3 ANALYSE DES METHODES 3.1 Equipe missionnée Pour connaître la répartition et la biologie gie de la faune, certaines notes et - RAMEAU J.-C. 1989. Flore forestière française, tome 1, plaines et - ROTHMALER W. certains livres ont pu être utilisés comme « Les Chauves-souris Chauves de France, Belgique, Luxembourg et Suisse » (ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009). Une liste Rappelons que la rédaction du présent dossier de demande de dérogation à titre détaillée des publications et des ouvrages utilisés est fournie en bibliographie bibl exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées est basée sur le volet finale. collines. Institut pour le Développement Forestier. 1785p. 2000. Exkursionsflora von Deutschland. Band 3. Spektrum Akademischer Verlag Heidelberg. 754p. écologique du dossier loi sur l’eau et les inventaires relatifs réalisés par le Le niveau taxonomique retenu est celui de la sous-espèce sous espèce (subsp.), quand il bureau d’étude Ecothème. existe. La notion de forme et/ou de variété n’est pas retenue. La direction et la coordination de l'étude pour la rédaction du présent dossier de dérogation ont été réalisées par Maximilien Ruyffelaere Ruyffelaere, Gérant. Par ailleurs, une visite de terrain « d’imprégnation » a été réalisée le 11 mars 2015. Une autre visite sur le site a également été réalisée le 7 avril 2015 afin de 3.3 Définition des zones d’étude Les espèces végétales végétales ont été classées en groupes écologiques, en fonction des La zone d’étude correspond à la zone d’étude retenue par Ecothème dans le connaissances d’Ecothème et de la littérature. Toutes les unités de végétation cadre de la rédaction du volet écologique du DLE. Cette zone comprend ont donc été échantillonnées et analysées en fonction des espèces végétales l’ensemble des zones projets, c’est-à-dire dire le chemin de halage et les berges, et qu’elles abritent et des conditions édaphiques édaphiques des milieux. Les unités de a été élargie avec les zones à proximité. végétation ont ensuite été détaillées en essayant de les rattacher à des formations végétales déjà décrites dans la littérature. vérifier le caractère favorable des futurs sites récepteurs des stations de Scirpe à tige trigone impactées par le projet. La zone d’étude correspond donc globalement à un fuseau d’environ 50 m de Les limites et les différents aspects des unités de végétation ont été relevés sur large en moyenne et de 7 km de long. un fond cartographique tographique à une échelle adaptée. Les espèces végétales Les personnes ayant travaillé sur les investigations de terrain ains ainsi qu’à la rédaction de cette étude sont nommées ci ci-dessous : Chef de projet Flore Chargés d'étude Faune Elle est localisée sur les cartes présentes dans la partie 4 - Diagnostic légalement protégées et/ou d’intérêt patrimonial ont été systématiquement écologique -, située après l’analyse des méthodes. cartographiées. Aurore POREZ Gaylord DUJARDIN Guillaume GOSSELIN Cartographe(s) Aurore POREZ Guillaume GOSSELIN Contrôle qualité Aurélie GAULIER Tableau 17A : Liste des personnes ayant travaillé sur le projet 3.2 Consultations et bibliographie 3.4 Méthodes pour l’expertise La méthodologie des prospections utilisée pour chacun des groupes faunistiques écologique certaines espèces à grands territoires, les abords immédiats du site sont Les inventaires sur lesquels repose le présent dossier ayant été compris dans l’inventaire. Les prospections se sont déroulées entre juillet 2012 effectués par le bureau d’étude Ecothème (hormis pour l’inventaire et juin 2013, soit à une période que l’on peut qualifier qualifier de favorable à l’analyse piscicole), de la faune. les méthodes décrites ci-après après sont issues du volet 3.4.1 La flore et les habitats Les prospections floristiques ont été effectuées entre juillet et septembre 2012, ainsi qu’entre avril et juin 2013,, soit à une période que l’on peut en 2014, ainsi que sur la présentation du projet issue du DLE réalisé par ANTEA qualifier de favorable à l’analyse de la flore et de la végétation. GROUP en 2014. L’étude qualitative a consisté à dresser une liste générale des espèces végétales Des organismes publics tels que la DREAL, l’INPN ou encore le MNHN sont des aussi exhaustive que possible au niveau de la zone d’étude qui représente une sources surface d’environ 30 hectares. A cet effet, fet, l’ensemble des zones directement majeures dans le cadre de nos requêtes concernées par le projet ainsi que les espaces situés aux abords immédiats et potentiellement concernés par les impacts directs ou indirects du projet ont été Différents ouvrages ont été utilisés dans le cadre de l’étude de l’appartenance de France. La bibliographie finale reprend l’ensemble des documents utilisés. Les espèces végétales ont été identifiées à l’aide des flores suivantes : - Une consultation des données floristiques a été réalisée sur la base de données « DIGITALE 2, système d’information sur la flore et les habitats naturels » du Conservatoire Botanique National de Bailleul (CBNBl). 25/07/2012 18/09/2012 17/04/2013 05/06/2013 Conditions météorologiques C iel clair - 23°C Vent : 5-10km/h C iel clair - 23°C Vent : 5-10km/h C iel nuageux - 18°C Vent : 5-10km/h C iel nuageux - 21°C Vent : 5-10km/h C iel clair - 23°C Vent : 10km/h Tableau 18A A : Dates de prospection et conditions météorologiques parcourus. phytosociologique et des s affinités phytosociologiques comme le Prodrome des végétations Date de passage (2012-2013) 24/07/2012 impacts réalisés par ECOTHEME dans le cadre du volet écologique du DLE rédigé d’informations étudiés est présentée présenté ci-après. après. Compte tenu des exigences écologiques de écologique du DLE rédigé par Ecothème en 2014. Le présent dossier est largement basé sur les inventaires et l’évaluation des bibliographiques. 3.4.2 La faune - LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., ., 2004. Nouvelle flore de la 3.4.2.1 L’avifaune Les prospections sont menées par la méthode de l’Indice Ponctuel d’Abondance Belgique, du Grand-duché duché de Luxembourg, du Nord de la France et des (IPA) (Blondel, Ferry et Frochot, 1970).. Cette technique consiste à réaliser un Régions voisines (cinquième édition). Editions du Patrimoine du Jardin comptage dans un habitat homogène, elle semble particulièrement adaptée au botanique national de Belgique. 1167p. contexte des sites étudiés qui présentent une mosaïque de milieux variés JAUZEIN P. 1995. Flore des champs cultivés. Institut National de la (boisements, zones palustres, prairies…) de taille relativement relativement modeste. A la Recherche Agronomique. 898p. différence, d’autres techniques comme l’Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine Barneville Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 36 sur 129 nécessitent des habitats homogènes beaucoup plus vastes. La localisation et la temps ensoleillé et aux heures chaudes de la journée. Cependant, quand la 3.4.2.2 L’herpétofaune distance entre chaque point d’IPA sont appréciées en fonction du type et de la taille de chacun des habitats à inventorier. température est très élevée, certaines espèces se réfugient durant les heures de plus forte chaleur pour ressortir en fin d’après-midi. On peut observer les Les Amphibiens premiers reptiles dès la fin du mois de mars, les dernières observations ont lieu Deux comptages sont à réaliser au cours de deux sessions distinctes de comptage (mi-avril et mi-mai/début-juin) en notant l’ensemble des oiseaux observés et/ou entendus durant 20 minutes à partir d’un point fixe du territoire. Les protocoles d’inventaire des amphibiens sont à adapter suivant les espèces présentes et les milieux d’accueil. Il faut rappeler ici que les amphibiens possèdent un cycle vital biphasique avec : - Ces deux sessions doivent être réalisées aux mêmes endroits (repéré période des accouplements (mai/juin) est la plus favorable aux observations, Une phase aquatique lors de la reproduction et du développement larvaire ; cartographiquement à l’aide de GPS) et aux mêmes heures, et, dans une limite - de quatre à cinq heures après le lever du soleil. La première permet de prendre l’hibernation et reprennent leurs activités. Afin de répertorier les reptiles présents, la prospection systématique des La seconde, réalisée plus tard en saison, permet de dénombrer les nicheurs les plus tardifs (migrateurs transsaharien par exemple). Au cours de ces prospections, tous les contacts auditifs ou visuels avec les oiseaux sont notés. Ils sont reportés sur une fiche prévue à cet effet, à l’aide d’une codification permettant de différencier tous les individus et le type de contact (chant, cris, mâle, femelle, couple…). A cette occasion, une description précise de l’habitat inventorié est réalisée afin de corréler au mieux le type d’habitat et la richesse avifaunistique. A la fin de chaque session de dénombrement, le nombre d’espèces est comptabilisé ainsi que l’abondance (IPA) de chacune d’elles. ainsi que le mois d’avril durant lequel les adultes sortent progressivement de Une phase terrestre lors des périodes d’activité quotidienne, des dispersions, des léthargies estivales et hivernales… en compte les nicheurs précoces (espèces sédentaires et migratrices précoces). vers le courant du mois d’octobre. Ces dates moyennes peuvent se décaler quelque peu selon le contexte météorologique. Pour les Ophidiens (serpents), la habitats préférentiels d’espèces, à des heures optimales selon la saison et la La connaissance de ce cycle biphasique permet de définir des unités fonctionnelles écologiques (domaine vital, zone de déplacement migratoire, météorologie, ainsi que la visite des abris potentiels ont été réalisées : - zone de reproduction et de vie larvaire, quartiers d’été, zone d’hivernage, liens l’ensoleillement matinal (d’avril à octobre), des berges de milieux fonctionnels entre les milieux avec la notion de corridors écologiques, etc.). aquatiques, des habitats xériques (landes, platières, coteaux Cependant, la définition des cortèges batrachologiques fréquentant une zone donnée reste difficile et aléatoire pour certaines phases notamment pour les périodes de léthargie, car de nombreuses espèces peuvent s’enfouir dans le sol ou utiliser des galeries souterraines… Face à ce constat, les protocoles d’inventaires, qui sont basés sur des prospections de terrain, sont donc ciblés Prospection des lisières, des murets et des haies… exposés à calcaires, anciennes sablières…) ; - Visite des abris potentiels tels que les tas de pierres, de bûches, de branches, les amas de feuilles ou d’herbages divers, le dessous des matériaux abandonnés (tôles, planches, bâches plastiques, pneus…). sur les secteurs favorables à la reproduction des amphibiens (mares, fossés, L’IPA calculé pour chaque habitat permet ainsi de comparer la richesse etc.). Il est à noter que les protocoles de capture nécessitent des autorisations de avifaunistique de chacun d’eux. capture délivrées par le CNPN. Ces protocoles sont à caler lors des périodes les plus optimales, qui varient Signalons toutefois que cette technique est peu adaptée aux espèces aviennes à grand rayon d’action comme les rapaces (Busard des roseaux par exemple) qui risqueraient d’être comptées à plusieurs reprises. Des recherches spécifiques sont donc réalisées notamment au cours des itinéraires joignant les différents suivant les espèces (de mars à juin) afin de caractériser la présence de milieux de reproduction - effectuer une hiérarchisation. Ces inventaires De jour (repérage des milieux aquatiques, des sites de pontes, sondages au filet troubleau à maillage de 2 mm, relevés des pièges de Itinéraires Parcours d’Ecoute (IPE), qui consiste à réaliser des points d’écoute de 15 à 20 minutes régulièrement espacés sur un itinéraire. A cette occasion, les inventoriées. d’en batrachologiques sont pratiqués : points d’IPA. Cette méthode peut être rapprochée de la technique des espèces de lisière, non comptabilisées au cours des IPA sont également et - (statut de rareté régional assez rare à exceptionnel, degrés de menace régional quasi-menacé à en danger critique d’extinction, inscription à l’annexe I de la directive « Oiseaux » 79/409/CEE, inscription(s) aux listes rouges mondiales Les prospections des Lépidoptères rhopalocères sont réalisées lors de parcours l’ensemble des secteurs d’études, etc.) ; échantillons (cartographiés et représentatifs des différentes unités écologiques De nuit (recherche des axes de déplacements, prospection des sites présentes au sein des sites), à raison de plusieurs passages par site (optimum repérés de jour : pratique d’écoutes, sondages des mares à la lampe 3) répartis entre mai et fin juillet. Il s’agira de privilégier les milieux ouverts torche puissante pour le Triton crêté, etc.). (prairies, lisières, mégaphorbiaies, etc.) sans toutefois occulter d’autres milieux comme les boisements alluviaux. Une partie importante des prospections a lieu de nuit du fait que beaucoup d’espèces d’amphibiens ont des mœurs nocturnes avec une activité territoriale Les imagos sont identifiés à vue ou capturés au filet entomologique (pour les accrue par des chants que l’on peut entendre sur des distances plus ou moins espèces dont l’identification est délicate) puis relâchés. Ces recherches importantes. s’effectuent par temps calme et clair. De plus, des abris artificiels (de type plaques de contreplaqué) peuvent Certaines pontes reconnaissables, comme celles du Cuivré des marais, espèce également être préconisés afin de réaliser les inventaires lors de la période légalement protégée, sont également recherchées par un échantillonnage des estivale (quartiers d’été) et d’avoir donc un aperçu qualitatif des populations plantes hôtes au sein des milieux favorables. et/ou nationale et/ou régionale et niveau de vulnérabilité au sein de ces différentes listes). Dans ce cadre, la recherche de certaines espèces à forte valeur patrimoniale, potentiellement présentes au sein de la zone étudiée (Râle des genêts, etc. par d’amphibiens présentes au sein de la zone étudiée. Il est à noter qu’aucun inventaire des Lépidoptères hétérocères n’a été effectué. exemple) peut être réalisée grâce à la technique dite de « la repasse ». celle-ci consiste à « repasser » les chants nuptiaux ou territoriaux des oiseaux à une époque bien ciblée à l’aide d’un magnétophone dans le but de faire réagir les Les Lépidoptères rhopalocères type « bottle trapping », recherche d’individus en hibernation sur Au travers de l’ensemble de ces investigations, une attention particulière est apportée aux espèces pouvant être considérées comme d’intérêt patrimonial 3.4.2.3 L’entomofaune Il est à noter que les protocoles de capture nécessitent des autorisations de Les Orthoptères capture délivrées par le CNPN. espèces que l’on recherche et donc de pouvoir confirmer leur présence. Les imagos sont identifiés soit par observation directe et/ou capture soit « à l’ouïe » par l’écoute des stridulations. Notons ici qu’une recherche active de ces Les Reptiles animaux est pratiquée en « fauchant » la végétation et les branchages à l’aide Les protocoles d’inventaire des reptiles sont à adapter suivant les espèces d’un filet entomologique. présentes et les milieux d’accueil. Il faut rappeler ici que les reptiles ont besoin de chaleur pour augmenter leur température interne et manifester une activité La plupart des orthoptères ne présentant pas l’essentiel des éléments maximale. Ils sont par conséquent principalement visibles à la belle saison, par physionomiques nécessaires à leur identification avant le mois de juin (à Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 37 sur 129 l’exception des Tétrigidés), les prospections orthoptérologiques sont donc menées de manière préférentielle courant juin-juillet et août par des investigations diurnes mais également par des écoutes crépusculaires. la définition fournie par M. Barataud, Ecothème considère comme 3.4.2.4 Les Mammifères terrestres (hors Chiroptères) Des observations directes d’individus ; - L’identification de traces et d’indices (empreintes, terriers, restes de repas, marquages observation directe à la jumelle, soit par capture pour les espèces dont passages) ; l’identification le nécessite. Par ailleurs, les comportements de reproduction ou tranche de 5 secondes est comptabilisé ; - L’inventaire des imagos présents sur le site étudié est réalisé soit par - de territoire, déjections ou voies sur le site ou ses abords immédiats, technique très intéressante pour l’inventaire des micro-mammifères. ces derniers indiquant également une relation forte entre le milieu aquatique L’ensemble des données récoltées, couplé à l’analyse de l’occupation des sols et étudié et l’espèce observée. Rappelons qu’en dehors des sites de reproduction, à la répartition des habitats, permet d’établir la répartition des espèces de stricto sensu, Ecothème veille également à mentionner les éventuelles zones de mammifères maturation particulière est apportée à la compréhension de l’utilisation de l’espace par les des zones essentielles pour l’accomplissement du cycle biologique des odonates. présentes ou fréquentant la zone d’étude. Une attention mammifères et notamment à la caractérisation des continuités biologiques ou corridors. Un échantillonnage des exuvies de libellules au sein du site à inventorier peut Il est à noter que la pose d’une station fixe photographique de type « trail également être pratiqué. Cette méthode est la plus fiable qui puisse établir un scout » n’a pas été effectuée, car celle-ci est classiquement effectuée dans le lien direct entre une espèce d’odonate et le milieu aquatique dans lequel elle cas de problématiques corridors et axes de déplacement, ce qui n’est pas le cas s’est développée. La récolte des exuvies s’effectue depuis la berge et/ou si dans le cadre du présent projet. d’émergence pour la plupart des espèces de Zygoptères et d’Anisoptères. Les exuvies sont placées dans des boîtes hermétiques sur lesquelles sont référencées la date et la localisation des zones de prélèvement (relevées par GPS). Pour répondre au mieux à la phénologie d’émergence des différentes espèces, 3 prospections spécifiques par site sont organisées entre la dernière décade de mai/première décade de juillet (espèces précoces : Gomphus vulgatissimus, Oxygastra curtisii, etc.) et début août à septembre (espèces à émergence estivale : Aeschna affinis, Sympetrum, etc.). Les exuvies sont ensuite identifiées, en salle, à la loupe binoculaire. sont retenues dans la bioévaluation. - Autochtonie probable : néonate, présence de larves (stades antérieurs à F0), femelle en activité de ponte dans un habitat aquatique favorable à l’espèce. - Autochtonie possible : présence des deux sexes dans un habitat aquatique favorable à l’espèce et comportements territoriaux ou poursuite de femelles ou accouplements ou tandems. - Aucune preuve évidente d’autochtonie : un ou plusieurs adultes ou immatures dans un habitat favorable ou non à l’espèce : sans comportement d’activité de reproduction, territoriaux de mâles sans femelle observée. comportements à ultrasons afin de percevoir (linéaires de haies, îlots boisés, et zones humides éventuelles). Les suivis sont réalisés lors de conditions climatiques favorables, à savoir une température supérieure à 10°C, l’absence de pluie et un vent faible (<20 km/h). Afin d’effectuer les inventaires pendant la période optimale d’activité des chiroptères, la session de suivi commence 30 minutes après l’heure légale de coucher du soleil (Barataud, 1999). Les nuits de pleine lune sont évitées, dans la mesure du possible. Un minimum de trois sessions d’inventaire (une session avant le 15 juin : période de gestation des femelles, une session entre le 15 juillet et le 30 juillet : élevage des jeunes, un passage entre le 15 août et le 30 septembre : émancipation des jeunes, transit automnal, migration) sont nécessaires pour avoir une vision fiable de la fréquentation de la zone d’étude et de ses abords par les chiroptères (Barataud, op.cit.). fonction des conditions locales. La réalisation d’un inventaire rigoureux implique donc plusieurs passages. éventuels gîtes d’hibernation à proximité de la zone étudiée. Elles permettent L’intervention de deux personnes est nécessaire pour chaque session également de recenser les gîtes de parturition fréquentés lors de l’élevage des d’inventaire. Au-delà des raisons de sécurité, la mise en place de ce protocole jeunes ainsi que les principales espèces fréquentant cette zone en période de nécessite qu’une personne soit chargée de l’identification des espèces et des parturition (juin-juillet), de transit automnal et de migration (août-septembre). enregistrements (aspect qualitatif) pendant que l’autre personne notera le nombre et les types de contacts (aspects quantitatif) pendant les points PROSPECTION DES GITES D’HIBERNATION ET RECHERCHE DES GITES DE PARTURITION d’écoute. Ce protocole de recueil (qualitatif et quantitatif) des données permet Les gîtes d’hibernation et/ou de sites de parturition pour les chauves-souris sont d’avoir une approche spatio-temporelle des enjeux de la zone d’étude. identifiés à l’aide de la bibliographie disponible dans un rayon donné. En plus de - Inventaires et monitoring « passifs » grâce à des stations fixes Prospection de l’ensemble des cavités d’hibernation potentielles et d’enregistrement automatique librement accessibles à l’aide d’une lampe torche ; Ce protocole permet de détecter sur un point fixe la présence de chiroptères Prospections ciblées dans les villages alentours et les constructions pendant un laps de temps et une durée prédéfinie préalablement. isolées dans un rayon donné (5km généralement) afin d’identifier Remarque : Indices d’autochtonie des odonates d’après le GON, 2006 : Autochtonie certaine : exuvie et émergent ; détecteur notamment les zones de chasse et les corridors potentiels L’essentiel des investigations de terrain doit permettre l’identification des - - au des conditions météorologiques et de la disponibilité en nourriture qui est 3.4.2.5 Les Chiroptères ces informations, des compléments d’investigations de terrain sont réalisés : Seules les espèces bénéficiant d’un statut d’autochtonie au minimum possible transects En effet, l’activité des chauves-souris sur un site peut-être variable en fonction nécessaire en canoë en parcourant les rideaux d’hélophytes qui constituent les supports Des l’éventuelle fréquentation des espèces au sein de la zone étudiée, L’analyse de pelotes de réjection de rapaces nocturnes découvertes comportements territoriaux, tandems copulatoires, pontes, etc.) sont relevés, également - de indices attestant d’une reproduction sur le site (individus fraîchement exuviés, constituent secondes. Si la séquence excède 5 secondes, un contact par par : Les Odonates qui un contact toute séquence différenciée inférieure ou égale à 5 Les investigations de terrain concernant ce groupe faunistique sont effectuées Pour réaliser ces échantillonnages, Ecothème utilise des détecteurs en division la présence éventuelle de gîtes de parturition. Il est important de préciser que compte tenu du caractère privé de certaines de fréquence de type ANABAT SD1. Les différents signaux enregistrés sur une cavités et habitations, cette approche ne peut viser à l’exhaustivité mais carte compact flash sont analysés grâce au logiciel ANALOOK. Notons que la constitue une forme d’échantillonnage. technique de la division de fréquence ne permet pas une analyse aussi fine que la technique de l’expansion de temps. A l’exception des vespertilions, elle INVENTAIRES DES CHIROPTERES AUX DETECTEURS A ULTRASONS s’avère cependant suffisante pour l’identification spécifique de la plupart des Recherche active au détecteur à ultrasons signaux de Noctules commune et de Leisler, de Sérotine commune, de Les investigations d’Ecothème concernant l’identification des principales espèces rhinolophes, de pipistrelles… fréquentant la zone d’étude en période de reproduction, de transit automnal et de migration, débutent à la nuit tombante par : - Des points d’écoute (de 10 à 20 minutes en fonction du contexte local) aux détecteurs à ultrasons (modèles D1000x et D980 Pettersson elektronik) fonctionnant en expansion de temps (technique indispensable pour aboutir à une identification plus précise). Par ailleurs, certaines émissions ultrasonores sont enregistrées afin de pouvoir les étudier plus finement avec le logiciel BATSOUND 4.03. A partir de chaque point d’écoute, 3.4.2.6 Les Poissons L’inventaire piscicole a été réalisé par Hydrosphère en septembre 2012 dans le cadre de l’étude hydro-écologique liée au projet de renaturation des berges de Barneville-sur-Seine et Le Landin. Les méthodes décrites ci-après sont donc issues du volet hydro-écologique rédigé par Hydrosphère en 2013. Ecothème défini un nombre de contact par heure. Conformément à Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 38 sur 129 Le protocole d’inventaire retenu dans le cadre de cette étude est la pêche électrique. Cette pêche a été réalisée dans la matinée du 28 septembre 2012 Protection légale au niveau national - Arrêté du 20 janvier 1982 modifié par l’arrêté du 31 août 1995 par temps ensoleillé. (version consolidée au 24 février 2007), relatif à la liste des espèces Le matériel utilisé est un groupe électrogène (EFKO 8000) équipé d’une anode. végétales protégées sur l'ensemble du territoire national. La capture des poissons s’est faite à partir d’un bateau, en réalisant des E.P.A (Echantillonnage Ponctuel d’Abondance) le long de la berge en projet. En concertation avec la délégation de l’ONEMA, la pêche a démarré à l’état de Liste des espèces végétales protégées en région Haute- Normandie, complétant la liste nationale (Journal Officiel, 1990). basses eaux en progressant de l’aval vers l’amont. Au total, 80 EPA ont été réalisées entre la limite aval du site d’étude et la fin du secteur en palplanches soit les secteurs T1 à T12. L’effort a cependant été, en Arrêté du 29 mars 1988 fixant les modalités d'application de la proportion du linéaire, plus important sur la partie aval (entre le tronçon T3 et le convention internationale des espèces de faune et de flore sauvages chemin de la foulerie). menacées d'extinction (CITES). repose l’évaluation patrimoniale sont présentés ci-après. - concernant la conservation des oiseaux sauvages), - d’évaluation des enjeux L’évaluation patrimoniale des habitats et des espèces repose notamment sur - Par ailleurs, le ressenti et l’expérience du chargé d’étude permettent d’intégrer d’expert » permet notamment d’affiner l’évaluation patrimoniale. De manière synthétique, l’évaluation des enjeux écologiques comprend : L’évaluation des enjeux liés aux habitats (enjeux phytoécologiques) ; Relatifs aux espèces - L’évaluation des enjeux floristiques (enjeux spécifiques et des habitats Lors de notre analyse, nous avons porté une attention particulière aux espèces d’espèces correspondant au cortège floristique stationnel) ; d’intérêt patrimonial. Les termes de « plante remarquable » ou de « plante L’évaluation des enjeux faunistiques (enjeux spécifiques et des habitats d’intérêt patrimonial » sont régulièrement utilisés par les botanistes. Il convient d’espèces) ; donc de proposer une définition à cette notion de « valeur patrimoniale », basé L’évaluation globale des enjeux par habitat ou complexe d’habitats sur une définition du CBNBl. (tableau de synthèse). Sont considérés comme d’intérêt patrimonial à l’échelle régionale : - Les enjeux régionaux ou infrarégionaux sont définis en prenant en compte les de Berne du 19 septembre 1979 relative à la sauvage. Protection légale au niveau national - Arrêté du 29 octobre 2009 fixant les listes des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, - - Convention conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore leur rareté (selon un référentiel géographique donné), leur sensibilité et des notions difficilement généralisables au sein de référentiels fixes. Ce « dire écologiques Directive « Habitats-Faune-Flore » du 21 mai 1992 92/43/CEE relative à la conservation des habitats naturels ainsi que des espèces vulnérabilité face à différentes menaces ou encore leur intérêt communautaire. 3.5.1 Méthodologie Directive « Oiseaux » (Directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 de faune et de la flore sauvage, REFERENTIELS 3.5 L’évaluation patrimoniale habitats, en vigueur au niveau européen, national et régional, et sur lesquels Protection légale au niveau européen Protection CITES - TEXTES LEGISLATIFS Les différents textes législatifs relatifs à la protection des espèces et des Protection légale au niveau régional - 3.5.3 Textes de référence pour la faune Arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant la liste des Amphibiens et Reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de protection, - Arrêté du 23 avril 2007 fixant les listes des Mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de protection. REFERENTIELS tous les taxons bénéficiant d’une PROTECTION légale au niveau Afin de connaître l'état des populations dans la région et en France, nous nous critères : international, national ou régional (Cf. textes législatifs), ainsi que les référons également aux différents ouvrages possédant des informations sur les - De menaces (habitats ou espèces inscrites en liste rouge régionale taxons bénéficiant d’un arrêté préfectoral de réglementation de la répartitions et raretés : méthode UICN) ; cueillette ; - - Liste rouge des oiseaux nicheurs menacés de Haute Normandie ; Ou à défaut, de rareté (fréquence régionale ou infrarégionale la plus - tous les taxons déterminants de ZNIEFF ; - Liste rouge des amphibiens menacés de Haute-Normandie ; adaptée). - tous les taxons dont l’indice de MENACE est égal à NT (quasi- - Liste rouge des reptiles menacés de Haute-Normandie ; Au final, cinq niveaux d’enjeu sont évalués pour chaque thématique : très fort, menacé), VU (vulnérable), EN (en danger), CR (en danger critique) ou - Liste rouge des odonates de Haute Normandie ; fort, assez fort, moyen, faible. CR* (présumé disparu au niveau régional) dans la Haute-Normandie - Liste rouge des orthoptères menacés de Haute-Normandie ; ou à une échelle géographique supérieure ; - Liste - 3.5.2 Textes et éléments de référence pour la flore et les habitats - mineure (LC) ou insuffisamment documentés (DD), dont l’indice de rouge des rhopalocères et zygènes menacés de Haute- Normandie ; tous les taxons indigènes en Haute-Normandie, de préoccupation - Liste rouge des mammifères menacés de Haute-Normandie. RARETE est égal à R (rare), RR (très rare), E (exceptionnel), RR ? (présumé très rare) ou E ? (présumé exceptionnel). TEXTES LEGISLATIFS Selon la bioévaluation du bureau d’études Ecothème, les enjeux écologiques d’un site étudié sont définis en priorité sur des critères de menace (listes rouges Sont présentés ci-dessous les différents textes législatifs relatifs à la protection des espèces et des habitats, en vigueur au niveau européen, national et régional et sur lesquels repose l’évaluation patrimoniale. A noter que le statut de plante d’intérêt patrimonial est affecté par défaut à un régionales). En cas d’absence de tels critères, l’évaluation des enjeux est définie taxon insuffisamment documenté (DD) si le taxon de rang supérieur auquel il se par les critères de rareté à l’échelle régionale, définis dans les référentiels rattache est d’intérêt patrimonial. taxonomiques des espèces observées en Haute-Normandie, outils de référence validés par le CSRPN : Protection légale au niveau européen - - Rappelons également que le statut de plante d’intérêt patrimonial n’est pas - Catalogue des Mammifères de Haute-Normandie ; applicable aux populations cultivées (C), adventices (A) ou subspontanées (S). - Catalogue des Odonates de Haute-Normandie ; relative à la conservation des habitats naturels ainsi que des espèces - Catalogue des Orthoptères de Haute-Normandie ; de faune (biologie) et de la flore sauvage, - Catalogue des Rhopalocères et Zygènes de Haute-Normandie ; - Catalogue des Amphibiens et des Reptiles de Haute-Normandie. Directive « Habitats-Faune-Flore » du 21 mai 1992 92/43/CEE Convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore Pour certains de ces groupes, le critère de patrimonialité a été établi et validé sauvage. par le CSRPN. Pour les autres groupes, et dans la même logique que pour la Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 39 sur 129 flore, la patrimonialité des espèces est définie en priorité sur la base des critères Ce sont des effets limités dans le temps, soit en disparaissant immédiatement de menace régionale (espèces « quasi-menacées (NT) » à « en danger après critique » (CR) dans la région considérée). En cas d’absence de critères de progressivement jusqu’à disparaître. Il s’agit généralement d’effets liés aux caractère de réversibilité ou non menace, la patrimonialité des espèces est définie par les critères de rareté travaux ou à la phase de démarrage de l’activité. Leur caractère temporel longue ou courte durée (espèces « assez rares » (AR) à « exceptionnelles » (E) dans la région n’empêche pas qu’ils peuvent avoir une ampleur importante, nécessitant alors probabilité de l'impact (prise en compte des pollutions accidentelles par exemple) considérée. des mesures de réduction appropriées. nombre d'individus détruits ou % détruits (d'individus ou de surface d'habitat) par rapport à une échelle donnée (du projet, locale…) cessation de la cause, soit avec une intensité qui s’atténue Valeur écologique /sensibilité de l'espèce ou du milieu LES EFFETS INDUITS 3.6 Identification des effets et évaluation des impacts Ces méthodes sont quant à elles issues des méthodes de notre bureau d’études (Rainette). Il est à noter que notre évaluation des impacts est cohérente avec l’évaluation faite par le bureau d’études Ecothème. Les termes d’effets et d’impacts sont souvent utilisés indifféremment pour nommer les conséquences du projet sur l’environnement. Or « effets » et « impacts » doivent néanmoins être distingués : - l’effet décrit la conséquence objective du projet sur l’environnement, indépendamment du territoire ou de l’habitat. - Critères d'appréciation de l'importance des impacts Caractéristiques de l'impact Ce sont des effets qui ne sont pas liées au projet lui-même, mais à d’autres aménagements ou à des modifications induites par le projet. Nous pouvons citer par exemple la pression urbanistique autour de la construction d’une gare ou rareté, patrimonialité vulnérabilité état de conservation/état de la population, naturalité, pérennité capacité d'adaptation/de régénération d’un échangeur routier qui peut induire l’urbanisation des secteurs voisins au valeur de la composante par rapport à une échelle donnée (du projet, locale, …) projet. Reconnaissance formelle protection légale par une loi LES EFFETS CUMULES Un projet peut avoir, individuellement, un faible effet sur un site ou un environnement local alors que la multiplication de projets peut engendrer un effet beaucoup plus considérable. Ainsi, il est important, lorsque les informations sont disponibles, de prendre en compte les effets cumulatifs des projets. Dans certains cas, le cumul des effets séparés de plusieurs projets peut conduire à un effet synergique, c'est-à-dire à un effet supérieur à la classement par décision officielle (réserve, arrêté de protection de biotope, site Natura 2000…) Incertitudes projet innovateur : manque de retours d'expériences définition du projet (projet final, en cours d'élaboration, manque de plan de masse…) définition des zones de travaux (non définies, approximativement…) manque de données à une échelle plus grande que le projet (temps imparti à l'étude trop court, manque de données bibliographiques disponibles…) somme des effets élémentaires. l’impact représente la transposition de cette conséquence du projet En suivant cette nomenclature, nous avons défini et décrit l’ensemble sur une échelle de valeurs. Il peut donc être défini comme le des effets du projet potentiels sur le milieu naturel. Tableau 19A : Liste des critères principaux pour l’évaluation des impacts croisement entre l’effet et la sensibilité du territoire ou de la 3.7 Evaluation des limites composante touchée. 3.6.2 Méthode d’évaluation des impacts 3.6.1 Identification des effets Pour chacun des effets analysés précédemment, une appréciation de leur Plusieurs grands types d’effets peuvent être définis : les effets directs et indirects, les effets permanents ou temporaires, les effets induits ou encore cumulés. 3.7.1 Limites concernant les inventaires de terrain importance est nécessaire : l’importance de l’impact est alors définie. Pour cela, les effets du projet doivent être croisés à la sensibilité de la Ecothème, dans son étude concernant le volet écologique du DLE, n’a pas mis composante. en évidence de limites concernant les inventaires de terrain. Cette appréciation peut être quantitative ou qualitative. Dans notre cas, la seule LES EFFETS DIRECTS /INDIRECTS Les effets directs résultent de l’action directe du projet. Pour identifier ces effets directs, il faut tenir compte du projet lui-même mais aussi de l’ensemble des modifications directement liées. Ils traduisent les conséquences immédiates du projet, dans l’espace et dans le temps. quantification possible d’un impact concerne les impacts directs de destruction, Toutefois, il est nécessaire de préciser qu’aucun inventaire ne peut être avec par exemple la détermination d’un pourcentage d’individus détruits ou de considéré comme réellement exhaustif dans le cadre d’une étude réglementaire. surface détruite. Pour tous les autres types d’impacts (et également pour De plus, les populations d’espèces observées lors des inventaires réalisés en conclure sur les impacts de destruction), il convient de proposer une 2012 et 2013 peuvent avoir évolué depuis cette période. appréciation qualitative en suivant les termes suivants : très fort, fort, Par ailleurs, Hydrosphère a mis en évidence des limites en lien avec l’inventaire modéré, faible, très faible. piscicole. En effet, le contexte estuarien de l’étude présente deux limites vis-àLes effets indirects qui, bien que ne résultant pas de l’action directe de l’aménagement, en constituent des conséquences, parfois éloignées. Ils résultent en effet d’une relation de cause à effet. A noter que les conséquences peuvent être aussi importantes que celles des effets directs. Pour ce faire et pour justifier ces appréciations, nous avons définis une liste de critères principaux à prendre en compte pour définir la sensibilité de la un manque de données sur la nature du projet ou sur les retours d’expériences entre les effets permanents et les effets temporaires. quant aux impacts d’un type de projet peut aboutir à l’évaluation plus ou moins forte d’un impact, en instaurant un principe de précaution. Ce sont des effets dus à la construction même du projet ou à ses effets fonctionnels qui se manifestent tout au long de sa vie. Ils sont donc le plus Dans certains cas, un impact peut être évalué comme potentiel. Les impacts souvent liés à la mise en place ou à la phase de fonctionnement du projet sur potentiels sont relatifs à des effets mal connus sur des espèces ou des habitats les milieux naturels. susceptibles de réagir, s’adapter… Un impact potentiel est donc défini Les effets temporaires (IPR – norme NF-T-90-344) n’est pas à partir des données brutes recueillies lors de la pêche. L’étude doit distinguer les effets selon leur durée. Une différence est alors faite - L’Indice Poisson Rivière applicable. L’analyse du peuplement piscicole est donc à dire d’experts, de l’importance d’un impact. A noter que les « incertitudes » sont inscrites en tant que « critères ». En effet, Les effets permanents - composante afin de limiter au maximum la part de subjectivité dans l’évaluation LES EFFETS TEMPORAIRES/PERMANENTS - vis de l’application de la pêche électrique : - Les mouvements des marées modifient en permanence la fonctionnalité des habitats de la zone intertidale vis-à-vis de la faune piscicole (en fonction de leur niveau d’immersion). La typologie des habitats rivulaires a évolué au cours de la pêche. Il n’est donc pas possible d’associer des captures à un tronçon en particulier. L’approche du peuplement piscicole est donc réalisée pour l’ensemble du site. comme pouvant être existant ou inexistant. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 40 sur 129 Cependant, au vu du caractère peu impactant du projet, malgré les limites précisées précédemment concernant les inventaires de terrain, ces derniers sont à considérer comme suffisants pour une expertise fiable de l’intérêt du site en vue d’une évaluation des impacts, notamment sur les espèces protégées. De plus, les inventaires ont été étalés dans le temps (de juillet à septembre 2012, puis d’avril à juin 2013) permettant ainsi de couvrir une large période temporelle, notamment en période favorable pour la majorité des groupes étudiés. Enfin, les espèces et les enjeux mis en évidence sont en cohérence avec les habitats en présence au sein du site 3.7.2 Limites sur les analyses Des limites concernant l’évaluation des impacts peuvent aussi être mises en évidence. Certains effets sont parfois difficilement prévisibles ou quantifiables, comme par exemple l’effet des poussières, du bruit ou encore des vibrations sur les milieux naturels. Cette incertitude est le plus souvent liée au manque de retours d’expérience dans la bibliographie disponible. Ainsi, nous essayons de qualifier au mieux l’ensemble des impacts dommageables du projet sur les milieux naturels mais il est tout de même possible que certains soient sous-estimés ou à l’inverse surestimés du fait de la limite des connaissances disponibles ou de nos connaissances propres. En effet, l’appréciation des impacts représente une appréciation qui reste somme toute « subjective » selon les personnes. Toutefois, les limites restent minimes grâce à notre méthode de prise en compte d’une liste de critères objectifs. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 41 sur 129 4 DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE ECOLOGIQU 4.1 Synthèse des expertises écologiques de 2012 et 2013 Nous présentons ci-après après une synthèse des expertises écologiques réalisées sur l’ensemble de l’aire d’étude en 2012 et en 2013 par Ecothème (hormis pour l’inventaire piscicole qui a été réalisé par Hydrosphère en 2012) 2012). L’expertise des différents groupes nous permet d’avoir une vision globale de l’ensemble de la faune et de la flore (habitats et espèces remarquables) présentes sur ce secteur. Rappelons que le site étudié s’insère dans la vallée de la Seine, et que le fleuve est un élément créant une barrière naturelle pour certaines espèces ou groupes d’espèces. Dans ce contexte, la fonctionnalité est donc principalement linéaire. A noter que le projet ne sera pas de nature à remet remettre en cause le déplacement des espèces. 4.1.1 Les habitats et la flore associée 4.1.1.1 Habitats La zone d’étude se trouve dans la vallée de la Seine (secteur aval) au niveau des trois boucles aval de Rouen, et plus précisément sur la rive gauche des communes de Barneville-sur-Seine Seine et Le Landin (27). La zone d’étude, de 7 km de long, est comprise entre le PK 288.000 et le PK 295.000. Ce linéaire s’insère entre le lit mineur de la Seine côté berge et le pied du coteau côté chemin de halage. L’aire d’étude comprend de nombreux milieux préforestiers (fourrés, ourlets) et forestiers aux pieds des coteaux, mais aussi des pelouses, friches et prairies. Les berges sont par endroits boisées selon l’état des digues, à noter que l’influence quotidienne du niveau d’eau par la ma marée permet à une flore spécifique de se développer dans les vases exondés. De nombreux milieux anthropiques sont présents tels que des pelouses, habitations, voies de circulation, etc. habitats observés sur l’aire d’étude, divisée en Les cartes ci-après localisent les habit 6 zooms différents, de façon à améliorer la lisibilité des cartes. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine Barneville Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 42 sur 129 Carte 8A : Cartographie des habitats (zoom n°1/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 43 sur 129 Carte 9A : Cartographie des habitats (zoom n°2/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 44 sur 129 Carte 10A : Cartographie des habitats (zoom n°3/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 45 sur 129 Carte 11A : Cartographie des habitats (zoom n°4/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 46 sur 129 Carte 12A : Cartographie des habitats (zoom n°5/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 47 sur 129 Carte 13A : Cartographie des habitats (zoom n°6/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 48 sur 129 Tableau 20A : Description des habitats Végétations des milieux humides Type de végétation Habitats Description Vases et cailloutis exondés soumis aux marées Zones graveleuses périodiquement inondées Végétation des vases périodiquement inondées des hauts de berges Boisements rivulaires (saulaies, aulnaies) Lit mineur de la Seine découvrant à chaque marée de vastes plages de vase et de cailloutis. C e régime de marée et les eaux saumâtres limitent grandement la présence d’espèces végétales. La seule espèce qui se développe dans ces conditions est le Scirpe à tige trigone (Schoenoplectus triqueter ). Végétation nulle à très éparse, topographiquement plus haute que la précédente, ne subissant une inondation que lors des fortes marées. Oenanthe safranée (Oenanthe crocata ), Rorripe amphibie (Rorripa amphibia ), Renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus )… Végétation herbacée haute présente en nappe sur les anciens enrochements de berges (gabions). C ette végétation se développe également de manière très ponctuelle en pied de certaines berges effondrées (non cartographiable) en mosaïque avec l’unité précédente. Séneçon aquatique (Senecio aquaticus ), Véronique mouron-d’eau (Veronica anagallis-aquatica ), Bident triparti (Bidens tripartita ), Salicaire commune (Lythrum salicaria ), Iris jaune (Iris pseudacorus ), Menthe aquatique (Mentha aquatica )… Formation arborée linéaire présente en pointillés en bordure immédiate du lit mineur de la Seine. Végétation composée de quelques espèces arborées : Saule blanc (Salix alba ), Aulne glutineux (Alnus glutinosa ), Frêne commun (Fraxinus excelsior ), Saule des vanniers (Salix viminalis )… Boisements pluristratifiés présents essentiellement au nord de la zone d’étude à l’interface entre le chemin et la végétation rivulaire. Secteurs généralement très eutrophes du fait du débordement de la Seine et de l’accumulation de matières organiques et de nombreux déchets. Strate arborée dominée par le Frêne commun (Fraxinus excelsior ) et l’Erable sycomore (Acer pseudoplatanus ), strate arbustive : Sureau noir (Sambucus nigra ), Noisetier commun (Corylus avellana ), C lématite des haies (Clematis vitalba ), Saule marsault (Salix caprea )… Strate herbacée : Ronce (Rubus sp. ), Renouée du Japon (Fallopia japonica ), … Fossé de quelques mètres et peu profond présent à la sortie du point de captage dont la végétation comprend quelques espèces hélophytes et des espèces mésohygrophiles. Hélophytes : C resson officinal (Nasturtium officinale )… Espèces mésohygrophiles : Menthe crépue (Mentha suaveolens ), Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum ), Scrophulaire aquatique (Scrophularia auriculata ), Ortie dioïque (Urtica dioica )… Végétation arbustive peu diversifiée se développant dans des conditions semi-sciaphiles et mésohygrophiles, généralement en lisière de milieux boisés. Sureau yèble (Sambucus ebulus ), Ortie dioïque (Urtica dioica ), Ronce (Rubus sp. )… Végétation arbustive de recolonisation généralement observée en mosaïque avec les friches mésophiles eutrophes en bord de chemin. Saule marsault (Salix caprea ), Buddléia de David (Buddleja davidii ), Noisetier commun (Corylus avellana )… Unité de végétation présente principalement au nord et au sud de la zone d’étude. Végétation arborée à arbustive évoluée des complexes calcicoles secs. Strates arbustives et arborées : C ornouiller sanguin (Cornus sanguinea ), Frêne commun (Fraxinus excelsior ), Viorne lantane (Viburnum lantana ), Noisetier commun (Corylus avellana )… Strate herbacée : Knautie des champs (Knautia arvensis ), Seslérie bleuâtre (Sesleria caerulea ), Laîche glauque (Carex flacca ), C lématite des haies (Clematis vitalba )… Végétation herbacée comprenant un verger abandonné, une prairie située aux abords du point de captage et de quelques bermes de chemin. Végétation prairiale dominée par le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata ). Autres espèces : Fétuque des prés (Festuca pratensis ), Renoncule rampante (Ranunculus repens ), Lierre terrestre (Glechoma hederacea ), Potentille rampante (Potentilla reptans )… Formation arborée présente en marge du chemin. Exposition nord et nord-est engendrant une ambiance microclimatique fraîche et humide. Erable sycomore (Acer pseudoplatanus ), Tilleul à larges feuilles (Tilia platyphyllos ), Erable plane (Acer platanoides ), Viorne mancienne (Viburnum lantana ), Scolopendre langue-decerf (Asplenium scolopendrium ), Laitue des murailles (Mycelis muralis ), Mercuriale vivace (Mercurialis perennis ), Primevère officinale (Primula veris )… Végétation herbacée rase située en bordure de chemin au pied de l’ancienne carrière. La présence de marne induit le développement d’espèces calcicoles et appréciant une certaine humidité du substrat. C hlore perfoliée (Blackstonia perfoliata ), Succise des prés (Succisa pratensis ), Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum ), Laîche glauque (Carex flacca ), Epipactis des marais (Epipactis palustris ), Lin purgatif (Linum catharticum ), Brize intermédiaire (Briza media ), Potentille des oies (Potentilla anserina )… Végétation herbacée diffuse et ponctuelle présente en pied de coteau au sud de la zone d’étude et en bordure de l’ancienne carrière au nord de la zone. Liondent hispide (Leontodon hispidus subsp. hispidus ), Galéopsis à feuilles étroites (Galeopsis angustifolia ), Digitale jaune (Digitalis lutea ), Linaire rampante (Linaria supina ), C entranthe rouge (Centranthus ruber ), Epervière piloselle (Hieracium pilosella ), Hellébore fétide (Helleborus foetidus ), Picride fausse-épervière (Picris hieracioides )… Végétation herbacée calcicole dominée par la Seslérie bleuâtre présente en plusieurs petites entités réparties en bordure de chemin au pied du coteau. Seslérie bleuâtre (Sesleria caerulea ), Digitale jaune (Digitalis lutea ), Solidage verge-d'or (Solidago virgaurea ), Brachypode penné (Brachypodium pinnatum ), Hippocrépide en ombelle (Hippocrepis comosa ), Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys ), C ampanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia ), Petit boucage (Pimpinella saxifraga )… Boisements mésohygrophiles nitrophiles Végétations préforestières et forestières Fossé végétalisé Ourlets à Sureau yèble Fourrés arbustifs à arborés mésophiles Manteaux calcicoles Végétations prairiales mésophiles à mésohygrophiles Frênaies-érablaies de pente Pelouses marneuses Végétations anthropogènes Végétations prairiales Éboulis crayeux Pelouses crayeuses à Seslérie bleuâtre Correspondance typologique EUNIS: C 2.42 Natura 1130.1 C ORINE Biotopes: 13.12 EUNIS: C 3.6 Natura 1130.1 C ORINE Biotopes: 24.5 EUNIS: C 3.53 Natura 3270.1 C ORINE Biotopes: 24.52 EUNIS: G1.2 C ORINE Biotopes: 44.3 EUNIS: G1.2 C ORINE Biotopes: 44.3 EUNIS: C 2.1A C ORINE Biotopes: 24.43 x 89.22 EUNIS: E5.43 Natura 6430.6 C ORINE Biotopes: 37.72 EUNIS: F3.11 C ORINE Biotopes: 31.81 EUNIS: G1.7 Natura 6210.9 pp C ORINE Biotopes: 41.7 EUNIS: E2.7 C ORINE Biotopes: 38 x 87.2 EUNIS: G1.A411 Natura 9180.2 C ORINE Biotopes: 41.4 EUNIS: E1.264 Natura 6210.20 C ORINE Biotopes: 34.3 EUNIS: H2.613 Natura 8160.1 C ORINE Biotopes: 61.31 EUNIS: E1.27 Natura 6210.9 C ORINE Biotopes: 34.33 Friches mésophiles eutrophes Végétation linéaire, omniprésente aux abords du chemin, composée d’espèces prairiales et d’espèces de friche. Espèces prairiales : Fromental élevé (Arrhenatherum elatius ), Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata ), Brachypode penné (Brachypodium pinnatum ), Agrostide stolonifère (Agrostis stolonifera ). Espèces de friche : Menthe crépue (Mentha suaveolens ), C lématite des haies (Clematis vitalba ), Lotier corniculé (Lotus corniculatus ), Molène noire (Verbascum nigrum ), Gaillet gratteron (Galium aparine ), Séneçon jacobée (Senecio jacobaea ), C irse commun (Cirsium vulgare ), Verveine officinale (Verbena officinalis ) … EUNIS: E5.11 C ORINE Biotopes: 87.2 Friches nitrophiles Végétation herbacée haute présente essentiellement au sud de la zone d’étude en marge immédiate du lit mineur dans des conditions eutrophes et mésohygrophyles. Espèces de friche dominantes : Ortie dioïque (Urtica dioica ), Ronce (Rubus sp .), Renouée du Japon (Fallopia japonica ), Sureau yèble (Sambucus ebulus )… Espèces de mégaphorbiaies éparses : Epilobe en épis (Epilobium angustifolium ), Reine des prés (Filipendula ulmaria ), Berce commune (Heracleum sphondylium ) EUNIS: E5.11 C ORINE Biotopes: 87.2 Végétation herbacée éparse se développant sur les berges bétonnées déstructurées, composée essentiellement d’espèces mésophiles sur les hauts de berges et de quelques espèces méso-hygrophiles en pied. Espèces Végétation des mésophiles des hauts de berges : Tanaisie commune (Tanacetum vulgare ), Renoncule rampante (Ranunculus berges bétonnées repens ), Vipérine commune (Echium vulgare ), Liseron des champs (Convolvulus arvensis ), Orpin âcre (Sedum acre )… Espèces des pieds de berge plus hygrophiles : Oenanthe safranée (Oenanthe crocata ), Salicaire commune (Lythrum salicaria ), Saule blanc (Salix alba )… Végétation herbacée rase, fréquemment tondue, généralement présente en bordure du chemin devant Pelouses certaines habitations. Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata ), Pâquerette vivace (Bellis perennis ), C apselle anthropiques bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris ), Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata ), Luzerne lupuline (Medicago lupulina ), Plantain lancéolé (Plantago lanceolata ), Pâturin annuel (Poa annua )… Vergers dont de nombreux sont abandonnés. Situés au sein de propriétés privées, la plupart n’ont pas été prospectés. Strate herbacée généralement composée de friches mésophiles ou nitrophiles en cas d’abandon. Vergers C ertains vergers sont totalement tondus. Espèces plantées : Pommier cultivé (Malus sylvestris subsp. mitis ), C erisier cultivé (Prunus avium subsp. juliana ) Unité de végétation comprenant la végétation du chemin de halage Végétation relativement rase supportant le tassement et le passage des véhicules. Espèces supportant le tassement et le passage des véhicules : Petite C hemins et voies de centaurée élégante circulation (Centaurium pulchellum ), Jonc grêle (Juncus tenuis ), Plantain lancéolé (Plantago lanceolata ), Pâturin annuel (Poa annua ), C apselle bourse-àpasteur (Capsella bursa-pastoris ), Matricaire inodore (Matricaria maritima subsp. inodora ), Trêfle rampant (Trifolium repens ), Renouée des oiseaux (Polygonum odoratum )… 2 entités représentées par la plateforme d’accès au bac ainsi que par l’embase de feux de signalement. Zones Zones artificielles bétonnées exemptes de végétation Zones urbanisées Nombreuses zones anthropiques privées qui n’ont pas (dont jardins) été prospectées. EUNIS: J4 C ORINE Biotopes: 86 x 87.2 EUNIS: E2.6 C ORINE Biotopes: 85.12 EUNIS: E5.12 x FB.3 C ORINE Biotopes: 87.2 x 83.2 EUNIS: J4 C ORINE Biotopes: 86 EUNIS: J4 C ORINE Biotopes: 86 EUNIS: J1.2 C ORINE Biotopes: 86.2 Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 49 sur 129 Le Scirpe à tige trigone est présent uniquement dans l’habitat « vases 4.1.1.2 Flore Le site présente une diversité spécifique assez importante. Lors des prospections, 259 taxons ont été observés sur l’ensemble de la zone d’étude. et cailloutis exondés soumis aux marées » : 3 noyaux ont été observés, certains pieds seront touchés par les aménagements prévus. Les tableaux en fin de paragraphe sur la flore présentent la liste des espèces observées sur le site d’étude par Ecothème. Parmi ces taxons, 2 espèces sont protégées au niveau régional à laquelle s’ajoute 5 espèces considérées d’intérêt patrimonial à l’échelle régionale. ESPECES PROTEGEES 2 espèces protégées au niveau régional ont été observées sur l’aire d’étude par le bureau Ecothème. Le tableau suivant rend compte des différents statuts de cette espèce. Nom scientifique Nom vernaculaire Rareté Menace Epipactis palustris Epipactis des marais RR VU Schoenoplectus triqueter Scirpe à tige trigone RR NT Photo 15A : Schoenoplectus triqueter (Sylvain Tourte, 2014) Photo 16A : Orchis militaris (Rainette, 2013) Tableau 21A : Espèces protégées, rareté et menace en Haute- Rappelons que les arrêtés de protection des espèces végétales, aussi Normandie bien au niveau national que régional, stipulent : « Afin de prévenir la disparition d'espèces végétales menacées et de permettre la conservation des Ces deux taxons sont très rares, menacé pour l’Epipactis des marais considéré biotopes correspondants, sont interdits, en tout temps […], la destruction, la comme vulnérable et quasi-menacé pour le Scirpe à tige trigone. coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement, le colportage, l'utilisation, la mise en vente, la vente ou l'achat de tout ou partie des spécimens sauvages des espèces citées à l'annexe I du présent arrêté. L’Epipactis des marais est principalement présent au niveau des Toutefois, pelouses marneuses et dans une moindre mesure dans les pelouses à d'arrachage, ne sont pas applicables aux opérations d'exploitation courante des les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et Seslérie bleuâtre. Cette espèce n’est pas impactée par le projet car des fonds ruraux sur les parcelles habituellement cultivées. » mesures d’évitement ont été prises en faveur de cette espèce. ESPECES D’INTERET PATRIMONIAL 5 espèces patrimoniales à l’échelle régionale ont été observées sur l’aire d’étude. Le tableau suivant rend compte des différents statuts de ces espèces. Nom scientifique Nom vernaculaire Rareté Menace Aquilegia vulgaris Ancolie commune PC NT Galeopsis angustifolia Galéopsis à feuilles étroites R EN Orchis militaris Orchis militaire PC NT Rhinantus alectorolophus Rinanthe velu R NT Photo 17A : Galéopsis à feuilles étroites (source : Volet écologique du Senecio aquaticus Séneçon aquatique R NT DLE, Ecothème, 2014, photo de Christophe Galet) Tableau 22A : Espèces d’intérêts patrimoniales, rareté et menace en Haute-Normandie Notons qu’un taxon est menacé : le Galéopsis à feuilles étroites. Il est considéré comme en danger en région. Cette espèce a été observée en trois secteurs (2 au nord et une au sud) au niveau de petits éboulis en pieds de coteaux. Les autres espèces que sont l’Ancolie commune, l’Orchis militaire, le Rinanthe velu, et le Séneçon aquatique sont quasi-menacées dans la région. Photo 14A : Epipactis palustris (source : volet écologique du DLE, Ecothème, 2014, photo de Laure Grandpierre) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 50 sur 129 Suite au diagnostic écologique, il a été retenu que le Scirpe à tige trigone (Schoenoplectus triqueter) doit faire l’objet d’une demande de dérogation. Sont concernés les pieds localisés au niveau des stations où les berges seront restaurées. La demande de dérogation concerne la destruction de pieds pour cette espèce, mais également sur la destruction des stations/habitats de l’espèce. A noter que les stations de Scirpe à tige trigone impactées par le projet feront l’objet d’un transfert (voir mesures de transferts, partie C du présent dossier). L’Epipactis des marais (Epipactis palustris) n’a pas été retenu car il fait l’objet de plusieurs mesures d’évitement et de réduction (voir partie C du Photo 20A : Ancolie commune (source : volet écologique du DLE, présent dossier). Ecothème, 2014, photo de Christophe Galet) Photo 18A : Séneçon aquatique (source : Volet écologique du DLE, Ecothème, 2014, photo de Sylvain Tourte) ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES 6 espèces exotiques envahissantes ont été observées sur l’aire d’étude. Tableau 23A : Espèces exotiques envahissantes, statuts et raretés en Haute-Normandie Nom scientifique Nom vernaculaire Statut Rareté Aster salignus Aster à feuilles de saules N?S( C) RR? Buddleja davidii Buddléia de David Renouée du Japon Fallopia japonica Impatiens capensis Balsamine du Cap Impatiens glandulifera Balsamine de l'Himalaya Robinia pseudoacacia Robinier faux-acacia Z(SC) C Z( C) C Z R Z(SC) PC NC C Parmi ces espèces, la Renouée du Japon (Fallopia japonica) et le Buddléia de David (Buddleja davidii) sont les plus représentées au sein de la zone d’étude. La Renouée du Japon est présente sur plusieurs secteurs de ripisylve avec une importante station au sud de la zone d’étude alors que le Buddléia de David est réparti de part et d’autre du chemin de halage. Les Balsamines de l'Himalaya et du Cap (Impatiens glandulifera, I. capensis) sont présentes de manière diffuse sur environ 300 m linéaires de berges au sud de la zone d’étude. Photo 19A : Rhinanthe velu (source : Volet écologique du DLE, Ecothème, 2014, photo de Christophe Galet) Les autres espèces sont peu représentées au sein de la zone d’étude et ne présentent en l’état actuel aucun caractère envahissant. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 51 sur 129 Tableau 24A : Liste des espèces végétales observées sur le site (source : Volet écologique du DLE, ECOTHEME, 2014) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 52 sur 129 Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 53 sur 129 Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 54 sur 129 4.1.2 L’avifaune nicheuse des différents maintien ou le rétablissement des habitats de ces oiseaux. Trois espèces nichant protégés de nos régions sont listés en article 3. uniquement aux abords de la zone d’étude sont inscrites à cette directive : Cet article stipule que : 4.1.2.1 Résultats Lors protégées en deux articles : article 3 et article 4. La majorité des oiseaux recensements effectués, 29 espèces d’oiseaux susceptibles de se reproduire au sein de la zone d’étude ont été détectées dont le Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapillus). De plus, 14 espèces nicheuses uniquement aux abords de la zone d’étude ont été observées. Il s’agit d’espèces qui ne bénéficient pas d’habitats de reproduction favorables au sein du périmètre étudié. Cependant, certaines d’entre elles fréquentent la zone d’étude pour la recherche de nourriture. Enfin, 2 espèces ont été observées survolant la zone d’étude et/ou en stationnement migratoire. Il est à noter que le Petit gravelot n’a pas été observé au niveau de la zone d’étude ou à proximité lors des inventaires. Ce dernier est présent en vallée de Seine et pourrait donc y être de passage sur la zone d’étude ou venir s’y nourrir. Cependant, l’aire d’étude n’est pas favorable à sa nidification à cause des variations du niveau d’eau liées à l’influence des marées. I. ― Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps : - Le Faucon pèlerin ; - Le Martin-pêcheur d’Europe ; - Le Pic noir. ― la destruction intentionnelle ou l’enlèvement des œufs et des nids ; ― la destruction, la mutilation intentionnelles, la capture ou l’enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel ; ― la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l’espèce considérée. II. ― Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation Photo 21A : Martin-pêcheur d'Europe (Arnaud Boulanger, 2012) remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. D’après la Convention de Berne de 1979 relative à la conservation de la vie 4.1.2.2 Analyse des fonctionnalités ornithologiques sauvage, les espèces qui sont inscrites à l’annexe II sont strictement protégées Par conséquent, cet article renforce l’article L. 411-1 CE qui considère que Peu de grands déplacements ont lieu sur la zone d’étude en période de toutes les espèces protégées voient leurs habitats protégés. L’évaluation reproduction. Seules des espèces aux rayons d’action élevés effectuent des de l’intérêt des milieux et les mesures compensatoires associées à ce type de déplacements journaliers en direction de zones d’alimentation attractives (Héron sur le territoire européen. Vingt-huit espèces sont protégées par l’article II de la Convention de Berne. destruction prend tout son sens dans les décisions des services instructeurs de Sur la liste rouge des espèces nicheuses menacées en France, la Fauvette cendré, Grand cormoran, Goéland par exemple). Ces déplacements s’opèrent l’Etat. Cela signifie que leurs aires de reproduction ainsi que leurs zones grisette est classée dans la catégorie espèce « quasi menacée », le Bouvreuil sous aucun axe particulier. Notons également que la zone d’étude est de repos sont protégées par la réglementation nationale. pivoine et le Gobemouche gris dans la catégorie espèce « vulnérable ». Les fréquentée (notamment comme zone de chasse) par certaines espèces à grand autres espèces sont classées dans la catégorie « préoccupation mineure ». rayon d’action se reproduisant à proximité, telles que le Faucon pèlerin et Pour d’étude, l’Epervier d’Europe. D’autres espèces, comme le Cygne tuberculé, utilisent la Sur la Liste Rouge Régionale des oiseaux menacés de Haute-Normandie, l’aménagement est susceptible d’être concerné par cet arrêté. Cela pourrait zone d’étude comme lieux de repos ou de nourrissage. S’agissant des le Roitelet triple-bandeau, nicheur sur la zone du projet, est « quasi- concerner également une espèce supplémentaire : le Faucon pèlerin, les migrateurs, notons que la zone d’étude est incluse dans le couloir migratoire de menacé ». Parmi les espèces nichant uniquement aux abords, le Cygne travaux pouvant engendrer des nuisances susceptibles de faire échouer la la vallée de la Seine. Aux périodes migratoire et hivernale, la zone d’étude ne tuberculé, le Grand Cormoran, le Martin-pêcheur d’Europe, et le Pic noir sont reproduction. « quasi-menacées », les 22 espèces protégées nicheuses sur la zone constitue pas un secteur particulièrement attractif pour les stationnements l’Epervier d’Europe et le Héron cendré sont « vulnérables », tandis que le Faucon pèlerin et la Mouette rieuse sont d’oiseaux migrateurs. Précisons toutefois que, localement, les flux migratoires Les aménagements prévus ne sont pas concernés par l’arrêté pour les sont beaucoup plus importants au niveau du littoral. autres oiseaux protégés car le projet ne met pas en « en danger » danger l’accomplissement de leur cycle biologique. En effet, ces espèces ne 4.1.2.3 Législation nichent pas au niveau de zones directement impactées par le projet et elles Parmi les 29 espèces recensées susceptibles de se reproduire au sein de peuvent trouver des milieux de substitution (alimentation, repos) à proximité de la zone d’étude, 22 sont des oiseaux protégés au niveau national. la zone d’étude et sur les zones du site qui ne seront pas impactées. Par exemple, concernant le Martin-pêcheur d’Europe, le projet peut avoir un impact De plus, parmi les 14 espèces nicheuses uniquement aux abords de la zone jugé faible sur ses zones de chasse mais il peut trouver de nombreuses zones d’étude, 13 sont protégées au niveau national. Cependant, parmi ces espèces, de substitution à proximité pour la chasse et les aménagements ne remettront seul le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est concerné par les impacts du projet pas en cause sa reproduction donc l’accomplissement de son cycle biologique ne avant évitement et réduction. sera pas en danger. Un tableau (en page suivante) liste l’ensemble des espèces ainsi que leurs différents statuts. AUTRES TEXTES DE REFERENCES Un des textes majeurs au niveau européen est l’Annexe I de la Directive REGLEMENTATION NATIONALE « Oiseaux » 79-409 (CE), pour laquelle les états membres de l’Union Européenne se sont engagés à prendre des mesures pour la préservation, le Le nouvel arrêté du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés sur Photo 22A : Roitelet triple bandeau (source : Volet écologique du DLE, Ecothème, 2014, photo de Sébastien SIBLET) l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, classe les espèces Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 55 sur 129 Suite au diagnostic écologique, aucune espèce d’oiseau protégée ne fait l’objet d’une demande de dérogation. En effet, la surface défrichée est réduite (environ 29 ares répartis sur 9 secteurs) et de nombreux habitats de substitution sont présents aux abords immédiats de la zone d’étude. De plus, il est prévu que les défrichements et travaux de renaturation des berges de la Seine soient réalisés en dehors de la période de reproduction de l’avifaune : cela constitue une mesure de réduction (voir partie C du présent dossier). Cette mesure permet par exemple de ne pas déroger le Faucon pèlerin en évitant de compromettre son installation et sa reproduction. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 56 sur 129 Tableau 25A : Tableau de bioévaluation de l’avifaune nicheuse Légende Liste rouge des oiseaux nicheurs menacés en France et en Haute-Normandie : EN= en danger, VU= vulnérable, NT= quasi menacé, LC= préoccupation mineure, S= en sécurité, NA= non applicable Rareté régionale : C= commun, PC= peu commun, AR= assez rare, R= rare Nom scientifique Nom vernaculaire Protection Liste rouge nich. nat. reg. Rareté régionale Directive Oiseaux Berne Statut sur zone d'étude Accipiter nisus Epervier d'Europe Nat. LC VU AR Ann. II nich. à proximité Actitis hypoleucos Chevalier guignette Nat. LC / / Ann. II non nicheur Aegithalos caudatus Mésange à longue queue Nat. LC S C Ann. III nicheur Alcedo atthis Martin-pêcheur d'Europe Nat. Anas platyrhynchos Canard colvert Ardea cinerea Héron cendré Buteo buteo Buse variable Carduelis carduelis LC NT AR Ann. II nich. à proximité LC LC PC Ann. I Ann. III nich. à proximité Nat. LC VU AR Ann. III nich. à proximité Nat. LC LC PC Ann. II nich. à proximité Chardonneret élégant Nat. LC S C Ann. II nicheur Carduelis chloris Verdier d'Europe Nat. LC LC C Ann. II nicheur Certhia brachydactyla Grimpereau des jardins Nat. LC S C Ann. II Columba palumbus Pigeon ramier LC S C Corvus corone corone Corneille noire LC S C nicheur Corvus monedula Choucas des tours Nat. LC LC C nich. à proximité Cygnus olor Cygne tuberculé Nat. NA(a) NT AR Delichon urbica Hirondelle de fenêtre Nat. LC LC Dendrocopos major Pic épeiche Nat. LC S Dryocopus martius Pic noir Nat. LC NT AR Erithacus rubecula Rouge Gorge familier Nat. LC S C Falco pelegrinus Faucon pèlerin Nat. LC EN R Fringilla coelebs Pinson des arbres Nat. LC S C Garrulus glandarius Geai des chênes LC S C Hirundo rustica Hirondelle rustique Nat. LC LC Larus fuscus Goéland brun Nat. LC Larus ridibundus Mouette rieuse Nat. LC Motacilla alba Bergeronnette grise Nat. LC S C Ann. II nicheur Muscicapa striata Gobemouche gris Nat. VU LC C Ann. II nicheur Parus caeruleus Mésange bleue Nat. LC S C Ann. II nicheur Parus major Mésange charbonnière Nat. LC S C Ann. II nicheur Parus palustris Mésange nonnette Nat. LC LC C Ann. II nicheur Phalacrocorax carbo Grand Cormoran Nat. LC NT PC Ann. III nich. à proximité Phoenicurus ochruros Rougequeue noir Nat. LC S C Ann. II nicheur Phylloscopus collybita Pouillot véloce Nat. LC LC C Ann. II nicheur Phylloscopus trochilus Pouillot fitis Nat. NT LC C Ann. II nich. à proximité Pica pica Pie bavarde LC LC C Picus viridis Pic vert Nat. LC S C Ann. II Prunella modularis Accenteur mouchet Nat. LC S C Ann. II nicheur Pyrrhula pyrrhula Bouvreuil pivoine Nat. VU LC C Ann. III nicheur Regulus ignicapillus Roitelet triple-bandeau Nat. LC NT PC Ann. II nicheur Regulus regulus Roitelet huppé Nat. LC LC C Ann. II nicheur Sitta europaea Sittelle torchepot Nat. LC LC C Ann. II nicheur Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire Nat. LC S C Ann. II nicheur Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon Nat. LC S C Ann. II nicheur Turdus merula Merle noir LC S C Ann. III nicheur Turdus philomelos Grive musicienne LC S C Ann. III nicheur Turdus viscivorus Grive draine LC LC C Ann. III nicheur nicheur nicheur Ann. III nich. à proximité C Ann. II nich. à proximité C Ann. II nicheur Ann. II nich. à proximité Ann. I Ann. II nicheur Ann. II nich. à proximité Ann. III nicheur C Ann. II nich. à proximité / / Ann. III non nicheur EN R Ann. III nich. à proximité Ann. I nicheur nicheur nicheur Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 57 sur 129 - une protection stricte des individus et de leurs habitats (site de 4.1.3 L’herpétofaune 4.1.3.1 Résultats AMPHIBIENS Deux espèces d’amphibiens ont été recensées au sein de la zone d’étude lors des prospections d’Ecothème : la Grenouille rousse (Rana temporaria) et la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculenta). reproduction et aires de repos) : article 2. « II – Sont interdits sur tout le Suite au diagnostic écologique, aucune espèce d’amphibiens n’a été territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de retenue pour faire l’objet d’une demande de dérogation dans le cadre du déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, présent projet. En effet, les deux espèces observées ne sont que l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des partiellement animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques et biologiques négligeable car la surface détruite (29 ares) est minime. réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi Suite au diagnostic, aucune espèce de reptile n’a été retenue pour faire longtemps qu’ils sont effectivement utilisés et utilisables au cours des cycles l’objet d’une demande de dérogation dans le cadre du présent projet. En protégées et le risque de destruction d’individus est successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la effet, les impacts sur la Vipère péliade (vulnérable en Haute-Normandie et Aucun habitat de reproduction favorable aux amphibiens n’a été relevé au sein destruction, bénéficiant d’une protection partielle), et sur la Couleuvre à collier de la zone d’étude. En effet, la Seine est un fleuve avec un certain débit qui accomplissement de ces cycles biologiques ». (bénéficiant d’une protection intégrale), sont négligeables de part la faible - une protection stricte des individus, sans leurs habitats : article 3 surface d’habitat impactée. n’est pas favorable à la reproduction des amphibiens. l’altération ou la dégradation remette en cause le bon Par ailleurs, les défrichements auront lieu en septembre octobre, et ils REPTILES - une protection partielle des individus : article 4 pour les Reptiles et provoqueront la fuite des individus présents sur ces zones, réduisant au Deux espèces de reptiles ont été recensées au niveau du site d’étude lors des article 5 pour les Amphibiens. minimum le risque de destruction d’individus de ces espèces. La zone A noter que l’article L411-1 (article 1 -3°) interdit « La destruction, l'altération défrichée ou la dégradation du milieu particulier à ces espèces animales ou végétales », hibernaculums, faits à base de tas de branches (issues des abattages), soit ceux des espèces protégées. seront créés au niveau de zones non impactées de la zone d’étude, afin de prospections du bureau Ecothème : la Couleuvre à collier (Natrix natrix) et la Vipère péliade (Vipera berus). sera débarrassée immédiatement après l’abattage et des favoriser le gîte des amphibiens et reptiles. De plus, une mesure consistant 4.1.3.2 Analyse des fonctionnalités herpétologiques AMPHIBIENS Les espèces d’Amphibiens recensées sur le site figurent à l’article 5 et à vérifier qu’aucun individu n’ait recolonisé les zones défrichées avant la bénéficient d’une protection partielle des individus. réalisation des travaux sera réalisée par précaution. Enfin, des suivis écologiques portant notamment sur ces espèces seront réalisés après les Aucun site de reproduction favorable aux amphibiens n’est présent au sein de la zone d’étude. Notons la présence d’une petite mare artificielle poissonneuse au La Couleuvre à collier recensée sur la zone d’étude figure elle, à l’article travaux. niveau de la propriété d’un riverain dans laquelle la Grenouille verte a pu être 2 de cet arrêté, et est donc intégralement protégée (individus et habitats). Pour information, une fiche descriptive des populations de Couleuvre à observée. La vipère péliade est, elle, inscrite en article 4 et n’est donc que partiellement collier sur la zone d’étude est présentée en annexe. La Seine a un effet barrière au niveau de la zone d’étude. Quelques individus se protégée. reproduisant en dehors de la zone d’étude (présence de mares au dessus du boisement « des côtes »), capables de se déplacer sur de « grandes distances » AUTRES TEXTES DE REFERENCE telles que la Grenouille verte et la Grenouille rousse ont pu être observées près Concernant la Convention de Berne de 1979 relative à la conservation de la de la berge. vie sauvage, les espèces présentes sont inscrites à l’annexe III et doivent être maintenues hors de danger. REPTILES S’agissant des reptiles, rappelons que seules la Couleuvre à collier et la Vipère Sur la Liste rouge des Amphibiens et Reptiles menacés en France péliade ont été recensées. Les deux espèces fréquentent le linéaire de berge, métropolitaine (UICN, 2008), l’ensemble des espèces est inscrit en tant préférentiellement qu’espèces à préoccupation mineure (LC, espèce pour laquelle le risque de végétalisé, et certainement les lisières des pelouses crayeuses situées à l’ouest du chemin comme « place de soleil ». Si la disparition en France est faible). Couleuvre à collier nage avec aisance et est certainement capable de traverser la Seine, il n’en va pas de même pour la Vipère péliade. Cette dernière peut Sur la Liste rouge des Amphibiens et Reptiles de la région Haute- nager mais il est peut probable qu’elle puisse parcourir plus de 300m pour Normandie, la Grenouille rousse est considérée comme « quasi-menacée » franchir un fleuve comme la Seine. tandis que la Grenouille verte est classée dans la catégorie « préoccupation mineure » tout comme la Couleuvre à collier chez les reptiles. La Vipère péliade est menacée à l’échelle régionale et considérée comme étant « en 4.1.3.3 Législation danger ». Photo 23A : Couleuvre à collier (Rainette, 2013) REGLEMENTATION NATIONALE L’ensemble des Amphibiens et Reptiles est protégé en France. Différents textes se sont succédés cette dernière décennie pour aboutir à la réglementation actuelle. Après l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993, l’arrêté du 16 décembre 2004 a permis d’introduire la notion de protection des habitats pour la plupart des espèces de ce groupe. L’arrêté du 19 novembre 2007 est venu préciser cette notion en fixant des distinctions dans les modalités de protection entre les espèces. Trois types de protections ressortent de ce texte : Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 58 sur 129 Tableau 26A : Tableau de bioévaluation de l’Herpétofaune Légende Liste rouge des reptiles et des amphibiens menacés en France et en Haute-Normandie : VU= vulnérable, NT= quasi menacé, LC= préoccupation mineure Rareté régionale : CC= très commun, C= commun, AC= assez commun Nom scientifique Nom vernaculaire Protection Liste rouge/menace nat. reg. Rareté régionale Directive Habitats Berne Statut sur zone d'étude présence Natrix natrix Couleuvre à collier Nat - art 2 LC LC C Ann. III Rana temporaria Grenouille rousse Nat - art 5 - 6 LC NT AC Ann. III présence Pelophylax kl. esculenta Grenouilles vertes Nat - art 5 LC LC CC Ann. III présence Vipera berus Vipère péliade Nat - art 4 LC VU AC Ann. III présence Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 59 sur 129 4.1.4 Entomofaune o Les Orthoptères nationale et menacés listes en France, rouges Liste par rouge domaines biogéographiques (SARDET E. & B. DEFAUT (coordinateurs), 4.1.4.1 Résultats 2004) ; LEPIDOPTERES o la Liste rouge des orthoptères menacés de Haute- Vingt espèces de lépidoptères ont été recensées au sein de la zone d’étude lors Normandie des prospections d’Ecothème, il s’agit d’espèces communes hormis pour le Normandie et Observatoire Biodiversité Haute-Normandie, Grands mars changeant (Apatura iris). 2013) ; - ODONATES o fréquentes de la Seine et des berges en partie non adaptées. d’espaces naturels Haute- Pour les Odonates : la Liste rouge des Odonates de Haute-Normandie (CERCION & CSNHN, 2010) ; Quatre espèces assez communes d’odonates ont été observées. Le site présente peu d’enjeu pour la reproduction de ce groupe du fait des variations d’eau (Conservatoire - Pour les Rhopalocères : o la Liste rouge des espèces menacées en France Chapitre Papillons de jour de France métropolitaine (UICN France, MNHN, OPIE & SEF, 2014) ; ORTHOPTERES Douze espèces d’orthoptères ont été observées, elles sont plutôt courantes o les Papillons de Normandie et des îles Anglo-Normandes hormis pour le Criquet des pins (Chorthippus vagans), assez rare en Haute- – Atlas des Rhopalocères et des Zygènes (DARDENNE B., Normandie. décembre 2008) ; o la Liste rouge des rhopalocères et zygènes menacés de Haute-Normandie (LORTHIOIS M., OBHN, CENHN, 2015) 4.1.4.2 Analyse des fonctionnalités entomologiques Au-delà des espèces ubiquistes, la zone d’étude accueille une espèce liée aux forêts humides et bords des cours d’eau : le Grand mars changeant. Les boisements rivulaires de saules sont nécessaires pour le bon accomplissement du cycle biologique de l’espèce. Elle accueille également le Criquet des pins, qui est inféodé aux milieux xérothermophiles. On le trouve en partie basse des coteaux au niveau de petites Concernant les lépidoptères, toutes les espèces sont inscrites en tant qu’espèces à préoccupation mineure (LC, espèce pour laquelle le risque de disparition en France est faible). Aucune liste de menace n’est existante à l’heure actuelle pour les lépidoptères. Un papillon est jugé patrimonial suite au diagnostic : le Grand mars changeant car il est déterminant de ZNIEFF ; ce dernier est considéré comme peu commun en Haute-Normandie. Pour les orthoptères aucune espèce n’est menacée en France et en zones de pelouses crayeuses. région, ce qui est également le cas pour les odonates. 4.1.4.3 Législation REGLEMENTATION NATIONALE L’arrêté ministériel du 23 avril 2007 fixe la liste des insectes protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection. « I. – Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l’enlèvement des œufs, des larves et des nymphes, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. II. - Sont interdites, sur les parties du territoire métropolitain où l'espèce est présente ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s'appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l'espèce considérée, aussi longtemps qu'ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l'altération ou la dégradation Photo 24A : Grands Mars changeant (source : Volet écologique du DLE, Ecothème, 2014, photo de Michel CAMBRONY) remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. » Aucune espèce n’est protégée sur la zone d’étude. Suite au diagnostic écologique, aucune espèce protégée n’a été AUTRES TEXTES DE REFERENCE demande de dérogation dans le cadre du présent projet. observée donc aucun insecte n’a été retenu pour faire l’objet d’une Au niveau national et régional, différents textes nous permettent d’établir la valeur patrimoniale des espèces présentes sur le site d’étude : - Pour les Orthoptères : Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 60 sur 129 Tableau 27A : Tableau de bioévaluation de l’entomofaune Légende Listes rouges concernant les insectes en France et en Haute-Normandie : LC= préoccupation mineure, NM= non menacé Rareté régionale : CC= très commun, C= commun, AC= assez commun, PC= peu commun, AR= assez rare Nom scientifique Nom vernaculaire Protection Liste rouge/menace nat. reg. Rareté régionale Dét. ZNIEFF oui Directive Habitats Berne Statut sur zone d'étude Lépidoptères Apatura iris Grand mars changeant (Le) LC LC PC Aphantopus hyperantus Tristan LC LC C reproducteur reproducteur Araschnia levana C arte géographique LC LC C reproducteur Callophrys rubi Argus vert LC LC AC reproducteur Celastrina argiolus Azuré des nerpruns LC LC C reproducteur Gonepteryx rhamni C itron LC LC C reproducteur Inachis io Paon du jour LC LC CC reproducteur Lasiommata megera Mégère LC LC C reproducteur Leptidea sinapis Piéride de la moutarde LC LC AC reproducteur Maniola jurtina Myrtil LC LC CC reproducteur Ochlodes venatus Sylvaine LC LC C reproducteur Papilio machaon Machaon LC LC AC reproducteur Pararge aegeria Tircis LC LC C reproducteur Pieris brassicae Piéride du chou LC LC C reproducteur Pieris rapae Piéride de la rave LC LC CC reproducteur Polygonia c-album Robert-le-diable LC LC C reproducteur Polyommatus icarus Azuré commun LC LC C reproducteur Pyronia tithonus Amaryllis LC LC CC reproducteur Vanessa atalanta Vulcain LC LC CC reproducteur Vanessa cardui Belle-Dame LC LC C reproducteur Aeshna sp. Aeschne sp. / / Enallagma cyathigerum Agrion porte-coupe LC LC AC Orthetrum cancellatum Orthetrum réticulé LC LC AC reproducteur Sympetrum striolatum Sympétrum à côté strié LC LC AC non reproducteur Chorthippus biguttulus C riquet mélodieux NM LC CC reproducteur Chorthippus brunneus C riquet duettiste NM LC C reproducteur Chorthippus parallelus C riquet des pâtures NM LC CC reproducteur Chorthippus vagans C riquet des pins NM LC AR reproducteur Conocephalus fuscus C onocéphale bigarré NM LC CC reproducteur Gryllus campestris Grillon champêtre NM LC CC reproducteur Leptophyes punctatissima Leptophye ponctué NM LC C reproducteur Metrioptera roeselii Decticelle bariolée NM LC CC reproducteur Nemobius sylvestris Grillon des bois NM LC CC reproducteur Phaneroptera falcata Phanéroptère porte-faux NM LC AC reproducteur Pholidoptera griseoaptera Decticelle cendrée NM LC CC reproducteur Tetrix undulata Tétrix forestier NM LC C reproducteur Odonates non reproducteur reproducteur Orthoptères Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 61 sur 129 4.1.5 Les Mammifères le Lapin de Garenne sont classées en dans la catégorie « quasi-menacée ». Les 4.1.5.3 Législation autres mammifères sont classés en tant qu’espèces à préoccupation mineure REGLEMENTATION NATIONALE 4.1.5.1 Résultats CHIROPTERES Au cours des investigations réalisées par Ecothème, sept espèces de chiroptères Le statut national relatif à la Loi pour la Protection de la nature de 1976 (LC, espèce pour laquelle le risque de disparition en France est faible). classe toutes les chauves-souris françaises comme intégralement Sur la Liste rouge des Mammifères de la région Haute-Normandie le protégées. Grand Rhinolophe et la Noctule de Leisler sont menacées, inscrits dans la minimum ont été inventoriées dont la Pipistrelle commune (Pipistrellus A l’échelle nationale, un arrêté du 23 avril 2007 fixe la liste des pipistrellus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius Mammifères protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de (Pipistrellus nathusii), la Sérotine commune (Eptesicus serotinus), le Grand protection. catégorie « vulnérable » tandis que la Pipistrelle de Kuhl est classée dans la catégorie « quasi-menacée ». ». Les autres mammifères sont classés en tant qu’espèces à préoccupation mineure dans la région. Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), la Noctule de Leisler (Nyctalus L’annexe II dit : « Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où leisleri), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii) et plusieurs murins l’espèce est présente, ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux indéterminés. de populations existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites Les chauves-souris inventoriées (mis à part le Murin de Daubenton de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions et la Pipistrelle de Nathusius) utilisent l’aire d’étude pour leurs activités s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la de chasse mais ne sont pas susceptibles de nicher dans les arbres des zones reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont à défricher. Le projet ne remettant pas en cause l’accomplissement effectivement de de leur cycle biologique, ces chiroptères ne sont pas dérogés. A noter reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, que la Noctule de Leisler peut gîter dans le boisement de ravins, toutefois l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces celui-ci n’est pas impacté. AUTRES MAMMIFERES Les investigations révèlent la présence de deux espèces : l’Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) et le Lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus). 4.1.5.2 Analyse des fonctionnalités mammalogiques CHIROPTERES Aucun gîte de chauve-souris n’a été découvert au sein de la zone d’étude. Cette dernière constitue une zone de chasse pour les chiroptères, notamment au utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs cycles biologiques. » Concernant le Murin de Daubenton et la Pipistrelle de Nathusius, Tout comme les oiseaux protégés, les Mammifères protégés ont leurs aires de espèces pouvant gîter potentiellement dans certains arbres des zones à reproduction défricher, une dérogation n’apparaît pas non plus nécessaire. En effet, ainsi que leurs zones de repos protégées par la réglementation nationale. différentes les impacts résiduels du projet sur ces espèces sont non significatifs niveau des linéaires de berges végétalisées et des lisières entre les boisements Les espèces de chiroptères sont protégées et le chemin de halage. Globalement, les boisements rivulaires sont composés réglementation nationale, tout comme l’Ecureuil roux. par la au regard : - de sujets arborés peu propices à l’installation de gîte de parturition (peu de de la très faible surface soumise à défrichement (29 ares répartis sur différents secteurs) par rapport aux surfaces d’habitats vieux arbres à cavité, fissurés ou d’écorces décollées). Néanmoins, la présence favorables fonctionnels présents au sein de la zone d’étude et de ponctuelle de quelques gîtes arboricoles est possible. AUTRES TEXTES DE REFERENCES L’ensemble du linéaire végétalisé (boisement rivulaire et boisement des côtes) Nous faisons également référence à la Directive Européenne, textes majeurs est utilisé comme zone de chasse et constitue un corridor pour les déplacements au niveau européen, pour laquelle les états membres de l’Union Européenne se par le projet (car les zones à défricher ne créeront pas de des chiroptères. sont engagés à prendre des mesures pour la préservation, le maintien ou le discontinuités et de perturbations de routes de vol et aucun rétablissement AUTRES MAMMIFERES Aucun axe majeur de déplacement de la grande faune n’a été repéré. Notons que la Seine constitue un obstacle naturel difficilement franchissable pour la renards venant du boisement des côtes. Ce dernier constitue un axe de - d’Anneville-Ambourville. et des espèces. La Directive - l’annexe IV qui liste les espèces animales et végétales d’intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte : elle concerne et/ou interstices), - du fait que les travaux (circulation des engins) se dérouleront en période diurne et ne supposeront donc pas de risque de collision, - des mesures de réduction mises en œuvre (défrichements en septembre-octobre, les espèces devant être strictement protégées. - des potentialités faibles pour la présence de gîtes au sein de la zone d’étude (boisements jeunes comportant très peu de cavités l’annexe II qui regroupe des espèces animales et végétales d’intérêt spéciales de conservation (ZSC). du fait qu’aucune fragmentation des habitats ne sera engendrée dispositif d’éclairage n’est envisagé le long du chemin de halage), - communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones déplacement entre la forêt domaniale de Bretonne et les autres massifs forestiers plus au sud via la forêt de Mauny située au niveau de la boucle habitats « Habitats/Faune/Flore » présente plusieurs annexes dont : faune terrestre (Chevreuil, Renard, Blaireau, etc.). Les riverains mentionnent la fréquentation ponctuelle des jardins privatifs par les chevreuils, sangliers et des ses abords immédiats, - vérification de l’absence de gîtes de chiroptères et attente du départ des individus vivants le cas l’annexe V concerne des espèces qui sont susceptibles de faire l’objet échéant avant abattage). de mesures de gestion pour le prélèvement dans la nature et Les impacts résiduels ont été évalués négligeables pour la destruction et l’exploitation. Toutes les espèces sont citées en annexe IV, le Grand Rhinolophe est de plus inscrit en annexe II. Chez les autres mammifères aucune espèce n’est citée. la perturbation d’individus, et faibles pour la destruction d’habitats. Pour information, une fiche descriptive des populations de Pipistrelle de Nathusius et de Murin de Daubenton sur la zone d’étude est présentée en Dans la Convention de Berne de 1979 relative à la conservation de la vie annexe. sauvage, les espèces qui sont inscrites à l’annexe II sont strictement protégées sur le territoire européen et les espèces de l’annexe III doivent être maintenues hors de danger. Toutes les espèces de chiroptères citées sont inscrites en annexe II tandis que la Pipistrelle commune est inscrite en annexe III, tout comme l’Ecureuil roux. Sur la Liste rouge des Mammifères menacés en France métropolitaine (UICN), la Pipistrelle de Nathusius, le Grand Rhinolophe, la Noctule de Leisler et Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 62 sur 129 Concernant les autres mammifères et suite au diagnostic écologique, aucune autre espèce n’a été retenue pour faire l’objet d’une demande de dérogation dans le cadre du présent projet. A noter toutefois que l’Ecureuil roux est protégé. Cependant, il est très commun et n’est pas menacé en Haute-Normandie (inscrit en préoccupation mineure sur la liste rouge régionale et nationale des mammifères). Par ailleurs, son état de conservation à l’échelle régionale est favorable. Sa dérogation n’est donc pas nécessaire d’autant plus que c’est une espèce mobile qui dispose de nombreux milieux de substitution non impactés au sein de la zone d’étude. Tableau 28A : Tableau de bioévaluation des Mammifères Légende Liste rouge des mammifères menacés en France et en Haute-Normandie : VU= vulnérable, NT= quasi menacé, LC= préoccupation mineure Rareté régionale : CC= très commun, C= commun, AC= assez commun, PC= peu commun, AR= assez rare, R= rare Nom scientifique Nom vernaculaire Protection Liste rouge/menace nat. reg. Rareté régionale Directive Habitats Berne Statut sur zone d'étude Eptesicus serotinus Sérotine commune Nat. LC LC AC Ann. IV Ann. II chasse Myotis daubentonii Murin de Daubenton Nat. LC LC C Ann. IV Ann. II chasse/gîte potentiel Nyctalus leisleri Noctule de Leisler Nat. Ann. IV Ann. II chasse/gîte potentiel Oryctolagus cuniculus Lapin de Garenne Pipistrellus kuhlii Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus nathusii NT VU R NT LC CC Nat. LC LC AR Ann. IV Ann. II chasse Pipistrelle de Nathusius Nat. NT NT AR Ann. IV Ann. II chasse/gîte potentiel Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle commune Nat. LC LC CC Ann. IV Ann. III chasse Rhinolophus ferrumequinum Grand rhinolophe Nat. NT VU PC Ann. II-IV Ann. II chasse Sciurus vulgaris Ecureuil roux Nat. LC LC CC Ann. III présence reproducteur Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 63 sur 129 ESPECES PATRIMONIALES 4.1.6 Les Poissons Les statuts de préservation (listes rouges), lorsqu’ils ont été définis, sont de préoccupation mineure (LC) pour l’Ablette, le Hotu, le Mulet et le Gobie. Les 4.1.6.1 Résultats données sont jugées insuffisantes (DD) pour le Flet, l’Ide mélanote et non applicables (NA) pour le Sandre. RESULTATS GENERAUX Les 80 EPA ont permis la capture de 121 poissons répartis en 8 espèces pour un poids total d’environ 11 kg. Le tableau ci-dessous détaille le bilan de la pêche électrique du 28 septembre 2012 sur le secteur de Barneville-sur-Seine et Le Landin. 4.1.6.3 Bilan des enjeux hydro-écologiques pour les poissons Le peuplement piscicole inventorié à l’électricité le long des berges est assez peu diversifié (8 espèces), avec un mélange d’espèces d’eaux douces (Sandre, Tableau 29A : Bilan de la pêche électrique du 28 septembre 2012 sur Hotu) et d’espèces euryhalines (Gobie, Flet, Mulet porc, Ide mélanote). Toutes le secteur de Barneville-sur-Seine / Le Landin (source : Hydrosphère, sont globalement peu exigeantes vis-à-vis des habitats et de la qualité des 2013) eaux. Au final, les enjeux hydro-écologiques associés aux berges de la Seine sur les communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin sont faibles et principalement associés aux secteurs encore naturels. Outre une mauvaise qualité des eaux et des contraintes hydrodynamiques fortes, l’exondation régulière du talus liée aux marées empêche toute possibilité de frai pour la faune piscicole et limite considérablement les potentialités d’abri et de nutrition. Suite au diagnostic écologique, aucune espèce de poissons n’a été retenue pour faire l’objet d’une demande de dérogation dans le cadre du présent projet. En effet, malgré la pêche de plusieurs individus d’une espèce protégée (l’Ide mélanote), l’exondation régulière du talus liée aux marées empêche toute possibilité de frai pour la faune piscicole. Le projet ne remettra donc pas en cause l’accomplissement du cycle biologique des espèces. COMPOSITION DU PEUPLEMENT Le peuplement est dominé par le Mulet porc (70% des effectifs), accompagné du Gobie tacheté (11%), du Hotu (8%) et de l’Ide mélanote (7%). Les autres espèces sont marginales et représentées par 1 à 2 individus (< 2% des effectifs). Il s’agit de l’Ablette, du Flet, du Pseudo-rasbora et du Sandre. 4.1.6.2 Législation ESPECES PROTEGEES D’un point de vue réglementaire, seule l’Ide mélanote bénéficie d’une protection au titre de l’arrêté du 8 décembre 1988 fixant la liste des espèces de poissons protégés sur l’ensemble du territoire national. En la matière, cet arrêté concerne plus précisément la protection des œufs et des habitats de reproduction. L’enjeu réglementaire est donc négligeable pour cette espèce dans le contexte de la Seine à Barneville-sur-Seine et Le Landin. Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 64 sur 129 Tableau 30A : Synthèse des enjeux écologiques de la zone d'étude (données ECOTHEME, 2014) 4.1.7 Synthèse des enjeux Selon les méthodes d’Ecothème, pour un habitat donné, l’enjeu écologique global dépend de 3 types d’enjeux unitaires différents : - Enjeu habitat ; - Enjeu floristique ; - Enjeu faunistique. Au final, il est possible de définir un niveau d’enjeu écologique global par unité de végétation / habitat qui correspond au niveau d’enjeu unitaire le plus élevé au sein de cette unité, éventuellement modulé/pondéré d’un niveau. La pondération finale prend en compte le rôle de l’habitat dans son environnement : - Rôle hydro-écologique ; - Complémentarité fonctionnelle avec les autres habitats ; - Rôle dans le maintien des sols ; - Rôle dans les continuités écologiques ; - Zone privilégiée d’alimentation, de repos ou d’hivernage ; - Richesse spécifique élevée ; - Effectifs importants d’espèces banales… Les enjeux globaux par habitats sont représentés dans le tableau suivant, et sont localisés dans les cartes ci-après. Unités Enjeux phytoEnjeux écologiques écologiques floristiques Vases et cailloutis exondés soumis aux Fort Moyen marées Zones graveleuses Moyen Faible périodiquement inondées Végétation des vases périodiquement Moyen Moyen inondées des hauts de berges Boisements rivulaires Moyen Faible (saulaies, aulnaies) Boisements mésohygrophiles Faible Faible nitrophiles Fossé végétalisé Faible Faible Ourlets à Sureau yèble Fourrés arbustifs à arborés mésophiles Manteaux calcicoles Végétations prairiales mésophiles à mésohygrophiles Frênaies-érablaies de pente Enjeux faunistiques Commentaires Valeur écologique globale Faible Habitat du Scirpe à tige trigone, protégé à l'échelle régionale Habitat rare et/ou menacé Intérêt faunistique limité Fort Faible Habitat rare et/ou menacé Intérêt faunistique limité Moyen Faible Présence d'une espèce végétale d'intérêt patrimonial : Séneçon aquatique Habitat rare et/ou menacé Moyen Assez fort Intérêts floristiques et phytoécologiques limités Zone de reproduction du Grand mars changeant, axe de déplacement/zone de chasse de chiroptères Assez fort Assez fort Intérêts floristiques et phytoécologiques limités Axe de déplacement/zone de chasse de chiroptères Assez fort Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Habitat rare et/ou menacé et inscrit à l'annexe I de la directive "Habitats" Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Moyen localement Assez fort pour les déplacements des chiroptères Reproduction du Roitelet triple bandeau, axe de déplacement/zone de chasse de chiroptères Habitat rare et/ou menacé et inscrit à l'annexe I de la directive "Habitats" Assez fort Présence de 2 espèces végétales d'intérêt patrimonial : Epipactis des marais (protégée au niveau régional), Rhinanthe velu Habitat rare et/ou menacé et inscrit à l'annexe I de la directive "Habitats" Intérêt faunistique limité Assez fort Assez fort Pelouses marneuses Assez fort Assez fort Faible Éboulis crayeux Fort Fort Faible Assez fort Fort Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Milieu artificiel Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Intérêts floristiques, phyto-écologiques et faunistiques limités Faible Faible Faible Faible Milieux artificiels d'intérêt écologique faible Faible Faible Faible Faible Milieux artificiels d'intérêt écologique faible Faible Pelouses crayeuses à Seslérie bleuâtre Friches mésophiles eutrophes Friches nitrophiles Végétation des berges bétonnées Pelouses anthropiques Vergers C hemins et voies de circulation Zones artificielles Zones urbanisées (dont jardins) Présence d'une espèce végétale d'intérêt patrimonial : Galéopsis à feuilles étroites Habitat rare et/ou menacé et inscrit à l'annexe I de la directive "Habitats" Présence de 3 espèces végétales d'intérêt patrimonial : Galéopsis à feuilles étroites, Orchis militaire et Ancolie commune Habitat rare et/ou menacé et inscrit à l'annexe I de la directive "Habitats" Fort Fort Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 65 sur 129 Carte 14A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°1/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 66 sur 129 Carte 15A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°2/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 67 sur 129 Carte 16A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°3/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 68 sur 129 Carte 17A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°4/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 69 sur 129 Carte 18A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°5/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 70 sur 129 Carte 19A : Cartographie des enjeux écologiques (zoom n°6/6) Dossiers de demande de dérogation à titre exceptionnel pour la destruction d’espèces protégées - Partie A : Présentation du site et du projet – Renaturation des berges de la Seine au niveau des communes de Barneville-sur-Seine et Le Landin (27) – GPMR – RAINETTE SARL, Octobre 2015, Version 2.2 Page 71 sur 129