IRIS Unité de Recherche Physio-pathologie de la vision et motricité

Section des Unités de recherche
Rapport du comité d'experts
Unité de recherche :
Physio-pathologie de la vision et motricité
binoculaire
de l’Université Paris 7
Avril 2008

Section des Unités de recherche
Rapport du comité d'experts
Unité de recherche :
Physio-pathologie de la vision et motricité
binoculaire
de l'Université Paris 7
février 2008

Rapport du comité d'experts
L'Unité de recherche :
Nom de l'unité : IRIS Physio-pathologie de la vision et motricité binoculaire
Label demandé : UMR ou ERL
N° si renouvellement : FRE 3154
Nom du directeur : Mme Zoi KAPOULA
Université ou école principale :
Université Paris 7
Autres établissements et organismes de rattachement :
CNRS
Date de la visite :
19 mars 2008
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Membres du comité d'évaluation
Président :
M. François Vital-Durand, Bron
Experts :
M. Yves Frégnac, Gif sur Yvette
M. Yves Trotter, Toulouse
Expert(s) représentant des comités d’évaluation des personnels
(CNU, CoNRS, CSS INSERM, représentant INRA, INRIA, IRD…..) :
Observateurs
Délégué scientifique de l'AERES :
M. Bernard Dastugue
Représentant de l'université ou école, établissement principal :
Mme Girier-Diebolt, Direction Hôpital Robert Debré
M. Van den Abbeele, Chef de Service ORL Hôpital Robert Debré
Mme Wiener-Vacher, Praticien Hospitalier ORL
Mme Brémond-Gignac, Chef de Service d’Ophtalmologie
M. Orssaud, Praticien Hospitalier Hôpital Européen Georges Pompidou
Représentant des organismes tutelles de l'unité :
Mme Nathalie Leresche, CNRS
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Rapport du comité d'experts
1 z Présentation succincte de l'unité
— L’unité est constituée de :
o 2 chercheurs CNRS dont 1 DR2 et 1 CR1 ;
o 1 chercheur associé postulant sur un poste fléché en vue d’un concours d’IR ;
o 3 collaborateurs externes médecins et/ou chefs de service et 3 collaborateurs paramédicaux
(orthoptistes)
o 5 doctorants, boursiers ou cliniciens
— Nombre de thèses soutenues depuis Janvier 2004 : 1
— Durée de la thèse 3.5 ans
— Nombre de chercheurs statutaires publiants : 2 sur 2
L’unité est implantée principalement à l’Hôpital Robert Debré et à l’HEPG pour la TMS (stimulation magnétique
transcrânienne). Une coopération est envisagée avec le service de gériatrie de l'hôpital de la Salpêtrière (MEG :
magnéto-encéphalographie).
2 z Déroulement de l'évaluation
L’évaluation a commencé par une présentation générale de l’activité scientifique de l’unité par sa directrice.
Celle-ci a tout d’abord évoqué la controverse Helmoltz-Hering (années 1860) qui a été partiellement résolue
par la TMS (stimulation électrique transcrânienne). Il s’agit de savoir dans quelle mesure les deux yeux sont
dirigés par une commande commune, ce qui était admis traditionnellement mais contesté par Helmholtz. Les
travaux de l’unité, mettant en œuvre des moyens techniques disponibles depuis peu, ont montré que l’oeil
directeur précède l’œil dominant dans les mouvements saccadiques binoculaires. Ce délai de la réponse entre
les deux yeux, associée à la convergence, suggère des stratégies de rééducation permettant de faciliter la
perception de personnes dont la convergence est déficitaire. L’insuffisance de convergence est la principale
activité des orthoptistes. La description des travaux montrant les conditions de l’interaction entre la vergence
et la dynamique respectives des deux yeux relève à la fois de la recherche fondamentale comme de son
application en Santé Publique. Les applications cliniques à des situations pathologiques s’intéressent donc à la
coordination binoculaire (saccades, vergence) au cours du développement et du vieillissement, en étudiant
notamment la relation entre la posture (l’équilibre) et la qualité de la coordination binoculaire.
Dans un deuxième temps, plusieurs collaboratrices de l’unité, appartenant à l’AP ont présenté leurs travaux.
Plusieurs sujets ont été abordés dont :
o la contribution dynamique de l’oculomotricité binoculaire sur le bilan, particulièrement pour les
vertiges des adultes et enfants intégrant vision, système vestibulaire et somesthésie proprioceptive
o la lente maturation des fonctions visuelles
o l’efficacité de la rééducation orthoptique
o le vieillissement des fonctions visuelles, particulièrement vergence et accommodation
o l’influence de l’état de la vergence sur les mouvements oculaires
o l’étude des mouvements oculaires (saccades, vergence) chez des enfants présentant des vertiges et
céphalées
o la disconjugaison vergence/convergence
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