- les différents types d’ARN (mots-clés : méthodes d’extraction, analyse par
sédimentation, pré-ARN, ARNm, ARNr, ARNt, ARN nucléaires, ARN nucléolaires, etc.)
- la biogenèse et la maturation des ARN (mots-clés : initiation, élongation,
terminaison, maturation, contrôles, RNase P, coiffe, queue polyA, excision/épissage,
splicéosome, édition, épissage alternatif, stabilité/dégradation, export nucléaire, etc.)
- la traduction (mots-clés : localisation, ribosomes, mécanismes)
- les ARN interférents, le monde à ARN, les virus à ARN
En résumé, les bonnes copies ont été rédigées par des candidats qui sont parvenus à dégager
l’essentiel grâce à un cheminement raisonné, qui s’organise en paragraphes équilibrés
comportant une argumentation expérimentale et théorique, ainsi que des exemples précis et
des illustrations soignées.
Pour conclure cette première partie, le jury propose un florilège de « perles » relevées dans
différentes copies et invite les futurs candidats à réfléchir aux affirmations suivantes :
L’ADN et l’ARN sont un enchaînement d’acides aminés composé de deux brins antiparallèles en
hélice α.
L’ADN est formé par des unités de base qui sont les acides désoxyribonucléiques.
Un acide ribonucléique est un enchaînement de ribonucléotides liés par les liaisons osidiques.
Les acides ribonucléiques sont constitués d’une séquence d’acides nucléiques.
Un polymère d’acides nucléiques associé à des protéines forme les trois grandes classes d’ARN.
Les acides ribonucléiques sont impliqués dans la composition de l’ARN.
L’ARN 18S code pour les protéines constituant la petite sous-unité.
Les acides ribonucléiques sont composés de sucres et d’acides nucléiques.
Deux exemples d’ARN à rôles cellulaires de première importance : l’ATP et l’AMPc.
L’association de plusieurs acides ribonucléiques permet de coder pour certains acides aminés.
Un promoteur est une séquence permettant la fixation de l’ARN au niveau de la double hélice d’ADN.
L’ARN polymérase fait partie des ARNt.
La mol (sic) d’ARN passe dans le cytoplasme où il (sic) sert de modèle à la synthèse des acides
aminés.
Une fois dans le cytoplasme, l’ARN va passer dans l’appareil de Golgi où il va subir des maturations
successives. Une fois cela accompli, cet ARN va être pris en charge par une protéase qui va lire les
nucléotides.
Les ribosomes, eux-mêmes synthétisés par des ARN ribosomaux […]
S’ensuit alors l’élongation, l’ARN pol va se déplacer le long de l’ADN en polymérisant des acides
ribonucléiques.
La ribonucléase a la capacité d’ouvrir les deux brins d’ADN et d’associer au brin matrice sa base
complémentaire.
La ribonucléase permet l’élongation du brin d’ARN.
Les introns sont clivés grâce à l’action d’exo- et d’endonucléases.
Il existe plusieurs types d’ARN dans la cellule : l’ARN polymérase qui aide lors de la transcription de
l’ADN.
Il existe également un autre type d’ARN qui est les ARN polymérases.
Un individu aux cheveux blonds, qui marche, s’explique par l’expression de son ADN.
Et enfin … « Dans le noyau l’ADN va subir une transformation. Elle s’effectue sur l’ADN par l’action
d’unités ribosomiques. Ces unités sont de petits organites présents dans toute cellule vivante. Elles
sont codées 58 S, 18S, 16 S, 5 S. Pour ma part, je l’avoue, ces chiffres me perdent. Donc j’expliquerai
le mécanisme en y (sic) faisant abstraction. Ces unités s’appellent des ribosomes. L’ADN, par l’action
d’acides cassant les liaisons hydrogène, devenant ainsi monobrin, va être transcrit en ARN. C’est
l’étape de la transcription. Au sortie (sic) de ce ribosome, l’ADN devient l’ARN. »