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Bulletin N° 17 du 10 novembre 2014
Tableau synthétisant la présence des nuisibles observée et son évolution sur les sites suivis
(présence directe du nuisible ou importance du dégât)
Présence nulle Présence faible Présence modérée Présence importante
Evolution par rapport au dernier bulletin :
Croissante stagnante en baisse
RAVAGEURS MALADIES
Pyrale du buis Généralisé Maladies des buis Généralisé
Mineuse du marronnier Généralisé Sphaeropsis sapinae Généralisé
Otiorhynque Généralisé Lophodermium pinastri Ponctuel
Cécidomyie du buis Ponctuel
Les ravageurs
• Pyrale du buis
Situation actuelle : Sur les différents sites suivis, des chenilles de stade L3 à L5 sont encore
observées. Les captures continuent sur certains sites suivis (Viry-Châtillon).
Reconnaissance : La chenille est verte avec des rangées longitudinales de points noirs et de poils
drus clairs. Sa capsule céphalique est de couleur noir luisant. Elle n’est pas urticante. Les
papillons sont blanc nacré avec les marges marron irisées de violet, ou inversement.
Dégâts : La larve du papillon de la pyrale du buis se nourrit lorsqu’elle est très jeune en décapant
les feuilles de buis. En grossissant, elle consomme ensuite la totalité du limbe, laissant derrière
elle les tissus périphériques de la feuille, le pétiole et parfois la nervure centrale. Cet insecte a
une tendance à la pullulation ce qui en fait un ravageur redoutable pour les buis. En cas de forte
défoliation, les chenilles consomment le bois.
Risque : les risques de dépréciation esthétique et
physiologique pour les buis sont très forts actuellement,
surtout sur les buis de broderies, les buis de bordures des
zones de prestige. Les risques sont amplifiés lorsque le ravageur était déjà présent en 2013.
Risque esthétique
Risque physiologique
Risque sanitaire