Quant à la cuvette de Los Angeles (comme Athènes et Mexico), les feux de bois des Amérindiens y
formaient une telle nappe de fumée que le navigateur portugais João Cabrilho la baptisa en 1542
Bahia de los Fumos.
Et les nanoparticules parisiennes proviennent des centrales thermiques allemandes destinées à
pallier la sous-production désastreuse de leurs éoliennes.
« Montée des océans »… à quelle vitesse et par rapport à quoi ? A la terre « ferme »… qui ne l’est pas !
(tectonique des plaques)
René Le Honzec, caricaturiste pour Contrepoints et Pensée-unique (ami de J.Pierre Bardinet)
http://renelehonzecbandesdessinees.com/accueil/index.html
Quelques perles et morceaux choisis
Lettre d’info de Convergence RH, avril 2015 : Crash médiatique… (à propos de la surmédiatisation du
vol Germanwings) http://convergencerh.com/nl/115/crash-mediatique
Extraits :
La recette est chaque fois répétée et chaque fois elle marche. A peine arrivés sur les lieux, les
journalistes se précipitent sur les autochtones censés savoir quelque chose et, même s’ils ignorent ce
qu’ils sont censés savoir, le journaliste saura les faire parler ; quitte à parler à leur place. On convoque
sur le champ une ribambelle d’experts. Ils ne savent rien de l’événement mais ils sauront faire des
développements théoriques, des spéculations. Invités à chaque catastrophe, ils manient le
conditionnel comme personne. (…) Place aux hypothèses aussitôt transformées en certitudes, aux
approximations qui deviennent autant de probabilités (…)
Avis d’un expert conseiller de PB en RP/relations presse à l’époque du recyclage de polystyrène expansé :
Dans les vieux grimoires, on appelle ça de la propagande. Dans les plus vieux encore, de la rhétorique.
Pour faire court, le problème n’est pas de dire la vérité. Tout le monde s’en fout, c’est généralement
très ennuyeux et en plus ça change tout le temps. Au contraire, il faut bien dire n’importe quoi. Si
c’est vrai c’est tant mieux mais pas indispensable. La peur est un bon registre. L’humour aussi. Le
pognon, le trash et le sexe marchent pas mal. Parfois le gore. Le méchant souvent. Surtout quand on
prend le contrepied de l’adversaire…
Par ex:
« Les conséquences du climat touchent surtout ceux qui contribuent le moins à la croissance des
émissions de gaz à effet de serre, les plus pauvres de ce monde »
vs
« Ceux qui contribuent le plus à l’émission d’études sur le réchauffement du climat touchent
les subventions les plus conséquentes »
qui rappelle cette injonction d'un des premiers Pdts de l'IPCC : "If we don't announce disasters, no one will
listen".
Mais aussi…
Hervé Le Treut (oui, la sommité de l’IPSL en personne !), dans Les Echos du 26.01.2015 :
"Toutefois, l'amplitude des évolutions climatiques liées aux activités humaines n'a pas encore dépassé
celle des manifestations de la variabilité naturelle"
"Il n'est jamais possible de désigner les activités humaines comme seules responsables d'un
événement climatique donné"
Si ça ne s’appelle pas mettre de l’eau dans son vin, ou ménager l’avenir…
Jacques Attali ("l'homme qui murmure à l'oreille des présidents", coorganisateur de la COP21 !), sur son blog
de l’Express du 8.12.2014 http://blogs.lexpress.fr/attali/2014/12/08/climat-et-croissance/. Extraits :
… même si on pense, ce qui est mon cas, que les activités humaines ne sont pas la seule cause, ni peut-
être même la principale, des dérèglements actuels…