Feuilletage : Quel est le nom de l’auteur et de l’illustrateur (Viviane Koenig) ? Celle-ci connaît-elle bien l’Égypte
(Voir sa biographie, p. 6) ? En lisant les pp. 121 à123, on verra que les contes ont été adaptés à partir de textes
anciens (Par exemple, Le prince ensorcelé est écrit en s’inspirant du papyrus Harris 500 du British Museum,
rédigé vers 1300-1200 av. J. C).
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Dans les deux premiers contes, quels sont les liens de parenté entre les personnages royaux
(Dans Le conte des rameuses, le pharaon Snéfrou a pour fils aîné Khéops. Dans Le magicien Djédi, on retrouve
Khéops devenu pharaon. Il a comme fils le prince Dédéfor.). Quel est le trait de caractère commun à Snéfrou et
Khéops (Ils ont tendance à s’ennuyer et à ne savoir que faire pour se distraire.) ?
Pp. 17 à 27, on relèvera les détails qui montrent le luxe dans lequel vit Pharaon et sa famille (immense palais /
pour le voyage du prince, bateaux aux rames d’ébène et d’or, chaise à porteur plaquée d’or, etc.).
Dans les différents contes, quelles récompenses pharaon accorde-t-il ? Les élèves remarqueront l’importance
donnée à la nourriture (mille pains, un bœuf par jour, etc.).
Échanges / Argumentation et Débats : On notera au fur et à mesure des lectures l’importance de la magie dans
les contes. Combien de magiciens apparaissent (Djadjaémonk, Djédi le Sage, le magicien ami d’Eucratès) ? Que
sont-ils capables de faire ? Quels autres personnages utilisent des formules magiques (P. 70, le prince pour
atteindre la fenêtre ; p. 79, la princesse pour ranimer son époux ; p. 31, Nemtynakht voudrait s’emparer des
marchandises par des moyens magiques.) ?
Un débat s’amorcera sur la manière qu’a Pharaon de se distraire dans Un paysan trop bavard. Pp. 41 et 42, que
penser de l’attitude du Grand Intendant ? Que ne supporte-t-il pas dans les discours de Kouéninpou (La vérité sur
ce que devrait être son rôle.) ? Le paysan fait preuve de courage. Quels sentiments le poussent à ne pas céder au
découragement et à l’intimidation (Il est sûr de son bon droit, croit en la justice et pense que le bien doit être plus
fort que le mal, etc.).
Activités en liaison avec la lecture : On se documentera sur quelques dieux cités (p. 33, Osiris, p. 45, Anubis, p.
63, les sept Hathors, p. 75, Rê, p. 79, Horus, p. 111, Isis) et, en relation avec Le conte du naufragé, on recherchera
le nom et les attributions d’un serpent de la mythologie égyptienne (Apophis, incarnation, entre autres, des forces
qui mettent perpétuellement en danger l’équilibre de l’univers).
Pour illustrer musicalement le dernier conte, on fera découvrir aux lecteurs le poème symphonique de Paul Dukas
“L’Apprenti-sorcier”, inspiré d’une ballade de Goethe du même nom.
Les lectures des fables d’Ésope et de Jean de La Fontaine montreront qu’ils se sont inspirés du papyrus de 700
avant J.C (voir p. 122) qui a servi de base à l’écriture du conte Le lion, l’homme et la souris.
III. Dire / Quelques suggestions
Le conte Un paysan trop bavard se prête à une lecture vivante. Pour faire intervenir le plus grand nombre, on
pourra choisir de faire jouer le rôle de Kouéninpou par plusieurs acteurs (un pour les pp. 29, 30, 32, 33, un pour les
pp. 34, 35, 36, un pour les pp. 38 et 39, un pour les pp. 40, 41 42 jusqu’à “Vous êtes un modèle pour celui qui agit
mal. Vous êtes …”, un pour les pp. 42, 43 jusqu’à “Vais-je passer mon temps à vous supplier ? ” etc.).
IV. Écrire / Quelques propositions
Sur le modèle de la p. 9 “Admirez les bleuets et les …”, on proposera de nouvelles listes de végétaux en
privilégiant des plantes ou arbres exotiques.
Par groupes, les élèves rédigeront les formules magiques prononcées pp. 13, 14 et 15 par Djadjaémonk, puis celles
du prince et de sa femme pp. 70 et 79 et enfin celles du magicien pp. 113, 114, 117, 119. On s’attachera à varier
les formules.
EDDL Paris 06, 2006