géographiques pour mieux appréhender les résultats, une description détaillée de la méthodologie mise
en œuvre, une synthèse des résultats généraux, les grands traits de l’évolution de l’avifaune ainsi que la
liste rouge des espèces menacées. Enn, comme l’Atlas est un instantané d’une histoire en continuelle
évolution, un dernier chapitre évoque 20 espèces qui ont niché avant 2001 et 3 apparues après 2007.
Comment se porte l’avifaune nicheuse ?
L’Atlas enregistre nombre de constats positifs. Ceux-ci sont souvent imputables à la qualité et l’étendue des
habitats. Ainsi, des espèces forestières se portent bien, comme les pics dont le Pic mar, spécialiste des
chênaies assez âgées, qui connaît une expansion spectaculaire. La progression d’ensemble des piscivores,
d’autres oiseaux d’eau et des rapaces diurnes est à souligner. A côté d’espèces communes en bonne santé,
l’Atlas montre que certains oiseaux jadis menacés récupèrent (Pie-grièche écorcheur et Tarier pâtre par
exemple) et que des espèces prestigieuses réapparaissent (Cigogne noire, Faucon pèlerin, Hibou grand-duc).
Pour ne rien gâcher, une augmentation du nombre total d’espèces indigènes nicheuses s’observe aussi.
Tout ne va cependant pas pour le mieux, ce qui conduit à un bilan global en demi-teinte. Ainsi, l’Atlas
montre que l’avifaune des campagnes va mal, comme en atteste l’effondrement des effectifs d’Alouettes
des champs, de Perdrix grises et d’autres granivores. Déjà fragilisées, des populations d’oiseaux aux
exigences écologiques très élevées sont menacées de disparition, à l’image de l’emblématique Tétras
lyre et de sa cousine la Gélinotte des bois. L’évolution d’insectivores et de migrateurs allant hiverner en
Afrique est également défavorable : c’est entre autres le cas du Coucou, du Loriot et de la Tourterelle de
bois. Enn, la multiplication des exotiques est hélas indubitable, quoique d’une importance encore toute
relative; la rapide multiplication de la Bernache du Canada est néanmoins préoccupante.
CONTACTS PRESSE
Région wallonne :
Catherine Hallet, directrice de la Direction de la Nature (Département Nature et Forêts, DGARNE)
Tél. : 081/335 132 – catherine.hallet@spw.wallonie.be
Aves :
Jean-Paul Jacob et Jean-Yves Paquet, Département Etudes d’Aves-Natagora
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Quelques légendes :
Le Tétras lyre est au bord de l’extinction en Wallonie.
L’installation et la progression d’espèces exotiques nicheuses, comme la Bernache du Canada, est un phénomène
devenu marquant au cours des dernières décennies.
La Cigogne blanche est un nicheur occasionnel en Wallonie.
Entre 2001 et 2007, le Grand Cormoran occupe quatre colonies en Wallonie (456 couples en 2007).
L’effondrement des populations, combiné à une importante réduction de l’aire de répartition, font de la Perdrix grise
une des espèces menacées à court terme.
Déjà commune et répandue il y a trente ans, la Sittelle torchepot a encore progressé, surtout grâce à l’évolution favo-
rable de son habitat.
L’Autour des palombes est un des rapaces qui ont fortement progressé depuis les années 1970.
Le Faucon hobereau est répandu dans toutes les régions mais toujours en faible densité.
Précédée d’apparitions de plus en plus régulières au printemps, la nidication de la Huppe fasciée en 2009 intervient
après 30 ans d’absence.
Le Merle noir fait partie des espèces nicheuses les plus abondantes en Wallonie.
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