Les veines :
Comme les artères : 3 couches tissulaires.
Les valvules sont abondantes dans les veines des membres, mais absentes dans les veines de
petit calibre, ainsi que dans les veines de gros calibre du thorax et de l’abdomen.
Les veines ont la possibilité de se dilater. Elles renferment les 2/3 du sang corporel.
Elles ont donc une plus grande compliance (distensibilité volumique) que les artères qui elles
ont une meilleure élastance.
La paroi veineuse contient un fort contingent de fibres collagènes.
Le tissu conjonctif ou fascia recouvre toutes nos fibres musculaires, tous les nerfs, les viscères
et notre système circulatoire (artères, veines, système lymphatique).
Dans ce tissu conjonctif existent des récepteurs à l’étirement.
La couche externe des grosses veines contient des nerfs du système nerveux et des fibres
musculaires lisses longitudinales.
Les récepteurs des neurones dans les artères, veines ou le système lymphatiques (nocicepteurs
ou mécanorécepteurs) vont produire des substances inflammatoires lorsque les fibres du tissu
conjonctif sont étirées ou tordues.
Le point diagnostic va révéler un état de tension du tonus musculaire des vaisseaux.
L’objectif du traitement va consister à normaliser les réflexes nociceptifs, entrainant une
diminution de l’inflammation, une normalisation des tensions musculaires et de ce fait de la
mobilité.
Il va s’opérer un relâchement de la tension musculaire et une ouverture des valvules ou des
lymphangions.
La stase ou l’œdème va se réduire instantanément.
Le point diagnostic:
C’est un épaississement des tissus qui peut varier en taille de quelques mm à 1cm, qui devient
douloureux à la pression. A comparer du côté opposé.
Les points sur la partie antérieure du corps se traiteront plus en flexion, alors que ceux de la
partie postérieure de préférence en extension.