contes de l`égypte ancienne

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Éditeur : Hachette
Genre : Contes, Mythes et Légendes
Nombre de pages : 126
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Niveau : CM1, CM2 et Collège
Difficulté : 2
CONTES DE L’ÉGYPTE ANCIENNE
Viviane Koenig
Illustration de couverture de Viviane Koenig
RÉSUMÉ
Le conte des rameuses : Pour distraire le pharaon Snéfrou, le magicien Djadjaémonk lui conseille d’admirer vingt
des plus belles femmes de la cour en train de ramer sur sa barque aux rames d’ébène et d’or. Un moment, la
chanteuse qui donnait la cadence s’interrompt car son bijou de turquoise est tombé dans l’eau. Djadjaémonk
ordonne aux eaux de se retirer. Le bijou est retrouvé. Pharaon récompense le magicien. Le magicien Djédi : Le
pharaon Khéops demande au magicien Djédi le Sage de faire se rejoindre le corps et la tête d’un homme qui vient
d’être éxécuté. Djédi refuse d’utiliser la magie sur un homme mais ressuscite un oiseau puis un bœuf. Un paysan
trop bavard : Kouéninpou qui s’est fait voler se plaint au Grand Intendant. Pour se distraire, Pharaon désire qu’on
laisse discourir le paysan puisqu’il parle fort bien et qu’un scribe vienne lui rapporter ses propos. Chaque jour,
Kouéninpou implore qu’on lui rende justice. Au moment où il se lasse, le Grand Intendant le fait conduire à la
cour où il reçoit du bétail, des marchandises et des esclaves. Le conte du naufragé : Un noble, seul rescapé d’un
naufrage, échoue sur une île où il rencontre un serpent d’une taille prodigieuse. Il s’agit d’un dieu qui lui annonce
que bientôt un bateau le ramènera dans son pays. Le jour venu, le Serpent d’Or comble le noble de fastueux
cadeaux. Celui-ci les donne à Pharaon qui l’élève au rang d’Ami royal. Le prince ensorcelé : Les déesses ont
prédit que le prince mourrait par le serpent, le crocodile ou le chien. Le jeune homme qui a épousé la fille d’un roi
lui confie ces prédictions. Celle-ci pose dans sa chambre une coupe de bière et de vin. On retrouve à côté un
serpent ivre à qui la princesse coupe la tête. Un crocodile accorde la vie sauve au jeune homme car il a réussi à
vaincre son ennemi, l’Esprit des Eaux. Mordu par son chien, le prince meurt mais sa femme, par des formules
magiques, le ramène à la vie. Le trésor de Ramsès : Ramsès constatant des vols dans la pièce où sont déposés ses
trésors, fait poser un piège dans lequel un voleur est pris. Celui-ci demande à son frère de lui couper la tête et de
l’emporter. Ainsi Ramsès ne saura pas qui l’a volé. Ce dernier fait pendre le cadavre du voleur aux portes de la
ville pour découvrir qui le pleurera. Le frère énivre les gardes puis détache le cadavre pour l’enterrer. Il déjoue une
seconde ruse de Pharaon. Admirant l’astuce et le courage de son voleur, Ramsès lui accorde son pardon. Le lion,
l’homme et la souris : Le lion, ayant rencontré des animaux victimes de l’homme, part à sa recherche. En chemin,
il épargne une souris. Plus tard, elle le délivre d’un piège en rongeant les lianes qui le retiennent prisonnier.
Désormais le lion sait qu’on peut avoir besoin d’un plus petit que soi. L’apprenti sorcier : Eucratès se cache pour
découvrir la formule magique d’un sorcier capable de transformer un balai en serviteur. Il demande alors au balai
d’apporter de l’eau, ce que fait le serviteur, mais sans s’arrêter, provoquant une inondation. Le magicien rétablit la
situation puis disparaît à jamais.
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : On aidera les élèves à décrire précisèment le dessin de couverture : Quel personnage a-t-on
représenté (un pharaon) ? A quoi le voit-on (à sa couronne royale). On recherchera la signification du pshent
(coiffe réunissant la couronne rouge de la Basse Égypte et celle blanche de la Haute Égypte). On observera la
graphie utilisée pour le titre et la couleur lumineuse du fond. Qu’évoque-t-elle (le soleil) ? Sur le premier rabat de
couverture, les lecteurs constateront que le dessin des lettres des deux titres présentés sont identiques à celui des
Contes de l’Égypte ancienne.
 EDDL Paris 06, 2006
Feuilletage : Quel est le nom de l’auteur et de l’illustrateur (Viviane Koenig) ? Celle-ci connaît-elle bien l’Égypte
(Voir sa biographie, p. 6) ? En lisant les pp. 121 à123, on verra que les contes ont été adaptés à partir de textes
anciens (Par exemple, Le prince ensorcelé est écrit en s’inspirant du papyrus Harris 500 du British Museum,
rédigé vers 1300-1200 av. J. C).
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Dans les deux premiers contes, quels sont les liens de parenté entre les personnages royaux
(Dans Le conte des rameuses, le pharaon Snéfrou a pour fils aîné Khéops. Dans Le magicien Djédi, on retrouve
Khéops devenu pharaon. Il a comme fils le prince Dédéfor.). Quel est le trait de caractère commun à Snéfrou et
Khéops (Ils ont tendance à s’ennuyer et à ne savoir que faire pour se distraire.) ?
Pp. 17 à 27, on relèvera les détails qui montrent le luxe dans lequel vit Pharaon et sa famille (immense palais /
pour le voyage du prince, bateaux aux rames d’ébène et d’or, chaise à porteur plaquée d’or, etc.).
Dans les différents contes, quelles récompenses pharaon accorde-t-il ? Les élèves remarqueront l’importance
donnée à la nourriture (mille pains, un bœuf par jour, etc.).
Échanges / Argumentation et Débats : On notera au fur et à mesure des lectures l’importance de la magie dans
les contes. Combien de magiciens apparaissent (Djadjaémonk, Djédi le Sage, le magicien ami d’Eucratès) ? Que
sont-ils capables de faire ? Quels autres personnages utilisent des formules magiques (P. 70, le prince pour
atteindre la fenêtre ; p. 79, la princesse pour ranimer son époux ; p. 31, Nemtynakht voudrait s’emparer des
marchandises par des moyens magiques.) ?
Un débat s’amorcera sur la manière qu’a Pharaon de se distraire dans Un paysan trop bavard. Pp. 41 et 42, que
penser de l’attitude du Grand Intendant ? Que ne supporte-t-il pas dans les discours de Kouéninpou (La vérité sur
ce que devrait être son rôle.) ? Le paysan fait preuve de courage. Quels sentiments le poussent à ne pas céder au
découragement et à l’intimidation (Il est sûr de son bon droit, croit en la justice et pense que le bien doit être plus
fort que le mal, etc.).
Activités en liaison avec la lecture : On se documentera sur quelques dieux cités (p. 33, Osiris, p. 45, Anubis, p.
63, les sept Hathors, p. 75, Rê, p. 79, Horus, p. 111, Isis) et, en relation avec Le conte du naufragé, on recherchera
le nom et les attributions d’un serpent de la mythologie égyptienne (Apophis, incarnation, entre autres, des forces
qui mettent perpétuellement en danger l’équilibre de l’univers).
Pour illustrer musicalement le dernier conte, on fera découvrir aux lecteurs le poème symphonique de Paul Dukas
“L’Apprenti-sorcier”, inspiré d’une ballade de Goethe du même nom.
Les lectures des fables d’Ésope et de Jean de La Fontaine montreront qu’ils se sont inspirés du papyrus de 700
avant J.C (voir p. 122) qui a servi de base à l’écriture du conte Le lion, l’homme et la souris.
III. Dire / Quelques suggestions
Le conte Un paysan trop bavard se prête à une lecture vivante. Pour faire intervenir le plus grand nombre, on
pourra choisir de faire jouer le rôle de Kouéninpou par plusieurs acteurs (un pour les pp. 29, 30, 32, 33, un pour les
pp. 34, 35, 36, un pour les pp. 38 et 39, un pour les pp. 40, 41 42 jusqu’à “Vous êtes un modèle pour celui qui agit
mal. Vous êtes …”, un pour les pp. 42, 43 jusqu’à “Vais-je passer mon temps à vous supplier ? ” etc.).
IV. Écrire / Quelques propositions
Sur le modèle de la p. 9 “Admirez les bleuets et les …”, on proposera de nouvelles listes de végétaux en
privilégiant des plantes ou arbres exotiques.
Par groupes, les élèves rédigeront les formules magiques prononcées pp. 13, 14 et 15 par Djadjaémonk, puis celles
du prince et de sa femme pp. 70 et 79 et enfin celles du magicien pp. 113, 114, 117, 119. On s’attachera à varier
les formules.
 EDDL Paris 06, 2006
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