Dans une typologie mondiale des
entreprises de réseaux, nous avions
plusieurs raisons de nous intéresser aux
entreprises américaines de déchets et à
la premre d’entre elles, Waste
Management (1).
Les États-Unis, première puissance
économique mondiale, sont aussi le
premier producteur mondial de déchets,
que ce soit les déchets ménagers,
industriels ou toxiques. Il s’agit d’une
situation ancienne correspondant à un
niveau de consommation élevé qui n’a
cessé d’augmenter. Selon Martin
Melosi, entre 1970 et 1990, la produc-
tion quotidienne de déchets solides est
passée de 3,3 à 4,3 pounds par habi-
tants. Dans les comparaisons interna-
tionales, le pays est très largement en
tête. Tous les pays européens à l’excep-
tion de l’Allemagne et des Pays-Bas se
situent à un ratio annuel compris entre
550 et 650 pounds par tête, contre
1 600 pounds pour les États-Unis (2),
soit un écart de 1 à 2,5. En l’an 2000 le
volume national correspondant est
d’environ 200 millions de tonnes (3).
Cette « ressource » a donné naissance
à une industrie privée, la plus puissante
au monde, organisée autour d’une très
grande firme Waste Management
($ 13bn d’activis), suivie par cinq
autres qui font toutes plus d’un milliard
de dollars de chiffre d’affaires et com-
plétée par un très grand nombre d’en-
treprises régionales qui réalisent entre
50 et 500 millions de dollars. Dans ce
continuum d’offre, seules quatre firmes
européennes viennent s’intercaler : Sita
du groupe Suez ($ 4bn), Onyx la filiale
de Vivendi ($ 3,2bn), Rwe-Entsorgung
($ 1bn) (4) et le groupe anglais Biffa (5).
Si l’on admet que les marchés résul-
tent de la combinaison des quatre
grands facteurs que sont les besoins,
les technologies, les institutions et les
comportements des firmes, celui des
déchets aux États-Unis en est une illus-
tration supplémentaire. Tout d’abord, et
globalement, des schémas institution-
nels différents de ceux que nous
connaissons y produisent une structure
d’offre différente. Ensuite, l’histoire de
ce secteur au cours des trente dernières
années ne peut se comprendre sans
introduire en permanence le rôle des
règles et des normes édictées par la
puissance publique ; elles ressortent
comme un puissant structurateur même
si ces marchés en première lecture
semblent être animés par des entre-
prises privées. Enfin, si on examine uni-
quement les firmes, leur histoire et leurs
mouvements, le résultat qui ne manque
pas de frapper est celui de la très gran-
de vitesse de transformation de l’offre.
Autant de caractéristiques qui nous invi-
tent à sortir à nouveau de notre référen-
tiel européen.
Nous présenterons successivement
les institutions, les transformations de
l’offre et les trajectoires de plusieurs
firmes qui illustrent cette rencontre ten-
sionnelle entre les règles et les marchés.
Dans le numéro suivant nous présente-
rons exclusivement le cas de Waste
Management.
Institutions et marchés
Des règles générales différentes de
ce que nous connaissons en Europe
continentale se traduisent par une
structure d’offre elle-même différente. À
l’exception de quelques états
(Colorado, New Jersey, Virginie,
Washington), les déchets ne relèvent
pas en droit du régime des utilities ce
qui veut dire qu’ils ne sont pas organi-
Portrait d’entreprise
73
Le secteur des déchets
aux États-Unis (I)
PORTRAIT DENTREPRISE
Dominique Lorrain
sés selon un monopole naturel (6). Il faut
distinguer entre la collecte des déchets
ménagers et la collecte des déchets
industriels, le transport, le traitement par
mise en décharge ou par incinération.
La structure du secteur va dépendre de
l’organisation de chaque maillon. Quelle
est la part prise par les collectivités
locales (font-elles le ramassage ? ont-
elles acquis des décharges ?) et celle
confiée aux entreprises privées sous
forme de franchises ? Ces dernières ne
sont pas toujours exclusives, de sorte
qu’au début du développement des
tournées de collecte plusieurs compa-
gnies peuvent se trouver en compétition
dans un même quartier. Autrement dit,
l’absence de monopole territorial, com-
binée à une diversité locale, caractéris-
tique de la démocratie américaine, font
de l’industrie des déchets américains
une industrie complexe (7). On peut la
lire comme une structure souple qui
croise des maillons techniques (assem-
blés de façon spécifique) et une variable
territoriale (une répartition locale entre
intervention publique et firmes privées).
À l’origine, ce secteur relevait totale-
ment des communes elles mêmes
encadrées par leur charte accordée par
les états et c’était un domaine à très
faible technologie. La prise en compte
croissante des questions de pollution à
partir des années 1960, va entraîner
une intervention nouvelle et grandissan-
te du niveau fédéral avec la mise en
place d’une réglementation de plus en
plus précise ayant pour effet une techni-
cisation de tout le secteur. Ces régle-
mentations publiques ont suivi des
cycles. Dans les années 1960 sous la
présidence Johnson, l’agence fédérale
pour la protection de l’environnement
(EPA) a tenté de s’appuyer sur les insti-
tutions municipales avec de faibles
résultats. Puis des pollutions indus-
trielles ont déplacé les priorités vers des
programmes ciblés sur les toxic waste
et hazardous waste. Au milieu des
années 1990 la politique fédérale s’inté-
resse à nouveau au niveau municipal
avec comme priorités : l’air, les déchets
des ménages, les déchets industriels.
Ces programmes ont été de puissants
incitateurs pour les firmes.
La collecte
Selon Martin Melosi, la phase de
collecte représente entre 70 et 90 % du
budget total du secteur contre 30-10 %
pour le traitement qui occupe pourtant
une grande partie de l’attention et des
discours. Son organisation a peu chan-
gé. Cette activité reste avant tout une
industrie de main-d’œuvre même si des
camions compacteurs ont été mis au
point, même si existent des centres de
transfert. Claire Beyeler rapporte qu’à
Pittsburg, il faut attendre 1984 pour que
« la collecte des déchets ménagers se
fasse entièrement par des conteneurs et
non par le ramassage de toiles char-
gées de déchets de jardins ; la collecte
hermétique ou mécanisée a été lente à
s’implanter ». De ce fait, ce service a
toujours joué un rôle dans les politiques
municipales d’emploi en faveur des
minorités. Les salariés du secteur ont
tour à tour été les Italiens ou les
Polonais, puis les Noirs à partir du milieu
des années 1960 pour s’étendre aux
Hispanisants. Cette dimension sociale
reste très importante pour les municipa-
lités et pour les organisations syndi-
cales ; il est de tradition d’avoir un quota
d’emplois réservés pour les minorités.
Jusqu’aux années 1960, donc, la
gestion des déchets reste perçue
comme un enjeu local s’inscrivant dans
la tradition américaine de capacité à
régler soi-même ses propres affaires :
the american city governement is res-
ponsible. Cet arrière plan intellectuel
explique que, même en cas de recours
à l’entreprise privée, les communes
soient restées jalouses de leur compé-
tence ; les relations ont parfois été diffi-
ciles ; les contrats étaient signés pour
des durées courtes. Si bien que dans
cet environnement critique, les entre-
prises ont mis longtemps à se dévelop-
per. On comprend alors l’atomicité du
marché et surtout son instabilité carac-
térisée à la fois par des disparitions
d’entreprises et un flux continuel de
nouveaux entrants.
Deux données opposées, la très
grande taille du marché et une extrême
fragmentation de l’offre, font que
quelques entreprises ont pu se dévelop-
per à très grande vitesse pendant
toutes les années 1960 et 1970, par
consolidation. Elles ont racheté des
exploitants locaux plus petits, souvent
des entreprises familiales qui détenaient
des contrats avec des municipalités ou
directement avec des habitants. Elles se
sont solidement installées sur le marché
des déchets industriels et commerciaux
et dans le transport (hauling). Elles ont
repris des services en régie. Comme le
rappelle Martin Melosi entre 1964 et
1973, 65 % des villes enquêtées men-
Flux n° 43 Janvier - Mars 2001
74
tionnaient une implication dans le servi-
ce de collecte sous une forme ou une
autre mais la proportion de services
avec une collecte exclusivement munici-
pale a décliné de 45 à 39 % (op. cité
1993, p. 115). Plusieurs auteurs vont
fustiger les méthodes peu orthodoxes
de ce capitalisme sauvage qui débou-
chera dans les années 1970 sur la
constitution de conglomérats cotés en
bourse (8). Malgré tout, la technique
reste fruste : des camions, des stations
de transfert, des gros porteurs et des
décharges que l’on nomme dumps et
pas encore sanitary landfills. Entre ces
deux mots il y a plus qu’une nuance ; ils
témoignent de deux âges de cette
industrie.
Les possibilités de développement
étaient alors telles que cela suffisait
amplement à la croissance des firmes ;
il n’était pas nécessaire pour elles
d’imaginer des actions de diversification
dans d’autres secteurs. Cette caracté-
ristique explique que les opérateurs res-
tent encore aujourd’hui spécialisés dans
leur secteur d’origine et qu’ils n’aient
pas fait leur entrée dans l’énergie, l’eau
potable ou d’autres réseaux urbains. La
tendance en faveur d’une gestion privée
va se poursuivre au long des années
1990. Selon la National Solid Waste
Association, plus de 80 % des déchets
du pays seraient collectés par des
entreprises privées que ce soit à partir
de contrats publics ou privés ; pour la
partie municipale leur prépondérance
est moindre comme le montre le tableau
publié par l’International City Managers
Association sur les modes de gestion
en 1984.
Le traitement
La technologie dominante depuis
les années 1920 a été celle de la
décharge mise au point par les ingé-
nieurs anglais. Elle se développe rapide-
ment car il y a des terres disponibles et
à bon marché ; de plus le faible coût de
l’énergie autorise le transport des
déchets en dehors des villes. À la fin
des années 1970 EPA et les experts en
environnement questionnent l’aspect
sanitaire de ces décharges pour établir
qu’un grand nombre ne sont pas
conformes ; progressivement le niveau
des normes environnementales est aug-
menté. Une décharge va devoir com-
porter : une bâche, des dispositifs de
récupération des lixiviats, une récupéra-
tion du méthane, une mesure de la pol-
lution de l’air et du sol. Au terme de l’ex-
ploitation, une couverture de surface
doit être posée et un contrôle sur 20
ans (after care) est prévu. Selon Martin
Melosi, les experts avancent un coût de
$ 330/400 millions par an pour respec-
ter ces normes. À cela vient s’ajouter le
phénomène de rareté des terres pour
ouvrir de nouvelles décharges. Aucune
communauté, que ce soit à la cam-
pagne ou en périphérie de la ville, n’ac-
cepte ce type d’installation : Not In My
Backyard.
Portrait d’entreprise
75
Gouvernement
local en totalité Intercommunalité
privée Contrat au
secteur Contrat à des
associations Franchise Nombre de villes
et comtés
Déchets ména-
gers 49 %8%35 %015 %1376
Déchets indus-
triels 29 %7%44 %019 %1106
Traitement 38 % 31 % 28 % 2% 5% 1123
Source : ICMA, Contracting and Volunteerism in Local Government, a Self Help Guide, Appendix A, Washington DC, 1988.
Remarque : le fait d’introduire les accords d’intercommunalité explique que le total ne fasse pas 100. Cette rubrique comprend à la fois des intercommunalités qui
interviennent comme opérateur et d’autres qui sont autorité organisatrice.
Les modes de collecte et de traitement des déchets
Le traitement par mise en décharge
se trouve sérieusement remis en cause
et avec lui tout le système des déchets.
Sur la période 1978-1990 quatorze mille
sites, soit 70 % des décharges, sont
fermés car ils ne remplissent pas les cri-
tères (9). Ces fermetures ne sont pas
compensées par des ouvertures. À la fin
des années 1980 les prix vont augmen-
ter (10). On évoque alors une disposal
crisis. Cette restructuration renforce les
grandes entreprises. Selon une autre
statistique de la National Solid Waste
iii) développement de solutions alter-
natives : l’incinération et le recyclage. Le
problème toutefois vient du fait que ces
méthodes ne sont pas parfaites dans le
contexte américain.
- Le pays compte 176 incinérateurs
vers 1990 ; ils traitent 3 % des déchets
ménagers et se répartissent selon deux
technologies, l’une qui consiste à brûler
les déchets (mass burn) et l’autre qui
récupère l’énergie de combustion
(waste to energy) pour produire de la
vapeur et de l’électricité. Cette dernière
technique
reste peu
développée
car les coûts
de l’énergie
p é t r o l e ,
gaz ou nucléaire — restent trop faibles
pour être incitatifs.
- Pour le recyclage, la question
demeure de savoir comment constituer
un marché qui soit rentable dans le
recyclage.
On retiendra de ce qui précède le rôle
très important joué par les réglementa-
tions publiques dans la formation de
ces marchés. En suivant les grands pro-
grammes fédéraux on voit très bien
fonctionner une séquence dans laquelle
la puissance publique intervient directe-
ment dans la construction des mar-
chés : elle rend probmatique une
question en définissant des normes et
elle crée une incitation à sa résolution en
mettant en place des procédures et des
financements. Ces interventions mul-
tiples permettent de comprendre le
panorama au début de la décennie
1990 :
-D’une manière générale, les infor-
mations diffues par la puissance
publique et les incitations en direction
des consommateurs contribuent à
modifier les comportements. Les chan-
gements d’habitude en faveur du recy-
clage aboutissent à réduire les
volumes ; il est vrai que la très forte
croissance économique de la période
va avoir l’effet inverse.
- Au moment de la crise du pétrole,
vers 1975, la réglementation s’est inté-
rese à des pros permettant
d’économiser l’énergie. Les entreprises
de déchets qui traditionnellement ne fai-
saient que du ramassage ou du stocka-
ge ont recherché des procédés plus
techniques. C’est ainsi que Waste
Management a acquis l’entreprise
Wheelabrator spécialiste de ces procé-
dés. D’autres firmes de déchets suivent
la même voie (Ogden-Martin, American
Ref-Fuel filiale de BFI). On a vu aussi
arriver quelques électriciens et des ingé-
nieristes (Parsons, Bechtel). L’intérêt
réaffirmé pour l’incinération incite aussi
des industriels à mettre au point des
équipements : fabricants de brûleurs
industriels, cimentiers.
- En édictant des normes, les
agences des états, ou du niveau fédéral
ont ouvert les marchés de la dépollution
industrielle ; de même avec le program-
me de dépollution des déchets
nucléaires et toxiques Superfund
et la séquence se répète avec le dossier
de la pollution de l’air. Cette priorité
accordée par l’administration à l’envi-
ronmental clean up aboutit à l’arrivée de
nouveaux entrants. C’est ainsi que les
ingénieristes (Bechtel, Earth Tech,
Foster Wheeler, Morrison Knudsen,
Flux n° 43 Janvier - Mars 2001
76
Répartition du traitement
décharges incinération recyclage
1990 85 %3%10 %
Objectif 65 % 15 % en hausse 20 % en hausse
Association, 36 % des 2 800 décharges
du pays sont privées et 500 appartien-
nent aux plus grands groupes : 300
pour Waste Management et 170 pour
Allied-BFI (11).
Quelles sont les évolutions pos-
sibles ?
i) nouvelle réduction du nombre des
décharges pour ne conserver que les
plus grandes gérées industriellement
selon des méthodes parfaitement
contrôlées mais ceci aura un coût bien
plus élevé. Les grandes entreprises qui
maîtrisent ces procédés et qui par natu-
re ne sont pas liées à un territoire vont
être dans une position favorable.
ii) exporter les déchets sur de
longues distances, là où les décharges
sont politiquement acceptables (12).
C’est ce qui se fait déjà vers le Canada
et le Texas et sans doute demain vers le
Mexique.
Parsons) et que des industriels ayant
travaillé pour le Département de la
Défense (Westinghouse, General
Electric) sont engagés dans les pro-
grammes du Superfund.
- La réglementation a aussi joué une
action structurante en organisant le
transport longue distance des déchets
et en édictant les normes techniques de
mise en décharge qui, en modifiant les
coûts rendent plus ou moins avanta-
geux les différents sites et les différentes
filières de traitement. Faut-il stocker ? et
où ? Est-il préférable d’incinérer ?
- Ces contraintes technologiques
modifient les équilibres entre les entre-
prises de déchets ; la hausse des
normes disqualifie les entreprises les
plus faibles. Le Resource Conservation
& Recovery Act (RCRA) d’octobre 1983,
et en particulier son subtitle B, a conduit
à la fermeture d’un grand nombre de
décharges avec des effets en chaîne sur
toute l’industrie. Les grandes entre-
prises privées ont été les plus à même
de tirer parti de cette situation car elles
ont des moyens financiers, un savoir
technologique, l’expérience de plu-
sieurs procédés (13). Elles ont les
moyens d’acquérir les décharges,
maillon stratégique, soit pour les
besoins de leurs contrats d’enlèvement,
soit pour d’autres opérateurs du ramas-
sage qui n’ont pas les moyens de stoc-
ker.
- Ces règles publiques vont même
ébranler les plus grandes entreprises
qui quelquefois, dans leur période de
croissance « sauvage » avaient pris
quelques libertés par rapport au respect
de la législation sanitaire et par rapport
aux règles comptables. Les trois plus
Portrait d’entreprise
77
rang 1990 rang 2000
Déchets solides
1. Waste Management (Illinois) 1. Waste Management (Houston)
$ 6,03bn $ 13,1bn
Prise de contrôle en mars 1998 du n° 1 du secteur par une entreprise qui émerge du paysage en
1994 seulement : USA Waste. Témoigne des problèmes des sociétés historiques qui doivent provi-
sionner des charges et des pertes sur leurs décharges.
2. Browning Ferries Industries (Houston) 2. Allied-BFI
$ 2,97bn $ 6,00bn
Scénario analogue, en juillet 1999 le n° 2 est repris par le n° 3 de l’époque qui se situait au dixième
rang dix ans plus tôt. Le groupe est en perte en 1998 et 1999.
3. Republic Services (Floride)
$ 1,84bn
Entreprise constituée en 1995, se développe très rapidement.
4. Onyx-Superior Services
$ 400m
Entreprise créée en 1993, acquise par la filiale de Vivendi.
Produits dangereux et industriels
3. Laidlaw (Ontario) Safety Kleen
$ 1,74bn $ 1,69bn
Groupe canadien de transport scolaire qui se développe dans les déchets dangereux, absorbe plu-
sieurs sociétés dont Safety Kleen en 1998. Mise en faillite au début 2000.
4. Ogden Ogden
$ 1,85bn $ 1,00bn
Entreprise de services pour les aéroports, les complexes de loisirs et l’incinération. Quitte ces sec-
teurs en 1999 pour se concentrer sur l’environnement et la production d’électricité.
Philip Services (Ontario)
$ 2,00bn
Entreprise créée en 1990 qui se concentre sur le recyclage ; croissance fulgurante. Se déclare en
faillite en 1999.
Disparus
5. Safety Kleen reprise par Laidlaw
$ 795m en 1992 ; entreprise créée en 1968 pour la récupération des huiles
6. Chambers Development reprise par USA Waste
$ 260m ; entreprise créée dans les années 1960, spécialisée dans le rectclage des produits d’in-
cinération.
7. Rollins Environmental reprise par Laidlaw
Entreprise de traitement des déchets dangereux
Nouveaux entrants
Allied Waste
Se constitue au début des années 1990 ; prend le contrôle de BFI, le n° 2, après une politique de
croissance externe.
USA Waste
Firme dont l’histoire débute vraiment en 1994 ; croissance fulgurante à coups de fusions, prend le
contrôle du n° 1 mondial Waste Management en 1998.
Panorama de l’offre - tableau de synthèse
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