Eglises réformées Berne-Jura-Soleure Chancellerie de l'Eglise Service de la communication Case postale, 3000 Berne 23 Téléphone 031 370 28 28, Téléfax 031 370 28 39 Courriel: [email protected] www.refbejuso.ch Conférence de Copenhague: l'intercession privilégiée Le Conseil synodal relaiera, par un appel à lire en chaire dans toutes les paroisses et par l'intercession, la mobilisation des trois œuvres d'entraide ecclésiales EPER, Pain pour le prochain et mission 21/Département missionnaire - en marge de la Conférence de l'ONU sur le climat qui aura lieu le 13 décembre 2009. En revanche, il renonce à demander à faire retentir ce jour-là les cloches comme le souhaitaient les trois organisations précitées. Les trois œuvres d'entraide ecclésiales ont demandé en août dernier aux paroisses de faire retentir les cloches le 3e dimanche de l'Avent en «signe de soutien des Eglises à la conférence de l'ONU de Copenhague sur le climat». Cet appel n'a malheureusement pas fait l'objet d'une concertation préalable avec les Eglises nationales ce qui a provoqué une certaine confusion dans les paroisses et suscité de nombreuses interrogations. Compte tenu du sujet qu'elle est appelée à traiter, il est incontestable que le succès de la conférence ne peut être qu'au cœur de nos prières et de notre mobilisation et que nous devons manifester un signe dans ce sens. La question climatique relève de l'Evangile et doit mobiliser de ce fait notre réflexion et nos actes. Au niveau de la forme, la décision de faire retentir les cloches revêt habituellement un caractère exceptionnel. Les cloches ont ainsi retenti lors de la journée de deuil national le 5 janvier 2005 pour célébrer la mémoire des victimes du tsunami ou encore le 1er octobre 2001 au début de la cérémonie funèbre des victimes de la tuerie du Parlement cantonal de Zoug. L'ancienne génération n'a pas oublié non plus les cloches qui ont retenti le 8 mai 1945 pour marquer la fin de la guerre. Une conférence de l'ONU ne peut pas être mise sur un même plan qu'un conflit international ou une catastrophe naturelle de grande ampleur. En outre, une conférence est un événement qui se mesure aux résultats qu'elle obtient et non aux revendications auxquelles elle est censée répondre. Par ailleurs, il serait surprenant de faire retentir les cloches pour une conférence sur le climat de l'ONU alors qu'on ne le fait pas pour les grandes conférences œcuméniques de l'Eglise universelle ni pour les conférences de la paix de l'ONU. Enfin, si, dans d'autres pays, la sonnerie de cloches est spontanément associée à un appel à la prière, il n'en va pas de même en Suisse. Faire passer ce message signifierait de mettre en œuvre une stratégie de communication à très large échelle. En accord avec les Eglises réformées d'Argovie et de Zurich, le Conseil synodal est d'avis que faire retentir les cloches constitue sans nul doute le moyen de communication le plus frappant dont dispose l'Eglise. C'est justement pour éviter que ce moyen ne perde de sa signification et de sa force que son utilisation doit être le fruit d'une concertation et d'un consensus le plus large possible. L'appel à lire en chaire prévu pour le 13 décembre 2009 sera adressé aux paroisses à une date ultérieure. Le Conseil synodal page 2