COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Première nord-américaine à l'Institut de Cardiologie de Montréal :
une patiente traitée à l’aide d’un dispositif cardiaque
« qui disparaît »
Montréal, le 5 décembre 2011 – L'équipe de cardiologie interventionnelle de l'Institut de
Cardiologie de Montréal (ICM) a utilisé la toute première endoprothèse vasculaire (stent)
biorésorbable à élution de médicaments disponible dans le monde afin de traiter avec succès
une femme souffrant de maladie coronarienne. Cette intervention historique a été réalisée par
le Dr Jean-François Tanguay, cardiologue interventionnel et responsable de l'unité coronarienne,
dans le cadre de l'essai clinique ABSORB EXTEND. Cette intervention réussie est une première
nord-américaine.
Une percée qui pourrait changer la vie des patients
La patiente, une femme dans la soixantaine qui souffrait de douleurs thoraciques depuis
plusieurs mois, avait reçu un diagnostic de lésion grave à l'artère principale du cœur. Elle a bien
réagi à l'intervention, a reçu son congé après 24 heures et maintenant, un mois plus tard, ne
souffre plus de douleurs thoraciques et a retrouvé un rythme de vie normal.
L'endoprothèse vasculaire biorésorbable expérimentale ABSORB, mise au point par la société
internationale de soins de santé Abbott, est un traitement novateur qui permet de rétablir le
débit sanguin en ouvrant un vaisseau obstrué et en supportant le vaisseau pendant sa guérison.
L'endoprothèse biorésorbable est conçue pour être lentement métabolisée jusqu'à ce que le
dispositif se dissolve, après environ deux ans. Ainsi, une fois que le vaisseau peut demeurer
ouvert sans support additionnel, le vaisseau traité du patient ne contient plus d'implant
métallique. Et puisqu'aucun métal ne demeure en place, le vaisseau peut plus facilement revenir
à un état naturel. Une fois le dispositif métabolisé, le vaisseau du patient peut librement bouger,
se courber, battre et se dilater, de façon similaire à un vaisseau n'ayant pas subi de traitement.
Pour le Dr Jean-François Tanguay, il était important de prendre part à cette première
intervention puisque pendant ses études postdoctorales, il a travaillé sur des modèles
préliminaires d'endoprothèses vasculaires biorésorbables. « Les traitements pour les maladies
coronariennes ont connu un progrès fulgurant depuis l'époque des angioplasties par ballonnet
et des endoprothèses métalliques, ce qui a permis d'améliorer les résultats pour les patients, se
réjouit le Dr Tanguay, qui est également professeur agrégé à la Faculté de médecine de