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Avant propos
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Dans son discours à la Conférence des Nations Unies sur le Climat du 24 septembre 2007, le Dr
Vaclav Klaus, Président de la République Tchèque, a déclaré que le débat scientifique sur le
changement climatique serait grandement amélioré si le monopole actuel et le point de vue orienté de
l‟International Panel on Climat Change (IPCC en Anglais, GIEC en Français) était supprimé. Il réitéra
cette demande que l‟ONU organise un groupe de travail indépendant et publie deux rapports
contradictoires.
C‟est très exactement ce que fait le Non Intergouvernemental Panel on Climate change (The NIPCC,
Le Non-GIEC). Il s‟agit d‟une analyse indépendante à partir des résultats publiés dans la littérature
scientifique revue par les pairs – examinée sans a priori ni sélection. Cette analyse incorpore de
nombreux résultats de recherche ignorés par l‟IPCC en y ajoutant des résultats scientifiques devenus
accessibles après la date de clôture de Mai 2006, fixée par l‟IPCC.
L‟IPCC est préprogrammé dans le but de fournir des rapports qui vont dans le sens de l‟hypothèse du
réchauffement climatique généré par les activités humaines et celui du contrôle des émissions de gaz à
effets de serre, tels qu‟ils ont été évoqués dans le Traité du Climat du Globe.
Le résumé de l‟IPCC de 1990 ignora totalement les résultats des mesures satellitaires parce qu‟ils ne
montraient aucun réchauffement. Le rapport de l‟IPCC de 1995 fut rendu célèbre par le fait que des
modifications y furent introduites, après qu‟il ait été approuvé par les scientifiques. Ces modifications
visaient à donner l‟impression d‟une influence humaine. Le rapport 2001 de l‟IPCC qui affirmait que
le vingtième siècle présentait « un réchauffement inhabituel » reposait sur la « courbe en crosse de
hockey », à présent discréditée. Le dernier rapport de l‟IPCC de 2007 minimisa complètement la
contribution de l‟activité solaire au changement climatique alors que celle-ci est probablement
capable de dominer toute contribution d‟origine humaine.
La fondation du NIPCC fut évoquée il y a cinq ans lorsqu‟un petit groupe de scientifiques venant des
Etats-Unis et d‟Europe se réunirent à Milan lors d‟une des fréquentes conférences de l‟ONU sur le
climat. Il se mit à l‟œuvre après une réunion de travail à Vienne en avril 2007, impliquant beaucoup
plus de scientifiques ainsi que des chercheurs de l‟hémisphère Sud.
Le projet NIPCC fut conçu et mis en œuvre par le Dr. S. Fred Singer, professeur émérite à l‟Université
de Virginie. Il faut porter à son crédit d‟avoir rassemblé un groupe actif de chercheurs éminents qui
l‟ont aidé à construire ce dossier.
Singer est un des scientifiques les plus remarquables des Etats-Unis. En 1960, il mit en place et
remplit les fonctions de Directeur du « U.S weather Satellite Service » qui est maintenant incorporé à
la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration). Singer a reçu la médaille d‟or
pour la direction technique de son organisation. Dans les années 80, Singer exerça pendant cinq ans
les fonctions de Vice Président du National Committee for Oceans ans Atmosphere (NACOA). Il
devint ainsi directement impliqué dans les questions environnementales du globe.
Après sa retraite de l‟Université de Virginie et suivant sa dernière fonction à l‟échelon fédéral en tant
que responsable scientifique du Ministère des Transports, Singer fonda et dirigea l‟association
bénévole « Science and Environmental Policy Project » (SEPP), une organisation dont je suis fier
d‟être le président. Un des principaux objectifs du SEPP est l‟utilisation de la science confirmée contre
l‟exagération des peurs pour la mise en place d‟une politique d‟environnement global.
Si l‟on remonte de quarante ans en arrière, on constate que notre inquiétude pour l‟environnement
nous a donné quelques solides leçons. C‟est une chose que d‟imposer des mesures difficiles avec de
lourdes conséquences économiques quand un problème environnemental s‟avère grave et parfaitement
délimité. C‟est une folie que de le faire quand le problème est hypothétique et non confirmé par
l‟observation. Comme le NIPCC le démontre, en proposant une autre opinion, non gouvernementale et