Le pronostic du cancer du poumon reste l'un des pires. Bien que le taux de
survie à 1 an (tous les stades) a augmenté de 32% en 1973 à 41% en 1994, le
taux de survie à cinq ans est resté pratiquement inchangé, à environ 14%.
Parmi les facteurs de risque, le tabagisme a un rôle de premier plan: est
responsable de 85% des cancers du poumon et la tendance de l'incidence et de la
mortalité reflète les changements dans la consommation. Nous pouvons dire que
le tabagisme a fait du cancer du poumon (une maladie rare dans les années
1900) la maladie du siècle a la fin des années 1990.
Le deuxième facteur de risque majeur est l'exposition au radon, un gaz
inodore qui a été suspectée depuis le début du XXe siècle qu’il pourrait causer le
cancer du poumon chez les mineurs travaillant sous terre.
D'autres facteurs environnementaux qui peuvent causer le cancer du poumon
sont les suivants: l'arsenic, l'amiante, le nickel, les hydrocarbures aromatiques
polycycliques, les précurseurs du radon, etc.
Les caractéristiques biologiques du cancer du poumon sont en changement,
en soulignant une incidence accrue de l'adénocarcinome et une diminution du
carcinome squameu.
Les tumeurs pulmonaires ont une grande variété de types histopathologiques
avec des degrés de malignité, de bénigne à ceux avec un haut degré de
malignité.
Le diagnostic de localisation du carcinome du poumon est faite par le
pathologiste. Mais il n'y a pas de critère absolu permettant l'affirmation du
caractère pathologique primitive pulmonaire (d'origine broncho-pulmonaire et
non métastatique) d'un cancer du poumon localisé.
Le caractère primitif d'une tumeur du poumon est posé sur une série de
critères cliniques, d'imagerie, morphologiques et de phenotipage. De ce
diagnostic établi de cette manière dépendra l’encadrement des patients et le