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et l'Italie ainsi que la Gaule et la Germanie, à
l'exception de :
i** L'Aquitaine, laWasconie, la Marche de Tou-
louse, le comté de Carcassonne, en Septimanie,
les comtés d'Autun, d'Avallon et de Nevers, en
Bourgogne, qui constituaient la part de Pépin ;
2° La Bavière, la Carinthie, la Bohême, les pays
des Awares et des Slaves situés àl'orient de la
Bavière, qui étaient donnés àLouis.
Mayeitce était donc comprise dans les possessions
de Lothaire. Il semble naturel d'admettre que ce
prince, élevé dès lors àl'empire par son père et
couronné en 823, apu yforger, àpartir de ce
moment, des espèces àson nom. Quoi qu'il en
soit, l'empereur Lothaire, ayant possédé effective-
ment Mayence de 83g, date du dernier partage de
Worms, à843, date du traité de Verdun, acertai-
nement pu émettre, entre ces années, du numéraire
dans cette importante localité.
Mayence devait bientôt être enlevée àLothaire.
L'impératrice Irmengarde mourut en 818. Louis
le Débonnaire voulut d'abord abdiquer et se faire
moine. Ses ministres, soucieux du sort de l'empire,
le conjurèrent de renoncer àses projets. L'empe-
reur se rendit àleurs prières, et un tel changement
s'opéra peu àpeu dans ses idées qu'il épousa,
en 8ig, la belle Judith, fille du comte Huelpus
ou Welf, de l'extrême frontière de la Bavière vers
la Souabe.
L'année 821 vit une partie des nobles francs