TSTMG Page 1 sur 3 Economie : Chapitre 6
il des marges de manœuvres en termes
de politique économiques ?
• La politique monétaire.
• La politique budgétaire.
• La crise de la dette dans la zone euro.
Chapitre 6 : Les politiques économiques dans la zone euro
La zone euro est constituée par les dix-neuf pays, parmi les vingt-huit de l’Union européenne, qui ont adopté, depuis
1999 pour les plus anciens, l’euro comme monnaie commune et constitué l’Union Économique et Monétaire (UEM) :
Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, rejoints par la
Grèce (depuis le 1er janvier 2001), la Slovénie (depuis le 1er janvier 2007), Chypre et Malte (depuis le 1er janvier 2008),
la Slovaquie (depuis le 1er janvier 2009), l’Estonie (depuis le 1er janvier 2011), la Lettonie (depuis le 1er janvier 2014), la
Lituanie (depuis le 1er janvier 2015).
Une politique monétaire commune a été mise en place dans la zone euro, les politiques budgétaires ont été placées
sous surveillance…
1. L’ABANDON DES COMPÉTENCES MONÉTAIRES NATIONALES
A. LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉEENNE
Dans la zone euro, les pays membres ont transféré toutes leurs compétences en matière monétaire à la Banque
Centrale Européenne (BCE).
L’objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité de la monnaie avec une inflation (hausse des prix) qui ne doit
pas excéder 2 % par an.
À partir de 2013, une forte baisse du taux d’inflation dans la zone euro a fait craindre un risque de déflation et de
récession économique durable.
B. LES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉEENNE
C’est la Banque Centrale Européenne, en toute indépendance vis-à-vis des gouvernements de la zone euro, qui définit et
met en œuvre la politique monétaire, c’est-à-dire les interventions nécessaires pour réguler la masse monétaire. La
politique monétaire doit, en effet :
• fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie : si la quantité de
monnaie en circulation dans une économie est trop faible, les agents économiques sont obligés de limiter leurs
activités (consommation, investissement...) ;
• veiller à la stabilité de la monnaie : une quantité de monnaie trop abondante met à la disposition des agents
économiques un pouvoir d’achat supérieur à la quantité de biens et services disponibles, susceptible de
provoquer une hausse continue et généralisée des prix (inflation), car l’offre des entreprises sera inférieure à la
demande des ménages.
Une hausse du taux d’intérêt directeur de la Banque centrale entraîne une réduction de la création monétaire et donc
de la masse monétaire. Il doit en résulter un ralentissement de l’inflation.
L’objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité des prix avec une inflation qui ne doit pas excéder 2 % par an.
Une baisse du taux d’intérêt directeur de la Banque centrale se traduit par une augmentation des crédits à l’économie
et de la masse monétaire, favorables à une croissance de l’économie.
À partir de janvier 2015, la BCE est également intervenue pour éviter la déflation et sauver la croissance économique.
Pour cela, la BCE a eu recours au quantative easing (QE), ou assouplissement quantitatif, c’est-à-dire a « fait tourner la
planche à billets » pour créer de la monnaie en rachetant des obligations d’entreprises et des dettes d’État.