Déjà six ans que le sénat
romain lui a confié la
mission de soumettre
entièrement la Gaule
mais, malgré ses légions
armées jusqu’aux dents,
Jules César doit bien
reconnaître qu’il n’y
parvient pas. Pire encore !
Un jeune chef d’à peine
vingt ans, dont
le nom signifie « roi
de la guerre » a réussi à réunir secrètement
bon nombre de chefs gaulois contre lui.
Il s’appelle Vercingétorix et il vient de lui
infliger une sévère défaite à Gergovie.
Quand on s’appelle César, perdre une
bataille, ne veut pas dire perdre la guerre…
Aussi, deux mois plus tard, le général
romain contraint les quatre-vingt mille
hommes de Vercingétorix à se réfugier
dans l’oppidum d’Alésia et en commence
le siège. Pour ce faire, il ne regarde pas
à la dépense puisqu’il fait construire
autour de cette place forte une double
enceinte : deux immenses murs longs
respectivement de dix-sept et de vingt-deux
kilomètres et truffés de pièges ! Quelques
semaines plus tard, les Gaulois affamés
tentent en vain une dernière sortie, mais
doivent rapidement rendre les armes
et livrer leur chef. Alors que ses hommes
sont réduits en esclavage, Vercingétorix est
enchaîné, puis montré comme un trophée
par Jules César les quatre années que
dureront ses campagnes militaires.
Une fois de retour à Rome, ce dernier le
tiendra emprisonné pendant encore deux
ans afin de l’exhiber lors de son grand
triomphe le 26 septembre 46 avant J.-C.
Le soir même, puisqu’il est désormais
inutile, Vercingétorix sera étranglé
dans sa cellule.
52
En ce mois de juin 52 avant J.-C. Jules César, qui n’est
pas encore le maître de Rome, est bien embêté…
VERCINGÉTORIX VAINCU À ALÉSIA
J.
-
C.
AV.