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LA FOULY-SEMBRANCHER
Le temps
des désalpes
Dans le plus pur respect des
traditions, les désalpes et défilés
de reines prévue samedi vont
attirer les foules. PAGE 11
MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2013 LE NOUVELLISTE
VA L A I S
MONTHEY |MARTIGNY |SION |SIERRE
OLIVER TROTTET
5
François Perraudin a entamé lundi sa descente du Valais à pied pour un
projet de livre. Son périple prendra fin le mois prochain.
MONTAINE PERRAUDIN
VALAIS PASSION
Découvrir
le Valais autrement
FRANCE MASSY
François Perraudin aime la
marche et ça se sent. Les gens
qui l’ont approché le savent, le
photographe transpire la pas-
sion pour la nature. Et c’est en
conjuguant marche et amour
des paysages valaisans qu’il a dé-
cidé d’aller à la rencontre d’au-
tres passionnés. Ce lundi matin,
il est parti du glacier d’Aletsch:
direction le Léman jusqu’à
Saint-Gingolph. Six semaines de
marche qui le conduiront d’un
coup de cœur à l’autre. Car
François Perraudin veut mettre
en lumière divers personnages
ou entreprises qui œuvrent en
Valais avec passion.
Un blog,
des chroniques, un livre
Surtout connu pour ses photo-
graphies de montagne, François
Perraudin travaille aussi sur
d’autres sujets. «Durant quinze
ans de photographie dans tout le
canton, j’ai découvert une réalité
économique, sociale et environne-
mentale d’un pays bien différent
des clichés généralement diffusés.
J’ai photographié – pour un man-
dat public- plus de 150 entreprises
de toutes sortes, de même que des
exploitations viticoles ou agricoles.
J’ai ensuite eu envie d’aller plus
loin, de sélectionner certaines en-
treprises de façon subjective, de
repartir les découvrir – à pied –
et de rentabiliser ma démarche
au travers d’interviews, de prise de
vues ou de films.» Un blog itiné-
rant, quelques chroniques dans
votre quotidien préféré et des
petits reportages sur Canal9 ver-
ront donc le jour tout prochaine-
ment.
«Un cycle de conférences, sous
forme de projections multimédias
est prévu dès l’automne 2014. Je
vais également éditer un livre en
français qui sera vendu 79 francs.
Je vais l’intituler «Valais Passions».
Je cherche encore un éditeur pour
la version allemande.»
Dans l’air du temps
François Perraudin nest pas
le seul à vouloir présenter une
autre image du Valais. Il y a plus
de trois ans, bien avant la lex
Weber, un projet a été déposé au-
près de la Marque Valais et sou-
tenu par cette dernière. Diverses
péripéties politiques (rejet de la
loi sur le tourisme, mise sur pied
de Valais-Wallis Promotion) ont
retardé la réalisation d’un maga-
zine présentant le Valais con-
temporain, soit un pays avec une
vie culturelle dense, de jeunes
entrepreneurs, des chercheurs,
des artisans du goût talentueux,
un terroir viti-vinicole riche, une
agriculture raisonnée, des paysa-
ges à couper le souffle…
Bref, un magazine qui se veut
l’outil de la communication va-
laisanne, avec pour objectif
de donner une image nouvelle
forte et positive de notre canton
et, par là même, devenir une
référence sur le quotidien des
Valaisans et l’économie du can-
ton au XXIe siècle.
Les deux projets sont tellement
ressemblants qu’une première
lecture fait penser à un simple
«copier-coller». Le fait est qu’ils
sont – manifestement – la preuve
que le canton du Valais a mal
à son image. Et que le besoin
de faire connaître au-delà nos
frontières la réalité valaisanne
est dans l’air du temps.
SOINS PALLIATIFS
Journée d’information à Sion aujourd’hui
Palliative-VS organise un après-midi de formation sur les soins palliatifs pédiatriques à
l’aula de l’hôpital de Sion ce mercredi de 14 h à 17 h, en collaboration avec la doctoresse
Cécile Jérôme Choudja, onco-hématologue pédiatrique de l’hôpital de Sion.
Au programme, notamment, la projection du film «Est-ce que les doudous vont au ciel?»,
en présence d’une de ses auteurs, la doctoresse Anne Auvrignon, médecin pédiatre onco-
hématologue à l’hôpital Trousseau à Paris. Sera également présente Mme Dominique
Davous, parent à l’origine du groupe «Parents et soignants face à l’éthique en pédiatrie»
à Paris.
Les intéressés pourront également découvrir une présentation des différentes ressources
en Valais, soit les infirmières du TIPI (Ton Infirmière Pédiatrique Indépendante), la Ligue
valaisanne contre le cancer, les psychologues, les enseignantes à l’hôpital, l’association
«Les Pinceaux magiques», etc. Cette journée d’information est tous publics.
CSA/C
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SION L’Hôpital du Valais se dote d’un appareil à la pointe de la radioprotection.
Un scanner de dernière
génération à l’hôpital
CHRISTINE SAVIOZ
«Ce nouveau scanner est un véri-
table atout pour le patient, car il
permet de créer l’image avec moins
de doses de rayons X», souligne
d’emblée Jean-Paul Carruzzo,
le responsable de la formation
des techniciens en radiologie
médicale du Centre hospitalier
du Valais romand (CHVR), visi-
blement ravi par l’arrivée d’un
scanner de dernière génération
à l’hôpital de Sion.
L’appareil, d’un coût de
600 000 francs, se distingue par
la faible dose de rayons X admi-
nistrée – il peut les réduire jus-
qu’à 40 %. «C’est un atout majeur
pour les patients qui doivent par
exemple faire plusieurs examens
rapprochés aux rayons X et cumu-
lent ainsi les doses», souligne le
Dr Christophe Constantin, chef
du service de radiologie du
CHVR.
Pour ce médecin, il est impor-
tant de ne pas banaliser l’effet
négatif des rayons X sur le pa-
tient. «Nous ne voulons surtout
pas négliger cela. Surtout lorsque
l’on sait quaujourd’hui, tout le
monde ou presque a subi un exa-
men radiologique dans sa vie»,
ajoute-t-il.
Très rapide
Le nouveau scanner, qui peut
accueillir tous les patients, qu’ils
soient jeunes ou âgés, corpu-
lents ou de petite taille, est égale-
ment rapide. Il peut obtenir des
images de haute qualité très vite
– jusqu’à 100 centimètres par-
courus en six secondes. «C’est
un vrai atout pour la prise en
charge dans le cas de grands acci-
dentés ou de personnes victimes
d’accidents vasculaires cérébraux,
jour et nuit», ajoute Jean-Paul
Carruzzo. Cet appareil peut éga-
lement réaliser une grande di-
versité d’examens, de la scano-
graphie cardiaque à langiogra-
phie en passant par des acquisi-
tions du cerveau, du thorax, de
l’abdomen et des examens or-
thopédiques.
75 examens par jour
Avec ce nouvel appareil,
l’Hôpital du Valais compte ainsi
désormais six scanners répartis
dans tout le canton: soit un à
Brigue, un à Viège, un à Sierre,
deux à Sion et un à Martigny.
Des scanners qui sont souvent
utilisés. Pour preuve, en moyen-
ne, 75 examens de scanner par
jour sont effectués dans les diffé-
rents établissements de l’Hôpital
du Valais.
A noter encore que lautre
scanner de l’hôpital de Sion,
datant de cinq ans, a également
été remis à niveau. «Cela nous
permet aussi de proposer une dose
de radiations plus faible aux pa-
tients avec cet appareil plus an-
cien», précise encore Jean-Paul
Carruzzo.
La remise à niveau de tous
les autres scanners de l’Hôpital
du Valais est également en
bonne voie. «Il est important
de pouvoir réduire les doses de
radiations dans tous les scanners
du canton», ajoute le Dr Cons-
tantin. Ces mises à jour coûtent
environ 200 000 francs par
appareil, soit un coût total de
800 000 francs.
Le nouveau scanner de l’Hôpital du Valais
sera inauguré le mardi 24 septembre,
à 19 h 30. Des conférences seront présentées.
Le public pourra ensuite suivre une visite
guidée du nouvel appareil.Inscriptions
auprès de communication@hopitalvs.ch.
Entrée libre. Infos au 027 603 67 07.
Le nouveau scanner de l’hôpital de Sion, qui peut réduire la dose de rayons X jusqu’à 40%, a coûté environ 600 000 francs.
DR
«Ce nouvel appareil est
un véritable atout pour
le patient qui recevra
moins de rayons X.»
JEAN-PAUL CARRUZZO RESP. DES TECHNICIENS EN RADIOLOGIE MÉDICALE DU CHVR
jcz - ym
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