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Ce sont les plus nombreux. Au-dessus d’eux, il existe une élite com-
posée de sénateurs, de magistrats et d’hommes d’affaires.
3 Décrire une ville de l’Empire romain
1)
Carthage est située dans la province romaine d’Afrique du Nord.
2)
La ville est totalement détruite par les Romains, en 146 avant J.-C.,
sous la République, à la fin de la guerre entre Rome et Carthage. Elle
est refondée en 27 avant J.-C. par Auguste.
3)
Les rues se croisent à angle droit, forment un quadrillage, un plan
en damier, autour des deux axes majeurs, l’un Nord-Sud (le cardo)
et l’autre Est-Ouest (le decumanus). Le forum se situe à l’intersec-
tion de ces axes.
4)
Les thermes, le forum, l’odéon, le théâtre, l’amphithéâtre, le
cirque et l’aqueduc, qui approvisionne la ville en eau, montrent que
Carthage est une ville romaine.
Pour cet exercice, les attentes sont similaires à ceux du récit
sur Lyon, p. 107. Les élèves devraient évoquer les différents élé-
ments urbanistiques et architecturaux qui font de Carthage une ville
romaine. On peut attendre des élèves qu’ils évoquent les loisirs liés
aux lieux cités.
4 Décrire une construction romaine
1)
Le pont du Gard a deux rangées d’arches superposées. La canali-
sation d’eau se trouve au sommet de la plus haute rangée.
2)
Ce pont sert à la fois de route, puisqu’une voie romaine passe
au-dessus de la première rangée d’arche, et d’aqueduc, comme
l’indique la canalisation d’eau.
3)
Pour construire le pont, les bâtisseurs ont utilisé des échelles,
des poulies, des treuils, ainsi que des systèmes d’échafaudages.
4)
Le pont du Gard est étonnamment bien conservé, ce qui prouve la
qualité et la solidité des constructions romaines au fil des siècles.
5)
Cet ouvrage d’art, particulièrement spectaculaire, n’est qu’un
exemple des qualités de bâtisseurs des Romains. Les voies romai-
nes, les villes construites dans tout l’Empire et les différents monu-
ments étudiés dans ce chapitre en sont autant d’autres exemples.
[pp. 113]
1 Se repérer dans l’espace
1)
Lyon = I ; Gaule = B ; Asie Mineure = G ; Bretagne = A ; Italie
= E ; Afrique du Nord= D ; Espagne = C ; Grèce= F ; Égypte = H ;
Rome = J
2)
Le deuxième point de la légende représente les frontières forti-
fiées, le limes. Le troisième point représente les voies romaines.
2 Se repérer dans le temps
1)
– 27-14 : principat d’Auguste ; i
er
et i i
e
siècles : paix romaine ; 212 :
édit de Caracalla
2)
On attend des élèves qu’ils sachent écrire quelques lignes sur
chacun de ces repères. Ainsi, ils devraient avoir retenu qu’Auguste
est le premier empereur romain, et que c’est sous son principat
que l’empereur concentre l’ensemble des pouvoirs et fait pour la
première fois l’objet d’un culte.
Pour la paix romaine, les élèves devraient être capables d’expliquer
qu’il s’agit d’une période de deux siècles, au cours de laquelle l’Em-
pire connaît une période de prospérité et de sécurité.
Ils doivent enfin savoir que Caracalla est un empereur romain qui,
par un édit, a étendu la citoyenneté romaine à tous les hommes
libres de l’Empire.
3 Composer des expressions
1. Expressions : culte impérial, droit de cité, arc de triomphe, empire
romain, paix romaine, pouvoir absolu.
que l’on trouve à Rome. Les récits devraient citer ces lieux ainsi que
des exemples de monuments, et évoquer les activités des habitants
d’une ville qui est également un grand carrefour commercial.
[pp. 108-109]
Rome et la romanisation de l’Empire
x x Réponses aux questions
Doc.1. Les habitants de cette ville, comme ceux des autres grandes
villes romaines, pouvaient assister à des combats de gladiateurs,
parfois agrémentés de la participation de fauves ou de courses
de chars. Ces spectacles avaient lieu dans un cirque ou un amphi-
théâtre.
Doc.2. Selon ces textes, la citoyenneté romaine peut s’obtenir après
avoir servi dans l’armée, ou après avoir exercé une magistrature.
Dans les deux cas, il s’agit d’une récompense. On remarque que les
femmes, les enfants et les petits-enfants de ceux qui obtiennent la
citoyenneté romaine deviennent eux-mêmes citoyens.
Doc.3. À l’arrière-plan de la photographie, on aperçoit les vestiges
d’un temple romain. D’autre part, le sol de la maison, au premier
plan, est recouvert de mosaïques caractéristiques d’une décoration
luxueuse à la romaine.
Doc.4. À Nîmes, le culte impérial est célébré dans la « Maison car-
rée », un temple construit à cet effet au i
er
siècle.
Doc.5. L’association d’une déesse gauloise et d’un dieu gréco-
romain montre que sur le plan religieux, la romanisation n’a pas
entraîné une disparition des croyances locales dans les différentes
provinces de l’Empire. Celles-ci ont conservé leurs divinités, mais
ont également intégré à leur panthéon des dieux et des déesses
romaines. Les Romains eux-mêmes pratiquaient le syncrétisme
religieux, c’est-à-dire le mélange de leurs croyances à celles des
peuples qu’ils côtoyaient. On observera d’ailleurs qu’Apollon est à
l’origine un dieu grec adopté par les Romains.
[pp. 110-112]
1 Analyser une pièce de monnaie romaine
1)
Cette pièce date de la fin du i
er
siècle, ou plus sûrement des pre-
mières années du i i
e
siècle, puisque Trajan a régné de 98 à 117.
2)
L’empereur Trajan.
3)
Chef militaire Chef religieux Chef de l’État
Vainqueur
des Germains
Vainqueur des Daces
Général victorieux
Élu des dieux
Grand Pontife
Pouvoir de proposer
des lois
Consul
Père de la patrie
César (devenu un titre
royal à Rome)
4)
L’empereur se fait représenter ainsi pour célébrer ses victoires
et montrer son pouvoir, politique et religieux. Comme pour d’autres
empereurs romains, se faire représenter sur une monnaie sert la
propagande impériale.
2 Lire et comprendre un schéma
1)
Les provinciaux affranchis, les femmes, les enfants et les esclaves
ne sont pas citoyens.
2)
Les situations des non-citoyens ne sont pas comparables : les
provinciaux affranchis, les femmes et les enfants sont libres, alors
que les esclaves ne le sont pas.
3)
Parmi les citoyens, les gens du peuple sont au bas de la hiérarchie.