Les facteurs existentiels ont la pensée comme antécédent, ont la pensée comme leur point le plus élevé, sont créés par la pensée. Lorsque quelqu’un parle ou agit avec une pensée dissonante, alors la souffrance le suit comme la roue suit les pattes de l’animal de trait. Les facteurs existentiels ont la pensée comme antécédent, ont la pensée comme leur point le plus élevé, sont créés par la pensée. Lorsque quelqu’un parle ou agit avec une pensée éclairée, alors le bonheur le suit comme une ombre inséparable. Regardez comme il m’a maltraité, battu, comme il m’a jeté et volé. Vivez avec de telles pensées, et vous vivrez dans la haine. Regardez comme il m’a maltraité, battu, comme il m’a jeté et volé. Abandonnez de telles pensées, et vivez dans l’amour. Dans ce monde la haine n’apaise jamais la haine. Seul l’amour dissipe la haine. Ceci est la loi, ancienne et immuable à méditer Extrait du Yamaka-Vagga du Dhammapada 1,1 ou pied du Dharma. Tout d’abord nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez au peuple himalayen et en particulier aux réfugiés tibétains en Inde. Cette année 2009 étant la dixième année d’existence de notre association en tant qu’asbl nous avons pris l’occasion de cet anniversaire pour faire une nouvelle brochure d’information tout en survolant nos activités, parrainages et projets accomplis par le passé. D’ores et déjà nous vous en souhaitons bonne lecture et sommes à votre disposition pour toutes vos questions. Historique de notre association « C’est en visitant l’Inde et les lieux où avait vécu et enseigné le Bouddha que l’idée de l’association a germé dans mon esprit. Le calendrier Bouddhiste offre durant toute l’année de multiples occasions pour les fidèles de se réunir et prier ensemble tout spécialement dans les lieux sacrés. C’est aussi là que vivent de saints lamas et des Rimpochés. Je pouvais ainsi participer à la vie et à la foi du peuple himalayen, entre autre les tibétains en exil, depuis maintenant plus de cinquante ans. J’étais étonnée par leur force de caractère et admirative du bon usage qu’ils faisaient de l’aide reçue depuis qu’ils avaient établi leur communauté en Inde, par des écoles, des monastères, des hôpitaux, des instituts médicaux, des villages et un gouvernement démocratiquement élu avec des départements. Tout le monde ou presque connaît à présent l’invasion du Tibet, surtout depuis les jeux olympiques 2008 (voir entre autres les amis du Tibet), et de la fuite de beaucoup de ses habitants vers les pays limitrophes. De jeunes parents souvent seuls me sollicitaient pour leur trouver de l’aide. Lorsque certains d’entre eux m’invitaient à venir prendre le thé, je ne pouvais que constater l’insalubrité de leurs conditions de vie, terrain propice à la tuberculose. Beaucoup de religieux, moines et nonnes aussi étaient dénués des besoins élémentaires de santé, avaient parfois difficile à survivre ou ne pouvaient terminer leurs études. Confrontée personnellement aux besoins de ces peuples himalayens, je ne pouvais rester indifférente et c’est ainsi qu’Amalha, qui veut dire maman en tibétain, a vu le jour officiellement en tant qu’asbl en avril 1999 ». Amalha est une association bouddhiste féminine qui a pour but : 1. D’améliorer la solidarité entre les femmes de différentes cultures et bouddhistes; 2. Des projets d’aide humanitaire dont l’aide aux réfugiés tibétains en Inde et au peuple himalayen, entre autre par le parrainage; 3. La préservation, la protection et l’étude de la philosophie, de la religion et des cultures bouddhiques, en tant que patrimoine de l’humanité, inspiré par les grands maîtres qui illuminent notre monde de leur constant message de paix, leur profonde sagesse et leur bonté pleine de compassion. Constitution Nous sommes constitués de membres sympathisants et effectifs, ces derniers s’occupent bénévolement de l’administration, des participations aux évènements et de la rédaction de notre petit cahier qui paraît deux fois par an. Nous tenons une assemblée générale chaque année et parfois d’autres réunions si nécessaire. La présidente, le trésorier et la secrétaire sont élus pour une période de 5 ans. Nos ressources proviennent des cotisations (€ 18 par an), des dons ainsi que des bénéfices faits lors des évènements auxquels nous participons ou des activités que nous organisons de temps à autre. En dehors des frais de gestion réduits au minimum, les autres frais sont liés à la publication et l’envoi du cahier, l’élaboration des dépliants, la location des salles ou des stands pour nos événements et l’approvisionnement de l’artisanat que nous vendons. Tous les fonds récoltés sont régulièrement distribués aux différents projets que nous soutenons en Inde ou à l’aide d’urgence. Les voyages en Inde sont aux frais des personnes qui s’y rendent. Nous parrainons actuellement une centaine de personnes. L’association compte conserver son coté familial et garder un réel contact avec tous les filleuls, leur famille ou tuteur. De là notre souhait de respecter un nombre limité de parrainages. Les parrainages Si vous avez toujours voulu prendre un enfant ou une personne par la main et le mener vers un meilleur lendemain le parrainage peut être une bonne réponse à votre souhait. Faire un bout du chemin avec quelqu’un d’une autre culture à l’autre bout du monde est très enrichissant : en échange de votre soutien économique, vous découvrez un autre monde, d’autres traditions et une autre façon de voir les choses. Beaucoup de parrains et marraines ont leur vie enrichie et transformée par cette joie d’apporter un peu d’aide. Deux sortes parrainages : 1. à long terme, l’on suit un enfant durant quasi toute sa scolarité ou du moins une grande partie. 2. à court terme, l’on vient en aide à un étudiant ou apprenti artiste, le suivi d’une formation ou un complément d’étude se déroulant sur une période de maximum trois ans. On peut aussi parrainer à deux un même filleul car certains étudiants ont néanmoins plus de frais que d’autres selon l’endroit où ils font leurs études. Vous pouvez aussi entièrement gérer vous-même votre parrainage. Dans ce cas, Amalha vous transmet les renseignements sur la personne à parrainer et un formulaire d’inscription à nous renvoyer. Les frais de dossier s’élèvent à € 12,00. Comment procéder ? Tout d’abord avoir une bonne motivation et voir si c’est financièrement possible (un don est une autre option), ensuite estimer la durée de son engagement. Cette réflexion faite, ainsi que le choix du genre de parrainage, vous nous contactez et recevrez un formulaire d’inscription. Une fois rempli, daté et signé vous nous renvoyez ce formulaire et en conservez une copie. Vous pouvez opter pour un mode de paiement mensuel (un ordre permanent est le plus facile pour nous) ou un versement annuel. Dans ce dernier cas le mieux est de verser vers le mois de novembre ou de respecter la date anniversaire de votre premier versement afin de nous éviter d’envoyer des rappels ou de devoir téléphoner. Le parrainage devient actif dès votre premier versement et nous prévenons alors le ou la filleul(e). Un parrainage crée un lien privilégié entre deux personnes qui est porteur d’espoir et d’émotions de part et d’autre. Si pour des raisons sérieuses vous étiez dans l’obligation de devoir mettre fin à votre parrainage, pourriez-vous nous avertir au plus vite afin que nous puissions trouver un parrain remplaçant pour que la scolarité de l’enfant ou de l’étudiant ne soit pas interrompue brusquement. Qui sont nos filleul(e)s ? Comme nous allons régulièrement en Inde nous connaissons quasi tous nos filleuls et leur famille, et pouvons constater sur place de la nécessité d’un parrainage. Souvent ce sont des enfants de familles monoparentales, des orphelins, des enfants ayant fui le Tibet en laissant derrière eux leur famille. Aussi des enfants de familles atteintes de maladies chroniques. Des jeunes n’ayant pas ou peu les moyens de faire des études. Des moines et nonnes dans les mêmes conditions. Régulièrement nous sommes renseignés par nos filleuls de personnes n’osant pas demander de l’aide, parfois aussi nos membres rencontrent lors de leur visite des enfants nécessiteux ou parfois des monastères nous contactent. Ces dernières années nous avons favorisé les parrainages de nonnes et de moines car beaucoup d’associations s’occupent déjà d’enfants mais très peu de religieux qui étant aussi des enfants très pauvres ont été confiés par leurs parents aux monastères pour y être éduqués. Les monastères les accueillent volontiers et cela constitue une lourde charge pour eux. Si nous constatons qu’un parrainage ne semble plus se justifier, l’asbl en discute à son assemblée générale, puis contacte la marraine ou le parrain avant de prendre la décision d’y mettre fin. Cela n’arrive que rarement. Les parrainages sont donnés aux parents pour les jeunes enfants. Les étudiants, nonnes et moines adultes gèrent en général eux mêmes leur budget. Dans le cas des jeunes moines, nonnes et certains adultes ainsi que les apprentis artistes et artisans, nous confions les parrainages à leurs institutions ou monastères respectifs. Actuellement nous avons pour moitié des jeunes enfants, des étudiants, des artistes artisans tandis que pour l’autre moitié des nonnes et des moines, quelques enfants handicapés, des personnes âgées et des ex-prisonniers politiques. Beaucoup d’enfants sont en âge scolaire mais nous avons aussi quelques bébés et des touts petits enfants. Parmi les étudiants nous avons plusieurs jeunes qui font des études d’infirmière et d’enseignante. Trois jeunes filles font des études universitaires : l’économie et la biochimie à Bangalore et la psychologie dans l’Himachal Pradesh, avec chacune de très bons résultats. Une nonne étudie depuis plusieurs années la médecine traditionnelle au Chagpori Institute de Darjeeling. Un de nos tous premiers filleuls fait actuellement l’informatique à l’université de Delhi. Un moine de Bodhgaya suit des études à la Sanskrit University de Varanasi pour une période de cinq ans. Un autre moine vient de terminer dans cette même institution et deviendra enseignant dans un monastère. Les autres poursuivent le cursus scolaire dans des collèges, pensionnats, TCV, et nos moines et nonnes pour la plupart font aussi des études philosophiques ou s’occupent des études des plus jeunes dans leur monastère. Les parrainages sont principalement situés dans l’Himachal Pradesh (1) à Dharamsala, Bir, Manali et Shimla, dans l’Uttarakhand (2) à Derhadun, Poanta Sahib (Puruwala), dans le Bihar (3) à Bodhgaya, dans le West Bengale (4) à Siliguri et Darjeeling, dans le Sikkim (5) à Kalimpong et Ravongla dans le Karnataka (6) à Mungod, Bangalore et Bylakuppe, et enfin à Delhi (7). Nos filleules et filleuls Durant ces dix années nous avons eu cent cinquante parrainages dont actuellement une centaine d’actifs. Certains des enfants sont parrainés depuis leur tendre jeunesse, du sein de leur maman ils sont aujourd’hui à la grande école ou pensionnaires. D’autres étaient de jeunes garçons et sont maintenant à l’université ou ont terminé leurs études (et leur parrainage) et travaillent. Quelques uns ont rejoint de la famille ou un centre bouddhiste aux USA ou au Canada. Deux anciens filleuls ont été acceptés en Belgique en tant que réfugiés politiques. Trois filleuls dont une nonne sont retournés au Tibet et hélas ont des difficultés pour revenir en Inde. Un de nos anciens filleuls une fois ses études terminées fut envoyé comme enseignant à l’université d’Ullanbator en Mongolie et se retrouve actuellement à la tête de centres bouddhistes dans ce pays. Des filleuls apprentis artistes du Norbulingka Institute sont actuellement devenus des artistes et artisans accomplis. Un jeune homme ayant terminé Sciences PO est devenu présentateur de JT à une télévision locale. D’autres cherchent encore du travail car ce n’est pas facile… comme chez nous. Quelques parrainages ont pris fin prématurément : deux jeunes apprentis artistes ayant abandonné leurs études, l’institution nous a alors confié de nouveaux élèves. Le parrainage d’une petite fille dont la situation des parents a évolué favorablement fut transféré vers une enfant dans le besoin. Nous gardons dans nos pensées deux de nos filleuls décédés trop jeunes : un moine emporté par un cancer du larynx et un jeune garçon de 23 ans qui a succombé à la tuberculose. Correspondance et contacts Nous conseillons vivement les échanges de correspondance avec les filleuls. Les enfants, les nonnes et les moines sont si contents de recevoir du courrier et leurs études s’améliorent du fait que quelqu’un pense à eux. Ils adorent recevoir des photos de leur parrain et de sa famille. Certains sont orphelins ou vivent si loin de leur famille, souvent restée au Tibet. Pouvons-nous cependant vous demander de ne pas ajouter d’argent dans vos lettres car il est très rare qu’elles arrivent alors à destination. Les étudiants ont souvent une adresse e-mail ce qui rend les échanges encore plus faciles. A noter que les cybercafés se trouvent surtout dans les villes mais plus rarement dans les villages. Beaucoup de marraines et parrains sont allés à la rencontre de leurs filleuls en Inde. C’est une merveilleuse occasion de visiter ce pays immense et de tisser des liens plus profonds avec ces enfants. Si vous désirez envoyer un petit cadeau à votre filleul, vous pouvez toujours nous contacter car souvent il y a l’un ou l’autre membre qui part en Inde et peut être vers la région de votre filleul. Il peut arriver que certains filleuls font des demandes qui dépassent l’objet du parrainage et mettent mal à l’aise le parrain (ex.: demande de visa). Dans pareil cas, vous pouvez toujours nous en faire part. Comment filleuls ? les fonds arrivent-ils auprès des Nous transférons l’argent par voie bancaire une à deux fois l’an sur le compte du filleul, de ses parents ou de son institution. Pour certains nous regroupons plusieurs parrainages et dans ce cas nous avons un correspondant filleul qui distribue sur place aux ayant droits. Il arrive aussi que des membres ou des personnes de confiance apportent des parrainages lorsqu’ils vont en Inde dans les régions où résident des filleuls. Nous avons aussi une minorité de gens pour lesquels la Western Union est le seul moyen de leur faire parvenir les fonds, ce qui revient assez cher. Ici nous évaluons au cas par cas et consultons la marraine/parrain pour un supplément éventuel. Chaque personne parrainée reçoit un reçu envoyé par la poste ou par e-mail avec un talon qu’il est tenu de remplir et nous renvoyer une fois le parrainage reçu. Nous l’invitons aussi d’en informer sa marraine/parrain pour la remercier. Devenir membre ? La cotisation est de € 18,00 par an et couvre entre autre les frais de transferts bancaires vers l’Inde* de votre filleul(e) y compris un deuxième. A partir du troisième parrainage € 10,00 supplémentaires sont demandés si le transfert est bancaire et séparé des deux autres. Les membres reçoivent le petit cahier d’Amalha deux fois l’an ainsi que d’autres avantages lors des activités que nous organisons. Ces cotisations sont indispensables pour la bonne gestion d’Amalha. Merci d’avance pour votre soutien. *Valable tant que les frais bancaires n’augmentent pas. Au cas ou vous ne désirez pas devenir membre, une somme de € 12,00 par an par filleul(e) est alors demandée pour couvrir les frais de transferts bancaires, sinon nous devons la défalquer du parrainage déjà calculé au plus juste. Tenzin Namdrol en 2002 Tempa Gyatso et Lhakyi en 2004 en 2006 et sa petite soeur en 2008 Tempa Gyatso (papa décédé) en 2007 La famille de Tsenam en 2002, puis en 2007 (4 des 5 enfants sont parrainés depuis 1998) T. Tsepal et parents en 2000 T. Tsepal huit années plus tard en février 2008 Vous souhaitez aider un enfant? 1. Un enfant à l’école: À partir de 15 € par mois ou 180 € par an; 2. Un jeune pensionnaire selon l’institut: À partir de 25 à 30 € par mois ou 300 à 360 € par an; 3. Un moine ou moniale (enfant ou adulte): À partir de 15 € par mois ou 180 € par an; Aux études à partir de 20 € par mois ou 240 € par an; 4. Une personne âgée, handicapée ou un ex-prisonnier politique: À partir de 15 € par mois ou 180 € par an; 5. La formation professionnelle, artistique ou universitaire: Montant variable selon le type et la durée des cours, minerval et autres frais; 6. Une donation. Les montants des parrainages couvrent des nécessités de base pour les enfants. Souvent cela sert au minerval scolaire, les études ou le logement pour un étudiant, un moine ou une nonne et de quoi survivre ou de se soigner pour les autres catégories de personnes. Ces montants sont une aide bienvenue mais ne couvrent pas tous les frais de ces personnes durant l’année. Nous avons trouvé judicieux de relever à partir de 2009 les montants les plus bas (inchangés depuis 10 ans) car les prix en Inde ont également évolué. Les projets Par le passé : Dés nos débuts en 1999 et 2000 nous avions organisé plusieurs fêtes avec repas et marchés de Noël à Waterloo. Nous avions créé des cartes de vœux que nous vendions et avions reçu quelques dons. Ce qui a permis dans un premier temps à plusieurs réfugiés tibétains de suivre une formation en couture pour certains et des cours d’informatique pour d’autres. Progressivement les couturiers ont pu s’acheter avec nos dons des machines à coudre et le matériel nécessaire pour établir un workshop. Les années suivantes nous avons renouvelé nos € 500 jusqu'à ce qu’ils soient devenus autonomes. Ils fabriquent ainsi des vêtements et autres artisanats tibétains et honorent des commandes venant de magasins à Dharamsala mais aussi de centres et de groupes d’aide en Europe. Parallèlement en 2001 deux ordinateurs et un laptop furent offerts à un monastère et des vêtements furent envoyés pour des enfants et pour de jeunes moines. En 2003, nous avons transmis € 800 pour le jardin d’enfant faisant partie d’un vaste projet de construction de l’école Chaundra à Bir. Le papa d’un de nos plus jeunes filleuls de l’époque a reçu € 600 pour le démarrage d’un petit restaurant à Mc Leod Gandj et € 450 furent réunis pour l’opération chirurgicale d’un jeune moine. Nous avons aussi soutenu à plusieurs reprises l’institut pour enfants handicapés de Nyingtobling à Sidphur et le monastère de Damchosling à Mundgod. Les projets que nous soutenons toujours actuellement Depuis 2002 nous avons pris à cœur le vaste projet à Khordong gompa où il fallait construire une école avec dortoirs, cuisine, cantine et sanitaire en dur afin de mettre à l’abri les jeunes moines et enfants surtout durant les périodes de moussons afin de maintenir leur scolarité. Entre 2002 et fin 2008 nous avons donné d’année en année un total de 18.000 € qui ont servi judicieusement à construire la plupart des bâtiments susnommés. Nous continuons à soutenir ce projet car certains travaux ne sont pas entièrement achevés et parce qu’ils ont encore besoin d’un mur d’enceinte pour les protéger contre le vol et les dégâts faits par le bétail des voisins. P.S. : La plupart des petits moines en couverture sont à parrainer! Le projet Khordong Les huttes de bambou en 2003 seront progressivement remplacées par un bâtiment en dur en 2 phases, une première phase en 2004. Deuxième phase en 2006-2008 avec 5 autres locaux, sanitaires, cuisine et cantine Depuis 2008 nous aidons également à l’aménagement d’une crèche à Ravongla au Sikkim dans une colonie de réfugiés tibétains très pauvres. Une somme de 1.500 € fut récoltée et ils ont d’ores et déjà pu construire un auvent pour permettre aux bambins de jouer dehors par temps de pluie. Ils ont rafraîchit les locaux, acheté de la moquette et des couvertures, peint les lits cages et bien utilisé cet argent. Nous continuons tant que nécessaire l’aide à ce projet. L’évolution des projets et la présentation des nouveaux projets sont régulièrement commentés dans le petit cahier. Bien sûr pour récolter ces sommes il nous a fallu multiplier la tenue des stands d’artisanats, de brocantes, être présent à des marchés du monde, organiser des rencontres « parrainages » ainsi que des fêtes comme à Linkebeek en 2007, vendre des calendriers et des cadres... et surtout savoir compter sur les bénévoles qui spontanément sont venus aider à chaque fois. Du fond du cœur, à tous ces aidant(e)s bénévoles , un grand merci! Mais encore… nous avons reçu de généreux dons de beaucoup de personnes ce qui dément le dicton que les gens deviennent de plus en plus égoïstes. Le don le plus généreux est celui qui vient droit du cœur que la somme soit grande ou petite. Nous tenons à remercier toutes ces personnes si nombreuses comme G. Abele, P. Alloa, M. Ahn, P. Bruylants, G. Deceuninck, S. Deproost, V. Derunz, G. De Wolffs, M-P. et J. Doom, N. Goetghebeur, M. Lemoine, A. Leulier, R. Marrugat, D. Meunier, G. Ronet, M. Vandelannoote , G. van Zuylen, K.S. Wong et tant d’autres. Un merci très chaleureux et particulier à notre amie et marraine Gwendoline Dewolffs et toutes ses participantes et élèves qui nous offrent très régulièrement le fruit de leurs séances de méditations sonores. Pareillement pour P. Bruylants, N. Goetghebeur et M-P. Doom qui ont consacré leurs cadeaux d’anniversaires au bénéfice des projets de l’asbl. Merci à leurs familles, amis et connaissances si généreux. Nous remercions aussi les magasins « Objectif terre » à Rebecq et « Le sentier d’encens » à Bruxelles pour avoir vendu de l’artisanat pour l’asbl. Ces magasins ont hélàs fermé. Enfin et surtout n’oublions pas notre amie M-C. Devos qui durant ces 10 années nous a si souvent donné des objets à vendre dans notre stand au bénéfice des projets. Merci également à Marie-Euphrasie pour ses nombreux vêtements d’enfants, ainsi que toutes les personnes qui ont donné des objets et des vêtements. Actuellement nous ne tenons plus de stands brocante et depuis qu’il y eut des restrictions pour les bagages dans les avions nos possibilités d’amener des cadeaux volumineux et vêtements sont réduites. En 2007, nous avons visité la crèche du camp tibétain de Ravongla (Sikkim). Endroit vétuste sans chaufage ni aucun comfort. Avec les premiers dons, des aménagements ont déjà été effectués: peintures, sols, tapis... Mais il faut encore beaucoup d’argent pour rénover et entretenir cette crèche à long terme. Aidez-nous à réaliser ce rêve! L’aide urgente C’est une aide qui ne peut attendre et que nous accordons parfois, comme à une personne pour acheter certains médicaments, le paiement du transport vers un hôpital dans une autre ville, des petits dons à des monastères pour l’achat de vêtements aux moines et nonnes ou à un enfant. Par le passé par exemple, 450 € pour l’opération au cœur d’un jeune moine, 180 € pour l’achat de vestes chaudes et bonnets pour 14 moines, un soutien pour la retraite d’une nonne. Nous publions régulièrement dans notre petit cahier les demandes urgentes et elles se trouvent aussi sur notre site. Si le cœur vous en dit vous pouvez soutenir nos projets et notre aide d’urgence par une donation ou un ordre permanent. Le Logo L’association a comme logo le « Tashi Tagyé », la réunion des huit symboles de bon augure du bouddhisme tibétain : l’ombrelle qui protège des états défavorables; les poissons d’or qui apportent la prospérité; le vase au trésor ou ambroisie, symbole de richesse et de longévité; le lotus, symbole de pureté; la conque blanche, symbole de victoire et de proclamation du Dharma; le nœud de vie infinie, symbole d’infinie félicité; la bannière de victoire, symbole du triomphe sur l’ignorance et la roue du Dharma, symbole de l’enseignement du Bouddha. Le petit cahier d’Amalha Nous rédigeons un petit cahier paraissant deux fois l’an pour créer un lien entre les membres, parrains, marraines et sympathisants. Vous serez ainsi tenu au courant des dernières nouvelles concernant les filleuls, les projets et les demandes de parrainages urgents. Vous y trouverez des comptes-rendus des membres visitant l’Inde, des témoignages de filleuls, les dates des activités organisées par Amalha et les programmes des centres bouddhistes en Belgique ainsi que d’autres associations. Des articles sur les femmes actives au sein du bouddhisme et des extraits de textes et enseignements bouddhistes. Vous trouverez le cahier également sur le website www.amalha.be. Par souci écologique, veuillez nous prévenir si vous préférez le consulter en ligne et qu’on ne vous l’envoie plus. Devenez bénévole Si vous avez un peu de temps libre par mois et que vous aimeriez aider. Nous avons souvent besoin d’un coup de main pour le secrétariat, le courrier, la traduction de lettres, le cahier d’Amalha et surtout lors des journées d’activités et événements. Nous aimerions pouvoir traduire le cahier en néerlandais et cherchons toujours des personnes qui pourraient s’en charger. Bouddhisme au féminin De 1999 à 2002 nous organisions des journées ou soirées entre femmes et y parlions de thèmes qui nous préoccupaient particulièrement mais avons peu à peu abandonné ces rencontres par manque de temps mais aussi d’intérêt de nos membres. Nous continuons à publier dans le petit cahier d’Amalha des articles concernant des femmes bouddhistes et actives dans notre monde. Accumulations Voici un projet pas comme les autres qui s’adresse plus particulièrement aux pratiquants bouddhistes. Il s’agit d’accumuler l’argent nécessaire à la confection de cent mille Tsatsa (figurines en terre) de Padmasambhava (saint qui apporta le bouddhisme au Tibet). Les figurines seront faites par des moines puis mises dans un Stupa ou un petit Temple. De grands bienfaits découlent de cette pratique dont l’inspiration fut donnée par Sa Sainteté Dodrubchen Rimpoché en 1999. Cette pratique a une grande influence sur la paix, le bonheur ainsi que la prospérité du pays où elle est exercée. Nous avons fixé le montant d’un Tsatsa à € 7,50 afin de nous permettre de pouvoir réaliser ce projet un jour. Il est vrai que ce n’est pas le genre de chose qui se fait couramment sous nos soleils et que certains sont peut être sceptiques. Mais nous croyons dans sa magie et dans le pouvoir des prières qui seront mises dans chaque Tsatsa. Nous avons actuellement 1.400 € accumulés au fil du temps par des pratiquants (voir les cahiers). Nous prions pour que de nombreuses personnes se joignent à nous pour réaliser ce projet. Méditations et enseignements bouddhiques Dans chaque cahier d’Amalha nous publions quelques pages consacrées à l’enseignement du Bouddha ou à l’un ou l’autre aspect du bouddhisme. Beaucoup de nos membres font partie d’un des centres bouddhistes en Belgique dont on publie le programme. Par le passé des séances de méditations furent organisées par l’asbl et nous avons eu parfois la visite de lamas ou moines de différentes écoles. Par le biais du cahier, le website ou e-mail vous serez tenu au courant des séances futures ou visites. Nous faisons de notre mieux pour développer la méditation et les échanges à partir d’enseignements bouddhiques, en tant qu’élèves. Nous sommes persuadés que la pratique de la méditation a une influence tout à fait positive sur l’ensemble de la société et prévaut à la paix dans le monde. Soutenez nos activités en devenant membre Cotisation € 18 par an Les cotisations sont pour Amalha le seul moyen pour réaliser ses objectifs. L’abonnement au « Petit cahier » est inclus dans la cotisation et les membres le recevront régulièrement. Si vous avez des idées ou voulez nous donner un coup de main, vous êtes les bienvenus. Bien que nous soyons inspirés par le bouddhisme, nos activités sont ouvertes à toute personne, quelle que soit sa religion ou sa conviction philosophique. AMALHA asbl Siège social : Avenue des Heures Claires 24 à 1410 Waterloo Adresse courrier : Bellemansheide 86 à 1640 Rhode-Saint-Genèse Tél./fax 32 (0)2 380 83 98, e-mail : [email protected] - site web : www.amalha.be Comptes: 523-0800732-72 ou 000-0240473-10 Par respect pour les textes et les images sacrés contenus dans ce cahier, veillez à ne pas le jeter ni le poser à terre. Si vous ne le gardez pas, merci de le brûler. Ed. Responsable: Marie-Christine Van Eecke