COMMENCHON
Synonymie.
Calmencition,
en 1060 ; Chaumensium, au XIIIe
siècle ;
Caumanchon, Caumenchon, en
1153, 1383, 1480, 1710, 1771;
Caumencon, en 1240 ; Comenchon,
en 1504, 1571 ;
Notre-
Dame de Commenchon,
en 1684 ; se nommait primitivement
les Fontaines Saint-Eloi ou Saint-
Eloi-Fontaine, Sanctus Eligius de fontibus.
Situation. Topographie. Géologie.
Village de l’ancien Vermandois (
pagus Veromandensis
) bâti à 100 mètres d’altitude, au pied
d’une colline élevée de 174 mètres au nord, 78 au sud du terroir en bordure du chemin condui-
sant à Béthancourt ; à 6 kilomètres au nord-nord-ouest de Chauny, à 1 kilomètre de la Rue de
Caumont ; à 2 kil. 500 d’Ugny, à 42 ouest-nord-ouest de Laon, à 130 au nord-est de Paris.
Autrefois de la Généralité d’Amiens (début du XVI
e
siècle), de celle de Soissons depuis no-
vembre 1595 ; des bailliage, subdélégation, maîtrise des eaux et forêts et doyenné rural de Chau-
ny ; des élection (milieu du XIV
e
siècle), grenier à sel et diocèse de Noyon (début du VI
e
siècle) ; du département de Chauny de la direction des aides de Noyon ; du gouvernement géné-
ral de l’Ile-de-France dès le XVI
e
siècle ; du district de Chauny du 18 février 1790 au 22 août
1790 ; du canton de Chauny depuis février 1790 ; de l’arrondissement de Laon (Aisne) du 17
février 1800, et de juillet 1801 du diocèse de Soissons, suffragant de l’archevêché de Reims.
Le terroir de Commenchon est borné par celui des communes d’Ugny-le-Gay au nord, de
Caumont à l’est et au sud de Béthancourt au sud-ouest, de Guivry à l’ouest ; il est tra
versé par
les
chemins d’intérêt commun n° 42,
de Béthancourt à Ugny, et de Commenchon à la Rue de
Caumont, la
Grande Laye
de Commenchon à Guivry, autrefois la
Voie des mons,
chemin fores-
tier sur la crête des collines au nord de Commenchon. On appelle
laye ou laie
une bande sépa-
rative en faisant le vide par l’abattage des arbres, et qui sert de limite triage ou portion de forêt.
Un rôle de la répartition de la contribution imposée pour les travaux des chemins de Com-
menchon fut établi en 1788 par l’intendance de Soissons ; ces travaux avaient été exécutés à la
demande faite en 1786 par M. de Chézelles. Un plan et un bornage des chemins de la localité
furent exécutés en 1789.
Des coteaux couverts de grands bois affectant une forme demi-circulaire dominent au nord-
est comme une enceinte naturelle un terrain marécageux dont l’entrée se trouve dirigée vers la
riche vallée de Commenchon.