Pharmacovigilance Info n° 10 - Faculté de Pharmacie de Clermont

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PHARMACOVIGILANCE INFO
PHARMACOVIGILANCE INFO
N°10
N°10
N°10 -
-
- NOVEMBRE 2009
NOVEMBRE 2009
NOVEMBRE 2009
Centre Régional de Pharmacovigilance
et d’Information sur les Médicaments
et services de Pharmacologie et Pharmacologie Clinique
CHU
Centre de Biologie
58, Rue Montalembert – BP 69
63003 CLERMONT-FERRAND Cedex 01
: 04.73.75.48.31 – Fax: 04.73.75.48.32
E-mail: pharmacovigilance@chu-clermontferrand.fr
Le Centre de Pharmacovigilance a pour
mission de répondre à vos questions sur les
médicaments et de recueillir et analyser vos
notifications d’effets indésirables.
Les effets indésirables graves ou inattendus
doivent obligatoirement être déclarés au
Centre Régional de Pharmacovigilance
(article R5144-19 du Code de la Santé
Publique).
SOMMAIRE
● ACTUALITÉS : Pneumo23, solutions
hydroalcooliques, Gardasil p 2
GRIPPE A (H1N1)v
Prise en charge curative et préventive p 4
Données de sécurité des traitements p 8
DECLARATION :
Fiche spécifique H1N1 p 13
Fiche H1N1 grossesse p 14
Fiche Cerfa habituelle p 15
ÉDITORIAL
Chers collègues,
Comme vous le verrez, ce numéro est essentiellement destiné
au traitement de la grippe A(H1N1) écrit en collaboration avec le
Pr Beytout, chef du service des Maladies Infectieuses et Mala-
dies Tropicales. M. Beytout a souhaité évoquer les dernières
mesures de prise en charge des patients en matière de traite-
ment préventif et curatif.
De notre côté, nous avons souhaité synthétiser les données de
sécurité d’emploi des antiviraux et des vaccins à partir des don-
nées figurant sur le site de l’AFSSaPS. Il est bien évident que ce
document n’a qu’une valeur indicative et n’apportera pas ré-
ponse à toutes vos questions. Nous vous invitons à consulter le
site de l’AFSSaPS http://www.afssaps.fr/. Par ailleurs, il est im-
portant de souligner que les recommandations sont encore sus-
ceptibles de se modifier en fonction des observations cliniques,
biologiques et épidémiologiques qui sont nombreuses au cours
de cette pandémie.
La vaccination généralisée est maintenant lancée après que les
groupes prioritaires aient été initialement vaccinés. Un suivi de
pharmacovigilance au plus près du terrain et en temps réel a été
mis en place comme c’est maintenant habituel lorsque de nou-
veaux vaccins sont proposés. Vous retrouverez les liens qui
vous permettront de déclarer tous les effets indésirables de ces
traitements. Un suivi spécifique des femmes enceintes exposées
aux traitements et aux vaccins a été mis en place en France et
en particulier en Auvergne. Nous vous remercions de nous si-
gnaler ces patientes par le biais de la fiche que vous retrouverez
sur le site de l’AFSSaPS ou en pièce jointe.
Rappelons qu’en plus des obligations de notifications des effets
indésirables par les professionnels de santé, la déclaration par
les patients est également sollicitée. Ce fut d’ailleurs le cas pour
la première fois en France, dans le Puy de Dôme avec la vacci-
nation par Méningitec® contre le méningocoque C.
Bien cordialement,
J. Beytout
M. Zenut
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ACTUALITÉS : INFOS AGENCES
Difficultés d’approvisionnement en vaccin PNEUMO 23®
Le pneumocoque (streptococcus pneumoniae) est l’un des germes le plus souvent en cause dans les infections
des voies respiratoires, donc dans les complications respiratoires de la grippe.
Devant la menace de pandémie grippale, les autorités sanitaires ont rappel’été dernier que le vaccin antipneu-
mococcique à 23 valences PNEUMO 23
®
est recommandé tous les 5 ans chez les sujets fragilisés :
sujets âgés de plus de 65 ans (particulièrement s’ils vivent en institution),
sujets immunocompétents fragilisés ou susceptibles d'être fréquemment hospitalisés (diabète, bronchite
chronique, insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, terrain alcoolo-tabagique, …),
sujets immunodéprimés: splénectomisés, drépanocytaires, syndrome néphrotique, traitement immunosup-
presseur,
sujets porteurs d'une brèche ostéo-méningée.
Du fait de ces recommandations, une forte augmentation des ventes de PNEUMO 23
®
a été constatée. La DGS a
mis en garde le 25 septembre contre des difficultés d’approvisionnement, incitant à réserver les doses disponibles
à ces sujets à risque.
Début octobre, l’AFSSaPS a autorisé à titre provisoire la vente en France d’un nombre limité de doses
de PNEUMO 23
®
initialement destinées à l’international (lot D0378), fabriquées sur le même site français
dans les mêmes conditions, mais dotées d’étiquettes en anglais et chinois sur la seringue ;
du vaccin PNEUMOVAX
®
qui est équivalent et dispose d’une AMM pour la France, mais est habituellement
commercialisé en Allemagne avec le conditionnement correspondant.
Dans les deux cas, la notice destinée aux patients sera rédigée en français.
Il est important de noter que le vaccin à 7 valences PREVENAR® est recommandé chez tous les enfants de
moins de 2 ans. Il contient des sérotypes spécifiques aux infections diatriques à pneumocoque et n’est pas
adapté à la vaccination des adultes et enfants de plus de 5 ans.
AP
Christine Fournier-Choma
Alexandre Perrazi
Solutions hydro-alcooliques pour la désinfection des mains
En l’absence de point d’eau disponible, l’AFSSaPS recommande la désinfection des mains par l’utilisation de so-
lutions et gels hydro-alcooliques testés selon la norme NF EN 14476, ou testés sur un virus de la grippe selon la
méthodologie de cette norme. Ces informations doivent figurer explicitement sur l’étiquetage.
A défaut, sont également recommandés les produits à base d’alcool éthylique (éthanol) ou d'alcool propylique
(propan-1-ol = propanol) ou d'alcool isopropylique (propan-2-ol = isopropanol) dont la concentration optimale est
comprise entre 60% et 70% ou 520 à 630 mg/g. La concentration en alcool doit figurer visiblement sur l'étique-
tage.
Ces produits sont à utiliser sur des mains visiblement non souillées, en respectant un temps de friction d'au moins
trente secondes jusqu'à l’obtention de mains sèches.
Le lavage ou la désinfection des mains est nécessaire plusieurs fois par jour et : après s'être mouché, avoir éter-
nué ou toussé, après un passage par un environnement collectif, après avoir été en contact avec des surfaces ou
des objets potentiellement contaminés par une ou des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes par la
grippe A.
Il faut privilégier le lavage des mains lorsqu’un point d’eau potable est disponible : avec un savon, de préférence
liquide, pendant au minimum trente secondes. Bien rincer et sécher les mains avec des essuie mains ou serviet-
tes propres.
CF
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Gardasil® : Second bilan du Plan de Gestion des Risques européen et national
Le vaccin Gardasil
®
est disponible en France depuis novembre 2006 et indiqué en prévention du cancer du col de
l’utérus dû à certaines infections à papillomavirus humains (HPV). Il est recommandé chez les adolescentes de
14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus
tard durant l’année suivant leur premier rapport.
Le suivi d’une cohorte de plus de 5 millions d’adolescentes et de jeunes filles âgées de 14 à 23 ans a été init
par l’AFSSaPS en collaboration avec la CNAMTS, afin de comparer des populations vaccinées et non vaccinées
vis-à-vis de l’apparition de manifestations auto-immunes. Actuellement, les premières analyses sont en cours.
A la fin du mois de mai 2009, environ 2,7 million de doses de Gardasil
®
ont été délivrées, environ 1,1 million de
jeunes filles ou jeunes femmes ont été vaccinées. Parmi elles, 60% ont reçu trois doses, 20% deux doses et
20% une dose.
Les principales données de Pharmacovigilance sont les suivantes :
Plus de 1300 notifications ont été recueillies et analysées. La proportion et la nature des effets indésirables
restent similaires au bilan de l’AFSSaPS en 2008: évènements connus, bénins et transitoires : environ 85% de
cas non graves à type de douleurs au site d’injection, fièvre, éruption de type urticaire et syncopes vasovagales.
L’analyse des cas supplémentaires d’effets indésirables graves ayant conduit à une hospitalisation ne dif-
fére pas de celle des cas du bilan précédent. Lorsqu’elle est connue, l’évolution est favorable pour la grande
majorité de ces nouvelles observations. Les réactions attendues de type syndromes fébriles, arthromyalgies,
syncopes prédominent.
Le nombre de manifestations auto-immunes recueillies (démyélinisations aiguës centrales, arthrites, lupus
érythémateux systémique, thyroïdite, diabète insulino-dépendant et thrombopénies) reste faible et inférieur à
celui observé dans la population générale sur la base des données d’incidence et de prévalence disponi-
bles. L’analyse de chaque cas déclaré n’a pas permis d’établir un lien de causalité entre la vaccination et les
complications observées.
Grossesse : aucun signal particulier n’a été identifié pour plus de 70 cas d’exposition à Gardasil
®
au cours
ou un mois avant le début de la grossesse.
A la suite du signalement d’événements indésirables inattendus aux Etats-Unis, en Australie et en Espagne,
l’EMEA en lien avec les agences nationales a successivement examiné le risque d’apparition de réactions ana-
phylactiques, de syncopes associées à des mouvements tonico-cloniques et de pathologies démyélinisantes du
systéme nerveux central au décours de l’administration de Gardasil
®
.
Elle a recommandé de modifier le RCP pour y inclure le seul risque de « syncopes parfois accompagnées
de mouvements tonico-cloniques ». L’AFSSaPS rappelle que les femmes vaccinées par Gardasil
®
doivent être
suivies avec attention durant les 15 minutes suivant son administration.
Enfin, au début de l’été, la FDA a fait état de cas d'événements thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmo-
naire) pour lesquels l’association avec le vaccin Gardasil
®
ne peut être établie en raison de la présence, dans
90% des cas, d’au moins un facteur de risque coexistant (contraception, tabac, obésité,…).
L’évaluation récente de ce point par l’EMEA a conduit aux mêmes conclusions que la FDA.
A l’heure actuelle, aucun signal n’a été identifié en France concernant des événements thromboemboli-
ques.
Compte-tenu de l’ensemble des données disponibles à ce jour, l’AFSSaPS considère que le rapport bénéfices-
risques de ce vaccin reste favorable.
CF
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L’INFECTIOLOGUE
Pr. Jean Beytout
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales
PRISE EN CHARGE CURATIVE ET PREVENTIVE DE LA GRIPPE
La grippe due au nouveau virus A(H1N1)v constitue une menace pour les individus et la population essentielle-
ment par sa transmissibilité (inter-humaine) et occasionnellement le risque de formes graves affectant notamment
les femmes enceintes et les patients souffrant de pathologies cardiaques, pulmonaires ou immunodéprimés.
Face à cette menace nous disposons de traitements antiviraux efficaces, les anti-neuraminidases.
La vaccination généralisée reste le seul moyen de réduire le risque de contracter la grippe chez la plupart des
individus et, de ce fait, d’enrayer la pandémie.
Les antineuraminidases sont les seuls antiviraux disponibles pour traiter un patient atteint de grippe A(H1N1)v.
Les souches de ce génotype sont, en effet, résistantes à l’amantadine et ses dérivés.
Pour l’oseltamivir (Tamiflu
®
)
les posologies sont les suivantes :
Pour le zanamivivir (Relenza
®
) administré en inhalation buccale ; les posologies sont les suivantes:
Chez l’adulte
- En curatif : 2 inhalations (2 x 5mg) x 2/j pendant 5 jours
- En préventif : 2 inhalations (2 x 5mg) x 1/j pendant 10 jours.
Chez l’enfant à partir de 5 ans
- En curatif : 2 inhalations (2 x 5mg) x 2/j pendant 5 jours
- En préventif : 2 inhalations (2 x 5mg) x 1/j pendant 10 jours.
A. Traitement antiviral en curatif : il doit être prescrit dans les 48 heures suivant l’installation des symptômes ;
pas au-delà. Mais, pour les formes cliniques graves ou compliquées, il n’existe pas de délai pour la mise en route
de ce traitement.
Pour les adultes et les enfants de plus de 1 an
Jusqu’au début du mois de novembre 2009, la prise en charge d’un patient suspect de grippe ne comportait pas
la prescription d’un traitement antiviral systématique.
Mais, à la mi-novembre 2009, en période d’accélération de l’épidémie et de circulation plus intense du virus (qui
représente maintenant une proportion plus importante des isolements effectués chez des patients présentant des
Chez l’adulte Chez l’enfant
Curatif Prophylaxie Curatif Prophylaxie
Voie orale
75mg x 2/jour pen-
dant 5 jours
Voie orale
75mg/jour pendant
10 jours
Voie orale
13 ans et plus
75mg x 2/jour pendant 5
jours
1-12ans :
≤ 15kg : 30mg x 2/j
> 15-23kg : 45mg x 2/j
> 23-40kg : 60mg x 2/j
> 40kg : 75mg x 2/j pen-
dant 5 jours
6-11 mois :
3mg/kg x 2/jour pendant
5 jours
0-5 mois
2 à 3mg/kg x 2/jour pen-
dant 5 jours
Voie orale
13 ans et plus
75mg x 1/jour pendant
10 jours
1-12 ans :
≤ 15kg : 30mg x 1/j
> 15-23kg : 45mg x 1/j
> 23-40kg : 60mg x 1/j
> 40kg : 75mg x 1/j pen-
dant 10 jours
GRIPPE A (H1N1)v : L’INFECTIOLOGUE
5
tableaux grippaux), le risque d’être confronté à un syndrome grippal au virus A(H1N1)v est plus élevé, sinon
prédominant. Du coup, la rentabilité et l’efficacité d’une prescription plus large et plus précoce d’un traitement an-
tiviral augmentent. L’efficience serait renforcée par le fait que ce traitement contribue à réduire la période où les
malades sont contagieux et, par conséquent, le risque de transmission.
Aujourd’hui la mise sous traitement antiviral curatif est donc recommandée pour tous sujets (en particulier ceux à
risque de complications lors d’infections par des virus grippaux) présentant un syndrome respiratoire aigu à début
brutal associant :
De la fièvre (supérieure à 38°C), des myalgies ou une asthénie.
Des signes respiratoires (toux, maux de gorge, rhinite,…)
Pour les nourrissons de moins de 1 an
En période pandémique, la plupart des états infectieux sont souvent attribuables à la grippe, même devant des
tableaux cliniques moins typiques, particulièrement fréquents à cet âge. Ainsi, les critères cliniques d’un cas pos-
sible de grippe A(H1N1)v chez un nourrisson de moins d’un an deviennent :
Une fièvre typiquement supérieure ou égale à 38,5°C associée ou non à des symptômes respiratoires si-
gnant une atteinte des voies aériennes supérieures ou inférieures à des troubles digestifs et/ou des convul-
sions.
En cas de suspicion de grippe chez un nourrisson de moins d’un an, la mise sous traitement antiviral curatif est
recommandée, qu’il existe ou non de facteurs de risque (FDR) (annexe 2). Le diagnostic différentiel des autres
causes de fièvre aiguë chez le nourrisson doit cependant être systématiquement considéré, en particulier avant
trois mois pour les infections bactériennes sévères.
Les nourrissons avec FDR ainsi que les formes cliniques graves d’emblée ou compliquées justifient d’une prise
en charge hospitalière.
Les nourrissons sans FDR présentant un tableau clinique jugé vère par le médecin relèvent d’une consultation
hospitalière
B. TRAITEMENT ANTIVIRAL EN PROPHYLAXIE
1. Adultes et enfant d’un an et plus
La prescription systématique d’un traitement antiviral à visée prophylactique n’est pas recommandée.
La prescription d’un traitement antiviral à visée prophylactique aux contacts étroits des cas suspects de grippe
n’est recommandée que dans les situations suivantes :
Sujets contacts présentant des facteurs de risque particuliers.
Contextes particuliers : entourage familial d’une personne présentant des facteurs de risque ou vivant en
collectivité (EHPAD par exemple).
Depuis la mi-novembre, le recours à un traitement préemptif, à dose curative, devant tout signe pouvant faire
craindre le début d’une grippe, est préféré à l’utilisation des antineuraminidases à doses prophylactiques.
2. Populations particulières
Certains patients considérés comme à haut risque demandent une prise en charge particulière notamment:
A. Les femmes enceintes (il est rappelé que la grossesse est, en elle-même, un facteur de risque lors de
cette grippe pandémique, surtout à partir du 2
ème
trimestre):
En présence d’une fièvre accompagnée de signes respiratoires, une consultation hospitalière dédiée et une prise
en charge obstétricale concomitante sont recommandées pour la réalisation d’un prélèvement naso-pharyngé à
fin de recherche virologique et la mise sou traitement antiviral curatif quel que soit le trimestre de la grossesse et
la présence ou non de facteurs de risque.
L’hospitalisation en secteur dédié est conseillée en cas de signes de gravité chez la mère de souffrance
fœtale, en présence de facteurs de risque additionnels, en cas de signes de surinfection ou d’un doute sur une
pathologie associée.
Intérêt d’un traitement prophylactique de la femme enceinte :
Lors de la suspicion d’un cas de grippe dans l’entourage familial d’une femme enceinte non malade, la mise sous
traitement antiviral en prophylaxie est recommandée. Quel que soit le trimestre de grossesse et la présence ou
non de facteurs de risque.
Le zanamivir peut être prescrit, quel que soit le trimestre de grossesse et la présence ou non de facteurs de ris-
que. Toutefois, il est rappelé que le Conseil supérieur d’Hygiène publique de France (CSHPF) dans son avis du
16 février 2004, recommandait que le zanamivir, compte tenu de son mode d’administration par voie inhalée, soit
utilisé par des personnes n’ayant pas de difficultés de compréhension et pour lesquelles on peut garantir une cer-
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