Cassique Vert (Psarocolius viridis) - Bienvenue à C

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Cassique Vert (Psarocolius viridis)
Histoire de la reproduction d’un oiseau peu commun
Texte et élevage de Cornel ROELS
Nom français : Cassique vert – Nom scientifique : Psarocolius viridis
Nom anglais : Green oropendola – Nom allemand : Grünschopf Stirnvogel
Statut de conservation UICN : préoccupation mineure
Ordre : passériformes – Famille : Ictéridés
L
es cassiques appartiennent à la famille des Ictéridés (New World Blackbirds). On en compte
22 espèces appartenant à 6 genres. Aussi appelés Oropendola, les cassiques sont de grands
oiseaux avec un bec particulier, long, pointu et très large, à la base conique. Leur queue est
plus ou moins longue et toujours au moins partiellement jaune vif. Le plumage est généralement
châtain, brun foncé ou noir, bien que le cassique olivâtre et le cassique vert, comme leurs noms
l’indiquent, aient une coloration de nuance verte sur la tête, la poitrine et le haut du dos. Les
pattes sont sombres, le bec présente souvent des couleurs contrastées : jaune ou rouge avec une
base verte ou noire par exemple. Plusieurs espèces ont les joues nues de couleur bleu ou rose. Le
dimorphisme sexuel est la plupart du temps flagrant notamment par la différence de taille entre
les deux sexes. Ils habitent les forêts, en colonie plus ou moins grandes pouvant comporter
plusieurs espèces. Ce sont d’habiles tisserands et des grands bavards : ils produisent un large
éventail de vocalises inimitables, et certaines espèces pratiquent le mimétisme (Cassique culjaune par exemple).
Psarocolius viridis – Oropendola vert mâle (crédit photo Cornel ROELS – Elevage Cornel ROELS)
Portrait du Cassique vert
Le cassique ou Oropendola vert
appartient au genre Psarocolius
comprenant 10 espèces.
Il fait partie des géants de sa
famille, les mâles pouvant
atteindre plus de 50 cm de
longueur pour un poids de 405
grammes. La femelle est
beaucoup plus petite et fine
pour une taille de 37 cm et 215
grammes.
On reconnait l’espèce au
premier coup d’œil à son très
long bec ivoire, à la pointe
orange vif, avec un culmen
formant comme un casque
frontal. Son plumage est
essentiellement vert avec des
nuances de jaune sur la tête et
le
plastron,
puis
virant
progressivement au vert olive
sur le haut du ventre et les
ailes. Le ventre et le croupion
sont d’un riche brun tandis que
le dessous de la queue est jaune
vif. Ses yeux sont bleus vifs, sa
nuque est ornée de petites
aigrettes
et
ses
pattes
puissantes sont noires.
Le femelle est semblable au
mâle, si ce n’est qu’elle est plus
petite et n’a pas de crête.
Psarocolius viris – Cassique vert mâle (Crédit photo Cornel ROELS – Elevage Cornel ROELS)
Le cassique dans son milieu naturel
Le cassique vert est une espèce principalement cantonnée au bassin amazonien et à ses affluents,
depuis le sud du Venezuela et la Guyane jusqu’à l’est du Pérou, le nord de la Bolivie et dans
l’essentiel de l’Amazonie au Brésil. Son habitat de prédilection est la forêt humide, primaire de
préférence, parfois jusqu’au pied des montagnes à une altitude de 1100 mètres au maximum. C’est
une espèce qui a du mal à tolérer les forêts secondaires ou dégradées. Elle se tient exclusivement
dans la canopée (étage supérieur de la forêt) et ne migre pas même si le nombre d’oiseaux peut
fluctuer au cours de l’année, sans doute en raison de l’abondance des fruits.
Ces oiseaux aiment vraiment les arbres qu’ils ne quittent guère que pour voler vers d’autres arbres.
Ils vont dormir chaque soir en dortoirs rassemblant plusieurs dizaines ou centaines d’individus,
souvent de plusieurs espèces.
L’espèce se nourrit principalement d’insectes (coléoptères, araignées…) qu’elle recherche en groupe
dans la canopée. Dans la nature, les cassiques se nourrissent également de fruits et de nectar mais la
variété de leur régime alimentaire n’a pas été étudiée.
Comportement
Contrairement aux espèces du genre Cacicus qui sont grégaires, les Psarocolius vivent en harem avec
un seul mâle dominant pour une colonie de femelles. Quand deux mâles de Psarocolius sont en
présence, l’un chasse l’autre simplement en l’approchant, sans le toucher, et en l’impressionnant par
son vol bruyant. Il peut effectuer la parade habituellement destinée aux femelles. Il n’y a pas
vraiment de bagarre entre mâles mais uniquement des fanfaronnades. Les femelles sont grégaires et
sociales, mais même si elles ne sont pas agressives, de sérieuses prises de becs peuvent avoir lieu
notamment lors de l’élaboration des nids, une femelle détissant parfois le nid de sa voisine….
Les vocalises….un art inimitable
Les cassiques du genre Psarocolius sont connus pour le cri très élaboré et distinctif que poussent les
mâles lors de la parade amoureuse. Même les meilleurs imitateurs de chants d’oiseaux ne se
risquent pas à imiter des vocalises aussi complexes ! Le mâle Psarocolius viridis à un chant très
variable et élaboré et plus musical que ses autres congénères. Il débute par un sifflement ou un
sourd cliquetis à peine audible et émet crescendo une vocalise ressemblant à un glougloutement
« glop-glop-glop-glup-glup », avec des harmonies complexes et une tonalité faisant penser à un
instrument à percussion en bois. Il émet aussi régulièrement des « chak-chak » et des miaulements
sonores. Chaque individu possèderait sa propre signature vocale, et la longueur des notes est
proportionnelle à la taille du mâle, plus il est grand et plus les notes sont longues. Leur chant est
audible à plusieurs centaines de mètres.
La nidification
[Un mythe Amérindien voudrait que les femelles cassiques aient enseigné aux hommes
l’art de la vannerie].
La saison de reproduction dure six mois mais commence à des périodes différentes en fonction des
lieux de nidification (février au Venezuela, Juillet au Brésil). La parade nuptiale est très élaborée avec
des courbettes. Les mâles perchés sur une branche, se penchent brusquement vers l’avant,
quasiment à la verticale, avec le bec pointé vers le sol, les ailes relevées et vibrant de façon
parfaitement audible. La queue est dressée vers l’avant.
Parade nuptiale
Psarocolius viridis.
Crédit Photo :
Pierre de Chabannes
Elevage : Cornel ROELS
Cette posture permet au mâle d'exposer les
couleurs vives de son plumage, et tout
particulièrement le croupion de couleur jaune. Le
mâle émet dans le même temps des notes
vibrantes proches du glougloutement et
difficilement imitable.
Les femelles travaillent seules à la construction du
nid, à la couvaison et au nourrissage des jeunes.
Les nids, très visibles, suspendus en grappe à
l’extrémité des branches et se balançant au gré du
vent à 20 – 25 mètres de haut, sont savamment
tissés et tressés avec des matériaux variés tels que
fibres de palmiers, écorces de bois, racines… Les
nids forment des longs tubes « chaussettes »
pouvant atteindre un mètre de longueur et d’une
grande solidité. Une ouverture est aménagée en
haut du nid tandis que les œufs sont déposés dans
le bas sur un nid de feuilles vertes. Cette espèce
niche en petites colonies (pas plus de dix nids dans
un même arbre, mais toujours suffisamment
espacés), parfois dans le voisinage d’autres
espèces comme le Cassique huppé (Psarocolius
decumanus) ou le Cassique cul-rouge (Cacicus
haemorrhous).
La femelle pond deux œufs blanc verdâtre
constellés de petits points brun violet, brun foncé
et gris.
Nid oropendola vert (crédit photo Cornel ROELS – Elevage Cornel ROELS)
Pendant ce temps, le mâle parade et assume la défense de la colonie en se tenant en haut des
arbres. La vie en groupe et la nidification en colonie permettent aux cassiques de mieux se défendre
contre les prédateurs.
Le fait de construire des nids au bout des branches, souvent dans un arbre isolé, joue un rôle dans la
protection contre les prédateurs : les nids sont plus difficiles à atteindre pour les serpents ou les
singes se déplaçant dans la canopée. Par ailleurs la structure fermée et finement tressée des nids
constitue une protection contre les toucans et les caracas (espèce de rapace) qui tentent souvent de
les éventrer.
Les cassiques sont parfois parasités par des oiseaux noirs, issus eux-aussi de la famille des ictéridés,
que l’on appelle vachers (Molothrus sp.) qui comme nos coucous ont la fâcheuse habitude de pondre
leurs œufs dans les nids des autres.
Expérience d’élevage
J’ai acquis par le plus grand des hasards 5 Oropendolas vert lors d’un périple au Pays-Bas : 1 mâle et
4 femelles.
L’espèce vivant en harem, je décide d’installer le groupe dans une grande volière de 25m de long x
5m de large et 4,50m de haut, à laquelle s’ajoute un abri intérieur de 3m de long par 5m de large.
La volière est densément arborée et traversé par un bassin artificiel. Tout le petit groupe s’adapte
bien à son nouvel environnement et à notre climat. Dans la journée tout le monde s’active dehors et
le soir venu les Oropendolas s’installent systématiquement dans l’abri intérieur pour y passer la nuit.
S
Au printemps suivant, un
couple a commencé à se
former. Le mâle parade et
s’arque-boute
toujours
devant la même femelle,
ils se donnent la becquée,
se
papouillent…
J’ai
commencé à distribuer du
matériel tel que de la fibre
de coco, des feuilles de
palmier, du foin, de la
paille…. Deux femelles ont
alors commencé à tisser
mais les nids ne tenaient
pas,
visiblement
le
matériel ne convenait pas.
La femelle dominante est
devenue très agressive
envers les autres femelles
du groupe, et un matin,
j’ai
retrouvé
une
splendide femelle morte
dans la volière, tuée par la
femelle
dominante.
Psarocolius virids – Oropendola vert femelle
Malgré la taille non
Crédit Photo : Pierre de Chabannes Elevage : Cornel ROELS
négligeable
de
leur
volière, en captivité la vie en harem n’est que désillusion et il a fallu diviser le groupe. Les 2 femelles
restantes furent séparées du couple qui s’était formé.
Malheureusement, les tentatives de construction d’un nid par la femelle dominante sont restées
vaines jusqu’au jour où j’eu l’idée de leur fournir du raphia. Nous avons installé dans la volière une
sorte de râtelier suspendu dans un arbre à environ 2m50 du sol et sur lequel nous avons mis à
disposition plusieurs bottes de raphia dénouées.
La femelle Oropendola se mit dès lors à tisser habilement un nid au bout d’une branche à 3m de
hauteur. Une semaine plus tard elle avait élaboré un beau nid en forme de longue chaussette
d’environ un mètre.
Quelques jours plus tard, la femelle n’était plus visible dans la volière. Elle était au fond de son nid
et, dès que vous approchez celui-ci de trop près, elle en sort rapidement.
Avec fébrilité et perché en haut d’une échelle, j’ai jeté un coup d’œil au fond du nid. Un premier œuf
est posé là sur un lit de feuilles. Une seconde vérification une semaine plus tard me permet de voir
qu’il y a un second œuf.
Les premiers piaillements se sont fait entendre. Il ne restait plus dans le nid qu’un seul œuf et un
petit oisillon nu comme un ver. Le second oisillon est né 2 jours plus tard, ce qui me laisse supposer
que la femelle oropendola vert pond ses 2 œufs à 2 jours d’intervalle.
Au quotidien, le menu des oropendolas vert est constitué de fruits (pommes, raisins, poires…coupés
en morceaux), de cœur de porc haché, de vers de farine et d’un mélange de pâté insectivore très
pauvre en fer (moins de 65 ppm) associée à une pâté aux œufs auxquelles j’ajoute quelques
madeleines et des œufs durs permettant d’humidifier légèrement le mélange. Lors de la nidification,
j’ai augmenté les doses et fait en sorte qu’ils aient de tout à disposition en permanence.
Pour cette première nichée, nous avions décidé de laisser la femelle élever seule ses jeunes.
Malheureusement la femelle a jeté du nid les oisillons au bout de 3 jours pour le plus petit et 5 jours
pour le plus grand. Ce fut une grande déception compte tenu de la rareté de cette espèce en
captivité. Il est intéressant de noter ici, qu’en 2010, seuls 34 spécimens étaient recensés dans les
zoos en Europe, 20 aux Etats-Unis et seulement 1 en Afrique du Sud. Aucune naissance n’avait été
signalée sur les 12 mois précédents.
Au cours de ce même été, la femelle a de nouveau pondu 2 œufs environ 3 semaines plus tard dans
un nouveau nid. 2 oisillons sont nés au bout de 18 jours d’incubation avec 2 jours d’écart. Encore une
fois je décide de laisser la femelle s’occuper seule de ses petits. Contrairement à ce qui se passe dans
la nature, le mâle ne se contente pas de parader et de caqueter, mais apporte aussi nourriture à la
femelle même si celle-ci sort de son nid de temps à autre. Malheureusement encore une fois, la
femelle a jeté du nid ses petits. La décision est prise, l’année suivante, les petits seront retirés au 5ème
jour après leur naissance.
Jeune psarocolius viridis à 3 jours (Crédit photo Cornel ROELS – Elevage Cornel ROELS)
En captivité la saison de reproduction démarre à la fin du mois d’avril voir début mai, lorsque les
arbres sont bien vert. Le mâle devient plus virulent et égrène à longueur de journée une harmonie de
sons difficilement descriptibles. Il multiplie les acrobaties devant la femelle en émettant un « tu-ur ur-ur-lu-gloup » long et sonore audible à plusieurs centaines de mètres. C’est l’une des périodes les
plus spectaculaire à observer et à entendre. Je mets dès lors plusieurs grandes bottes de raphia à
disposition. La femelle ne tarde guère à se servir. Dès qu’elle a trouvé son emplacement, parfois
après 2 ou 3 tentatives, le nid prend rapidement forme (8 à 10 jours). En règle générale, elle le tisse
au bout d’une fine branche et le nid est d’une solidité incroyable. Dès lors, je surveille étroitement la
femelle afin de déterminer les dates de ponte et par conséquent les dates d’éclosion. La durée
d’incubation est, d’après mes précédentes observations, de l’ordre de 18 jours. Il ne me reste plus
qu’à attendre.
Au 5ème jour après l’éclosion, j’installe le premier oisillon bien dodu dans un petit panier rempli de
feuilles, de petites brindilles et autres végétaux secs dans une éleveuse à une température de 35°C
pendant au moins 10 jours. La température sera ensuite progressivement réduite. L’oisillon est
nourri entre 7 et 8 fois par jour pour arriver à 3 repas par jour à compter du 18 ème jour. Son
alimentation est composée de viande hachée, d’œuf dur avec la coquille, de tofu, de calcium et un
mélange de vitamines. Le tout est broyé et lié avec un peu de fromage blanc non sucré qui permet
d’humidifier la nourriture mais aussi d’augmenter l’apport en calcium. La nourriture doit à la fois être
équilibré et ne pas être trop riche afin d’éviter tout problème de croissance, notamment au niveau
des pattes. La distinction entre mâle et femelle se fait rapidement soit environ vers le 15ème jour en
fonction de la taille. Le jeune Oropendola vert sera parfaitement emplumé vers l’âge de 3 semaines
(il acquiert ses premières plumes au bout de 14 jours).
Le sevrage est relativement long, le juvénile étant peu pressé pour devenir autonome. Il va
commencer à se percher au bout de 30 jours environ et daignera alors avaler son premier vers de
farine tout seul.
Psarocolius viridis – Oropendola vert âgé de 3 semaines (Crédit Photo Cornel ROELS – Elevage Cornel ROELS)
Jusqu’à ce jour, nous avons élevé 4 jeunes Psarocolius viridis, résultat dont nous pouvons nous
enorgueillir compte tenu du peu de naissances portées à
notre connaissance en captivité pour cette espèce.
En 2010, nous avons échangé une de nos 2 femelles
célibataires avec un mâle du Gaiapark Kerkrade aux Pays
Bas et j’ai ainsi pu constituer un second couple. Il a fallu
plus d’un an avant que le couple ne se forme mais
malheureusement nous avons perdu le mâle au cours de
l’hiver suivant. Un de nos mâles juvéniles a donc rejoint la
femelle. Nous avons bon espoir pour une éventuelle
reproduction cette année. En effet, au cours de l’été
précédent la femelle Psarocolius viridis a commencé des
ébauches de nids mais elle avait tendance à vouloir les
accrocher dans le grillage, ce qui malheureusement ne
fonctionne pas. Pour pallier à cette difficulté, j’ai fait appel
aux talents des gens du voyage afin qu’ils me tissent un nid
en osier que j’ai suspendu le long du grillage…elle a
totalement ignoré cette longue « chaussette » artificielle,
mais depuis, elle fait des ébauches de nids au bout des
branches.
Ma plus grande problématique aujourd’hui, va être de
renouveler le groupe tout en évitant la consanguinité. L’idéal serait de pouvoir favoriser les échanges
avec les zoos ou un éventuel éleveur particulier mais à ce jour, cela s’avère compliqué.
L’espèce n’est pas menacée dans la nature et se rencontre encore en grand nombre, mais on sait
finalement peu de chose sur elle. Cependant, étant sensible à la déforestation, il est préférable de la
considérer comme étant en déclin potentiel.
Systémique :
Genre Psarocolius
 Cassique à tête brune (Psarocolius wagleri)
 Cassique olivâtre (Psarocolius atrovirens)
 Cassique roussâtre (Psarocolius angustifrons)
 Cassique huppé (Psarocolis decumanus)
 Cassique bicolore (Psarocolius yuracares)
 Cassique du Para (Psarocolius bifasciatus)
 Cassique de Montezuma (Psarocolius montezuma)
 Cassique noir (Psarocolis guatimozinus )
 Cassique de Cassin (Psarocolius cassini)
 Cassique vert (Psarocolius viridis)
Psarocolius angustifrons - Cassique roussâtre (Crédit photo Pierre de Chabannes – Elevage Cornel ROELS)
Psarocolius decumanus – Cassique
huppé
Crédit photo : Cornel ROELS
Elevage : Cornel ROELS
Genre Amblycercus
 Cassique à bec jaune (Amblycercus holosericeus)
Genre Cacicus
 Cassique à épaulettes (Cacicus chrysopterus)
 Casssique de Koepcke (Cacicus koepckeae)
 Cassique d’Equateur (Cacicus scarleti)
 Cassique à bec blanc (Cacicus leucoramphus)
 Cassique à bec mince (Cacicus microrhynchus)
 Cassique cul-rouge (Cacicus haemorrhous)
 Cassique cul-jaune (Cacicus cela)
Genre Ocyalus
 Cassique à cul frangée (Ocyalus guatimozinus)
Genre Clypicterus
 Cassique casqué (Clypicterus oseryi)
Genre Procacius
 Cassique solitaire (Procacius solitarius)
Genre Cassiculus
 Cassique à ailes jaunes (Cassiculus melanicterus )
Les cassiques font partie des ictéridés qui appartiennent à l’ordre des passériformes. Cette famille
est constituée d’une centaine d’espèces appartenant à 31 genres. Les Ictéridés sont des oiseaux du
nouveau monde (Amérique du Nord et du Sud), d’où leur nom de New World Blackbirds. Les
membres de cette famille sont des oiseaux de taille petite à moyenne (16 -53 cm), un plumage
souvent noir s’irisant de reflets métalliques remarquables, mais un certain nombre d’espèce
présente des zones très colorées et nettes (jaune, rouge, orange, brun…). Ces oiseaux ont un bec
particulier, long, pointu et très large à la base conique.
Bibliographie :
Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
http://www.une-saison-en-guyane.com
http://www.oiseaux-birds.com
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