
Principes directeurs/organismes aquatiques HOF 3/WP.8 
Original : Anglais 
6. Il existe un lien étroit entre l'augmentation accrue de maladies virulentes et les mouvements d'espèces 
aquatiques. Heureusement, la région n'a pas été encore trop touchée par leur incidence insidieuse. Le virus du 
syndrome des taches blanches dans les bassins de crevettes pénéides et le virus akoya des huîtres perlières 
sont deux organismes nuisibles présentant un risque grave pour la région. 
7.
 Il convient de faire savoir aux représentants qui participent à la Conférence des directeurs des pêches 
qu'il existe des organismes régionaux qui peuvent apporter une aide en matière d'aquaculture et de pêche. Il 
s'agit
 notamment de : 
a) la CPS, qui fait office de coordonnateur des activités relatives à l'aquaculture et aux pêches, 
b) la FAO, qui offre des conseils en matière de politique mondiale, 
c) les Sections Santé animale et Protection des végétaux de la CPS, qui dispensent des conseils sur 
l'analyse des risques à l'importation, le contrôle zoo- et phytosanitaire et la lutte contre les maladies 
des animaux aquatiques et des végétaux, 
d) le PROE, organisme régional jouant un rôle central dans les domaines de la biodiversité et des espèces 
invasives, 
e) le WorldFish Center et l'Université du Pacifique Sud, qui peuvent contribuer à la recherche dans les 
domaines ci-dessus. 
8. Il existe des politiques appropriées concernant les organismes aquatiques et leurs mouvements. On 
citera notamment le Code de la FAO pour une pêche responsable, la Déclaration de Nairobi, l'Aquaplan de 
l'AFFA (organisme australien chargé de l'agriculture, des pêches et de la foresterie) et les Principes 
directeurs du Réseau des centres d'aquaculture pour la région Asie et Pacifique (NACA/FAO). 
9. Les participants aux conférences des pêches de la CPS ont formulé par le passé différentes 
recommandations à l'appui de l'harmonisation et de l'utilisation des meilleurs principes régissant les 
mouvement d'animaux aquatiques. Les présents principes directeurs viennent compléter les 
recommandations ci-après, formulées lors de précédentes conférences : 
a) « Compte tenu des problèmes qui peuvent être liés à l'introduction et au transfert d'espèces marines 
exotiques, la conférence recommande que les pays insulaires du Pacifique adoptent les directives 
provisoires suivantes : ...» Six directives ont été formulées pour le bénitier, le troca et d'autres 
mollusques. Recommandation 7, Dix-septième Conférence technique régionale sur les pêches, 
Nouméa, 1985. 
b) « Relevant les risques sanitaires posés par les transplantations de plus en plus fréquentes d'animaux 
aquatiques exotiques dans les eaux territoriales des pays insulaires du Pacifique, les participants 
appuient les directives et les principes provisoires régissant le contrôle sanitaire pour les animaux 
aquatiques, qui figurent à l'annexe 2 du document de travail 11, en attendant que des mécanismes de 
contrôle sanitaire des animaux aquatiques soient mis en place et harmonisés à l'échelle de la région ; 
ils recommandent que le secrétariat général suive de près l'élaboration de mécanismes de contrôle 
sanitaire dans les pays insulaires afin qu'il soit possible de réexaminer les directives provisoires lors 
de la prochaine conférence technique régionale ». Recommandation 14, Vingt-cinquième Conférence 
technique régionale sur les pêches, Nouméa, 1994. 
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