Les auteurs « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Andrew Abbott est professeur de sociologie à l’université de Chicago. Ses travaux portent sur les professions (System of professions, 1988), les disciplines (Department and Discipline, 1999 ; Chaos of Disciplines, 2001) et les formes du savoir en sciences sociales (Time Matters, 2001 ; Digital Paper, 2014). Olivier Alexandre est docteur de l’EHESS, visiting scholar à l’université de Stanford en 2014, enseignant à l’université Paris III et d’Avignon, chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux et post-doctorant au labex Icca. Ses travaux portent sur le cinéma, la communication, la sociologie de la culture et les théories en sciences sociales. Il a notamment publié La règle de l’exception. L’écologie du cinéma français (Éditions de l’Ehess, 2015). Marc Barbier est directeur de recherche à l’INRA. Il est membre de l’UMR LISIS et directeur de la Plate-forme CorTexT de l’IFRIS. Ses recherches en études sociales des sciences et des techniques dans le domaine de l’agriculture portent sur les transitions agro-écologiques et l’émergence de domaines de recherche liés au développement durable en agriculture. Céline Béraud est maître de conférences en sociologie à l’université de Caen et membre junior de l’Institut universitaire de France. Ses recherches actuelles portent sur la religion dans les institutions publiques (prison et hôpital) et sur les questions de genre dans le catholicisme. Elle préside l’Association française de sciences sociales des religions (AFSR). Pauline Barraud de Lagerie est maître de conférences en sociologie à l’université ParisDauphine et chercheuse à l’IRISSO. Ses recherches, en sociologie économique, portent sur la régulation des activités des entreprises et la construction de la « Responsabilité sociale des entreprises ». Elle a notamment publié « L’affaire Spectrum. La “responsabilité sociale des entreprises” à l’épreuve d’un drame », Revue française de sociologie, 52(2), 2011, et « Le salaire de la sueur. Un éclairage socio-historique sur la lutte anti-sweatshop », Sociologie du travail, 54(1), 2012. Jean-Samuel Beuscart est sociologue, chercheur à Orange Labs et chercheur associé à l’IFRIS. Il travaille sur les transformations des marchés liées à Internet. Ses recherches portent notamment sur la numérisation des industries culturelles, sur la recomposition des relations entre amateurs et professionnels, sur la publicité en ligne, sur les avis de consommateurs et autres dispositifs de démocratisation des marchés [https ://laborange.academia.edu/JeanSamuelBeuscart]. Hélène Buisson-Fenet est sociologue au CNRS (Triangle, ENS de Lyon). Elle travaille sur les politiques d’éducation et de formation. Ses chantiers actuels portent sur la professionnalisation des élus régionaux en charge de la formation professionnelle, sur l’élaboration des cartes de la formation professionnelle initiale, et sur le pilotage par les résultats dans le système éducatif français. Elle a coordonné avec Yves Dutercq le réseau Sociologie de l’éducation et de la 615 Les sociologies françaises f­ ormation (RT4) de l’Association française de sociologie (2010-2014) [http://triangle.ens-lyon. fr/spip.php?article1814]. Martine Bungener, économiste-sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, a été directrice du CERMES de 1998 à 2013. Membre du comité national du CNRS, du CS de l’Inserm, conseiller du directeur de l’Inserm, puis déléguée scientifique à la direction de Sciences du Vivant du CNRS, elle a été co-responsable de l’ITMO santé publique de l’Alliance Aviesan. Patrick Castel est chercheur à Sciences-Po, au Centre de sociologie des organisations. Privilégiant des terrains d’investigation dans la santé, ses travaux s’intéressent à la coopération professionnelle et au changement organisationnel et institutionnel. Il est l’auteur, avec Henri Bergeron, de Sociologie politique de la santé (Puf, Quadrige, 2014). « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Christophe Charle, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne, ancien directeur de l’IHMC (CNRS/ENS/Paris 1) (2000-2013), ancien membre senior de l’IUF (2003-2013) est spécialiste d’histoire sociale et culturelle européenne. Il a publié une vingtaine d’ouvrages personnels et 250 articles. Parmi les derniers parus : Discordance des temps, une brève histoire de la modernité (2011), Homo historicus, réflexions sur l’histoire, les historiens et les sciences sociales (2013), La dérégulation culturelle, essai d’histoire des cultures en Europe au xixe siècle (2015). Il prépare avec Laurent Jeanpierre un ouvrage collectif sur la vie intellectuelle en France aux xixe et xxe siècles. Alain Chenu a enseigné la sociologie à Aix-en-Provence, Nice, Versailles-Saint-Quentin et Paris. Il a dirigé l’Observatoire sociologique du changement (Sciences-Po et CNRS). Ses travaux portent sur les inégalités sociales, les emplois du temps, l’histoire de la sociologie empirique. Il a publié une Sociologie des employés (La Découverte) et codirigé La France dans les comparaisons internationales. Guide d’accès aux grandes enquêtes statistiques en sciences sociales (Presses de Sciences-Po). Céline Clément est maître de conférences en socio-démographie à l’université Paris-Ouest Nanterre la Défense, rattachée au Cresppa-GTM (UMR 7217) et chercheure associée à l’Ined (UR6). Ses recherches portent sur la famille, les transmissions ainsi que sur les trajectoires familiales en lien avec les trajectoires résidentielles et professionnelles. Baptiste Coulmont est sociologue, maître de conférences à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et chercheur au CRESPPA. Il est notamment l’auteur de Sociologie des prénoms (Paris, La Découverte, 2014). Ses travaux sont exposés en détail sur [http://coulmont.com/]. Bruno Cousin est maître de conférences à l’université de Lille 1 et chercheur associé au Centre Maurice Halbwachs, ainsi qu’au programme Cities are back in town de Sciences Po. Ses recherches relèvent de la sociologie urbaine, de la sociologie des inégalités, et de l’analyse des rapports des classes supérieures à la mixité sociale et ethnique. Didier Demazière est sociologue, chercheur au CNRS. Il est membre du Centre de sociologie des organisations (Sciences-Po). Il a été président de l’Association française de sociologie entre 2011 et 2015. Ses recherches portent sur le chômage et les politiques publiques d’emploi d’une part, sur les groupes professionnels et leurs marchés du travail d’autre part. Il a publié récemment : Les mondes du travail politique. Les élus et leurs entourages (avec P. Le Lidec, Rennes, PUR, 2014) ; Être chômeur à Paris, Sao Paulo, Tokyo. Une méthode de comparaison internationale (avec N. Guimaraes, H. Hirata, K. Sugita, Paris, Presses de Sciences-Po, 2013). François Dubet est professeur émérite à l’université de Bordeaux est directeur d’Études à l’EHESS, Paris, Centre Émile Durkheim (UMR CNRS 5116) & CADIS (UMR 8039). Il a 616 Les auteurs publié des ouvrages sur les mouvements sociaux, l’éducation, la théorie sociologique, les inégalités sociales et les sentiments de justice. Christophe Giraud est sociologue et statisticien au CERLIS (Centre de recherches sur les liens sociaux), et maître de conférences à l’université Paris Descartes. Martin Giraudeau est maître de conférences au département de comptabilité de la London School of Economics & Political Science. Ses recherches portent sur l’histoire des sciences et des technologies de gestion. Elles entremêlent ainsi sociologie économique, histoire du capitalisme et études des sciences et des techniques. Patrick Hassenteufel est professeur de science politique à l’université de Versailles SaintQuentin-en-Yvelines et membre du laboratoire Printemps. Ses recherches actuelles portent sur la comparaison des changements dans les politiques de santé. Il travaille aussi sur ­l’européanisation des systèmes de protection sociale et sur les modes d’analyse des politiques publiques. Il est notamment l’auteur de Sociologie politique : l’action publique, Armand Colin, 2011. « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Danièle Hervieu-Léger, directrice de recherche à l’EHESS, est membre du CéSor (Centre d’études en sciences sociales des religions, EHESS/CNRS). Elle a été présidente de l’EHESS de 2004 à 2009. Sociologue de la modernité religieuse, elle étudie les formes de la religiosité et de la sociabilité religieuse en contexte de sécularisation avancée. Intéressée particulièrement au dossier du catholicisme contemporain, elle travaille actuellement sur le monachisme chrétien occidental entre xixe et xxie siècles. Antoine Hennion, chercheur au CSI (Mines ParisTech, PSL/CNRS), a mené des travaux en sociologie de la musique, sur le goût, les amateurs. À partir de terrains divers (musique, sport, vin, dépendance…), il élabore actuellement une pragmatique des attachements, et travaille sur les questions de méthode et d’engagement que soulèvent de telles enquêtes. Marcel Jollivet a été membre du Groupe de sociologie rurale du CNRS. Il a ensuite centré ses travaux sur les problèmes d’environnement posés par la modernisation de l’agriculture. Il est l’un des fondateurs de la revue Natures, sciences, sociétés. Ses dernières publications portent sur l’interdisciplinarité dans le domaine de l’environnement. Pierre-Benoît Joly est directeur de recherche à l’INRA, spécialiste d’études des sciences et des techniques. Il a été directeur de IFRIS (Institut francilien Recherche, Innovation, Société) et du Laboratoire d’Excellence (Labex) SITES. Depuis janvier 2015, il est directeur du Laboratoire interdisciplinaire sciences sociétés innovations (LISIS). Parmi ses publications récentes : Sciences, techniques et sociétés, co-écrit avec Christophe Bonneuil (La Découverte, 2013). Josiane Jouët est professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias (CARISM). Elle a été chercheure au Centre national d’étude des télécommunications de 1984 à 1994 et a participé, depuis son origine, au courant de la sociologie des usages des technologies de communication. Michèle Lamont est Robert I. Goldman Professor of European Studies et Professor of Sociology and African and African American Studies à Harvard University. Depuis 2015 elle y dirige le Weatherhead Center for International Studies. Spécialiste de sociologie culturelle, ses travaux concernent la construction de la valeur dans divers contextes (différences entre classes et groupes ethno-raciaux, évaluation par les pairs, stigmatisation et discrimination, etc.), sujet de ses Adorno lectures à Frankfort en 2014 et de son cycle de conférences au Collège de France en 2015. En 2014 elle est lauréate de la bourse Gutenberg, en 2015 elle est élue à la Société royale du Canada et présidente de l’American Association of Sociology. Ses publications incluent Social 617 Les sociologies françaises Resilience in the Neo-Liberal Age (coll. dir. avec Peter A. Hall, 2013), Social Knowledge in the Making (coll. dir. avec Charles Camic et Neil Gross, 2011), et How Professors Think: Inside the World of Academic Judgment (2009). Nicky Le Feuvre est professeure de sociologie à l’université de Lausanne, où elle participe au PRN LIVES [www.lives-nccr.ch] et travaille sur le processus de féminisation des échelons supérieurs du marché du travail. Elle dirige également le volet suisse du projet GARCIA [www. garciaproject.eu] sur la précarisation des carrières académiques. Raphaël Liogier est sociologue, philosophe et professeur des universités à l’IEP d’Aix et enseigne à Paris au Collège international de philosophie. Il est l’auteur notamment de Souci de soi, conscience du monde. Vers une religion globale ? (Armand Colin, 2012), du Mythe de l’islamisation. Essai sur une obsession collective (Le Seuil, 2012), et de La guerre des civilisations n’aura pas lieu. Coexistence et violence au xxie siècle (CNRS Éditions, 2015). « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Dominique Lorrain, socio-économiste, est directeur de recherche émérite au CNRS. Ses thèmes de recherche concernent l’action publique urbaine et plus particulièrement le gouvernement des grandes métropoles et les infrastructures : libéralisation, relations entre public et privé, régulation. Derniers travaux : Governing Megacities in Emerging Countries, Ashgate Publishing, 2014 ; « Ce que font les protagonistes de l’eau. Une approche combinatoire d’un système sociotechnique » (avec Franck Poupeau), introduction à un numéro spécial, Actes de la recherche en sciences sociales, n° 203, juin 2014, p. 4-15, [http://www.enpc.fr/chaire-ville]. Philippe Losego est professeur à la Haute École pédagogique de Lausanne (Suisse), responsable du Groupe de recherche sociologique sur le travail à l’école (GReSTE, [http://www.hepl.ch]). Ses recherches portent sur l’insertion professionnelle des enseignants, le travail de directeur d’établissement et la sociologie des savoirs scolaires. Margaret Maruani est sociologue, directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre de recherche sur les liens sociaux CERLIS – CNRS – université Paris Descartes. Elle dirige le réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et Genre » (MAGE-CNRS) qu’elle a créé en 1995, ainsi que la revue Travail, genre et sociétés. Elle est spécialiste des questions du travail, de l’emploi, du chômage et du genre et a publié plusieurs ouvrages sur ces sujets. Nonna Mayer est directrice de recherche émérite au Centre d’études européennes de Sciences-Po/ CNRS et préside l’Association française de science politique. Ses recherches portent sur les comportements politiques, le racisme et l’antisémitisme, l’extrême droite. Dernier ouvrage : Les inaudibles. Sociologie politique des précaires (avec C. Braconnier, Presses de Sciences-Po, 2015). Pierre-Michel Menger a fait des études de philosophie à l’École normale supérieure à Paris, et de sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales. Après avoir été chercheur au CNRS, il est depuis 2013 professeur au Collège de France, où il occupe la chaire de sociologie du travail créateur. Il est par ailleurs directeur d’études à l’EHESS depuis 1995. Arnaud Mias est professeur de sociologie à l’université Paris-Dauphine, où il codirige le master 2 « Politiques d’entreprise et régulations sociales ». Membre de l’IRISSO (UMR CNRS 7170), il est spécialiste de sociologie du travail et des relations professionnelles. Étienne Ollion est chargé de recherche au CNRS (SAGE – université de Strasbourg). Spécialiste de sociologie politique, il a aussi écrit sur le fonctionnement du champ académique. Il a entre autres publié « De la sociologie en Amérique », Sociologie, 2011, « The Superiority of Economists », Journal of Economic Perspectives, 2015 (avec M. Fourcade et Y. Algan). Julie Pagis est chercheure en sociologie politique au CNRS, membre du CERAPS (Lille) et associée au Centre Maurice Halbwachs (Paris). Ses recherches portent sur les conséquences 618 Les auteurs biographiques du militantisme et sur les perceptions enfantines de l’ordre social et politique. Elle a récemment publié Mai 68, un pavé dans leur histoire. Événements et socialisation politique (Presses de Sciences-Po, 2014). Catherine Paradeise [http://ifris.org/membre/paradeise-catherine/] est professeure émérite de sociologie à l’université Paris-Est et chercheure au Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations sociétés (LISIS). Elle a travaillé sur les marchés du travail et les professions. Elle s’intéresse aujourd’hui aux transformations des mondes scientifiques et universitaires. Ashveen Peerbaye est maître de conférences en sociologie à l’université Paris-Est Marne-laVallée, chercheur au Laboratoire interdisciplinaire sciences, innovations, sociétés (LISIS), et membre de l’Institut francilien Recherche Innovation Société (IFRIS). Il mène ses recherches dans le domaine de la sociologie des sciences et des techniques, et plus particulièrement dans les sciences biomédicales. « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr François Purseigle est ingénieur en agriculture et sociologue, professeur des universités à ­l’Institut national polytechnique de Toulouse (ENSAT), chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences-Po Paris. Ses travaux portent sur l’engagement et le comportement syndical et politique des agriculteurs français. Dernier ouvrage publié, Sociologie des mondes agricoles (avec B. Hervieu, Paris, Armand Colin, 2013) [http ://www.francoispurseigle. info/?page_id=43]. Aude Rabaud est sociologue et anthropologue, maître de conférences à l’université Paris Diderot, membre de l’unité de recherche migrations et société (URMIS). Elle travaille sur les relations interethniques et les processus de minorisation en France et étudie l’expérience du racisme et des discriminations à raison de l’origine. Hyacinthe Ravet est sociologue, musicologue et maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse à l’IReMus (UMR 8223). Spécialiste de sociologie de la musique et des arts, des professions et du genre, elle est l’auteure de Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique (Autrement, 2011) et de L’orchestre au travail. Interactions, négociations, coopérations (Vrin, 2015). Rémy Rieffel, sociologue des médias, est professeur à l’université Paris 2 Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur la sociologie des journalistes, celle du milieu intellectuel français et sur les rapports entre médias et culture. Il a notamment publié Que sont les médias ?, Gallimard, 2005 ; Révolution numérique, révolution culturelle ?, Gallimard, 2014. Monika Salzbrunn est professeure ordinaire en « Religions, Migration, Diasporas » à l’université de Lausanne et directrice de l’Institut des sciences sociales des religions contemporaines (ISSRC) ainsi que de l’Observatoire des religions en Suisse (ORS). Entre 2006 et 2013, elle était co-responsable du RT 2, « Migrations, Altérité et Internationalisation » de l’AFS. Emmanuelle Santelli est sociologue, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) rattachée au laboratoire Max Weber, université de Lyon, et chercheure associée à l’INED dans l’unité « Migrations internationales et Minorités ». Ses recherches portent sur les parcours des descendants d¹immigrés maghrébins dans la société française. Martine Segalen, d’abord au CNRS, puis comme professeur (aujourd’hui émérite) à l’université de Paris-Ouest Nanterre La Défense, a consacré la plupart de ses travaux à l’étude de la parenté et de la famille dans une perspective tant anthropologique que sociologique. Elle est notamment l’auteur de Sociologie de la famille, Armand Colin, coll. « U », dont la 7e édition a été publiée en 2013. Elle dirige la revue Ethnologie française. 619 Les sociologies françaises Denis Segrestin est professeur émérite à Sciences-Po, membre de Centre de sociologie des organisations. Avant d’intégrer Sciences-Po en 2003, il a été affecté au Conservatoire national des arts et métiers (Laboratoire de sociologie du travail et des relations professionnelles) de 1971 à 1990, puis à l’université Pierre Mendès France Grenoble 2, où il a codirigé le Centre innovations sociotechniques et organisations industrielles (CRISTO) de 1991 à 2003. Jean-Claude Thœnig est sociologue et politiste. Directeur de recherche émérite au CNRS (Dauphine recherches en management, université de Paris-Dauphine), il travaille en théorie des organisations, politiques publiques et relations intergouvernementales. Cofondateur de ­l’European Group for Organizational Sociology (EGOS), il est aussi professeur honoraire de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, et ancien professeur et doyen de l’INSEAD. Maryse Tripier est sociologue, docteur d’Etat. Professeure émérite de l’université Paris 7, ParisDiderot, elle est cofondatrice de l’Unité de recherche migrations et sociétés (URMIS) dont elle a été la première directrice en 1993. « Les sociologies françaises », Catherine Paradeise, Dominique Lorrain et Didier Demazière (dir.) ISBN 978-2-7535-4292-1 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr François Vatin est professeur de sociologie à l’université de Paris-Ouest Nanterre La Défense depuis 1992. Ses travaux portent sur le travail, le salariat et les organisations productives. Il s’est beaucoup intéressé également à l’histoire croisée des pensées scientifiques et techniques, et économiques et sociales. On peut citer, parmi ses dernières publications, le Traité de sociologie économique qu’il a dirigé avec Philippe Steiner (Paris, PUF, 2008 et 2013) et L’Espérance-Monde. Essais sur l’idée de progrès à l’heure de la mondialisation, Paris, Albin Michel, 2012. Pierre Veltz, après des études d’ingénieur, se tourne vers la sociologie (thèse en 1980, sur la crise du Valenciennois industriel ; HDR en 1996). Il crée en 1984 le Latts : Laboratoire techniques, territoires et sociétés, qu’il dirige pendant 12 ans. Ses principaux livres sont Mondialisation, villes et territoires. Une économie d’archipel (PUF, 1996, dernière réédition 2014, Quadrige), Le nouveau monde industriel (Gallimard, 2000, réédité 2008), La grande transition. La France dans le monde qui vient (Le Seuil, 2008). Il a dirigé l’École des ponts-ParisTech de 1999 à 2004. Il est aujourd’hui en charge du projet de Paris-Saclay. 620