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Le code Théodosien de 438 est une compilation voulu par l’empereur Théodose. Il a une valeur
officielle.
Plus personne ne peut oser dire qu’il y a une erreur.
Il est connu par la compilation ordonnée par le roi Visigot Alarique. Il y a une stricte identité entre le
bréviaire d’Alarique et le code théodosien.
C’est l’idée de faire un bréviaire des lois romaines applicables.
Tout le droit romain s’est formé d’après le droit Théodosien.
Le code Théodosien est une compilation de constitution impériale, d’acte de l’empereur qui
remonte à Constantin début du 4ème siècle.
Ce sont des compilations sur un peu plus d’un siècle.
C’est la première œuvre officielle, et qui sera vraiment fondatrice d’un droit. Le code théodosien est
un code de droit privé. Le droit canonique, le droit de l’église.
Il est présenté sur une forme illogique. Il y a des divisions en livre et en titres. On a un titre sur le
mariage classé par matière et non pas chronologique.
C’est quelque chose d’imparfait. Les juristes vont avoir tendance à aller voir seulement dans ce code
et non pas ailleurs.
Les plus grandes œuvres sont les codifications de Justinien (527-565). Elles sont beaucoup plus
créatrices de droit. Justinien ne se présente pas comme quelqu’un qui bouleverse le droit. Il se
présente comme une personne qui ordonne une compilation.
Cette compilation est purement orientale. Dans l’empire romain de justinien on parle le grec.
La compilation de justinien est la première à avoir un but avoué.
Elle a un but politique, mettre un ordre. On veut restaurer la grandeur de l’empire, se tourner vers le
passé.
Les compilations de Justinien font partie de son activité, qui est de redonner vie à l’ancien empire
romain. Il reconquière une partie de l’occident.
Cette idée de rénovation du droit va de paire avec une œuvre militaire de Napoléon.
Les codifications de Justinien comportent 4 parties dont seule la première partie est une
compilation de constitutions impériales.
Promulgué en avril 529. Elle s’étend sur une période plus grande que celle de Théodose.
Il y a une méthode qui apparaît dans le code, c’est les interpolations. Elles étaient clandestines.
On déduit de deux constitutions impériales. Le fait que l’interpolation soit officielle, les compilateurs
ont le droit de faire des interpolations. Ouvertement on considère que l’interpolation est créatrice de
droit.
Est-ce une véritable compilation ?
L’idée c’est que faire un droit nouveau, c’est quelque chose d’inconcevable à l’époque, même en
truquant le passé, on fonde la légitimité du droit nouveau dans le passé. C’est une chose curieuse,
qui est finalement très habituelle en droit.
La deuxième codification : « Digeste ou Pandectes en grec ».
Si les codifications étaient faites en grec on n’aurait pas pu les utiliser en France. Le Digeste est
l’œuvre la plus importante, c’est une compilation de Juris consulte classique, une compilation de
doctrine.
Le but est de mettre fin aux incertitudes du droit en opérant un choix parmi les auteurs classiques
que l’on pouvait citer.
On veut montrer que le droit est un droit qui a ses fondements dans le droit classique. Le caractère
novateur est le plus grand dans le digeste car les extraits sont très courts. On juxtapose des
fragments d’auteurs les uns aux autres.