limiter le canèer du sein

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CHU SAINT-PIERRE
limiter le canèer du sein
le nouveau centre de sénologie du CHU SaintPierre aété inauguré le 27
avril à César De Paepe.
L'occasion pour l'équipe du
Docteur Fabienne Liebens de
présenter le centre de prévention du cancer du sein, un centre pilote où travaillent 10 médecins en plus de leurs consultations.
Son objectif? Proposer des,
stratégies afin de diminuer le
risque de cancer du sein sur le
long terme. Ce nouvea u service a été baptisé centre Isala,
prénom de la première femme médecin belge. Tout un
symbole ...
TOUJOURS
MORTEL
N'oublions pas que le cancer
du sein reste la deuxième cause de mortalité chez les femmes et la première cause de
mortalité par cancer.
En Belgique, pour la seule année 2003, on a dénombré plus
de 9.000 nouveaux cas et le
taux d'incidence augm.ente
deI à 2 % par an.,
Grâce à ce nou,veau centre,
l'équipe du docteur Liebens·
dispose à présen t de la technologie numérique de mammographie." Laqualité et lapré-
Un~ technologie de pointe
qui permet également de travailler sur la prévention primaire à l'aide de softwares ..
•.L'objectif est de calculer la
densité mammaire. Comme
l'âge, la densité est égalementunfacteurd~ risque important. Cet outil informatisé améliore les mesures quantitatives de cette densité.
Dans le futur, il serapossible
de diffiIser ces softwares aux
centres qui utilisen t le même
système numérique
que
nous."
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Afin d:éviter les opérations,le
centre utilise également le
système de macro ou microbiopsies pour prélever des tissus mammaires.
MARQUEURS
DE RISQUES
•.Chez certaines femmes à ris- .
.que, nous pouvons obtenir La Princesse Mathilde, un soutien précieux _ D.R •
des sécrétions desmamelons.
bre 2007. Une démarche pro
Ces pà!lèvements représen- pensables.
tent un moyen de mettre en •.ASELIRISRecherche afinan- active qui mérite d'être saévidence certains marqueurs cél'un de nos projets en 2007 luée': conclut Fabienne Liede risque et ensuite d'envisa- et ASEL Les amis de Thierry bens.
ger l'étude de médicaments nous apermis l'achatde maté- La lutte contre le cancer ne
pourra avancer qu'avec une
potentiellement
efficaces riel de recherche. '~
mobilisation
générale des
pour les modifier. Cela ne
pouvoirs publics. ((
remplace pas le dépistag&par SOUTIEN PRINCIER
N.V.
mammographie. Icile rôle de Récemment le Centre Isala ,a
ces médicaments serait de bénéficié du soutien actif de
cision del'imagesont bien su- prévenir l'apparition du can- la princesse Mathilde.
À NOTER Informations
périeures auxcJichés analogi- cer. "Pour concrétis~r ces for- •.La princesse a n'otammen t complémentaires sur la lutte
ques", précise Fabienne Lie- midables espoirs, des sou- organiséunetablerondeavec contre le cancer du sein:
bens.
tiens financiers sont indis-. des femmes à risques en octo- . www.europasonna.be
1
t i\ CAt!:f
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H-.'"J:F
HUDERF
Dans le respect des
témoins de Jéhovah
On peut les opérer du cœur sans transfusion.
Face à une opération
d'envergure, les
témoins de Jéhovah se
trouvent confrontés à leur
croyance. Celle-ci leur
interdit formellement toute
transfusion sanguine. Grâce
à une nouvelle machine, les
chirurgiens de l'Huderf
peuvent désormais opérer
un bébé,sans recourir à une
transfusion sanguine.
Lamédecine s'adapte aussi àla
philosophie de chaque patient.
Aujourd'hui des spécialistes
ont mis au point une machine
capable d'assurer une opération du cœur sans ajouter de
sang extérieùr.
Il s'agit du circuit néonatal de
circulation extracorporelle,
une machine coeur-poumon
qui récupère donc le sang à
l' entrée du cœur et le réin j ecte
à la sortie en remplaçant donc
le bloc coeur-poumon pendantl'in terven tion chirurgicale.
.
Leprincipe est donc de réd uire
le volume de sang nécessaire
pour amorcer et faire fonctionner la machine.
On utilise des lignes plus cour~
tes et plus fines, on rapproche
les pompes aussi près que possible de l'enfant, on utilise un
mini-oxygénateur
Une machine miniature mais révolutionnaire.
sion, les chirurgiens disposen t
depuis quelques mois d'un ma"Dans une opération à cœur tériel miniature qui requiert
beaucoup moins de sang de la
ou vert classique, il fautsavoir,
que cetorgane est déjà rempla- part des nouveaux nés. Cela
cé un moment par une machi- nous permet de respecter la
ne qui récupère le sang etjoue philosophie des enfants de téle rôle de cœur et depoumons.
moins dejéhovah. Mais attenMême si le sang est dilué, on tion! Pour que l'enfant puisse
utilise souvent du sang exté- être opéré de cette manière, il
rieur pour le patient': expli- faut qu'il y soit préparé physique le cardiologue Martial quement au moins une semaine l'avance.
Massin.
"Mais pour éviter la transfu- Demême, ces opéra tions encoUN MATÉRIEL
MINIATURE
• HUDERF
re très rares requièren tdes cardiologues et des chirurgiens
d'expérience. De m;;Jnièregénérale, si les médecins ont la
possibilité de choisir, il est évident qu'une opération classique comporte moins de risques. Mais cela fait partie de la
philosophie de 1'Huderfde respecter la philosophie de chaquepatient'~
.
Précisons qu'il ne s'agit que de
trois ou quatre cas par an. «
N.V.
HÔPITAL ERASME
Moins toxique d'analyser
les lésions 'cérébrales
••
Leservice
mé1 dicale
de d'imagerie
l'hôpital Erasme vient de se doter d'une
installation d'angiographie
"bi-plan", "Ce système déjà
utilisé en cardiologie, permet de découvrir une lésion,
vasculaire cérébrale sur plusieurs angles différents. On .
utilise ainsi moins de produits toxiques pour rendre
j'intérieur des artères visibles.Deplus les résultats son t
plus précis et surtout plus rapides': explique le docteur
Phiiippe van de Born.
Cette technique facilite le
trai temen t endo-vasculaire
de lésion intra-craniennes
(anévrisme, malformations
artério-veineuse etc).
Opérationnelle depuis fin
mai 2006, cette salle est la
seule de ce type en fonction
dans le Benelux. C'est aussi
une des premières salles de ce
type installée dans le monde. cc
1
N.V.
Les lésions sont désormais visibles sous toutes leur facettes. _
D.R.
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