineurs .................................................................. 108
k) Le golf ............................................................................................ 109
1) À la barre ....................................................................................... 110
m) Le cosaque ................................................................................... 110
n) La ballerine .................................................................................... 110
o) La danse orientale ........................................................................ 110
3. La respiration ..................................................................................... 112
a) L’éducation respiratoire sur le dos ............................................. 112
b) L’éducation respiratoire sur le côté ............................................ 112
c) Éducation respiratoire sur une chaise ........................................ 114
d) Spécial opéré ................................................................................. 116
e) Le toboggan .................................................................................. 116
f) La pompe ........................................................................................ 117
g) Le jockey ....................................................................................... 118
h) Le moine ........................................................................................ 120
i) La chorale ....................................................................................... 121
j) Le massage : une communication essentielle ............................. 122
k) Massage des pieds ....................................................................... 123
1) L’importance du toucher .............................................................. 124
4. Tonification des muscles abdominaux et dorsaux ......................... 126
a) Pour fortifier dos et ventre .......................................................... 126
b) Le chat ........................................................................................... 134
c) Le chameau ................................................................................... 136
d) Le rameur ...................................................................................... 137
e) La bascule ...................................................................................... 139
f) L’aigle ............................................................................................. 140
196
PRÉVENIR ET COMBATTRE L’INFARCTUS
Troisième partie :
LA RELAXATION
1. La relaxation ........................................................................................ 143
1) Définition ......................................................................................... 143
2) La sophrologie ................................................................................ 143
a) La relaxation dynamique .............................................................. 145
b) Le langage du corps ..................................................................... 147
2. La concentration ................................................................................ 151
3. La contemplation ............................................................................... 154
a) Stimulation respiratoire ............................................................... 154
b) Connaissance de la tête ............................................................... 155
c) Découverte des bras ..................................................................... 156
d) Conscience de ses jambes ........................................................... 157
e) Sensation du torse ........................................................................ 158
4. La conscience des cinq sens ............................................................. 159
a) L’odorat .......................................................................................... 160
b) Le goût ........................................................................................... 162
c) L’ouïe .............................................................................................. 162
d) La vue ............................................................................................ 163
e) Le toucher ..................................................................................... 164
5. Être ...................................................................................................... 166
Conclusion ................................................................................................. 171
Glossaire .................................................................................................... 173
Bibliographie ............................................................................................. 189
Table des matières .................................................................................... 193
Téléchargement