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Guide de reconnaissance de 50 plantes exotiques à surveiller attentivement à La Réunion / ONF – juillet 2006
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Guide de reconnaissance de 50 plantes exotiques à surveiller attentivement à La Réunion / ONF – juillet 2006
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Lîle de launion est une des îles les plus préservées dans le monde avec
encore environ un tiers de sa surface occupée par des milieux naturels
indigènes en bon état de conservation. Elle figure à ce titre parmi lun des 25
points chauds de la biodiversité définis par lUnion Mondiale de la Nature
(UICN). Mais ce patrimoine écologique exceptionnel est menacé par linvasion
de nombreuses plantes exotiques qui ne cessent de gagner du terrain sur les
esces indigènes.
De nombreuses plantes sont introduites volontairement ou non à la Réunion et
certaines dentre elles finissent par se retrouver au sein de formations végétales
indigènes et seler envahissantes.
Une fois installées dans le milieu naturel, les plantes exotiques peuvent
rapidement devenir incontlables et leur élimination impossible. Par contre,
plus on intervient contre elles à un stade précoce de linvasion, plus cela sera
efficace et à moindre coût.
Conscient de cela, lONF a mis en place une produre de détection précoce
visant à détecter pcocement de nouvelles invasions, à travers un système de
fiches alertes, et à intervenir le plus rapidement possible sur le terrain.
Mais la plupart de ces nouveaux envahisseurs verts sont assez peu connus.
D lidée de cet ouvrage, qui vise à présenter une sélection de cinquante
plantes exotiques assez peu connues mais qui pourraient à terme se révéler très
préoccupantes pour la survie de nos milieux naturels. Le but est donc daider
les personnels de terrain à les reconnaître facilement afin quils puissent les
détecter dans les forêts quils gèrent, établir les fiches alertes correspondantes
et pouvoir les éliminer ensuite au plus vite.
Alors bonne lecture et à vos fiches alertes !
Guide de reconnaissance de 50 plantes exotiques à surveiller attentivement à La Réunion / ONF – juillet 2006
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Description botanique
Allure générale : Arbre qui ressemble beaucoup à Acacia mearnsii mais à indument plus fin, plus court et
plut argen(les parties les plus jeunes parfois jaune pâle). Glandes du rachis présentes seulement à la
jonction des pennes. Ecorce lisse. Ramilles striées et pubescentes. Système racinaire superficiel.
Feuilles : de couleur vert gris à noir. Feuilles bipennées de 4-10 cm de long avec 8 à 20 paires de pennes,
chacune composée de 20 à 40 paires de folioles. Folioles linéaires-oblongues et de 2-5 mm de long.
Inflorescences : capitules jaune vif de 5-6 mm de diamètre, chacun portant 25 à 35 fleurs jaunes vif.
Fruits : gousse aplatie, grisâtre à marron, large, de 7-13 mm et long de 5 à 9 cm, glabre et moins nettement
articulée que celui dA. mearnsii (occasionnellement des graines peuvent avorter).
Graines : elliptiques et noires
Reproduction, dissémination et conditions de développement
Mode de reproduction : sexué et végétative
Mode de dissémination : les gousses souvrent à maturiet les graines, très abondantes, sont dispersées
près des semenciers. Elles peuvent être transportées sur de longues distances par les cours deau et les
activités humaines. Lextension des peuplements est également assurée par drageonnement. Cou, il rejette
vigoureusement de souches.
Conditions de développement : Les principaux habitats envahis sont les prairies et les zones riveraines. Il
pousse spontanément sur les sols acides, à proximité des plantations et dans les aires perturbées. Il sinstalle
dans les forêts, les collines, les bords de cours deau et les dunes littorales. Il seveloppe dans les zones
ensoleillées ou mi-ombragées, et même dans les endroits ventés. Forme des peuplements denses et émet des
substances toxiques qui limitent la germination et la croissance racinaire de la végétation locale.
Distribution géographique
Origine biogéographique : Australie
Etat dinvasion dans le monde : espèce considérée comme envahissante dans le Sud de lAustralie,
Nouvelle-Zélande, Sud de lEurope et Sud de lAfrique.
Etat dinvasion à La Réunion : naturalisé en plusieurs endroits à La Réunion (Mafate, Cilaos,) mais moins
fréquent quA. mearnsii. Une fiche alerte pour signaler une invasion au Col du Taïbit.
Méthodes de lutte
Lutte mécanique possible par annellation ou arrachage. La lutte chimique se fait par traitement de la base du
tronc, des souches ou aspersion foliaire à lherbicide. Les souches sont traitées à lherbicide systémique (par
badigeonnage) pour empêcher les repousses et il est recommandé de couper les souches à moins de 15 cm
du sol. Il est recomman aussi de recouvrir les souches dun plastique noir puis de terre pour les priver de
lumière (technique qui se substituerait au badigeonnage). Les sites traités doivent être visités au moins une
fois par an pendant plusieurs années. Semis, plants, drageons et rejets pourront être arrachés en prenant soin
de tirer toutes les racines et de les évacuer. Ces plants peuvent être fauchés afin dépuiser leurs réserves, ou
traités chimiquement.
Acacia dealbata
Link Mimosa
FABACEAE (MIMOSACEAE)
Guide de reconnaissance de 50 plantes exotiques à surveiller attentivement à La Réunion / ONF – juillet 2006
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Acacia dealbata
se différencie dAcacia mearnsii
par les glandes du rachis présentes seulement à la
jonction des pennes. Source p
hoto :
http://trees.stanford.edu/ENCYC/ACAdeal.htm
Invasion dAcacia dealbata dans le
bassin diterranéen. Photo : Franck
Billeton/AME
Fleurs. Photo :Philippe Martin/Ecologistes
de lEuzière.
Allure générale dun individu.
Photo : Kelly,D./ANBG.
http://www.anbg.gov.au/
Invasion au Col du Taïbit, côté Cilaos, sur environ 2
000. La végétation indigène est progressivement
remplacée par Acacia dealbata. Photo : Christophe
Lavergne/CBNM.
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