Ondes sismiques | 5
soit encore, le coecient de Poisson:
ν0P
2S
=
−
−
2
2
2
• pour les ondes S
S=
=+ρρν21 [m/s] (1.6)
soit encore:
EV
S2
GV
=
+=
ρ
S
P
2
2
2
(1.7)
La connaissance de la vitesse des ondes VS de cisaillement est indispensable pour la détermi-
nation des caractéristiques dynamiques des sols (E, ν et G) nécessaires à la prise en compte de
l’interaction sol-structure.
Le rapport des vitesses des ondes P et S est donc:
V
V
P
S
=−
−
21
12
ν
ν (1.8)
et ne dépend que du coecient de Poisson. Pour la plupart des sols, ν =0,18 à 0,40.
Les ondes P se propagent donc plus vite que les ondes S; pour ν =0, on est à la limite infé-
rieure du rapport de deux vitesses et, pour ν =0,50, on touche à la limite théorique supérieure.
Les deux types d’ondes (Figure 1.1-3) arrivent en même temps en des points situés près de la
source (foyer), mais les ondes S qui se propagent plus lentement arrivent plus tard en des
points éloignés de la source:
– ondes P, dans le granit, 6,0km/s; dans l’eau, 1,5km/s;
– ondes S, dans le granit, 3,0km/s; dans l’eau, 0km/s.
La diérence des temps d’arrivée des ondes P et S sera d’autant plus grande que la distance à
l’épicentre est plus importante. De la mesure de cette diérence des temps de propagation, on
peut déduire la distance entre la source et le point d’enregistrement.
Dans la majorité des séismes, le maximum (paroxysme) est situé entre 10 et 30s.
Les ondes de volume qui arrivent à la surface de la terre donnent naissance à des ondes de
surface n’intéressant le sol que sur une profondeur extrêmement faible.
Les ondes de surface les plus importantes sont les suivantes:
• les ondes de Rayleigh; ce sont des ondes pour lesquelles les points du sol décrivent des
ellipses dans le plan vertical et dans le sens rétrograde (Figure 1.1-2). Ce mouvement est
semblable au mouvement de la houle et entraîne des compressions (ou des tractions),
ainsi que des cisaillements dans le sol;
•
les ondes de Love; ce sont des ondes pour lesquelles les points du sol se déplacent dans un
plan tangent à la surface et perpendiculairement à la direction de propagation (Figure 1.1-2).
Leur mouvement en «lacet» n’engendre que des contraintes de cisaillement.